Désultoirement vôtre !

Le château du Rocher-Portail ou Rocher-Sénéchal est un château du XVIIe siècle situé à Maen-Roch en Ille-et-Vilaine

Ce château-manoir, construit en moellon, avec des encadrements de baies en granite, est coiffé de superbes toitures, comportant des corniches à modillons à la base du toit. Édifié de 1603 à 1607, il présente un corps central flanqué de deux ailes en équerre : l'une s'ouvre sur la cour par une élégante galerie Renaissance d'inspiration italienne, avec pilastres cannelés à l'extrémité de laquelle se trouve une chapelle munie de canonnières ; l'autre percée d'un portail central, contenait les celliers et réserves. C'est l'un des trois châteaux que Gilles de Ruellan, un proche d'Henri IV, fit bâtir dans la région avec celui de la Ballue à Bazouges-la-Pérouse et celui de Monthorin à Louvigné-du-Désert :

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Le Publcateur Libre
rédigé le Mardi 28 Novembre 2017
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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A Domfront, Guaillord Morin remporte le 1er prix national de boudin noir :


Boucher à Domfront (Orne), Guaillord Morin a remporté le 1er prix national de la fabrication du boudin noir. Une consécration pour le talentueux artisan local.

Installée depuis janvier 2014 rue Maréchal-Foch à Domfront, dans l’Orne, en Normandie la boucherie de Guaillord Morin a déjà obtenu moult prix et récompenses nationales pour ses produits faits maison. Mais un nouveau challenge s’offrait au maître-boucher : faire reconnaître à ses pairs la qualité de son boudin noir. Il a voulu relever le défi en allant s’opposer aux maîtres-bouchers du Perche avec pour seul objectif de leur ravir leurs titres de meilleurs fabricants français de boudin noir.

Qu’est-ce qui a fait la différence ?

Il y a déjà le savoir-faire. Puis, grâce à une touche personnelle, je valorise la saveur par l’assaisonnement, tout en maîtrisant le dosage sel-poivre et le temps de cuisson qui est très important. Mais aussi par l’ajout d’un ingrédient dont je tairais le nom dans ma préparation. Mais je ne vous livrerais pas la recette. C’est le secret de ma fabrication

600 participants

Vendredi 17 et samedi 18 mars 2017, à Mortagne-au-Perche, s’est déroulé la 53e édition du concours international du meilleur boudin noir organisé par la Confrérie des Chevaliers du Goûte-Boudin de Mortagne où un peu plus de 600 bouchers issus de toutes les régions de France, mais aussi du Canada, du Portugal, des Antilles… sont venus s’affronter pour obtenir un précieux sésame.

Pour noter chaque échantillon, le jury prend en compte sept critères : l’aspect global, la dispersion des ingrédients, la taille des morceaux (grains), la texture, l’odeur, la couleur et enfin, le goût.

Composé de 150 goûteurs (professionnels et consommateurs), le jury a attribué le 1er prix national avec palme d’or du meilleur boudin noir de France 2017 à la boucherie de Guaillord Morin de Domfront.

N.D.L.R. : Vives félicitations !
Comme on le sait, la question de la transmission du patrimoine que constitue la Chaslerie me préoccupe depuis fort longtemps. J'y consacre d'ailleurs un onglet de notre site favori. Cet onglet a été ouvert en même temps que le site.

A ce jour, mon expérience est que la route est longue et riche de désillusions et autres frustrations. Peut-être m'y suis-je mal pris ? Pourtant, me semble-t-il, ce ne sera pas faute d'avoir multiplié les tentatives.

Il y a quelques années, mon épouse et moi avons ainsi donné à notre aîné la pleine propriété de la cave. Il s'est borné à m'observer en commencer la restauration. Puis nous lui avons donné la nue-propriété des écuries et du colombier. Là, il a financé la restauration des charpentes et couvertures mais semble avoir renoncé à l'ambition de rendre habitable cette ancienne "aile de la belle-mère". Deux projets architecturaux ont pourtant été imaginés mais, d'hésitations en manques de motivation, ces deux projets sont restés lettre morte.

Plus récemment, j'ai proposé à mon aîné de prendre en charge, sous le contrôle d'un architecte du patrimoine (afin de limiter les fautes de goût prévisibles), la restauration du logis, réputée des plus simples à mettre en œuvre. Il a posé pour condition que la plus grande partie du rez-de-chaussée du bâtiment Nord soit consacrée à une cuisine, là où je rêvais d'installer un bureau-bibliothèque. J'ai précisé que la restauration du logis devait s'effectuer dans un cadre juridique et fiscal sûr et, de plus, non préjudiciable à mon cadet. Autrement dit, s'il y avait lieu qu'à tout le moins, la nue-propriété du logis soit détenue par mon aîné, celui-ci devrait, pour une fois, nous en payer le juste prix.

Mon aîné a alors fait valoir que certains préalables qui lui sont propres devaient être levés, sujet sur lequel je me suis gardé de faire des remarques, quoi que j'en pense. Puis, me plaçant paradoxalement dans l'obligation d'être son banquier, il a ajouté que le paiement du prix devait faire l'objet d'un échéancier qu'il s'est gardé de préciser. On voudra bien admettre qu'à l'âge où j'avais moi-même acheté le manoir et commencé sa restauration, mon aîné continue face à moi à manifester une certaine propension (et un certain talent) à botter en touche et à attendre que tout lui tombe du ciel, aussi cuit que possible.

A un mois du début de l'année prévue pour la réalisation de la première tranche de ces derniers travaux, je constate ainsi que, malgré des rappels verbaux puis écrits dont on peut imaginer le caractère souvent humiliant pour moi, la base juridique de ce chantier n'existe toujours pas.

En l'état du dossier et dans les circonstances de l'espèce, je réfléchis donc à un plan B.

J'envisage ainsi de garder la pleine maîtrise d'ouvrage du chantier du logis (et évidemment du bâtiment Nord), ce qui signifie que je devrais trouver les ressources appropriées. En l'état de mon analyse, compte tenu de la chute de revenus consécutive à la mise à la retraite de ses parents, cela nécessitera que mon aîné nous rende rapidement la jouissance de logement qu'il occupe à Paris. Par ailleurs, il semblerait normal qu'il transfère à son frère, si celui-ci le souhaite, la propriété de la cave dont lui-même n'a jamais rien fait (ce qui aura au moins permis qu'il ne la défigure pas) si ce n'est, ici comme en divers autres endroits, y compris chez moi, y entreposer durablement une partie de son binz, de ce fait livrée par sa seule indifférence aux souris et autres volatiles chiants puis crevants qui n'attendent pas son autorisation pour le maculer.
Lorsqu'il a choisi de planter des frênes aux abords de notre manoir favori, l'artisan à qui je faisais confiance savait que leur maladie progressait. Nous y voilà donc :

30 novembre 2017.

30 novembre 2017.

Tous les frênes de la Chaslerie sont ainsi en train de crever. Je suis heureux de m'être, depuis l'an dernier, passé des services d'un tel forestier dont les limites professionnelles m'ont sauté aux yeux quand il s'est agi de préparer un "plan simple de gestion" recevable par l'administration.

Benjamin devra donc remplacer ces plants par d'autres essences. Dans l'immédiat, il travaille dans la parcelle P 11 au Tertre Linot...

... où il débroussaille, élague et commence à tailler les pins laricio :

30 novembre 2017.

30 novembre 2017.

Coup de fil avant-hier de notre ami Igor. Il m'a semblé très heureux. Comme ils en avaient le projet, son épouse et lui sont en train d'acheter une maison dans un lotissement du côté de Laval. Il me demandait les coordonnées de mon électricien car il doute que son installation soit à la terre. Il m'a promis de repasser nous voir et, à l'occasion, de nous donner un coup de main.

Cela pourrait être bienvenu, notamment si j'installe le bureau-bibliothèque de mes rêves dans le bâtiment Nord, c'est-à-dire si le dernier avatar de la "transmission de patrimoine" que j'avais cru bon d'imaginer échoue à son tour.

En l'état du dossier, il n'y a plus, en la matière, la moindre image utile (ni même d'aucune sorte) sur mon radar.
Alors que je rendais visite hier après-midi à mes voisins FAVERIS et que je m'extasiais à propos de la douce atmosphère qui baigne leur logement, Claude m'a montré sa pompe à chaleur, d'autant plus efficace, paraît-il, qu'il fait froid, et dont l'installation est en outre subventionnée.

Je me dis que, plutôt que la chaudière à fuel dont les fumées encrassent le conduit de cheminée Nord-Est et dont il faut régulièrement payer la facture de combustible, une telle pompe à chaleur pourrait être utile pour le bâtiment Nord.

Le problème est que l'appareil serait moche en covisibilité avec un monument historique et doit être installé à l'extérieur. Il faudrait donc que je le dissimule sous un appentis à construire dans l'arrière-cour, par exemple contre le mur qui va du manoir au fournil.

Je vais sans doute devoir m'y résoudre un de ces jours dès lors que mon aîné continue à faire la sourde oreille à propos tant des préalables relatifs au logis que de la mission à confier à un expert thermicien pour déterminer l'installation optimale pour un chauffage central.
Patrimoine et musées de la Manche
rédigé le Dimanche 3 Décembre 2017
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Jules ROUSSEL, LE DERNIER EXPLOITANT DES CARRIÈRES À GRÈS pour les potiers de GER.

Les carrières d'argile de la Haute-Chapelle (Orne) ont fait l'objet de plusieurs photographies au début du XXe siècle. A l'époque, certaines ont été éditées en cartes postales mentionnant leur exploitant : Jules ROUSSEL.
Dans le journal "Le Publicateur Libre" du 3 décembre 1982, Constant LERIVRAIN (84 ans à l'époque) raconta à Bernard DESGRIPPES avoir connu ce personnage. Extrait :
"M. Jules Roussel, patron de toutes les fosses à pots, demeurait au café-épicerie du carrefour de Saint-Gilles. Les ouvriers qui travaillaient dans cette entreprise possédaient tous une petite ferme. L'extraction de la terre se pratiquait principalement l'été. Pendant la période hivernale, les champs étant trop humides, M Roussel s'adonnait à son véritable métier, celui de lattier (fabricant de lattes).
Parmi les employés de cette activité saisonnière, Constant se souvient de quelques noms : M. Langlois, M. Coudray, M. Emile Hamelin, M. Théodore Montecot.
A trois mètres de profondeur, les ouvriers trouvaient une argile bleue et tendre, le kora. Elle était débitée en grosses mottes à l'aide d'un faussoneu, sorte de grande houe. Quand survenait un orage ou de grosses pluies (...), Jules ROUSSEL passait parfois des nuits entières à pomper l'eau des fosses. Il eu bien de la misère. C'était un homme bosseur et courageux !".

Le MUSEE DE LA POTERIE NORMANDE A GER est à la recherche de personnes pouvant l'aider à reconnaître les hommes qui apparaissent sur les photographies suivantes. Sauriez-vous l'aider ?

Une charrette est en cours de chargement pour l'expédition de l'argile dans un des ateliers de Ger. A droite de la photo, un wagonnet de mine facilite le transport de l'argile. Devant le bâtiment, on retrouve les enfants observés sur la carte postale de la "buvette".
Carte postale début XXe s. Collection Régis GAUTIER :

Sur ce front de taille de la carrière d'argile "de la Goulande", s'observent le "stérile" (couches non exploitées) puis, en dessous, l'argile à grès avec les entailles faites par la la houe du carrier.
Carte postale début du XXe s. Collection Musée de la poterie normande, Ger :

Cette exceptionnelle photographie du début du XXe siècle montre différents niveaux d'exploitation de l'argile de la carrière ainsi que les outils rudimentaires utilisés par les "Goulandiers" : la houe, le couteau et le seau d'eau pour décoller l'argile ainsi que l'échelle. Un des ouvriers présente la motte d'une vingtaine de kg extraite à chaque coup de houe.
Collection M. et Mme Decosse :

Le propriétaire de la carrière, Jules Roussel, est probablement l'homme au centre avec la veste sombre. Sa femme est ses enfants seraient alors derrière lui. Pas moins de 4 bouteilles en grès, une en verre, 1 pichet et 11 godets sont utilisée pour cette "buvette" entre deux labeurs.
Cliché AD50 :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 7 Décembre 2017
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Promenade à Paris aujourd'hui, dans le cadre des V.M.F. de Normandie, à l'instigation de Patrick DUMOUSSET, délégué régional.

Visite de la bibliothèque de l'arsenal, sous la houlette d'Olivier BOSC.

Puis visite de l'hôtel de Gesvres présenté par ses propriétaires, Joseph ACHKAR et Michel CARRIERE. Un goût et une réussite exceptionnels, pour ne pas dire uniques. Un enchantement. Epoustouflant !

P.S. : Voici les photos que j'ai pu prendre à la bibliothèque de l'arsenal :

7 décembre 2017.

7 décembre 2017.

7 décembre 2017.

7 décembre 2017.

7 décembre 2017.

7 décembre 2017.

7 décembre 2017.

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7 décembre 2017.

7 décembre 2017.

7 décembre 2017.

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7 décembre 2017.

7 décembre 2017.

7 décembre 2017.

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7 décembre 2017.

7 décembre 2017.

7 décembre 2017.

7 décembre 2017.

7 décembre 2017.

7 décembre 2017.

Clin d’œil pour terminer :

7 décembre 2017.

P.S. 2 : Le château de Ravel, autre propriété de nos hôtes de l'hôtel de Gesvres :

Impressionnant !
Bonjour,

Dans mes recherches, je suis tombé sur plusieurs documents parlant de la chaslerie, à la bibliothèque nationale sur son site Gallica

Marche à suivre :

google - taper : gallica généalogie

choisir - revues des sociétés savantes

Normandie

Orne

Le pays bas-normand (Flers)

A gauche - dans cadre rechercher - taper Chaslerie + loupe

s'affiche : plusieurs revues, celle qui peut vous intéresser est celle de 1913/10 - page 301 et la note en fin de page.

N.D.L.R. : Merci beaucoup. Voici l'article en question :

Intéressant. Gabriel HUBERT était ce que j'appelle un érudit local auto-proclamé, comme l'avait été, en son temps, CAILLEBOTTE qui avait acheté le chartrier de la Chaslerie au kilo et l'avait interprété à sa façon. La note que vous signalez émane d'autres contempteurs de l'ancienneté de la noblesse des LEDIN dont la qualité scientifique des assertions mériterait sans doute d'être également prouvée.
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"Tout passe. Tout finit. Tout disparaît."

En effet.

Les derniers mots écrits par Jean d’Ormesson.

(Avec une belle faute d'orthographe, semble-t-il, mais "nobody is perfect", n'est-ce pas ?)

P.S. : Il y a quand même des trucs curieux.

"Mais cela ne sera pas encore pour cette fois: «toutes les tentatives pour extraire l'ADN des échantillons d'ambre se sont révélées infructueuses», précise dans un communiqué le musée d'histoire naturelle de l'université d'Oxford."
Joyeux Anniversaire à Henri IV, roi de France qui était né #CeJourLa en 1553 ! Saviez-vous qu'il y a une salle dédiée à Henri IV dans la Petite Galerie du Louvre ?

Entourage de Toussaint Dubreuil / "Henri IV en Hercule écrasant l'hydre / Henry IV as Hercules crushing the hydra" :

© RMN - Grand Palais (Musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie, "œuf corse / corsican egg".