Désultoirement vôtre !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 29 Octobre 2016
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Messe de Saint Hubert en forêt d'Ecouves, célébrée par Mgr de GERMINY, assisté de l'abbé de SAINTE PREUVE, avec l'équipage KERMAINGANT :

29 octobre 2016.

29 octobre 2016.

29 octobre 2016.

Je m'y suis rendu à l'invitation de Jacques BROCHARD :

29 octobre 2016.

29 octobre 2016.

29 octobre 2016.

29 octobre 2016.

29 octobre 2016.

Quand les piqueux sont venus au rapport, j'avoue que je n'ai pas entendu ni compris grand chose...

29 octobre 2016.

... de sorte que, lorsqu'il s'est agi de rejoindre nos postes respectifs...

29 octobre 2016.

... je me suis égaré et n'ai donc rien vu de la suite.

On tâchera de faire mieux une prochaine fois.

Un ami qui possède une maison à Mortain où il vient, semble-t-il, d'installer sa thébaïde s'est déclaré partant pour que Benjamin et Dylan travaillent chez lui. Il a quelques murs de pierre à remonter, faute de quoi des terrasses risqueraient de s'ébouler, et aussi tous ses beaux volets de bois à repeindre. Je lui ai fait observer que les joints en ciment de sa maison mériteraient d'être remplacés par des joints de chaux. Et j'ai vu que sa cour arrière est envahie de mousses disgracieuses.

Bref, je crois que je peux d'ores et déjà lancer le recrutement d'un deuxième "emploi d'avenir", ce qui abaisserait le coût horaire moyen de l'équipe dans notre intérêt commun. En effet, avec trois collaborateurs dont deux "emplois d'avenir", le coût de chacun serait, en moyenne, divisé par deux par rapport à ce qu'il touche. Ceci en toute légalité et charges sociales incluses.

A ce prix-là, je pense que je devrais pouvoir trouver d'autres amateurs, ce qui ajouterait de la souplesse à l'ensemble. Un cercle vertueux paraît ainsi enclenché...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 1er Novembre 2016
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Marie-Annick de SAINT-MELOIR ayant besoin de transmettre des photos de son manoir des Brosses à Céaucé à une personne dont la boîte mail sature vite, il nous a semblé commode de mobiliser notre site favori :

30 octobre 2016.

30 octobre 2016.

On accède au manoir par une très belle avenue de platanes :

30 octobre 2016.

30 octobre 2016.

30 octobre 2016.

La chapelle, dédiée à Sainte Anne, a longtemps servi de but de pélerinage voué à Sainte Radegonde, en vue de protéger les terres à 35 kilomètres à la ronde contre les hannetons et leurs larves (les mans).

31 octobre 2016.

Cette chapelle est restée "dans son jus" :

31 octobre 2016.

31 octobre 2016.

31 octobre 2016.

31 octobre 2016.

Fait notable, le manoir des Brosses, situé en limite entre la Normandie et le Maine, n'a jamais été vendu à ce jour.

31 octobre 2016.

31 octobre 2016.

31 octobre 2016.

31 octobre 2016.

31 octobre 2016.

31 octobre 2016.

31 octobre 2016.

31 octobre 2016.

31 octobre 2016.

En bas à gauche du linteau de la cheminée, une fleur de lys est sculptée dans le granit :

31 octobre 2016.

31 octobre 2016.

L'escalier à vis est en bois et contenu dans la tour d'angle :

31 octobre 2016.

P.S. : Voici, à titre de comparaison, quatre photos des Brosses prises en mai 1939 :

mai 1939.

mai 1939.

mai 1939.

mai 1939.

Afin d'essayer de stimuler les réflexions de Benoît MAFFRE sur ce que pourrait être la porte principale du logis, je lui ai transmis ce matin une série de photos, trouvées sur "Facebook" (page "Musei Italiani"). Elles présentent un battant central inséré entre deux battants en L inversé :

Il y a une variante : deux battants centraux insérés entre deux battants en L inversé :

Est-ce que ces exemples inspireront notre architecte du patrimoine favori ?
Voici le texte du courriel que je viens d'adresser, à 16 h 30, à Bernard SOUL, maire de Domfront-en-Poiraie :

(début de citation)

Monsieur le maire,

Pourriez-vous m'indiquer si Domfront est labellisée "petite cité de caractère" et, si oui, si ce label s'étend désormais à Domfront-en-Poiraie ?

Je vous pose ces questions car, si vous répondez positivement aux deux, le taux de subvention par le conseil départemental des travaux sur monument historique serait accru de 5 %, ce qui serait bienvenu dans l'intérêt du patrimoine local et du tourisme.

Bien cordialement,

PPF
02 33 37 08 10
06 12 96 01 34

(fin de citation)

Je me suis rendu ce matin à Alençon, dans les bureaux de la M.S.A.

Normalement, il ne devrait plus y avoir de problème pour l'élaboration des bulletins de salaire de Benjamin et Dylan. Je passe sur les détails mais voici une bonne chose de faite.
La mission locale de Flers m'a téléphoné ce matin pour m'apprendre que, suite à la parution d'une nouvelle réglementation le 26 octobre dernier, les recrutements d'"emplois d'avenir" sont suspendus jusqu'au 1er janvier prochain.

Voici qui démontre qu'un responsable (?) politique, qui a fait de "l'inversion de la courbe du chômage" une de ses priorités, n'est même pas fichu d'empêcher le ministère du travail de lui mettre des bâtons dans les roues.

Quant au jeune que je me proposais de recruter ces jours-ci, il devra donc rester au chômage quelques mois de plus.
Une étude attentive du site internet du conseil départemental de l'Orne m'a permis ce matin de détecter qu'il existe une possibilité de faire subventionner par le département notre activité favorite de réinsertion de jeunes sur le marché du travail, dans les métiers du bâtiment, de l'entretien d'espaces verts et de plates-bandes et de la sylviculture.

Je m'empresse de prendre les contacts utiles. Je me dis qu'il sera peut-être nécessaire de scinder l'A.D.D.O.O.E. pour bien circonscrire le domaine subventionnable.

Et, tant qu'on y est, pourquoi ne pas étendre nos activités d'insertion au bénéfice des départements limitrophes. J'ai déjà une touche dans la Manche mais why not en Mayenne too ?
De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : jeudi 3 novembre 2016 19:00
À : Maffre Benoit; Floriane Grippon
Objet : TRES SIGNALE : devis fenêtres et porte

Bonsoir,

Du fait que Thibaud me laisse tomber, je dois veiller à optimiser les subventions de l'Etat et du conseil départemental de l'Orne.

Or, pour ce qui concerne l'Orne, le taux est de 15 % (20 % si on peut se prévaloir d'un label de "petite cité de caractère" ; j'interroge le maire de Domfont-en-Poiraie, voir site favori) mais le montant de la subvention est plafonné à 15 000 euros, ce qui correspond à un budget de 75 000 euros.

J'ai invité le président de la commission des finances du CD61 à déjeuner aujourd'hui pour essayer de l'émouvoir. Pas sûr que j'y arrive mais ça valait la peine de tenter le coup.

Si je n'ai pas été assez convaincant pour que ce plafond soit relevé, il nous faudra tronçonner notre projet en tranches de 75 000 euros chacune car le CD61 impose que les travaux qu'il subventionne le soient déjà par l'Etat. Autrement dit, la réalisation s'étalerait sur 3 ou 4 ans, pour tenir compte de mes possibilités financières limitées et de mon souci, particulièrement vif par voie de conséquence, d'optimiser les subventions. En espérant que ni l'Etat, ni le CD61 ne changent de politique ou ne tombent en faillite entre temps...

Suis-je clair ? Prière d'en tenir compte dans votre dossier (que j'attends avec impatience...).

Cordialement,

PPF

A la "librairie le passage" d'Alençon, je me suis offert quatre bouquins. Celui que je vais lire en premier a été écrit par un de mes anciens élèves à l'E.N.A., un garçon que j'ai toujours trouvé très sympathique, y compris lorsqu'il était directeur du Trésor, ce en quoi il tranchait selon moi sur la galerie de tous ceux que j'ai connus dans ce rôle depuis 41 ans (déjà...).

Donc Jean-Pierre JOUYET - c'est de lui qu'il s'agit - a trouvé le moyen, alors qu'il est le principal collaborateur de son ami le président de la République, de nous pondre 228 pages sur le Régent et sur Fouché, entre autres, sous le titre "Ils ont fait la Révolution sans le savoir" et le bizarre sous-titre "Le libertinage contre la Terreur".

Tout à l'heure, en attendant mon hôte pour déjeuner, j'ai parcouru la première dizaine de pages. Et je n'ai pas été emballé. Pis, je me demande si ces types qui ont de tels jobs n'auraient pas une vraie case en moins au ciboulot : au lieu de lutter contre le chômage, le clown casqué se répand maladivement face à des journalistes trop heureux d'épingler un tel cloporte nombriliste à leur tableau de chasse ; et l'autre zigoto, il cherche quoi, au fait, avec cette prose ? Ils ont donc tant de mal à "habiter la fonction", comme on dit dans les gazettes ? C'est vraiment si dur ou quoi ? Question d'autant plus pertinente, me semble-t-il, qu'ils devraient bientôt, tous deux, disposer de beaucoup de loisirs pour se livrer à leurs écritures favorites. (Bienvenue dans le club !)

Cher Pierre-Paul,

Merci pour vos remarques sur la restitution de l'enduit en damier, scrupuleuses et fondées que je fais miennes sans barguigner et qui, au surplus, ne remettent pas en cause le principe ainsi dessiné en façon d'esquisse.

En visitant votre blog si expressif à la recherche d'une photo ancienne du porche avec son comble à l'impériale dans son état, certes piteux, mais authentique (XVIIIe siècle pour le moins, sinon originel) je suis tombé sur votre demande d'un dessin de vantaux pour la porte du logis : cette question m'a plongé dans un abîme de réflexion car si c'est de la porte dans son état XVIIIe, les photos anciennes sont sans ambiguïté, en revanche, si c'est des vantaux XVIe, cela signifie rétablir le linteau à sa hauteur originelle, donnée par les joints régnant entre les 3ème et les 4ème pierres du piédroits, conforme dans son principe aux autres portes du même modèle des manoirs contemporains...

Bien amicalement à vous.

Nicolas

N.D.L.R. : Cher Nicolas,

Merci pour ces remarques qui ne m'étonnent pas de votre part.

Je suis tout à fait d'accord avec vous sur le diagnostic relatif à la hauteur originelle de la porte.

Pour autant, je n'entends pas remettre le linteau à sa hauteur d'origine. La raison est que, si je suivais cette idée, je devrais également remettre dans leur état d'origine :
- les 4 fenêtres de la façade sur cour qui se trouvent au Sud de cette porte, c'est-à-dire rétablir leurs meneaux ; bien entendu en faire autant côté terrasse ; ceci serait relativement facile à faire, par exemple par l'excellente entreprise BODIN ;
- les deux portes intérieures au logis qui permettent d'accéder de l'entrée respectivement à la salle-à-manger actuelle (ancienne cuisine) et au salon actuel ; ceci serait déjà nettement plus délicat et dommageable puisque ces portes à l'encadrement de granit chanfreiné sont belles et que, au moins côté cuisine, il faudrait rétablir l'usage de la petite porte dont le linteau, trop bas pour nous, raboterait souvent nos crânes ;
- l'aile en retour sur cour qui a disparu au milieu du XVIIIème siècle, faute de quoi les 4 fenêtres actuelles de la moitié Nord de la façade sur cour devraient être profondément remaniées puisque leurs encadrements de granit actuels ne sont pas du même modèle que celles de la moitié Sud ; rien qu'à ce dernier titre, quelle que soit la branche retenue de cette alternative, l'idée de remettre la porte principale dans son état d'origine me paraît devoir être abandonnée.

Donc il nous faut ne pas toucher à la maçonnerie de la porte principale du logis. Et c'est là que nous en sommes, à nous demander quel style donner à la menuiserie de cette porte.

Votre collègue Benoît MAFFRE, ayant découvert, lors de son étude préalable, qu'au début du XXème siècle, la porte en question était de style Transition, a d'abord souhaité que la nouvelle menuiserie de cette porte soit du même modèle. Mais je l'ai arrêté dans cet élan car j'ai fait valoir que ladite porte Transition n'avait pu être placée là qu'à la suite de l'incendie de 1884, donc n'était pas là lorsque le linteau a été surélevé, à savoir au milieu du XVIIIème siècle, une époque où la famille LEDIN était riche, comme en témoignent, entre autres, certaines peintures murales de la chapelle, ou les couvertures mansardées de l'"aile de la belle-mère", ou la cave ou, peut-être même, le dôme au-dessus de la porte charretière. Outre cette raison historique, je trouvais pour ma part que les moulures Transition faisaient moche et incongru à cet endroit car elles juraient avec le décor, assez riche mais sec, de la maçonnerie Renaissance.

Depuis que j'ai émis cet avis, nous n'avons pas vraiment progressé dans le dessin de la menuiserie de la porte restaurée. Tous les détails de ce débat ont fait l'objet de messages de ma part sur notre site favori, notamment depuis cet été.

A ce stade de notre perplexité quant à cette menuiserie, je viens de proposer l'idée d'une porte centrale insérée entre deux portes en forme de L inversé. Cette porte centrale pourrait avoir une hauteur proche de la porte originelle. J'attends les réactions de Benoît MAFFRE à cette proposition.

Il m'a écrit hier soir qu'il allait se pencher ce matin sur la question, en compagnie de sa collaboratrice Floriane GRIPPON.

Voilà. Vous savez tout ou presque. Affaire à suivre.

Amitiés,

PPF
Benjamin a quand même fini par me remettre ce matin une copie des recettes de cuisine que lui avait transmises Igor :

C'est bigrement synthétique...
Le système que j'ai monté en m'appuyant sur la réglemention des "emplois d'avenir" semble intéresser suffisamment de personnes, très souvent différentes du public habituel de l'A.D.D.O.O.E., pour que j'établisse une partition des activités en constituant une nouvelle association qui pourrait s'appeler "Association pour l'insertion professionnelle de jeunes dans l'Ouest Ornais, le Sud Manche et le Nord Mayenne" (APIJOMM). Corrélativement, il faudra que j'adapte en conséquence les statuts de l'A.D.D.O.O.E. qui se concentrerait désormais sur son premier objet statutaire, donc que je transfère les contrats de travail de Benjamin et de Dylan de l'A.D.D.O.O.E. à cette APIJOMM.

Je vais m'atteler à cette transformation dans les prochains jours. Je veillerai à ce que l'on soit pleinement opérationnels au moment où le recrutement de nouveaux "emplois d'avenir" redeviendra possible, c'est-à-dire à partir du 1er janvier prochain.