Désultoirement vôtre !

lefigaro.fr
rédigé le Dimanche 23 Juillet 2017
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Cette photo carte postale vous fait rêver ? Direction Miami dans une villa design à plus de 14 millions de dollars :

N.D.L.R. : Franchement, pas du tout. Et je trouve même ça d'une banalitude très ennuyeuse. Où peut-on trouver un coin cosy pour bouquiner peinard dans un tel clapier ? Et en plus, on doit vite y attraper tous les cancers de la peau qu'on veut, sans parler de la pollution de l'eau de mer à proximité d'une telle mégalopole. Pouêrk !

Un correspondant que j'en remercie très sincèrement me signale une image inédite de notre manoir favori :

Bien sûr, je me suis d'abord demandé si la masse sombre à droite du tableau ne représentait pas un bâtiment disparu. A la réflexion, je pense qu'il s'agit d'une meule de foin, ou d'amoncellements de fagots ou de branchages, comme on en voit sur ces photos antérieures à l'écroulement des combles de la tour Louis XIII (voir photothèque):

Et dire qu'il fut une époque où les propriétaires de la Chaslerie laissaient leur fermier entreposer de tels produits inflammables dans les combles du logis ou dans la chapelle. On a vu le résultat de telles incuries !

P.S. (du 3 août 2017) : La propriétaire du tableau ci-dessus m'a rendu visite la semaine dernière :

26 juillet 2017.

26 juillet 2017.

Il s'agit de Simone LEVERRIER, née la même année que ma mère, et nièce d'Henri LEVÊQUE, ancien fermier de la Chaslerie :

26 juillet 2017.

Nous avons conversé dans le salon :

26 juillet 2017.

26 juillet 2017.

Elle m'a exposé que son père était boucher à Domfront. Enfant, donc avant-guerre, par conséquent avant la campagne de restauration des années 1960, elle venait parfois dormir chez son oncle (frère de sa mère) ; son lit se trouvait dans le salon actuel du logis qu'une cloison divisait en deux. Elle jouait dans la moitié Nord du logis, elle inhabitable, où, du rez-de-chaussée, on voyait les combles dans lesquels voletaient et nichaient, paraît-il, une myriade de pigeons. Elle ne se souvient pas de la présence d'un puits dans l'actuelle salle-à-manger.

J'ai montré à Simone LEVERRIER le message que, lors d'une visite le 17 septembre 2000 (j'imagine que c'était une "Journée du patrimoine"), sa sœur, aujourd'hui disparue, avait rédigé dans le livre d'or que je laissais alors à la disposition des visiteurs :

26 juillet 2017.

Elle en a été très émue :

26 juillet 2017.

Puis je lui ai fait visiter les lieux dans les moindres recoins...

26 juillet 2017.

26 juillet 2017.

26 juillet 2017.

26 juillet 2017.

26 juillet 2017.

... sans omettre la pièce qui sert provisoirement de cuisine :

26 juillet 2017.

A noter que, vers l'an 2000, peut-être avant, j'avais proposé à Simone LEVERRIER et à ses co-indivisaires de leur acheter le champ qui jouxte la Chaslerie au Nord, sur le territoire de La Haute-Chapelle. L'affaire ne s'était pas faite, je ne sais plus pourquoi.
Un membre de la famille LEVEQUE vient de me téléphoner. Il souhaitait me parler de l'ancienne cheminée de la Jarrière à Torchamp qui se trouve, depuis une cinquantaine d'années, dans la salle à manger de notre logis favori. Selon sa tradition familiale, le linteau de cette cheminée avait été orné d'un écu, meulé à la Révolution. Il désirait savoir si on y distinguait encore quelque chose.

Je lui ai répondu qu'il y avait bien un écu sur ce linteau mais que, même en lumière rasante, on ne percevait plus rien des armes qui avaient dû l'orner. Je lui ai proposé de venir s'en rendre compte quand il le pourrait.

(Je mettrai en ligne des photos lorsque je récupérerai mon ordi n°1.)

P.S. (du 2 août 2017) : Voici donc ces photos :

30 juillet 2017.

30 juillet 2017.

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Visite, la semaine dernière, de mon camarade de promotion de "London Business School", Charlie WALKER, et de sa petite famille :

27 juillet 2017.

Ils ont pris la pose à peu près au même endroit que Charlie, lors de sa visite d'il y a déjà 11 ans :

27 juillet 2017.

27 juillet 2017.

27 juillet 2017.

J'ai emmené Charlie s'approvisionner en cidre et en poiré domfrontais chez mon fournisseur favori. Celui-ci a indiqué que, ces produits étant naturels, il valait mieux ne pas trop les secouer ni les exposer à la chaleur, ce qui tombait d'autant plus mal que mes hôtes devaient rouler par étapes, dans leur "Land Rover" "madly british", vers la Provence de leurs vacances.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 8 Aout 2017
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - Anecdotes
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Trouvés dans l'arrière-cour de notre manoir favori...

6 août 2017.

... ces champignons bleuissaient, de sorte que nous avons préféré nous priver de les consommer.

P.S. (du 11 août 2017) : Il paraît que ces champignons étaient comestibles, et même succulents, à condition de les faire cuire à feu très doux.

lefigaro.fr
rédigé le Mardi 15 Aout 2017
Vie des associations - Désultoirement vôtre ! - Economie - APIJOMM - api
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Faut-il supprimer les emplois aidés subventionnés ?

7142 votants

88% Oui

12% Non

N.D.L.R. : J'ai évidemment voté non et j'attends qu'on m'explique ce qu'on compte faire de tous les jeunes au chômage. Avec l'APIJOMM, nous sommes prêts, autant que nous le pouvons, à aider ceux qui souhaitent s'insérer dans le marché du travail. Encore faudrait-il que le gouvernement ne rende pas cette mission impossible.
This is the earliest known example of a textile featured in a painting where both the painting and the textile still exist, 1610 :

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.

Commentaires trouvés via "Facebook" :

They are in the Victoria and Albert museum in London and have been verified as the same. The identity of the portrait artist is unknown :

Originally embroidered at Layton Hall Rawdon Leeds Yorkshire by Mrs Layton who lived there.

Mrs Layton was, I think, Lady in Waiting to Elizabeth 1st.

Bit ironic don't you think ? A dress on a headless manikin, in front of a painting of a woman that lost her head !
23 AOÛT 1614 : la statue équestre de Henri IV est placée sur le Pont-Neuf.

Ce fut en 1604, six ans avant la mort de Henri IV, lorsque le feu des guerres civiles était éteint, et que le royaume se trouvait dans l’état le plus prospère, que l’on pensa à élever une statue équestre au roi.

Statue équestre d'Henri IV.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Записки русского путешественника
rédigé le Jeudi 24 Aout 2017
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Церковь иконы Божией Матери Одигитрия в Вязьме Смоленской области!
Яркий и красивейший пример узорочья!
1638 год.
!Всего три каменных трехшатровых храма сохранились на Руси: в Вязьме, в Угличе и в Москве в Путинках!
Автор фото: Алина Ольшанская

N.D.L.R. : Contemporain de la tour Louis XIII de notre manoir favori.
Les hasards de la navigation sur la toile via "Facebook" me font trouver cette photo de latrines médiévales...

... qui ressemblent furieusement à celles de la tour Sud-Ouest (dans la future salle de bains de la "pièce dévastée") de notre manoir favori. Plus précisément, voici l'article dont cette photo est tirée, intitulé "Medieval Hygiene : Practices Of The Middle Ages". Tout un programme ! Cela me rappelle le mode de vie du Sire de Gouberville, commenté par ailleurs, je crois, sur notre site favori.

Mme LEPELLEY, ancienne responsable de l'office de tourisme de Domfront, vient de me vendre (assez cher d'ailleurs) une aquarelle que Michel MORISSON, alors professeur au lycée de Domfront, avait dû peindre durant l'automne 1991, c'est-à-dire quelques mois à peine après que Carole et moi avons acheté la Chaslerie (assez cher aussi). Cette aquarelle d'un style quelque peu onirique est une vue de la tour Louis XIII de notre manoir favori, à partir du Nord de sa terrasse :

La tour Louis XIII de la Chaslerie - Aquarelle de Michel MORISSON- Eté 1991.

Je venais juste de faire couper les lierres sur le fournil du manoir, l'ancien petit édifice en colombage n'était pas encore démonté du centre de l'arrière-cour, ni le gadage enlevé ; surtout, le mur du manoir au fournil appelait des soins urgents.

Les gens du pays connaissent bien cette aquarelle puisqu'elle a longtemps trôné derrière la caisse de la pizzeria "L'échauguette" à Domfront.

Une rapide recherche "Google" m'apprend que Michel MORISSON est décédé en 2016. De mon point de vue, il avait incontestablement du talent.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 24 Aout 2017
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Trouvé, en surfant sur la toile (plus précisément, sur le site "Geneanet"), des photos d'ancêtres des garçons (du côté de Carole) :

Paul SAUZET (1800-1876), qui présida, de 1839 à 1848, la Chambre des Députés :

Le

Nous conservons à la Chaslerie son buste en marbre de Carrare, rendu à la famille pour cause de Révolution (ce buste aurait dû rester exposé dans une galerie de l'hôtel de Lassay) ainsi que son portrait en uniforme de jeune député, en plus d'un portrait de son épouse et cousine, Emma BABOIN (1806-1856), d'une famille de soyeux, à qui Carole ressemble selon moi (et dont elle est dépositaire d'une parure qu'elle arborait fièrement lors du mariage de notre aîné).

Son frère, Romain SAUZET (1803-1872), trésorier des hospices civils de Lyon,...

Romain SAUZET.

marié avec Rose SAUZEY (1817-1871)...

Rose SAUZEY.

... fille de Philippe SAUZEY (1784-1868), député, maire de St-Lager (69), membre du conseil général du Rhône, avocat, conseiller à la cour :

Philippe SAUZEY.

Jean SAUZET (1839-1923), fils des précédents, conseiller à la Cour de Lyon (nous conservons à la Chaslerie un tableau le représentant dans sa toge de président de la Cour d'Appel de Lyon ; on devrait même pouvoir retrouver son mortier quelque part dans mon bazar ici)...

Jean SAUZET.

... a épousé Alice PERRAS (1842-1915)...

Alice PERRAS.

... fille de Benoît Hyppolyte PERRAS (1804-1870), bâtonnier de l'ordre des avocats du Rhône, député et conseiller général du Rhône.

De cette union est issu Paul SAUZET (1867-1942), marié avec Emma BABOIN (1869-1939) (j'observe qu'il n'y avait pas beaucoup d'originalité dans ces prénoms ni dans ces alliances), arrière-grands-parents de Carole par leur fille Marguerite SAUZET (1892-1972) qui épousa un CHASTEL, d'une famille d'industriels lyonnais (alliée notamment aux COIGNET et à d'autres familles qui fondèrent, entre autres, Rhône-Poulenc, Péchiney, le Crédit Lyonnais, etc..., autant de fleurons de la cote officielle qui en ont désormais disparu...).

Une famille qui fut puissante... Au XIXème siècle.

C'est par les SAUZET que nous conservons des attaches en Beaujolais, notamment le "Moulin à Vent" et le "Château Portier", tous deux propriétés d'un frère de Carole, Denis CHASTEL-SAUZET.

Denis CHASTEL-SAUZET.

P.S. : J'ai été amené à faire cette recherche parce que, aujourd'hui à midi, j'ai croisé, à ma cantine favorite, Bernard SOUL, le maire de Domfront-en-Poiraie, qui, dans quelques jours, ira vendanger le Beaujolais à Charentay, c'est-à-dire tout près de vignes familiales, notamment celles de Monvallon ou de la Grange-Bourbon, en partie exploitées par un ou deux cousins germains de Carole, Benoît CHASTEL à coup sûr,...

Benoît CHASTEL.

... et peut-être Hubert CEILLIER, si ma mémoire est bonne (mais j'ai un doute).

P.S. 2 : Tiens, je découvre par hasard que Carole a des lointains cousins par ici... Je suppose qu'elle en sera la première étonnée.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 25 Aout 2017
Vie des associations - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - APIJOMM - api
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Reçu un coup de fil d'Atout-Services (02 33 31 40 56 ; il s'agit de l'entité que je paye pour être en règle dans l'établissement des bulletins de salaire de l'APIJOMM, c'est-à-dire, à ce jour, du seul Benjamin ; un vrai casse-tête chinois compte tenu d'une réglementation foisonnante et imbitable, à moins d'y passer des heures et des heures). Ils me demandent quelle est la situation de Benjamin en matière de prévoyance, un régime obligatoire, me déclarent-ils, depuis le 1er janvier dernier. Il paraît qu'il faudrait que je téléphone à l'IRCEM (03 20 45 57 00) pour savoir quels sont le montant des cotisations que je devrais à cette entité à ce titre et la date d'affiliation pertinente pour ce régime. Accessoirement, il faudrait que je leur demande si la dette est rétroactive. En d'autres termes, encore des charges et de la paperasse !

Quand donc toutes ces administraaaâââtions comprendront-elles enfin qu'elles devraient laisser la paix aux employeurs, ? Pays irréformable, d'après le Jupiter en charge.

A dire vrai, j'ai le vague souvenir d'avoir reçu dernièrement de la doc de je ne sais qui (un autre truc qui s'appelle, je crois, "Humanis") sur cette histoire. Comme cette littérature était longue, jargonnante et sans intérêt évident, elle a dû atterrir rapidement au panier, au milieu de tout un tas de prospectus divers qui encombrent régulièrement ma boîte aux lettres.

Bref, je regarderai ça quand j'en aurai le temps.
M'est avis que ce n'est pas demain la veille.
Magnifiques revêtements de sol au château de Suscinio :

D'après ce que je lis sur "Facebook", ils dateraient du XIVème siècle.

Cela mériterait une visite.

Y penser pour la restauration du sol de la salle-à-manger de notre manoir favori...

Le premier modèle, qui ne serait pas incongru ici, ne devrait pas être trop difficile à dupliquer, par exemple avec l'aide de la maison FAUVEL.

Le modèle de droite sur la dernière photo est sans doute nettement moins coûteux à copier à notre époque ; je pense que ce serait un excellent choix ; il faudrait que j'aille le photographier de plus près...
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Le site "Geneanet", auquel je me suis inscrit dernièrement pour y effectuer des recherches sur les SAUZET, me donne accès ce matin à l'acte de naissance, en 1848, d'une certaine Marie FOURCADE à Aucun, fief (si l'on peut dire) de mes ancêtres FOURCADE. La demoiselle serait née hors les liens sacrés du mariage mais, surtout, point que je retiens, dans une certaine "maison FOURCADE" :

J'espère qu'un jour, Dominique CHADAL pourra se pencher sur cette possible parentèle.

P.S. : Sacrée Dominique, je vois qu'elle n'a pas attendu mon conseil pour bosser, via "Geneanet", sur des FOURCADE originaires d'Aucun, les miens !

Je remarque que Dominique a rendu confidentielles les données sur les descendants de mon père Paul FOURCADE. Pas de problème, Dominique, tu peux afficher, il n'y a rien, que je sache, qui mérite d'être dissimulé, y compris les turpitudes relatives de ma grand-mère maternelle Julietotte...