Désultoirement vôtre !

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Il est 9 h 30 du matin en ce dimanche d'élections. J'ai passé l'après-midi d'hier et une bonne partie de la dernière nuit à rédiger, à l'intention du juge saisi par un artisan pour le moins fantasque et brouillon, mes conclusions dans l'affaire qui m'oppose à ce dernier. J'interviens en effet sans avocat.

Je suis satisfait de mon texte. Je l'imprime en vue de le mettre dans les circuits.

Voici le texte du courriel que je viens d'envoyer au maire de Domfront-en-Poiraie, via le site de la ville :

(début de citation)

Message pour M. Bernard SOUL, maire de Domfront-en-Poiraie

Monsieur le maire,

Ne connaissant pas votre adresse de courriel, je vous communique ci-après la copie de mes échanges du jour avec Laurent MAZURIER, animateur national des "petites cités de caractère" :

(début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 9 mai 2017 14:20
À : PCC France
Objet : RE: Label des "petites cités de caractère"

Cher Monsieur,

Je vous remercie pour cette réponse très claire qui permettra, je l'espère, de remédier à certaines insuffisances du travail des instances de Domfront-en-Poiraie en charge du tourisme.

Il semble en effet que, dans la préparation du dossier de labellisation de Domfront-en-Poiraie au titre des "petites cités de caractère", l'adjointe en charge du dossier ait omis de rappeler l'existence, autour de la citadelle, d'un certain nombre de manoirs, dont plusieurs protégés au titre des monuments historiques et ouverts à la visite du public.

Ce ratage dans la préparation du dossier, que l'intéressée ne reconnaît nullement puisqu'elle continue à affirmer "mordicus" et à répandre autour d'elle l'idée que votre label est strictement réservé aux centres-villes, est fâcheux pour la bonne présentation aux touristes de l'histoire de Domfront et de son patrimoine, du moins lorsque l'on souhaite que ce travail soit fait avec l'intelligence, la culture et la bonne foi souhaitables pour ce rôle.

Il semble d'ailleurs que, dans le prolongement de cette vision obtuse du dossier, l'office de tourisme local ne fasse guère d'efforts pour promouvoir la notoriété des monuments historiques en cause. A titre d'exemple, on a même remarqué des erreurs flagrantes de localisation de deux au moins de ces monuments sur les plaquettes diffusées à grands frais par cet office, erreurs qu'il n'a, hélas, pas davantage été possible de faire corriger.

Je communique la copie de cet échange à M. Bernard SOUL, maire de Domfront-en-Poiraie, en le priant de bien vouloir veiller à une meilleure qualité du travail de ses collaborateurs en charge de la promotion des atouts locaux ainsi que, dans la mesure du possible, de l'office local du tourisme.

Cordialement,

Pierre-Paul FOURCADE



De : PCC France <petitescitesdecaracterefrance@gmail.com>
Envoyé : mardi 9 mai 2017 10:00
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: Label des "petites cités de caractère"

Bonjour,

Pardon de ma réponse tardive, nous avons un congrès national cette semaine qui m'a un peu mobilisé

Le label Petites Cités de Caractère est aujourd'hui attribué à des communes sur la base d'un périmètre protégé qui est en général le cœur de la cité. Cela correspond à des dispositifs relevant du code du patrimoine et du code de l'urbanisme (zppaup, avap, site patrimonial remarquable)

Il arrive parfois que ce périmètre de protection soit étendu à des hameaux ou des monuments éloignés du cœur de ville, mais cela est rare.
Cela correspond aux critères de notre charte qui cherche à valoriser des ensembles architecturaux et urbains davantage que des édifices

Cela n'empêche pas les communes dans leurs actions de valorisation et d'interprétation de prendre en compte d'autres édifices bien évidemment.

Cordialement
Laurent Mazurier



Le mar. 9 mai 2017 à 09:30, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :

Bonjour !

Auriez-vous l'obligeance de me répondre ?

D'avance merci.

Salutations distinguées,

PPF


De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 24 avril 2017 08:09
À : petitescitesdecaracterefrance@gmail.com
Objet : Label des "petites cités de caractère"

Bonjour !

Est-il vrai que votre label est réservé aux centres-villes ?

Je vous pose la question car on m'explique qu'à Domfront-en-Poiraie, le périmètre labellisé se limite à la citadelle.

Cela paraîtrait absurde dans la mesure où il ne serait pas tenu compte des manoirs et autres MH situés sur le territoire de la même commune et que tout, sur les plans historique, patrimonial, touristique etc relie à la citadelle.

Merci pour votre réponse.

Salutations distinguées,

PPF
Propriétaire du manoir de la Chaslerie
www.chaslerie.fr

(fin de citation)

Bien cordialement. A très bientôt,

PPF

(fin de citation)
Le programme du "Septembre Musical de l'Orne" de 2017 vient de me parvenir :

J'ai accepté que, cette année, le déjeuner des "Amis du festival" se tienne dans le cadre de notre manoir favori :

Il serait souhaitable que je sois capable de mettre à la disposition de ces hôtes de marque les commodités prévues sous le grand escalier du logis. On y travaillera au cours des prochaines semaines.

Pour ce qui concerne le programme, je soumets à mon gouvernement, en présélection, les concerts suivants :
- samedi 9 septembre à Joué-du-Bois, sonates pour flûte et piano,
- dimanche 10 septembre à Lonlay-l'Abbaye, musique baroque irlandaise,
- samedi 16 septembre à Ecouché, piano et marimba,
- vendredi 22 septembre à Flers, hommage à la Pologne,
- vendredi 29 septembre à Argentan, Show devant : D.I.V.A. débarque,
- dimanche 1er octobre à Bagnoles, jazz et flamenco.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 10 mai 2017 03:57
À : e.tranchido@crbn.fr
Objet : Politique de la région en faveur du patrimoine

Bonjour !

J'ai appris que notre Région entend "Définir et mettre en œuvre une nouvelle politique en faveur de la préservation, de la restauration et de la valorisation du patrimoine".

Pourriez-vous me donner quelques informations sur les moyens mis en œuvre et la possibilité de les mobiliser, sachant que je restaure dans l'Orne un monument historique classé, ouvert au public tout au long de l'année ?

D'avance merci.

Cordialement,

Pierre-Paul FOURCADE
Manoir de la Chaslerie, La Haute Chapelle, 61700 - Domfront-en-Poiraie
02 33 37 08 10
www.chaslerie.fr

(Fin de citation)

J'ai posé la même question à Catherine MEUNIER, vice-présidente de la Région Normandie et maire-adjointe de Domfront-en-Poiraie.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 12 Mai 2017
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - APIJOMM - api
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Réunion hier après-midi, à ma demande, à la mission locale de Flers. C'était la première fois que je rencontrais son directeur, M. LERESTIF et ma correspondante habituelle, Mme LEROYER.

La réunion s'est déroulée dans un excellent climat et a été très utile puisqu'elle a permis de faire le point sur les problèmes rencontrés par l'A.D.D.O.O.E. et d'évoquer les progrès que marque l'APIJOMM par rapport à cette dernière.

En ce qui concerne l'A.D.D.O.O.E., il semble qu'un rapport de l'inspection du travail ait entraîné le blocage du dossier. J'ai fait part de mon grand étonnement de découvrir l'existence de ce rapport et, surtout, de son contenu, tel qu'il m'a été résumé, puisqu'il semble être ni plus ni moins qu'un tissu d'âneries dont on peut se demander où elles ont pu être glanées. A l'évidence, si ce document m'avait été communiqué comme cela aurait semblé normal, on aurait évité bien des malentendus et, de la part de la DIRECCTE, des décisions aberrantes.

S'agissant de l'APIJOMM, j'ai expliqué que, tirant parti de l'expérience malheureuse de l'A.D.D.O.O.E. qui aura ainsi essuyé les plâtres, tout y était fait pour fournir à des jeunes un excellent cadre pour se former utilement. M. LERESTIF m'a suggéré que le futur président de l'APIJOMM, prenne contact avec la directrice de l'UD61 de la DIRECCTE. Je vais donc prier Hugues HOURDIN, qui a bien voulu accepter le principe de me relayer, de se munir de sa canne et de son chapeau pour rendre visite à Mme GUILLEMOT-RIOU à Alençon afin d'éclairer son appréciation du dossier. Je l'accompagnerai sans doute.

Dans l'immédiat, je vais rédiger le compte rendu de cet entretien et l'adresser à toutes les personnes qui ont bien voulu se pencher sur le berceau de l'APIJOMM, dont Jean Claude LENOIR, Christophe de BALORRE et Jean-Marc BISSON, de manière à les rassurer puisque, comme moi, ils ne manquaient pas d'être perplexes à propos du traitement du dossier depuis un bon trimestre.
Très vieille photo. Une des premières plaques de verre. Une grande maison et ses habitants à Conflans-sur-Anille dans la Sarthe au 19ème siècle :

N.D.L.R. : Des lucarnes à comparer à celle-ci...

... disparue, comme d'autres sans doute, lors de l'incendie de 1884.
Salle à manger du château :

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.

Je précise que, même dans mes rêves les plus fous, il est hors de question de décorer aussi richement le plafond de la salle-à-manger de notre manoir favori. Néanmoins, un inventaire révolutionnaire faisait état, de mémoire, de décors rouges sur les poutres et solives qui ont brûlé en 1884. Il faudrait que je retrouve ce document.
1 776 litres, c'est la quantité de fuel consommé pour chauffer mes 25 m2 au cours de l'année écoulée. Nettement moins que l'an dernier. Il faut dire que, cette année, j'ai coupé le chauffage dès le début d'avril.

M. ERMENEUX est venu refaire le plein de la cuve :

17 mai 2017.

Bien qu'il se soit muni, cette année, d'un camion plus petit que d'habitude, il n'a toujours pas réussi à franchir la porte cochère :

17 mai 2017.

A l'invitation de Marie-Laurence MALLARD, je me suis rendu hier après-midi à Chênedouit où j'ai observé les travaux de restauration de peintures murales à l'église de Méguillaume :

18 mai 2017.

J'ai néanmoins dû abréger ma visite...

18 mai 2017.

... lorsque j'ai découvert, en consultant mon téléphone portable, que l'avocate d'un artisan dépourvu de rigueur m'avait envoyé de nouvelles conclusions à moins de 24 heures de l'audience de la Juridiction devant laquelle elle m'a fait convoquer.

De retour à notre manoir favori, j'ai pu constater sur mon ordi que ces nouvelles écritures n'étaient pas de nature à émouvoir un "apothicaire logorrhéique" (ainsi que me fait l'honneur de me qualifier cette honorable correspondante particulièrement encline, semble-t-il, à réécrire l'histoire).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 19 Mai 2017
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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J'avais fait le choix de me défendre sans avocat et, en bon petit énarque des familles, pensais avoir rédigé des conclusions particulièrement convaincantes.

Pourtant j'ai dû faire face, lors de l'audience, à une interlocutrice qui, au moins selon moi, ne s'embarrassait pas de détails en me décrivant sous les traits les plus noirs, assénant des poncifs injustes mais de nature à impressionner défavorablement son auditoire à mon sujet.

Alors qu'interloqué par cette charge, je tâchais timidement d'en revenir aux pièces du dossier, la magistrate a souligné à deux occasions que la procédure devant elle était orale.

Du coup, je n'ai même pas retenu quand le jugement serait rendu.

Curieuse expérience. Très pénible.

P.S. : Je viens d'appeler le greffe : 14 juin, je le marque sur mes tablettes.

P.S. 2 : J'apprends qu'il n'y aurait pas d'appel possible sauf cas très particuliers. L'échelon suivant serait donc la Cour de Cass, carrément. Je n'aurais pas imaginé cela...

Avoir plus de 65 ans et découvrir le fonctionnement des tribunaux de l'ordre judiciaire, il n'y a pas à dire, les monuments historiques mènent à tout !

P.S. 3 : "M. FOURCADE s'amuse avec son site internet", c'est entre autres ce que j'ai entendu tout à l'heure.

Non, je ne m'amuse pas du tout. Je consigne, je tabellionne, j'accumule les infos avec l'idée que tout cela contribuera à me permettre de m'y retrouver entre toutes les informations que je dois gérer, à un titre ou un autre, notamment les administraaaâââtives qui me submergent. Et aussi à former mes fils (bientôt mes petits-enfants) au métier - car c'en est un - de gestionnaire de monument historique, même s'il s'agit d'une P.M.E. sans revenus et avec des charges récurrentes très lourdes. Et aussi, ne le cachons pas, à préparer le chemin d'un hypothétique thésard qui, un jour, chercherait à comprendre comment on peut se coller un tel bébé sur les bras et y survivre. Et je ne parle pas du fan-club, ces fidèles qui me lisent quotidiennement et à qui je permets peut-être d'oublier la grisaille d'existences moins riches d'imprévus. Et puis, parmi les autres, les jaloux, les méchants, les hargneux car il y en a forcément dans le nombre, qui m'attendent au tournant en espérant un faux pas ; car cela aussi fait partie du sport.

Bref, "M. FOURCADE s'amuse avec son site internet" : mieux vaut entendre ceci qu'être sourd, je vous l'assure !

P.S. 4 (à 4 h du matin le 20 mai 2017) : Lors de l'énoncé précédent des utilités que je vois à notre site favori, j'ai oublié d'en citer une qui, pourtant, avait été déterminante lors de son lancement, à savoir mon souci d'expliquer, à un voisinage avide d'informations locales, à quoi "le horsain" passait son temps derrière des murailles qu'ils avaient, de longue date, connues en ruine. C'est ainsi que je pris l'habitude d'évoquer, jour après jour, l'évolution du chantier avec ses peines et ses joies mais aussi ses questionnements techniques. Cette préoccupation a fini par me quitter dès lors que les voisins en ont su beaucoup sur mon compte et, surtout, dès lors que, mes disponibilités financières ayant fondu, et le relais espéré tardant à embrayer, le chantier a dû décélérer. A partir de là, les statistiques de fréquentation de notre site favori se sont effondrées bien que me demeure fidèle le noyau dur d'un fan-club plus ou moins bien connu de moi. Donc désormais, outre ma famille, c'est à eux que je m'adresse principalement, regrettant toujours qu'ils ne s'expriment pas davantage sur ce site où j'ai trop souvent l'impression de devoir assumer un "one man show" quotidien. Mais, bon, je m'y suis adapté, et maintiens la flamme de ma prose en pensant à ce lectorat.

Et c'est ainsi que les messages s'amoncèlent dans "L'intégrale", plus de 8 100 au moment où j'écris ce message, à quoi il faudrait ajouter mes messages accessibles uniquement (sauf fracturation du mot de passe) sous l'onglet "Privé" qui, si ma "tour de contrôle" ne débloque pas, seraient en ce moment plus de 2 500. Tout cela rédigé, en général avec soin, sur une période de 7 ans et demi, ce qui représente une moyenne de 4 messages par jour.

Sur le plan technique, le site a plutôt bien résisté à l'usure de son codage, même si je n'arrive plus à mobiliser notre "jeune geek" pour en assurer l'entretien nécessaire face à des attaques de "hackers" qui ont proliféré depuis une bonne année et dont j'ai découvert les méfaits en mars dernier. Ils ont réussi à introduire dans ce site un virus qui, à tout le moins, ronge mes messages de l'intérieur, en faisant disparaître des photos. Le problème est que je n'ai pas moi-même la compétence me permettant, sauf exceptions, d'y remédier. Et, surtout, pas le temps. Donc ce site risque de ressembler de plus en plus à un château de sable qui s'effriterait de l'intérieur, une impression assez désagréable pour moi qui souhaitais que mes écrits restent.

Je tire de ces expériences une philosophie particulière. Pour ce qui concerne les travaux de restauration, je sais désormais que, quelque soit le soin que j'y mets, je ne fais jamais que reculer dans le temps une ruine qui finira bien, un jour ou l'autre, par tout submerger. Et quant au site, ce virus sournois me fait m'assimiler à un personnage qui devrait avancer sur un escalier roulant dont les marches disparaîtraient au fur et à mesure de sa progression. Pas facile, tout ça.

P.S. 5 (à 7 h 30 du matin le 20 mai 2017) : Je me demandais quand mettre en ligne ce dessin que je gardais sous le coude. Je crois qu'après ces confessions, ébranlé comme je l'ai été par les contre-vérités monstrueuses entendues hier, le moment est enfin venu :

P.S. 6 (du 14 juin 2017) : Je viens d'aller retirer le jugement au greffe du tribunal de Flers. A ma grande surprise (encore mon fichu fond d'optimisme qui finit toujours par reprendre le dessus !), il m'est défavorable, ce qui me démontre que j'ai eu bien tort de ne pas charger un avocat de me représenter. En vérité, retenu par un scrupule idiot, je n'avais pas voulu abuser de la protection juridique pourtant souscrite il y a longtemps, d'autant que j'étais très confiant sur la qualité de mon argumentation et de mes preuves. Celles-ci ayant été écrites comme il est d'usage devant un juge administratif, je n'ai pas su les faire valoir à l'oral, c'est-à-dire, en quelque sorte, de façon physique, à la manière d'un comédien. Ceci me servira de leçon : on apprend ainsi à tout âge à ses dépens !

Marie-Laurence MALLARD
rédigé le Vendredi 19 Mai 2017
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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Bonsoir Pierre-Paul,

Merci beaucoup d'être venu hier à Méguillaume, j'avais prévu un thé à la maison mais vous reviendrez sans doute ; je vous envoie de très belles photos prises par un ami peintre, les miennes étant très médiocres....

18 mai 2017.

18 mai 2017.

18 mai 2017.

18 mai 2017.

18 mai 2017.

Aujourd'hui j'ai reçu une classe d'élèves de l'école de Giel Don Bosco avec laquelle nous avions monté un partenariat il y a 6 ans, cela me tenait à cœur.
Cela s'est très bien passé et ils ont posé pas mal de questions, et pertinentes, au maçon et à Emmanuelle ; ils ont tenu à attendre midi pile pour sonner la cloche de l'église à toute volée !!
On a passé un bon moment !

Amitiés,

Marie-Laurence

N.D.L.R. : Croyez bien que je suis confus d'avoir dû filer à l'anglaise mais le devoir m'appelait à mon bureau, pour des raisons beaucoup moins agréables, comme vous avez pu le comprendre à la lecture de notre site favori.

Soyez sûrs que j'aurais préféré rester avec vous et Philippe pour évoquer nos rêves de calme et de beauté.

Mais il y aura d'autres occasions !

Amitiés,

PPF

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 21 Mai 2017
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Festivités hier, à l'invitation de Jean-Philippe CORMIER, à l'occasion du 35ème anniversaire de l'A.R.C.D. ("Association pour la restauration du château de Domfront"). Nous nous sommes fait expliquer la fin des travaux sur la chapelle Saint-Symphorien. Il y avait là - ne me demandez pas pourquoi... - une brillante brochette d'élus en place...

20 mai 2017.

20 mai 2017.

... ou potentiels...

20 mai 2017.

20 mai 2017.

... et un chœur...

20 mai 2017.

... en tout point charmant :

20 mai 2017.

Sur les conseils de Jacques MEYER, propriétaire du manoir de la Bonelière à Saint-Mars d'Egrenne et qui avait été mon voisin de table la veille, lors du banquet de l'A.R.C.D., je me suis rendu hier au manoir de la Guérinière, à Passais-la-Conception. Mon objectif était de photographier les nouvelles menuiseries de fenêtres dues à M. GUERIN, menuisier à Domfront...

21 mai 2017.

... mais j'ai pu parler avec les propriétaires, M. et Mme PREVERT (si je ne me trompe), qui m'ont fait visiter leur intérieur. J'ai remarqué des tomettes magnifiquement entretenues (Mme PREVERT m'a promis de m'expliquer quel produit elle y passe) et un poêle à bois de marque "Olinger"...

21 mai 2017.

... que j'ai trouvé très intéressant, notamment pour mon futur bureau-bibliothèque et - pourquoi pas ? - pour la salle-à-manger du logis de notre manoir favori.

Dans la foulée, sur le chemin du retour, j'ai passé une tête à la Bonelière où j'ai trouvé Jacques MEYER en train de tondre :

21 mai 2017.

Lui aussi est équipé d'un poêle de la même marque, dont il est très satisfait :

21 mai 2017.

A la Bonelière, j'ai également observé des lucarnes dignes d'être reproduites sur le logis de notre manoir favori, comme celle-ci particulièrement, dont j'aime beaucoup le petit air penché,...

21 mai 2017.

... et noté le nom d'un produit d'entretien des tomettes :

21 mai 2017.

Comme M. MEYER la veille, les PREVERT m'ont appris faire partie de notre "fan-club" favori. Mme PREVERT, ancienne prof de français, m'a complimenté pour la qualité de rédaction de mes messages, ce en quoi je la trouve trop indulgente car je connais mon péché mignon, faire des phrases trop longues, d'où un style souvent lourdingue.

Ma conversation du jour, via "Facebook", avec Nicolas BERBINEAU :

(Début de citation)

N.B. : Bonjour Pierre-Paul,

P.P.F. : Bonjour, mon ami macroniste !
Quel bon vent ?

N.B. : Pour tes besoins de chauffage, peut-être as-tu déjà étudié le puits canadien ? j'ai trouvé bcp d'infos ici. En ce qui me concerne c'est plutôt pour rafraichir (à Marrakech le puits canadien descend la T° de l'air de 39°C à 24°C). Cela marche aussi en réchauffement d'air.

P.P.F. : Je ne connais pas ce système. Mon aîné devait financer une étude mais l'expert en a marre d'attendre. Et, comme je n'ai plus de sous, je crois que je vais me contenter d'un poêle à bois dans mon futur bureau-bibliothèque. En tout cas, merci pour l'info, je vais regarder ça.

N.B. : Je ne pense pas que tu aies besoin d'études, il y a tellement d'infos sur le net et des vidéos bien faites. C'est relativement économique si l'on a la mini-pelleteuse pour creuser la tranchée de longueur 50 - 70m. Le puits canadien est un dispositif très bon marché et peu énergivore : creusement d'une tranchée, pose de tuyau en PVC et mise en place d'un extracteur d'air avec by-pass....

P.P.F. : Le problème est que ces histoires de tuyauterie ne m'ont jamais passionné...

N.B. : Ce n'est pas de la grande plomberie non plus et je suppose que le chauffage de tes immenses volumes est un vrai souci.

P.P.F. : C'est pour cela que je vis claquemuré dans 25 m2...

N.B. : Tes enfants et petits-enfants ont peut-être une autre envie que la réclusion monastique.

P.P.F. : C'est une partie du problème.

(Fin de citation)

La page "Facebook" de 'Ville de Domfront-en-Poiraie' annonce que, lors de la prochaine séance de conseil municipal, seront désignés les représentants de la ville auprès de l'association des "Petites cités de caractère".

En commentaire à ce message, j'avais formulé le vœu que la ville veille à ce que ses représentants aient un minimum de compétence.

Apparemment, c'est trop demander. Mon commentaire a en effet été censuré par le cerbère de service.

Tout donne donc à penser que la municipalité entend continuer à laisser les mains libres à des individus qui oublient que la promotion du patrimoine local ne saurait exclure les manoirs environnants.

Que l'on compte sur moi pour le rappeler, ici et ailleurs, autant de fois et aussi longtemps qu'il le faudra !

P.S. (2 heures plus tard) : en messagerie privée de "Facebook", l'on m'apprend que mon commentaire a été retiré par erreur et l'on m'invite à le redéposer.

A mon avis, ce message de notre site favori est bien parvenu aux élus concernés, donc je m'en tiens là pour le moment.
Chantal PREVERT, du manoir de la Guérinière, m'a communiqué les noms des produits qu'elle passe sur ses tomettes anciennes, pour leur donner un si bel aspect.

Il paraît qu'il faut commencer par un produit hydrofuge.

Après quoi elle passe deux produits de "Biofa" :
- un nettoyant universel dénommé "Nacasa",
- puis un produit de finition satinée, "Naplana".

Il paraît que les revendeurs de ces produits ne sont pas légion. Donc elle pense utiliser désormais les produits "Starwax" recommandés par son voisin MEYER.
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Aeolian parks are useless, explains the Duke of Edinburgh.
(By Jonathan Wynne-Jones)

The Duke of Edinburgh made a fierce attack on the wind farms, describing them as "absolutely useless."

The Duke's views are politically charged, as they put him at odds with the Government’s policy
In an onslaught of distress over the onshore wind industry, the Duke said the farms were "a shame".
He also criticized the industry's dependence on electricity customers' subsidies, claimed wind farms would never "work" and accused those who support them of believing in a "fairy tale."
The comments of the Duke will be seized by the booming lobby that says wind farms are ruining the countryside and forcing energy bills.
Criticism of their effect on the environment has risen, with The Sunday Telegraph revealing today that turbines are extinguished in strong winds following complaints about their noise.
The Duke's views are politically charged, as they put him in contradiction with government policy to dramatically increase the amount of electricity produced by the wind turbines.
The country has 3,431 turbines - 2,941 of them on land - and another 4,500 are expected to be built on wind power plans to play a larger role in the supply of British energy.

Chris Huhne, secretary of energy, last month called the opponents of the curmudgeons and fault-finders plans and described the turbines as "elegant" and "beautiful".
The duke's attack on the turbines, considered the first public point of view on his point of view, began a conversation with the CEO of a major wind company.
When Esbjorn Wilmar of Infinergy, who builds and operates turbines, presented himself to the Duke at a reception in London, he ended up at the end of a frank attack on his industry.
"He said they were absolutely useless, totally dependent on subsidies and absolute shame," Wilmar said. "I was surprised by his very frank views."
Wilmar said his attempts to argue that land-based wind farms were one of the most profitable forms of renewable energy received from a strong reaction from the Duke.
"He said," You do not believe in fairy tales, do you? "Said Mr Wilmar." He said they would never work because they need a rescue capability. "
One of the main arguments of the anti-wind lobby is that, because turbines do not produce wind-free electricity, there is still a need for other means of generating energy.
Their proponents argue that it is possible to build "pump storage" systems, which would use the excess energy of wind power to pump water into reservoirs to generate more electricity during periods High demand and low supply.
Last year, electricity customers paid an average of £ 90 per year to subsidize wind farms and other forms of renewable energy as part of a government system to meet carbon.
Mr. Wilmar said that one of the main reasons why the Duke believed that the terrestrial wind farms were "a very bad idea" was their dependence on these subsidies.
The generous financial incentives offered to green energy developers have led landowners to seek to build wind farms in their estates, including the Duke of Gloucester, the queen's cousin.
Prince Philip, however, said he would never consider allowing his land to be used for turbines, which can reach up to 410 feet in height, and he deplored their impact on the countryside.
Mr. Wilmar said: "I suggested to him to put them on his estate, and he said:" You are moving away from my property young man. "
"He said he thought they were not nice at all for the scenery."
The Duke's comments echo the complaints of his son, the Prince of Wales, who refused to build the land of the duchy of Cornwall.
However, a turbine will be erected opposite Mey Castle in Caithness, where it remains for a week every August if a farmer succeeds in obtaining a planning permission from the Highland Council.
Although they oppose land-based wind farms, the royal family can earn millions of pounds from those who are placed abroad.
Last year, Crown Estate, the land and real estate portfolio of 7 trillion pounds, approved an increase in the number of sites around the coast of England. The Crown Estate has nearly 7,700 miles of British seabed.

Experts predict that the growth of offshore wind farms would be worth £ 250million per year. Britain has 436 offshore turbines, but within a decade that figure will reach almost 7,000. Starting in 2013, payments from the Royal Family Civil List will be replaced and instead they will receive 15 Of Crown Estate's profits, although the Queen, Duke, Prince of Wales and other family members have no say How the estate makes its money.Mr. Wilmar was at the reception last week in Chelsea, west of London, marking the 70th anniversary of the Council of Christians and Jews where the Queen and the Duke were guests of honor. The Dutch business company describes itself as Determined to preserve the planet. Infinergy, which is a subsidiary of the Dutch company KDE Energy, intends to build on a number of sites across the country, from northern Scotland to Totnes in Devon.Mr. Wilmar says land turbines are less dependent on subsidies and more profitable than those built in the sea. "If you go offshore, it costs you twice as much as being landed because you have to launch bases in the sea. Sea, "he said. "It's very costly for very obvious reasons." Two-thirds of the country's windmills belong to foreign companies, which are expected to raise $ 500 million a year in grants. A spokesman for the Duke said Buckingham Palace would not decide on a private conversation.

N.D.L.R. : Il est très bien, ce Duc !
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rédigé le Dimanche 28 Mai 2017
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7 sanctuaires dédiés à saint Michel archange unis par un fil direct.

Selon la légende, la ligne sacrée représente le coup d’épée que le saint asséna au diable pour le renvoyer en enfer.

Une mystérieuse ligne imaginaire unit entre eux sept monastères, de l’Irlande jusqu’en Israël. Simple coïncidence ? Ces sanctuaires sont très éloignés les uns des autres, mais parfaitement alignés. La ligne sacrée de saint Michel archange serait, selon la légende, le coup d’épée que le saint asséna sur le diable pour le renvoyer en enfer.

Quoi qu’il en soit, le parfait alignement de ces sanctuaires est surprenant : les trois sites les plus importants – le Mont-Saint-Michel en France, l’abbaye Saint-Michel–de-la-Cluse et le sanctuaire du Mont-Gargan en Italie – sont équidistants. Un avertissement du saint afin que les lois de Dieu soient toujours respectées et que les fidèles restent sur le droit chemin. Par ailleurs, cette ligne sacrée s’aligne parfaitement avec le soleil levant du solstice d’été.

1) SKELLING MICHAEL

La ligne commence en Irlande, sur une île déserte, là où l’archange Michel serait apparu à saint Patrice pour l’aider à délivrer son pays du démon. C’est ici que se trouve le premier monastère, celui de Skelling Michael (« Le Rocher de l’archange Michel »).

2) SAINT MICHEAL’S MOUNT

La ligne se dirige ensuite vers le Sud et s’arrête en Angleterre, au St. Michael’s Mount (« Mont Saint-Michel »), une petite île dans les Cornouailles, accessible à marée basse. À cet endroit-même saint Michel aurait parlé à un groupe de pécheurs.

3) LE MONT-SAINT-MICHEL

Puis la ligne sacrée se poursuit en France, sur une autre île célèbre, le Mont-Saint-Michel, où l’archange Michel serait également apparu. La beauté de son sanctuaire et de l’immense baie qui l’entoure sur la côte normande, en fait l’un des sites touristiques les plus visités de toute la France. Il est inscrit au patrimoine de l’Humanité de l’Unesco depuis 1979. Déjà au temps des Gaules, ce lieu était imprégné d’un fort mysticisme, puis en 709 l’archange apparut à l’évêque d’Avranches, saint Aubert, à qui il demanda de construire une église dans le rocher. Les travaux commencèrent mais ce n’est qu’en 900, avec les moines bénédictins, que l’abbaye fut construite.

4) L’ABBAYE SAINT-MICHEL-DE-LA-CLUSE

À 1000 kms de distance, à l’entrée du Val de Suze, dans le Piémont (Italie), se dresse le quatrième sanctuaire: L’abbaye Saint-Michel-de-la-Cluse (en italien Sacra di San Michele). La ligne droite unit ce lieu sacré au reste des monastères dédiés à saint Michel. La construction de l’abbaye commence vers l’an 1000, mais lui seront ajoutées de nouvelles structures au fil des siècles. Les moines bénédictins l’ont développée en lui ajoutant aussi une dépendance pour loger les pèlerins parcourant la voie Francigena, réseau de routes et chemins empruntés par les pèlerins venant de France.

5) SANCTUAIRE DE SAINT-MICHEL-ARCHANGE

Mille kilomètres plus loin, la ligne franchit les Pouilles et l’on tombe sur le Gargan, où une caverne inaccessible est devenue un lieu sacré : le Sanctuaire de Saint-Michel-Archange. La construction du site remonte à l’an 490, année de la première apparition de saint Michel à saint Laurent Maiorano, l’évêque local.
Lire aussi : Pourquoi ne récite-t-on plus la prière à saint Michel archange ?

6) MONASTERE DE SYMI

Puis de l’Italie, la ligne sacrée de saint Michel arrive au sixième sanctuaire, en Grèce, sur l’île de Symi: le monastère orthodoxe de l’archange Michel « Mixalis » abrite une effigie du saint de 3 mètres de haut, une des plus grandes au monde.

7) MONASTERE DU CARMEL

La ligne sacrée se termine en Israël, au Monastère du Mont-Carmel à Haïfa. Ce lieu est vénéré depuis l’Antiquité et sa construction, comme sanctuaire chrétien et catholique, remonte au XIIe siècle.

(Article traduit de l’italien par Isabelle Cousturié.)