Désultoirement vôtre !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 28 Janvier 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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@ Marie-Françoise LAURENSOU :

Samedi dernier, pendant le dîner, François BONEU, cousin germain de mon père mais qui a à peu près mon âge, nous a rappelé qu'encore adolescent, donc il y a une bonne quarantaine d'années, il avait entrepris un jour, fait exceptionnel bien sûr, de ranger sa chambre à Tarbes. Cette pièce était notamment meublée d'une grande et vieille armoire comportant, près du sol, un tiroir. François avait alors remarqué une bizarreté dans ce tiroir : une planche du fond coulissait, découvrant un compartiment secret ; il avait trouvé là de vieux grimoires. Tout le monde autour de lui, ses parents comme ses sept frères et soeurs, tous plus âgés que lui, ignorait l'existence de cette cache dont le contenu se révéla constitué de très vieux papiers de famille. Un jour, beaucoup plus tard, François confia ces reliques à un cousin qui lui avait dit mener des études généalogiques. Ce cousin est Jacques FOURNOL.

Or, alors que je buvais hier soir chez ma mère une de ces "Saveurs du soir" que j'apprécie tant, comme vous le savez, elle m'a informé qu'elle rendrait visite aujourd'hui à Jacques qui est souffrant. Elle devrait donc évoquer ces vieux papiers et tâcher d'apprendre si Jacques s'en souvient.

Vous le voyez, nous ne restons pas inactifs dans notre quête de nos racines, au moins des côtés LABATU et GUERIN. Grâce à ces efforts, apprendrons-nous comment nous serions connectés à ces trois frères ecclésiastiques "raccourcis" à la Révolution, ainsi que la mémoire familiale en conserve pieusement le souvenir ? Retrouverons-nous la preuve que nous descendrions, de ce côté de ma famille où on le prétend parfois, de Godefroy de BOUILLON si Jacques veut bien nous donner accès à ces vieux papiers ?

Ne manquez pas le prochain numéro, en vente chez votre marchand de journaux ! Non, je veux dire en ligne ici !

P.S. du 30 janvier : Ma mère a longuement vu nos cousins FOURNOL mais, entre problèmes de Sonotone de Jacqueline et rendez-vous chez le kiné pour Jacques, n'a pu trouver l'occasion de leur parler de ces vieux papiers. Je l'ai donc encouragée à se pomponner pour leur rendre de nouveau visite.
Suite à notre dernier échange, je ne suis pas surpris que M. Bidard ne vous ait pas informé qu'une partie du bâtiment était située sur l'emprise communale.

J'ai eu un entretien téléphonique avec lui où il m'a été trés désagréable. Je crois qu'il aurait pu avoir la délicatesse de m'informer qu'il avait changé d'avis et négocié le bâtiment.

Je suis satisfait que ces pierres puissent être utilisées à la restauration du manoir de la Chaslerie, et vous remercie pour le déblaiement de la partie communale qui facilite la circulation sur ce chemin. En contrepartie vous avez récupéré la pierre située sur la partie communale.

Heureux d'apprendre qu'un article du code de l'urbanisme peut nous simplifier la vie.

En ce qui concerne "l'effervescence" de nos lotissements, celle-ci n'est pas très importante en comparaison de nos communes voisines (Lonlay L'Abbaye, St Bômer les Forges). Ainsi nous pouvons accueillir des familles bénéficiant d'un logement confortable afin d'élever leurs enfants dans de bonnes conditions et donc accéder à la propriété. Il faut reconnaître que le marché sur le bâti ancien et sa restauration étaient devenus inabordables pour de nouveaux foyers accentués par la clientèle anglaise.

En tant que maire, j'ai des retours positifs sur les lotissements créés.

Concernant les panneaux de signalisation du manoir, aprés renseignements différents éléments sont pris en compte qui vont définir le modèle de panneaux règlementaire à implanter et donc le coût ; dont le nombre de visiteurs annuels, vous voudrez bien me communiquer ce chiffre pour suite à donner.

@ Roger GRIPPON :

Merci pour votre dernier message. Le nombre de visiteurs "réels" de la Chaslerie est d'environ 2 000 par an, à quoi peuvent s'ajouter, en extrapolant les statistiques récentes, 14 000 visites "virtuelles" annuelles.

Je suis heureux de vous avoir rassuré sur un point de réglementation, certes dissimulé dans un recoin d'un code bien rébarbatif en effet. Comme vous, je déplore le foisonnement excessif, et souvent la complexité, de tous les textes législatifs, réglementaires et autres que les élus de ce pays sont obligés de connaître et d'appliquer. Ils consacrent à la collectivité beaucoup de leur temps libre et de leur énergie et nous devrions tous leur en être sincèrement reconnaissants car cette tâche peut parfois sembler bien ingrate.

Enfin, s'agissant des disparités constatées en matière immobilière au niveau de la communauté de communes, je comprends fort bien que l'on ne puisse donner satisfaction à tout le monde en même temps. Mais l'on peut se demander s'il ne serait pas judicieux que les équilibres à respecter fassent l'objet d'une coordination effective au niveau du bassin d'emploi. C'est là un vaste débat et nous pourrions échanger à ce sujet des arguments contrastés pendant un bon moment. Cela amènerait d'ailleurs à se demander si, telle qu'elle est actuellement dirigée, la communauté de communes du Domfrontais utilise au mieux les compétences et les moyens de son conseil.

Pascal a continué cette semaine à remonter, non sans une certaine lenteur, le mur de refend de la ferme. Pour les linteaux, il a, comme je le lui avais demandé, utilisé de vieilles poutres de chêne de récupération. Pour pouvoir travailler plus commodément, il a, avec mon autorisation, scié des solives de sapin qui ne présentaient aucun intérêt.

Ce matin, M. DUVEAU, le menuisier "meilleur ouvrier de France" recommandé par Patrice CAHART, est venu prendre les mesures de l'ouverture où il devra installer des portes coulissantes :

29 janvier 2011, réunion de chantier avec M. DUVEAU et Pascal.

Avec M. DUVEAU, nous avons évoqué la forme de la future porte d'entrée du bâtiment Nord. Comme je ne suis pas sûr de mes aptitudes pour décider "a priori" dans un tel domaine, je lui ai demandé d'aller prendre ses instructions en la matière auprès de Lucyna GAUTIER, au Mans, c'est-à-dire près de chez lui.

Dans la foulée, je me suis rendu chez mon voisin Hubert GAHERY où j'ai finalisé l'accord complexe sur les bases dont j'avais rendu compte ici le 29 décembre dernier, sous l'onglet "Sujets divers". Le géomètre viendra dans une semaine délimiter les nouvelles parcelles aux frais de mon voisin.

Hubert GAHERY est satisfait de notre accord. Il m'a donc présenté un de ses parents, m'indiquant que ce dernier serait vendeur de deux lots de pierres, l'un à Saint-Gilles-des-Marais, l'autre à Saint-Mars d'Egrenne. Il s'agit, dans les deux cas, de grès domfrontais, ce que l'on appelle ici de la "pierre froide" (Pascal m'avait fait remarquer, à l'occasion du remontage du puits de la ferme, l'été dernier, une différence, sensible au toucher, de température entre la "pierre froide" et le grès d'ici même quand les deux matériaux sont également exposés aux rayons du soleil) ; autrement dit, ce n'est pas exactement la qualité que je recherche mais cela pourrait toujours servir pour les restaurations de la ferme ou pour les soubassements de sa grange. J'ai donc topé avec le vendeur. Les pierres sont à terre, recouvertes de mousses, les bâtiments correspondants ayant été démontés il y a plus de vingt ans. Dès que Bernard pourra l'y aider, Pascal ira donc prendre livraison de ces deux lots, avec le tracteur Valtra et la remorque ; il faudra un certain nombre de rotations.

Roland BOUSSIN m'avait promis de revenir avant la fin janvier replacer la charpente restaurée du fournil de la ferme mais il n'est toujours pas à pied d'œuvre et me parle désormais de la première quinzaine de février.

Quant à Roland FORNARI, j'attends toujours qu'il installe les grilles de la façade Est du logis et qu'il me fournisse enfin les dessins demandés pour les lanternes de la cour et la grande grille aux armes des LEDIN destinée à parachever la restauration du mur entre la chapelle et le manoir.

Dans le bâtiment Nord, M. DELTA m'a promis d'installer la semaine prochaine le circuit de tuyauterie nécessaire pour le chauffage par le sol. Vivement qu'on puisse enfin avancer dans nos travaux dans ce bâtiment !

C'est Roland FORNARI qui a restauré récemment la grande grille du château de Flers, endommagée par un camion trop volumineux.

La grande grille du château de Flers tristement émasculée de l'écu des la Motte-Ango de Flers.

Comme lui, je déplore que la municipalité de Flers, maître d'ouvrage, se soit refusée à rétablir les armes des Ango de la Motte-Ango de Flers qui ne manquaient pas de surmonter cette grille autrefois (il reste cependant la couronne comtale). Cela aurait pourtant eu de l'allure. Je trouve que, deux siècles après la Révolution, il serait temps que certains rengainent leurs piques et leurs fauçilles et remisent leurs bonnets phrygiens.

On ne se privera pas d'un tel plaisir à la Chaslerie en l'honneur des LEDIN, du moins je l'espère, si Roland FORNARI veut bien réaliser ma commande.

P.S. : En remontant dans l'arbre généalogique des ANGO, je m'aperçois que René ANGO, décédé en 1595, avait épousé une GOUPIL (et accessoirement, son fils une COCHON). D'où ma question : serions-nous cernés ? ;-))

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 30 Janvier 2011
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Je suis en train de relire mes messages précédents sur la géologie, ceux des derniers jours mais aussi ceux d'octobre 2010. Incontestablement, nous progressons petit à petit dans notre compréhension de la géologie du Domfrontais. Mais il nous reste encore beaucoup à apprendre avant que la carte géologique 1515 soit pour nous du domaine de l'évidence.

A ce stade par exemple, je ne suis toujours pas capable de localiser, sur cette carte, la "pierre froide" dont j'ai parlé hier dans le "Journal du chantier". Est-ce cela que l'on doit appeler le grès armoricain ? ou bien ne serait-ce pas plutôt du Briovérien ? Je l'ignore encore. Donc travaillons !

N.B. : C'est quand même difficile de se concentrer sur la géologie quand, dans le même temps, on suit les exploits des Experts...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 31 Janvier 2011
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Reprenons notre enquête au long cours sur la géologie de la Basse-Normandie, avec le souci de découvrir quand sont apparues les roches qui constituent notre Domfrontais. Lors d'une première période du Briovérien, une activité volcanique avait affecté les futurs emplacements de Coutances et Saint-Lô. Dans une deuxième période du Briovérien, une cordillère avait poussé, sous l'effet de magmas plutoniens au Sud du futur Cotentin, entraînant des éboulis latéraux. Nous en étions restés là.

Hélas, des incidents techniques m'ont empêché de poursuivre ce soir. Alors, puisqu'on parlait de rocs, autant passer au rock !

Et, tant qu'à étudier la géologie du Domfrontais, n'hésitons pas à nous calmer en cassant des rochers avec les copains...

Il sera toujours temps plus tard de revenir sur les bancs de l'école...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 1er Février 2011
Désultoirement vôtre ! - Géologie
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Donc, à son habitude, le "guide géologique Normandie Maine" est pratiquement illisible :

1et extrait de la page 12 du

Le style de cet ouvrage est tellement lamentable qu'on pourrait se demander si ses auteurs ne le font pas exprès. Il est probable que la réponse est positive ou alors leur cas est pathologique.

Vite, Google, à l'aide : chaîne cadomienne, plis isoclinaux, schistosité de flux, clivage de fracture, Rocreux (très bonnes explications), varisque (intéressant), granodiorites, cordiérite, batholite, Mancellia (très intéressant), ignimbritiques, Saint-Germain-le-Gaillard.

De la sorte, si l'on comprend ce jargon digne de Diafoirus, il y aurait lieu de retenir pour l'essentiel l'existence d'un plissement de matériaux schisteux orientés N70, sous lequel ont fait intrusion des roches plutoniques qui ont formé la Mancellia.

La bonne nouvelle est que nous en avons fini avec le laïus de Francis Doré et de ses acolytes sur le Précambrien. Nous allons donc passer à la période qui suit le Protérozoïque, à savoir le Paléozoïque (ou ère primaire, comme on disait dans ma jeunesse).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 1er Février 2011
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Entamons donc notre étude du Paléozoïque bas-normand.

L'introduction à ce sujet du "guide géologique Normandie Maine" est accessible :

2ème extrait de la page 12 du

Je comprends que la puissance d'un terrain signifie son épaisseur.

La carte ci-après permet de localiser les secteurs dont on va continuer à parler, comme la Mancellia et la trace de la cordillère constantinienne, déjà évoquées :

3ème extrait de la page 12 du

Comme nous l'avions fait pour le Précambrien, nous allons, pour le Paléozoïque, étudier dans quel ordre sont apparues les roches qui composent aujourd'hui la Basse-Normandie. On lira avec plus d'attention, dans les prochains messages, ce qui correspond à la colonne de droite du tableau suivant :

1er extrait de la page 13 du

Sur ce tableau, on retrouve des noms savants que nous avions déjà croisés sous cet onglet, en octobre dernier, lorsque nous avions jeté un coup d’œil à la carte locale du B.R.G.M. Je pense ici au grès armoricain, aux schistes du Pissot, aux grès de May, aux schistes du Pont de Caen ou au grès culminant.

On peut donc espérer nous sentir davantage concernés lorsque nous en arriverons, au sein du Paléozoïque, à l'étude plus détaillée de l'Ordovicien et du Silurien.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 2 Février 2011
Désultoirement vôtre ! - Géologie - Références culturelles
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A propos de Diafoirus, voici comment nous le montre Molière (Le malade imaginaire, acte II, scène 6) :

MONSIEUR DIAFOIRUS
Nous allons, monsieur, prendre congé de vous.

ARGAN
Je vous prie, monsieur, de me dire un peu comment je suis.

MONSIEUR DIAFOIRUS lui tâte le pouls.
Allons, Thomas, prenez l'autre bras de monsieur, pour voir si vous saurez porter un bon jugement de son pouls. "Quid dicis ?"

THOMAS DIAFOIRUS
"Dico" que le pouls de monsieur est le pouls d'un homme qui ne se porte point bien.

MONSIEUR DIAFOIRUS
Bon.

THOMAS DIAFOIRUS
Qu'il est duriuscule, pour ne pas dire dur.

MONSIEUR DIAFOIRUS
Fort bien.

THOMAS DIAFOIRUS
Repoussant.

MONSIEUR DIAFOIRUS
"Bene".

THOMAS DIAFOIRUS
Et même un peu caprisant.

MONSIEUR DIAFOIRUS
"Optime".

THOMAS DIAFOIRUS
Ce qui marque une intempérie dans le parenchyme splénique, c'est-à-dire la rate.

MONSIEUR DIAFOIRUS
Fort bien.

ARGAN
Non ; monsieur Purgon dit que c'est mon foie qui est malade.

MONSIEUR DIAFOIRUS
Eh ! oui ; qui dit parenchyme dit l'un et l'autre, à cause de l'étroite sympathie qu'ils ont ensemble par le moyen du "vas breve", du pylore, et souvent des méats cholidoques. Il vous ordonne sans doute de manger force rôti ?

ARGAN
Non ; rien que du bouilli.

MONSIEUR DIAFOIRUS
Eh oui : rôti, bouilli, même chose. Il vous ordonne fort prudemment, et vous ne pouvez être entre de meilleures mains.

ARGAN
Monsieur, combien est-ce qu'il faut mettre de grains de sel dans un oeuf ?

MONSIEUR DIAFOIRUS
Six, huit, dix, par les nombres pairs, comme dans les médicaments par les nombres impairs.

ARGAN
Jusqu'au revoir, monsieur.

(fin de citation)

On croirait lire le jargon en forme de diagnostic d'un certain "guide géologique Normandie Maine", ne trouvez-vous pas ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 4 Février 2011
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Ces FOURCADE, quels champions ! Lemonde.fr nous apprend ce soir que "Le biathlète Martin Fourcade est monté pour la cinquième fois consécutive sur un podium de Coupe du monde vendredi. Il a terminé deuxième dans le sprint de Presque Isle (Maine, Etats-Unis), remporté par l'Allemand Arnd Peiffer. Fourcade, vice-champion olympique de mass-start, restait sur une victoire à Anterselva, précédée par trois deuxième place."

Hélas, il n'y a pas de lien familial, à ma connaissance du moins.

Mais Thibaud sautait 1,80 m en hauteur quand il était lycéen, performance d'autant plus remarquable à mes yeux qu'il n'avait pas d'entraînement.

Et j'ai été finaliste du championnat de France universitaire d'aviron, dans l'équipe de Polytechnique, il y a donc près de 40 ans. Voici d'ailleurs l'athlète à l'époque, en 1973, avec ses tablettes de chocolat...

Printemps 1973, escapade à Quiberon grâce à l'aéroclub de l'X.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 4 Février 2011
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Comme vous l'avez sans doute compris, je viens de commencer à scanner des photos collées dans les albums de famille qu'avait très soigneusement réunis mon père.

Mes tablettes de chocolat vous ont-elles impressionné ?

Si oui, voici ma première photo avec Carole, âgée de 18 ans et déjà un tantinet rondouillette...

21 octobre 1972, soirée de gala à Paris.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 4 Février 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Ma bohème

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!

Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!

Arthur RIMBAUD

18 mars 1972, à la suite de la "présentation au drapeau" de la promotion 1971 de l'Ecole Polytechnique.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 5 Février 2011
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Sur l'échelle des temps géologiques, observons la place du Paléozoïque et, au sein de ce dernier, celle du Cambrien. Nos repères géographiques actuels sont d'un bien faible secours pour imaginer les gigantesques cataclysmes qui ont pu s'enchaîner, à cet horizon temporel, pour malaxer, rapprocher en de supercontinents, séparer et faire tourner les continents contemporains. Dans de tels tourbillons, notre Normandie n'a pas représenté plus qu'un fétu de paille entraîné par un torrent diluvien.

Face à de telles catastrophes, on peut comprendre que Francis Doré et ses collègues aient eu bien du mal à exposer clairement comment sont apparues les roches qui composent aujourd'hui les sols de Normandie. Prenons donc le temps de reconstituer notre stock de patience avant de reprendre la lecture de leurs écrits.

P.S. : On peut quand même remarquer que ni le Pentévrien retrouvé au Nord Cotentin, ni le Briovérien croisé dans le Domfrontais n'apparaissent sur l'échelle des temps géologiques de Wikipedia, ce qui tend à confirmer leur caractère très localisé, au moins en l'état actuel des connaissances.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 6 Février 2011
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A propos des champions de la famille, j'apprends à l'instant que Maxi Banque Populaire V, skippé par Pascal BIDEGORRY, vient d'abandonner dans sa première tentative de record du Trophée Jules Verne. Au sein de l'équipage se trouve Florent CHASTEL, fils d'un cousin germain de Carole ; ce double recordman du monde en titre doit être bien déçu de n'avoir pu accrocher une troisième fois ce record à son impressionnant palmarès. Mais ce n'est que partie remise !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 6 Février 2011
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@ Marie-Françoise LAURENSOU :

Soit ma mère s'est mal exprimée, soit Jacques FOURNOL n'a rien compris ou presque. Le fait est que la récolte est modeste : quatre mauvaises photocopies en tout et pour tout, Jacques ne s'étant pas dessaisi du dossier que ma mère a vu hier chez lui.

Donc voici ce que cela donne :

Paul Pierre Etienne Régis LABATU, mon arrière-grand-père, est né le 20 mars 1868 à Vaux-le-Pénil, près de Melun. Il est décédé le 8 novembre 1943 à Siarrouy (Hautes-Pyrénées). Ses parents s'appelaient Joseph Régis LABATU et Pauline Félicité HUBERT. Le fait est que, dans ma jeunesse, je me souviens d'avoir accompagné mes parents chez un très vieux cousin, dénommé HUBERT, dont les murs de l'appartement à Paris étaient recouverts de tableaux anciens. De plus, ma mère m'a indiqué que, pendant la Seconde Guerre Mondiale, les cousins BONEU s'étaient repliés à Siarrouy, de sorte que le nom de cette localité ne m'est pas non plus étranger.

Paul LABATU, industriel, a épousé le 3 mars 1898 à Mettray (Indre-et-Loire), autre nom de localité qui sonne familièrement à mes oreilles (ma mère conserve un très grand dessin représentant l'immense demeure familiale dans cette commune), Virginie Anna GUERIN, sans profession, mon arrière-grand-mère. Celle-ci était née le 14 août 1875 à Pau (Pyrénées-Atlantiques) ; elle est décédée le 27 août 1955 à Campan (Hautes-Pyrénées) où les BONEU avaient une résidence secondaire, "les rocailles", actuellement propriété de Jacques BONEU, cousin germain de mon père. Mon arrière-grand-mère avait pour parents Aldéric GUERIN et Constance Eugénie CLEMENT.

6 février 2011, dessin au crayon signé G. Deschamp, 1902 "à M. Paul LABATU", représentant la propriété de Mettray.

Mes arrière-grands-parents LABATU ont eu trois filles :
- Paule Thérèse LABATU, née le 9 février 1899 à Tarbes, décédée dans la même ville le 15 août 1900 ; je n'avais jamais entendu parler de cette grand-tante ;
- ma grand-mère, Renée Suzanne LABATU, née le 20 novembre 1901 à Tarbes, décédée le 21 juillet 1982 à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) ;
- Suzanne Adrienne Constance LABATU, née le 15 octobre 1905 à Tarbes et décédée le 4 octobre 1990 à Campan ; Tante Suzanne était la mère des cousins BONEU, à savoir (pour s'en tenir à la 1ère génération) Paulette de VALS, Annie BAYLE, Geneviève COURTADE (1er prix de piano au conservatoire de Paris, décédée), Pierre BONEU, Jacques BONEU, Bernard BONEU (professeur d'hématologie), Jean-Paul BONEU et François BONEU.

Janvier 1951 : de gauche à droite, au 1er rang : Pierre BONEU, Anna LABATU, Jacques BONEU ; au 2ème rang : Georges FOURCADE, Henri FOURCADE, Paul FOURCADE.

Mes grands-parents, Henri et Renée FOURCADE, ont eu trois enfants :
- Jacqueline, née le 31 août 1925 à Tarbes où elle est décédée le 14 janvier 1936,
- mon père, Paul FOURCADE, né le 8 avril 1927 à Tarbes, décédé le 6 juin 1983 à Paris,
- Georges FOURCADE, né le 2 juin 1929 à Tarbes où il est décédé le 24 septembre 1954.

Je dispose également d'une photocopîe transmise par Jacques FOURNOL, son petit-fils, du certificat de décès, le 14 février 1943 à Bouliac (Gironde) du frère de mon arrière-grand-mère, Alphonse Aldéric GUERIN, agriculteur, né le 16 octobre 1872 à Jersey (Saint-Sauveur), veuf de Sophie Maria CONDAMINE. C'est cet "oncle Alphonse" qui avait fait fortune dans les plantations et l'hôtellerie en Indochine dont j'ai montré la photo en groupe sous cet onglet le 28 août dernier, avec sa grande barbe blanche, sa superbe automobile et, le 25 août précédent, sa belle propriété de Bouliac où jouait mon père enfant.

Jersey, c'est sans doute de ce côté-là qu'il faudrait se renseigner pour retrouver la branche normande de la famille et le lien avec les trois frères "raccourcis" à la Révolution.

Je vais tâcher d'obtenir de ma mère qu'elle se procure, le temps que je le photocopie, le dossier retrouvé par François BONEU enfant et qui est donc toujours en possession de Jacques FOURNOL...

P.S. : En scannant, pour orner cet article, des pages des albums de photos de mon père, je retrouve la preuve qu'en réalité, je suis né le 31 décembre 1951. En prime, mon premier portrait (l'oreille garde la marque du forceps)...

Ma première photo à l'âge de 5 jours.

J'avais oublié que j'étais alors poilu à ce point, un vrai M. Tignasse, Walter a donc de qui tenir.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 6 Février 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Octobre 1955, mon premier manuscrit passé à la postérité :

J'habitais alors en Tunisie...

J'avais alors moins de 4 ans mais déjà l'oeil critique puisqu'il ne m'avait pas échappé qu'en Tunisie, la population autochtone disposait de moins beaux véhicules que les "coloniaux"...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 6 Février 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Bal costumé vers 1924 à Tarbes :

Au 1er rang, un maharadjah particulièrement digne, mon grand-père Henri FOURCADE ; à sa droite, en rani, ma grand-mère née Renée LABATU ; à la droite de celle-ci, en marquise du XVIIIème et chaperon, sa soeur Suzanne.

Ca n'a pas l'air follement rigolo, leur truc...