Désultoirement vôtre !

Arms and Armor from the Islamic World” features a selection of more than three dozen historical examples of Islamic arms and armor, which represent the breadth and depth of The Met's renowned holdings in this area. Focusing primarily on the courts of the Mamluk and Ottoman sultans, shahs of Iran, and Mughal emperors of India, the exhibition celebrates the publication of “Islamic Arms and Armor in The Metropolitan Museum of Art,” the Museum's first scholarly volume on the subject.

Dagger and Sheath (detail) | ca. 1605–27 | Indian, Mughal

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Projet de loi patrimoine: débats nourris à l’Assemblée sur l’implantation des éoliennes

Les députés ont ardemment débattu mardi soir de l’implantation des éoliennes, dans le cadre du projet de loi sur la création et le patrimoine, et supprimé une disposition visant à les limiter, qui avait été introduite par le Sénat.
Les sénateurs avaient décidé de rendre obligatoire l’avis conforme de l’architecte des bâtiments de France sur les installations d’éoliennes qui sont visibles depuis un immeuble classé, un monument historique ou d’un site patrimonial protégé, dans un périmètre de 10 km.
Cet article avait ensuite été réécrit en commission à l’Assemblée en deuxième lecture, pour prévoir un simple avis de la commission régionale du patrimoine et de l’architecture.
Mais le gouvernement ainsi que des députés socialistes, écologistes et UDI avaient déposé pour la séance des amendements pour supprimer l’article, qui ont été adoptés mardi soir dans un hémicycle assez fourni.
Les parlementaires LR ont pour leur part défendu la position du Sénat ou celle de la commission de l’Assemblée. « Attention à la libéralisation totale des éoliennes », a lancé leur chef de file Christian Jacob, déplorant qu' »on sacrifie beaucoup de nos paysages ». Cet élu de Seine-et-Marne s’en est aussi pris à la ministre de la Culture Audrey Azoulay qui devrait selon lui « être celle qui défend le patrimoine ».
La ministre a estimé qu' »il faut concilier deux politiques publiques: favoriser les énergies renouvelables et protéger le patrimoine culturel ». Sur les éoliennes, « les services de l’Etat cherchent la meilleure solution, au cas par cas » et « les procédures sont très encadrées par le droit » déjà.
De nombreux élus écologistes sont aussi montés au créneau, expliquant que la version du Sénat « reviendrait à condamner à peu près toutes les éoliennes terrestres en France » (Michèle Bonneton), et attaquant l’opposition qui ne dit rien « sur les lignes à haute tension ou la présence des centrales nucléaires » quant à leur impact sur les paysages (Noël Mamère).
Plusieurs socialistes ont aussi rappelé les débats sur la loi de transition énergétique et regretté, à l’instar de Christophe Bouillon, ce « syndrome de Pénélope », avec des tentatives récurrentes de « détricotage ».
Le patron des députés UDI Philippe Vigier est venu en soutien, évoquant un « parcours du combattant » pour installer toute éolienne, qu’il convient selon lui de « simplifier ».

© 2016 AFP

N.D.L.R. : Les pourris nous gouvernent (rappel).

N.D.L.R. 2 : Presse également pourrie ("L'Immonde" le bien-nommé).
Coup de fil de M. MAFFRE cet après-midi. Il viendra, le 30 mars prochain, réceptionner les grilles de Roland FORNARI au premier étage du logis.

Dans la foulée, nous préciserons sa mission à venir relative à la restauration intérieure du logis. Mes idées sont enfin claires :
- la cuisine sera réinstallée dans le bâtiment Nord ;
- mon bureau sera transféré au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est, actuelle chambre du cadet qui émigrera dans le fournil de la ferme ;
- mon ancienne chambre du 1er étage du logis sera restaurée, sa salle de bains avec baignoire (la 1ère de la Chaslerie, du moins sous ma gouverne) sera installée au 1er étage de la tour Nord-Est ;
- on prévoira une isolation thermique de la couverture du logis et on renforcera le sol des combles afin de pouvoir y entreposer des objets lourds comme mes archives qui pourront libérer les combles de la tour Louis XIII ;
- la chaudière sera, à ce stade (c'est-à-dire de mon vivant), maintenue dans la partie reculée du bâtiment Nord ;
- le financement de la restauration du salon du logis et de la salle dévastée de l'étage sera laissée au bon cœur (???) de mes ayants-droit, qui seront encouragés à mettre la main au porte-monnaie, mais les principes des travaux en question auront été définis par M. MAFFRE (je précise que le meilleur parti que j'entrevois pour la salle dévastée est un avenir de chambre de maître de 60 m2, avec salle-de-bains dans la tour attenante).

(début de citation)

160325 Suppression des permis de construire

Les députés redonnent des ailes à l’énergie éolienne

Publié le 23/03/2016 • Par Arnaud Garrigues • dans : Actualité club Technique, France

Un vent de simplification des procédures
En parallèle, le secrétaire d’État chargé de la réforme de l’État et de la simplification, Jean-Vincent Placé, a exprimé le 11 mars sa volonté d’aller vers une « simplification massive » des procédures concernant les énergies renouvelables. « Parce qu’aujourd’hui, on met sept ans pour faire une éolienne française » contre « trois ans » pour une « éolienne allemande », a-t-il expliqué à l’antenne de BFMTV. Il a souligné qu’il allait charger le député Denis Baupin d’une mission en ce sens.
Allant dans le même sens, lors d’un débat organisé par nos confrères d’Enerpresse, ce même 22 mars, Laurent Michel, directeur de l’énergie et du climat a annoncé que le ministère de l’Environnement étudiait la possibilité de supprimer les permis de construire pour les éoliennes afin d’accélérer les procédures.

(fin de citation)

Hervé Texier
BNE / FED
06 89 58 70 27

N.D.L.R. : "Quand les bornes sont franchies, il n'y a plus de limites." Pauvre France !
Le cadet me fait observer à juste titre que, dans le fournil de la ferme où il va coucher ce soir pour la première fois, la cabine de douche n'est pas assez haute pour lui et qu'il faudra faire poser le pommeau de douche à une hauteur suffisante pour qu'il puisse l'utiliser. De même, le linteau du passage vers la kitchenette est trop bas pour lui et risquerait de le scalper.

Il faudra en effet que, lors des prochains travaux, j'intègre la réalité de la dégénérescence de l'espèce : 1 m 95, on n'a pas idée d'être aussi grand ; j'avais, sans y réfléchir davantage, calibré ces installations pour mon 1 m 87 !

Un château du 13ème siècle recouvert de graffitis

Qui a dit que les châteaux doivent être de sombres bâtiments en pierre avec des extérieurs gris et brun ? Demandez au comte de Glasgow, qui a transformé son château en château le plus coloré de toute l’Écosse.

Le château de Kelburn, près de Fairlie, à 20 kilomètres à l’ouest de Glasgow, est la maison de la famille des Boyles depuis sa construction au 13e siècle, ce qui rend le château le plus ancien d’Écosse à avoir été continuellement habité par la même famille. En 1703, le Parlement d’Écosse a créé le titre de « comte de Glasgow » pour le propriétaire de l’époque David Boyle, qui était l’un des commissaires qui ont négocié le traité de l’Union unissant l’Angleterre et l’Écosse en Grande-Bretagne. Depuis lors, le château de Kelburn a vu naître une longue lignée de comtes que la famille a produit.

En 2007, le 10e et actuel comte de Glasgow, Patrick Robin Archibald Boyle, a dit qu’il avait besoin d’enlever une couche de ciment qui avait été ajoutée à la construction dans les années 1950, afin d’éviter d’autres dommages à la maçonnerie. À la suggestion de ses enfants, Patrick Boyle, a accepté que le ciment soit peint avant qu’il ne soit retiré. Il a donc invité un groupe de quatre artistes de rue brésiliens pour orner la tourelle et les murs du château avec leur style unique de l’art du graffiti.

Le travail des artistes brésiliens a reçu une attention considérable des médias, en attirant de nombreux touristes de partout dans le monde. Historic Scotland, l’agence responsable de la préservation des monuments historiques du pays, avait accepté le projet sur la compréhension que le graffiti était temporaire. L’œuvre a été conçue pour être retirée après trois ans, mais en voyant la réaction du public, le comte décida d’appeler Historic Scotland pour rendre l’œuvre d’art permanente. L’agence a autorisé l’œuvre à exister quelques années de plus.

En 2012, l’agence a fait une inspection du château et a découvert que le ciment était gravement préjudiciable pour les murs du château d’origine, et a exhorté le comte d’enlever les graffitis. Le graffiti était censé durer jusqu’à l’été 2015, mais il n’y a plus de nouvelles des médias ou des propriétaires du château. L’état actuel du graffiti est inconnu.

Crédits photo : Tim Kirman, Anne, Eltpics.

N.D.L.R. :

Rare Medieval Tiles on Display Again

Cleeve Abbey re-opens after conservation work to protect 13th century tile pavement.
A new shelter allows visitors to view the detailed heraldic tiles, while also protecting them from the elements.

The new shelter to protect the tile pavement at Cleeve Abbey.

A new state-of-the-art timber shelter has been built at Cleeve Abbey in Somerset to cover and protect the rare medieval pavement. The site re-opens on Friday 25 March 2016.

The shelter allows natural daylight while ensuring no direct sunlight falls on the sensitive tiles, while a ventilation system creates a stable environment.

The tiled pavement consists of high quality heraldic tiles dating from around 1270, and is extremely rare. It is the only large-scale example of a decorated medieval monastic refectory floor in Britain.

The pavement was buried in the late 15th century, and was only rediscovered in 1876. The tiles were in remarkably good condition, thanks in part to the centuries left untouched underground. Not only are they beautiful examples of craftsmanship but they also add to our understanding of the abbey's history.

However, from the 1950s to 2000 the pavement remained fully exposed throughout the summer. Studies showed that this exposure to the elements was causing serious damage including a loss of protective glazing and deterioration of the intricate patterns in the clay.

Last year, construction began on a new timber shelter which was carefully designed to meet all the conservation criteria for the long term protection of the tiled pavement. The new shelter opens to the public official on Good Friday 2016.

Jeremy Ashbee, English Heritage's Historic Properties Curator comments:
"Cleeve Abbey is one of our national treasures - in truly beautiful surroundings, rare surviving buildings in which medieval monks met, ate and slept … The new shelter building means that the pavement is safe from the damage of sun and rain but crucially, all visitors are now able to see it and enjoy it."

Find out more about the Medieval Tile Pavement Conservation Project at Cleeve Abbey.

Details on the haraldic tiles at Cleeve Abbey.

The Cistercian abbey of Cleeve was founded in the late twelfth century, built to the strict principles of the Cistercian order in a simple, unadorned style.

Still in their original position, the tiled pavement shows the footprint of that long lost medieval building. It also reflects the importance the abbey attached to the royal patronage it enjoyed in the 13th century. The heraldry of King Henry III, his brother Richard Earl of Cornwall, King of the Romans, and the mighty earls of Gloucester all feature on the tiles. These displays of heraldry suggest a hefty endowment from noblemen and royalty, and were a way for the abbey to declare its association with its patrons to the world.

Cleeve Abbey re-opens on Friday 25 March 2016.

N.D.L.R. : Des pavés estampés à décor à l'engobe pour le sol de la future salle-à-manger du logis ?

Sur le même sujet, voir également ceci.

Sur un sujet connexe sur lequel Carole me réclame des infos, en voici.

N.D.L.R. 2 : Sur le même sujet, j'ai également trouvé ceci :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 29 Mars 2016
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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A toutes fins utiles :

(début de citation)

The Long Room, Trinity College Library, Dublin

Long_Room_Interior,_Trinity_College_Dublin,_Ireland_-_Diliff<br />
Photograph by DAVID ILIFF | CC-BY-SA 3.0

Seen here is the famous ‘long room‘, the main chamber of the Old Library at Trinity College in Dublin, Ireland. At nearly 65 meters in length (213 ft), it is filled with over 200,000 of the library’s oldest books.

Built between 1712 and 1732, marble busts line the long room, a collection that began in 1743 when 14 busts were commissioned from sculptor Peter Scheemakers. The busts are of the great philosophers and writers of the western world and also of people connected with Trinity College.

Other treasures include one of the few remaining copies of the 1916 Proclamation of the Irish Republic and a special harp, the oldest of its kind in Ireland, and probably dates from the 15th century. It is made of oak and willow with 29 brass strings. It is the model for the emblem of Ireland.

(fin de citation)

18 mars 2016.

70 % d'aides sur vos travaux d'isolation .... 1 Français sur 2 concerné

N.D.L.R. : Il va falloir que, fort de mon "revenu fiscal de référence", je regarde cette nouvelle usine à gaz de plus près...
Le Publicateur Libre
rédigé le Mercredi 30 Mars 2016
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Annonces - Dans l'Orne
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La Ferté-Macé
Balade thermique en nocturne le 30 mars

Une caméra thermique comme témoin.

En partenariat avec la Cdc La Ferté/St-Michel et l’Espace Info Energie de l’Orne (Inhari), le Parc Normandie-Maine propose une soirée dédiée aux économies d’énergie.

Grâce à une caméra thermique infra-rouge, les organisateurs proposeront de visualiser au cours d’une balade dans les rues du centre (45 mn environ), les déperditions de chaleur de différents bâtiments (bâti ancien, commerces, mairie, pavillons, etc).

Un temps d’échange sera proposé en amont de la balade afin de partager les différentes astuces permettant de réaliser des économies d’énergie et d’évoquer l’importance de l’isolation dans une habitation. La soirée se terminera par un petit atelier ludique suivi d’un « pot de la transition ». Des travaux pratiques qui s’annoncent instructifs ! Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la démarche de transition énergétique engagée par la Cdc La Ferté/St-Michel avec l’accompagnement technique du Parc naturel régional Normandie-Maine et le soutien financier de l’ADEME, la Région Normandie et la Région Pays de la Loire.

Prévoir des vêtements chauds (et de quoi se protéger de la pluie le cas échéant) pour la balade. Prévoir également des lampes de poche.

Rendez-vous mercredi 30 mars, 20 h, à la Maison Bobot. Contact : 02.33.81.75.79, manuel.leger@parc-normandie-maine.fr.

N.D.L.R. : J'irai.

Alerté par un entrefilet de la presse locale, je me suis rendu ce matin à la communauté de communes du Domfrontais pour me renseigner sur les aides à la rénovation de l'habitation.

Mme LEROY, en charge de ces questions à la Cdc, m'a appris qu'il s'y tenait une permanence tous les mois pour renseigner le public mais que j'avais raté celle de la semaine dernière.

Il faudra donc repasser le 22 avril prochain. En attendant, elle m'a donné un peu de lecture :

[Image introuvable]

[Image introuvable]

[Image introuvable]

Dans l'immédiat, Mme LEROY m'a conseillé d'appeler "Soliha (Solidaires pour l'habitat)", ce que j'ai fait.

Là, dès que j'ai raccroché le téléphone, on m'a transmis un questionnaire...

... que, séance tenante, j'ai retourné rempli.

Mon interlocutrice de "Soliha" m'ayant indiqué que sa structure s'occupait des "audits énergétiques", j'ai essayé de joindre M. GUITTON, de l'"Inhari" de Flers, pour savoir s'il n'y avait pas doublon avec les circuits qu'il m'avait lui-même recommandés et dans lesquels j'essaye déjà, tant bien que mal, de retrouver mes petits. Je suis tombé sur un répondeur.

A suivre donc.
Direct and dramatic, this bronze half-length statue represents a nude woman, aquatic from the waist down, who holds a scaly tail in each hand. The statue reflects traditional types of mermaid figures and in particular the mythic Greek sirens.

Featured Artwork of the Day: Siren | ca. 1571–90 | Italian, Rome

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
La réunion d'hier soir à La Ferté-Macé m'a confirmé qu'il existe deux circuits administratifs mal coordonnés en matière de rénovation énergétique, celui de l'Ademe et celui de l'A.N.A.H. Apparemment, ces deux administrations d'Etat appliquent des réglementations différentes, avec des critères d'attribution d'aides différents. En outre, ni l'une, ni l'autre ne reconnaît le caractère suffisant pour elle des diagnostics de l'autre. Cela oblige les couillons d'administrés, dont je m'honore de faire partie, à payer deux diagnostics, qui ne portent évidemment pas le même nom, avec deux séries d'intervenants différents.

Je n'avais pas manqué de noter, à la lecture du document de 36 pages (excusez du peu !) au timbre de l'Ademe et de l'A.N.A.H. (tiens, ils se sont coordonnés pour une fois...), mais aussi du Ministère Truc-Muche et de l'A.N.I.L., censé présenter les "aides financières 2016", que les critères d'attribution des aides foisonnent pour la plus grande joie des Prévert en herbe qui peuplent les bureaux de nos si chères administrations. Une fois, le logement doit avoir plus de 2 ans, une autre, plus de 16 ans mais moins de 58 (!!! où vont-ils chercher tout ça ?), une troisième, plus de 15 ans, une quatrième, plus de 27 ans. Bref, un vrai bordel ! En outre, pour certains travaux, il faut, depuis le 1er janvier 2015 (c'est sans doute ce qu'on appelle le Progrès !), passer par un "professionnel habilité RGE", ce qui doit être la contribution des lobbies écolos, omnipotents dans trop de domaines dans ce pays, à la lutte contre l'inflation. Oui, quel bordel et que d'incohérences administratives supplémentaires, comme si certains prenaient un malin plaisir à les collectionner ! Un bateau ivre donc ! Et vogue la galère !

En plus, pour simplifier les choses, le système du "chèque éco-énergie Basse-Normandie" ne fonctionnerait, si j'ai bien compris, que jusqu'à la fin de l'année 2016. Amusez-vous à organiser un chantier dans ces conditions, les gratte-papiers et autres pisse-réglementation s'en foutent, ce n'est pas leur problème ! J'ai interrogé hier après-midi M. PICAULT, artisan à Domfront avec qui je souhaiterais pouvoir travailler, pour savoir s'il avait ce fameux (?) "label RGE". Il m'a répondu que non, c'est trop cher à obtenir et il n'a pas le marché par ici...

Bref, encore des usines à gaz à la con dont ce pays crève à feu vif.

P.S. : J'oubliais de signaler que la "caméra thermique infra-rouge" découverte à La Ferté-Macé ne fonctionne pas quand, comme hier soir, il pleut. En plus, son échelle peut être bidouillée pour affirmer n'importe quoi, ainsi que nos conférenciers (de la chapelle de l'Ademe) nous l'ont clairement montré, ce qui les a conduits à nous mettre en garde contre les margoulins qui, paraît-il, pullulent et démarchent les gogos en leur montrant "gratuitement", avec cet instrument, tous les défauts qu'auraient leurs maisons.

N.D.L.R. : J'envisage d'organiser, un samedi après-midi de l'été prochain, à la Chaslerie, une rencontre avec Alain de TONNAC pour qu'il puisse nous exposer ses idées et, surtout, répondre à nos questions.

Que tous ceux qui seraient intéressés par une telle réunion veuillent bien me le faire savoir, en précisant à quelles dates ils seraient disponibles.
L'empereur moghol Akbar (1556-1605) fit confectionner des manteaux sur lesquels on retrouvait des motifs fleuris peints et imprimés qui se répandirent dans tous les vestiaires de la cour moghole. Porter cette tenue donnait l'impression de s'envelopper dans une sorte de “jardin illusoire”, allégorie du paradis terrestre.

À découvrir dans l'exposition "Jardins d'Orient. De l'Alhambra au Taj Mahal" à partir du 19 avril à l'IMA !

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Au courrier ce matin, la réponse tant attendue de la D.R.A.C. :

A première vue, l'analyse à laquelle s'est livrée la conservation régionale des monuments historiques est très approfondie et prend en compte toute la complexité du problème.

En liaison avec M. MAFFRE, mon aîné et moi allons étudier cette lettre avec la plus grande attention en vue d'appliquer, dans un esprit très positif, toutes ses recommandations.
Mon aîné me demandait hier soir quelles étaient mes priorités immédiates pour notre chantier favori. Le courrier enfin reçu de la D.R.A.C. nous conduit en effet, l'un et l'autre, à reconsidérer nos positions. Du côté du fiston, c'est assez facile puisque tout aménagement intérieur de son aile était suspendu dans l'attente de cet oracle ; le gaillard va, tout simplement, pouvoir reprendre ses discussions sur son programme de travaux avec M. MAFFRE qui dispose désormais, sinon d'un blanc-seing de la D.R.A.C., du moins, nous semble-t-il, de la confirmation d'un préjugé favorable, ce qui va suffire pour avancer.

De mon côté, je vais également reprendre l'attache de M. MAFFRE afin que, sur la base des recommandations de la D.R.A.C. et en liaison, prioritairement, avec Pascal BRESSON pour la menuiserie et Roland FORNARI (qui paraît en voie de plein rétablissement) pour la ferronnerie, il dessine très précisément les châssis des portes et fenêtres de mon lot à restaurer (la plupart sur le logis et deux autres sur le bâtiment Nord et le mur Nord). Il s'agira de disposer d'un dossier fin prêt pour permettre dans les meilleurs délais la transmission à la D.R.A.C. de demandes dûment documentées d'autorisation et de subvention. En ce qui concerne les subventions, les guichets paraissent fermés actuellement mais, par expérience, je sais qu'il faut toujours tenir au chaud un dossier qu'on peut présenter dès qu'un créneau apparaît, ce dont les occasions ne manquent jamais tant la gestion publique (j'ai toujours eu du mal à ne pas rigoler quand j'ai vu ces deux mots accolés) est, selon moi, faite d'incessants et irrépressibles stop and go.

Je me doute que j'aurai du mal à obtenir une réponse assez rapide à mes yeux de la part de M. MAFFRE, même si le fiston et moi allons nous coaliser pour conjuguer nos efforts dans l'espoir de le mobiliser. Je ne dois donc, de mon côté, pas relâcher mes pressions sur les autres fronts, même si, point déterminant, mes possibilités financières sont désormais en cours de rétrécissement rapide et inexorable.

En ce qui concerne le fournil de la ferme, la prochaine étape des réflexions concernera la kitchenette. Elle sera conditionnée par le choix d'un évier. Les éviers en pierre que j'ai vus chez MDY sont très beaux mais hors de prix. Mais je me souviens qu'il y en avait de beaucoup plus abordables chez Scandilodge où je vais donc repasser une tête lors de ma prochaine incursion à Paris. Quoi qu'il en soit, l'aménagement de la kitchenette ne présente pas une forte urgence pour moi, d'autant que ma belle-fille préfère toujours, comme elle me l'a encore montré ce week-end, s'installer dans la grande chambre en soupente du bâtiment Nord plutôt que dans le fournil de la ferme ; comme mon aîné, elle trouve cette dépendance trop éloignée du manoir.

Pour ce qui est de la cave, j'attends que le sous-traitant de M. PICAULT vienne couler la dalle définitive de l'étage ; il me semble que le béton allégé est archi-sec donc que cette intervention pourrait avoir lieu d'un jour à l'autre, au choix du maçon. Au-delà de la dalle, j'en suis toujours à essayer de m'orienter dans les marécages administratifs de la rénovation thermique, ceux de l'Ademe avec qui je poursuis mon dialogue et ceux de l'A.N.A.H. dont j'attends la reprise de contact. Je crains que les uns et les autres ne m'enquiquinent outre mesure avec leur insistance à faire effectuer les travaux par des artisans labellisés ; l'entreprise BOUSSIN m'a ainsi appris qu'elle avait présenté son dossier pour être habilitée RGE mais qu'elle attend de passer en commission, sans en connaître la date. Comme les financements de la région doivent, en l'état de la réglementation, être sollicités avant la fin de 2016, mon prurit écolo risque de disparaître rapidement, ce qui renverrait aux calendes grecques la poursuite de la restauration de cette autre dépendance.

Par voie de conséquence, la restauration, dans le bâtiment Nord, du cabinet de toilettes attenant à ma chambre mortuaire et, surtout, celle de la cuisine pourraient reprendre des couleurs dans les prochains mois. Pour ce qui concerne la cuisine, j'avoue que je ne serais pas scandalisé que Carole m'indique combien elle serait prête, de sa poche, à mettre au pot. Je précise à toutes fins utiles que je ne veux pas qu'on en rabatte, ici plus qu'ailleurs, sur la qualité (à ce sujet, je me déclare inquiet après avoir entendu, hier au dîner, ma belle-fille nous faire part de ses idées en la matière ; à l'évidence, l'on cherche à se prémunir contre les exigences réitérées du Bon-Papa et je n'aime pas trop cela ni devoir les rabâcher).