Désultoirement vôtre !

Je ne me contente pas, ces jours-ci, de mettre de l'ordre dans mes cartons d'archives ; je fais également le ménage dans mes messageries. C'est ainsi que je viens de retrouver, dans les dédales de Facebook, un message qui m'a été envoyé à minuit passé le 28 novembre 2013.

(début de citation)

Monsieur,

Un ami, passionné comme moi de patrimoine (mais autrement plus compétent), m'a conseillé de découvrir votre site, et votre manoir, ce que j'ai fait. C'est merveilleux ! Votre sauvetage de La Chaslerie fait mon admiration et devrait vous valoir les honneurs publics si nous vivions dans un autre monde ! Bravo et merci de votre courage et de votre abnégation à sauver ce prodigieux monument dans un esprit de dévouement au lieu.

Je viens moi-même de faire l'acquisition d'une modeste maison paysanne en Berry, ma région d'origine, et vais pouvoir en préserver l'esprit et me consacrer aussi à la défense du petit patrimoine.

Et j'ai un autre point commun avec vous : je suis professeur de droit ! De droit public, donc aussi de droit administratif ! J'ai bien failli aller à Caen après l'agrégation où j'aurais pu avoir le plaisir de vous rencontrer mais j'ai finalement choisi Lyon. Je suis admiratif qu'en plus de vos diverses obligations vous ayez décidé de reprendre des études... de droit. Si je puis vous aider en quoi que ce soit, dites-le moi.

Croyez, Monsieur, à mes meilleurs sentiments.

Bruno Daugeron

(fin de citation)

Je viens de répondre à ce correspondant :

(début de citation)

Cher Monsieur,

N'étant pas très à l'aise avec les mécanismes de Facebook, je découvre aujourd'hui seulement votre message de novembre 2013.

Je regrette que nous n'ayons pas dialogué plus tôt car, depuis cette époque, j'ai arrêté ces études de droit, notamment parce que je ne me sentais pas à l'aise avec les idées de plusieurs membres du corps professoral de la fac de droit de Caen. Et il est probable que, de leur côté, et pour dire les choses gentiment, ils préféraient avoir face à eux des classes d'étudiants plus homogènes dans leurs attentes. En outre, à mon âge, les exercices de mémorisation n'étaient pas aisés, notamment lorsque, avec mon regard volontiers critique, j'estimais qu'il était parfois insisté sur des broutilles ou qu'au contraire, on nous pilonnait de vérités contestables.

Donc depuis que certains maîtres de conf se sont, semble-t-il, donné le mot pour m'affirmer que mon écriture était illisible pour eux, j'ai préféré arrêter ces études, au moins dans cette fac-là que j'avais choisie pour de seules raisons géographiques évidentes. Je me consacre désormais à mes vieilles pierres, comme je le raconte sur mon site.

J'espère que, malgré ces divers aléas, nous aurons l'occasion de reprendre notre dialogue. J'aurais sincèrement aimé pouvoir jouer un rôle d'avocat commis d'office mais ai senti, au moins à Caen, de nettes réticences face à une telle perspective. Ceci n'avait pas manqué de raviver en moi quelques souvenirs jamais éteints.

Bien cordialement,

PPF

(fin de citation)

P.S. : J'ai eu la curiosité de rechercher, dans "L'intégrale", où en était le chantier quand M. DAUGERON m'a écrit.

Deux observations :
- d'une part, il n'est pas facile de naviguer sous cet onglet ; il faudra que je demande à notre jeune "geek" de prévoir un sous-moteur de recherche spécial (on indiquerait "L'intégrale + une date" et on tomberait directement sur le premier message du jour en question) ;
- d'autre part, nous n'avons vraiment pas chômé au cours de ces 27 derniers mois, ni sur le chantier, ni d'ailleurs sur notre site favori.
Olivier LEPICK
rédigé le Jeudi 4 Février 2016
Journal du chantier - Administration - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux
1
Où l'on constate que la gastro-entérite peut aussi revêtir une forme législative !

D'aucuns objecteront, avec raison, que chaque année ces codes s'enrichissent de la jurisprudence la plus récente. Certes. Mais, on ne m'empêchera pas de penser que c'est bien dans ces "véritables usines à gaz" aux contours sans cesse changeants que se logent, entre autres, les raisons du déclin économique français. Il n'y a que Dalloz pour se féliciter et prospérer sur notre propension à normer, réglementer, légiférer et amender de manière frénétique au terme de ce qui s'apparente à une véritable diahrrée règlementaire. La seule différence avec le virus intestinal qui frappe quelques semaines, chaque hiver, de nombreux français est que la souche législative sévit tous les ans et pendant toute l'année...

N.D.L.R. : Une autre différence est que, face à cette infection galopante, personne ne tire jamais la chasse.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 4 Février 2016
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes
0
La Haute-Chapelle, terre d'accueil aux immigrants !

En classant mes archives pour les protéger dans ces boîtes en plastique, je retrouve ceci :

Rigolo.

A l'époque, cela ne faisait que dix-sept ans que je passais dans le bled l'essentiel de mon temps.

Huit ans plus tard, après quelques petits efforts de ma part, les choses se sont, comme on s'en doute, vivement améliorées...

Un de ces tests mystérieux trouvés sur "Facebook" :

Pas de chance pour moi, ce métier se dévalorise très vite :

P.S. (du 7 février 2016) : Pour avoir une idée de la façon dont ces tests fonctionnent, on essayera d'aller écouter la leçon de Yann LE CUN (ami de Michel BERA) au Collège de France, le 12 février prochain.

Débat assez animé hier soir à la table familiale : je suis d'autant moins enclin à abandonner mon idée de bibliothèque à la place de l'ancienne cuisine du bâtiment Nord que les rangements auxquels je procède ces jours-ci me confirment que mes bouquins s'abîment dans les endroits divers où j'ai dû les stocker depuis 25 ans. En outre, retrouvant mes livres d'enfance, je me dis que ce serait bien agréable de réunir ma descendance dans une pièce lumineuse et de bonne taille où tout inciterait cette jeunesse à lire des ouvrages que je pourrais leur signaler et dont nous pourrions discuter.

La revue française de généalogie
rédigé le Mardi 9 Février 2016
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales
0
Hautes-Pyrénées : les registres paroissiaux annoncés pour avril 2016

Les archives des Hautes-Pyrénées annoncent enfin une date pour les premières mises en ligne de l'état civil : ce sera avril 2016 pour les registres paroissiaux de la collection du greffe.

Deux mois plus tard, en juin, ce seront aux tables décennales de faire leur apparition sur le Web pour les années 1802 à 1912. Enfin, pour les actes d'état civil de la collection du greffe, pour les années 1792 à 1915, la première mise en ligne est annoncée pour janvier 2017. Ensuite viendront d'autres documents d'archives non encore numérisés : les fonds communaux déposés pour les registres paroissiaux puis état civil jusqu’aux années 1860 environ et dans un troisième temps, les fonds communaux non déposés.

N.D.L.R. : Signalé à nos généalogistes en chef favorites ! (Je sais que Dominique CHADAL a déjà percuté).

Happy Mardi Gras! This work by Hals depicts Vastenavond (Shrovetide or Mardi Gras), a pre-Lenten carnival featuring bad food and worse behavior.

Featured Artwork of the Day: Frans Hals (Dutch, 1582/83–1666) | Merrymakers at Shrovetide | ca. 1616–17

N.D.L.R. : Presque contemporain de la Chaslerie.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 9 Février 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
0
Sans surprise pour moi, mon aîné m'a confirmé ce week-end qu'il ne mettrait pas un kopeck dans la restauration de la cave puisque je l'empêche d'en modifier les ouvertures, c'est-à-dire d'en créer de nouvelles et d'en élargir d'autres. J'avais pourtant dû, si ma mémoire est bonne, lui faire cadeau des parts de la S.C.I. propriétaire (ou nu-propriétaire, je ne m'en souviens plus) de ce bâtiment, à charge pour lui d'en poursuivre la restauration sur la base des plans de Nicolas GAUTIER, A.B.F., qui me semblaient très bons.

Mon aîné persiste à trouver que l'habitabilité de ce bâtiment est impossible dès lors que je me cramponne à ces plans, mais il ne se prive cependant pas de me reprocher d'avoir enduit intérieurement de simple chaux les murs extérieurs du rez-de-chaussée. Il aurait été indispensable, selon lui, que je prévoie un mélange de chaux et de chanvre afin d'améliorer l'isolation thermique des murs.

Je suis beaucoup moins calé que lui. J'ai néanmoins demandé à Igor de suspendre la fin de ses travaux d'enduits intérieurs afin que nous nous renseignions.

Peut-être auprès de M. PICAULT. Si toutefois ce dernier réapparaît sur le chantier, ce qu'il tarde à faire. Aux dernières nouvelles, son fournisseur n'avait pas assez de laine de verre en stock.

La France pittoresque (via Facebook)
rédigé le Mardi 9 Février 2016
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
Un petit livre fort rare, publié en 1628 à Paris, chez Chappelet, pour le collège des Jésuites de La Flèche, est intitulé Bienséance de la conversation entre les hommes. (D’après « Le Figaro : supplément littéraire du dimanche », paru en 1894)

Fort lus par les générations de l’époque, ces petits ouvrages leur ont inculqué ces principes de politesse et de galanterie qui ont fait le renom du gentilhomme français...

N.D.L.R. : Presque contemporain à la Chaslerie.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 9 Février 2016
Journal du chantier - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord - Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
0
J'ai commandé aujourd'hui à Bruneau 40 boîtes supplémentaires de 64 litres chacune pour ranger les bouquins entreposés tant bien que mal à divers endroits de la Chaslerie. Car plus j'en mets à l'abri des chiures d'oiseaux et des cadavres d'insectes et plus j'en retrouve.

Il est malheureux qu'à 64 ans révolus et alors que je suis plongé dans notre chantier favori depuis 25 ans, je ne dispose toujours pas d'une bibliothèque digne de ce nom.

On sait que je ferraille contre à peu près tout le monde pour installer ma bibliothèque rêvée dans l'ancienne cuisine du bâtiment Nord. Mais tous ces énergumènes m'affirment qu'une cuisine conviviale (comprenez de grandes dimensions) serait bien préférable à une thébaïde que, si je comprends bien, je serais à peu près le seul à fréquenter. Voici donc ce qu'il en coûte d'être entouré d'analphabètes.

Mon cadet a néanmoins essayé de faire progresser le débat ce week-end. Il propose d'installer cette bibliothèque dans la "salle dévastée", au 1er étage du logis. Avec ses 60 m2 et ses quatre fenêtres dans trois azimuts, cette pièce ne me déplairait pas. Mais j'aurais juste un menu problème de financement pour de tels travaux. Il est donc grand temps que je gagne à l'Euro Millions (à ce jour et malgré mes efforts bi-hebdomadaires, je n'ai pas encore dépassé les 10 euros).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 10 Février 2016
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Cave - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
0
Mon aîné trouve que j'exagère en rapportant à ma façon ses faits et gestes sur notre site favori. Ceci me confirme en tout cas qu'il suit le dossier avec attention. Il rappelle que, s'il n'a pas donné suite au projet de restauration de la cave, c'est uniquement parce que j'ai changé de pied, après avoir accepté, à moment donné, que de nouvelles ouvertures soient percées dans la façade Sud de ce bâtiment.

J'ai en effet le vague souvenir que ma mémoire des autorisations obtenues a faseillé un moment. Le fait est que, avec tant de travaux à gérer malgré tant de contraintes de toutes parts, il peut m'arriver de perdre un peu mon latin.

Dont acte, Bibo ! Tu verras, quand tu auras mon âge, si tu ne sucres pas plus les fraises que ton vieux père...

Thierry BOURRE m'a transmis hier soir une carte, datant de 2007, des plantations auxquelles il a procédé à la Chaslerie de 1999 à 2008. Faute de mieux, on s'en contentera dans l'immédiat.

Sur cette carte :
- le manoir se trouve du côté de la parcelle P3 ;
- l'avenue historique relie le manoir à la parcelle P8 ;
- l'ancienne carrière se situe entre les parcelles P8 et P9 ;
- l'"avenue FOURCADE" traverse les parcelles P11, P12 et P14 ;
- l'expression "les Martiens" désigne le croisement au milieu de la parcelle P2.

Lors de leur premier séjour, il y a environ deux mois, les stagiaires de la M.F.R. de Pointel avaient débroussaillé la parcelle P5 et avaient fait de la taille de formation en P6.

Ces derniers jours, ils ont traité (débroussaillage, élagage et taille de formation) les parcelles P11 (pins laricio), P10 (le verger forestier), P8 et P9.

Dans l'immédiat, je vais charger Igor d'aller traiter le coin Nord-Est de la parcelle P2. Il me semble que nous ne sommes encore jamais intervenus à cet endroit.

Dorénavant, je me référerai à ce plan (en attendant mieux) lorsque je voudrai désigner une parcelle de plantations.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 11 Février 2016
Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
0
Des goûts et des couleurs...

Hier, lors de mes rangements, j'ai découvert un petit ouvrage étonnant. Avec le sens exquis du politiquement correct qui me caractérise et que vous appréciez tant chez moi, je m'empresse d'en placer sous vos yeux un extrait choisi :

Comment ce petit volume est-il parvenu jusqu'à moi ? Je l'ignore. Je n'ai aucune attache à Troyes et n'ai jamais entendu parler du "Pensionnat de Mademoiselle AUBRY" ni d'une Noémie COUTURAT.

Lorsque, dans quelques semaines comme il me l'a promis, il reviendra me voir, je placerai cet élégant témoignage sur la table de chevet de mon vieux copain Ayodele Babatounde BALOGUN. Ceci ne devrait pas manquer de pimenter quelque peu nos débats favoris.

L'ADN ancien des européens révèle l'existence de mystérieuses migrations il y a 4800 ans.

A la fin du Néolithique (ci-dessus un village néolithique reconstitué, situé à Uhldingen-Mühlhofen, Allemagne), le génome des européens a été brutalement bouleversé, probablement suite à l'arrivée de nouvelles populations sur le continent européen.

1
Rencontre avec la chiourme

Je travaillais récemment sur le couple formé par François Le Manceau et Claude Richard, deux de mes ancêtres à la dixième génération du côté de ma grand-mère maternelle. Tous deux sont originaires de la paroisse de Bazouges, aujourd'hui rattachée à Château-Gontier, au sud de l'actuel département de la Mayenne.

Nouvelle immersion dans les archives numérisées de ce département, qui figurent parmi les plus anciennes en ligne, les plus riches et les plus aisées à consulter. Un pur plaisir… et parfois quelques surprises, mais n'allons pas trop vite.

François Le Manceau fut porté sur les fonts baptismaux le 28 décembre 1652, alors que Louis XIV n'avait que quatorze ans. L'acte de baptême, à demi effacé, est un joli défi pour les paléographes amateurs : bref, je suis incapable de vous dire qui furent parrain et marraine !

Source AD Mayenne Bazouges Baptêmes 1641-1661 vue 100/182

Marié une première fois à vingt-deux ans et devenu veuf, François se remarie à trente-et-un ans, en août 1684, avec Claude Richard, une jeunette de vingt ans si j'en crois les allégations du prêtre (ce dernier beaucoup plus lisible que l'officiant précédent).

Mariage prolifique, selon la coutume de l'époque : au moins neuf enfants voient le jour entre avril 1686 et mars 1707, sept garçons et deux filles. Le père est qualifié de bourgeois dans l'un des actes de baptême ; autrement exprimé, il réside dans le bourg proprement dit, et non pas dans l'une des fermes disséminées dans la campagne alentour. Il semble qu'il ait exercé la profession d'huilier (huile de lin à l'époque, je suppose) et peut-être aussi celle de voiturier. Lorsqu'il meurt en mars 1708, sa veuve se remarie quatre mois plus tard. Tiens, le délai de viduité n'existait pas sous l'Ancien Régime ? À ce détail près, jusqu'ici rien que de très banal, en somme.

Penchons-nous maintenant sur les enfants du couple. Le fils aîné, prénommé François lui aussi, se marie à la toute fin du règne du Roi-Soleil, en février 1713. Il a vingt-six ans et il épouse une certaine Jeanne Lanier, déjà veuve de François Ardouin ou Hardouin, selon les scripteurs.

Source AD Mayenne Bazouges BMS 1703-1719 vue 178/265

Et c'est là que je découvre ce paragraphe dans l'acte de mariage : "Jeanne Lanier veuve de François Ardouin ainsi qu'il nous est aparu (sic) par le certificat de l'extrait du registre général des chiourmes des galères de la ? signé François Rozel coner du roy commissaire ordonnateur de la marine et des galères à Marseille le 13e octobre 1712". Un mot m'échappe, mais le reste de la phrase ne fait aucun doute.

Peste ! Pour ceux qui l'ignoreraient (moi, jusqu'à présent), le mot chiourme vient de l'italien ciurma et désigne l'équipe de rameurs d'une galère, dixit le Petit Larousse illustré. Mon premier galérien !

Un détour par le Dictionnaire de l'Ancien Régime nous apprend qu'il en existait trois catégories : les volontaires (en voie de disparition, on se demande pourquoi), les esclaves originaires de l'Empire ottoman et les forçats. Ces derniers provenaient des geôles du royaume et étaient convoyés enchaînés jusqu'à Marseille. Marqués au fer rouge des lettres GAL sur l'épaule droite.

Pour la période qui nous intéresse, entre 1680 et 1715, ces forçats étaient constitués pour une petite moitié de soldats déserteurs, pour un tiers de prisonniers de droit commun, pour plus de 15 % de faux-sauniers et pour 4 % de protestants (après la Révocation de l'Edit de Nantes). Plus de 38 000 furent envoyés à Marseille, plus de la moitié mourut à la peine…

Galères par Pierre Puget vers 1665 - Source Wikimedia Commons

J'ignore à quelle catégorie rattacher François Ardouin. Et une autre question subsiste : quelqu'un sait où ces registres des chiourmes peuvent être consultés ?

N.D.L.R. : Ta grand-mère maternelle étant la sœur de mon grand-père paternel, nous voici dans de beaux draps ! Je savais déjà que, du côté LABATU, j'avais un arrière-grand oncle trafiquant d'opium mais là, tu n'arranges pas mon dossier...

Accessoirement, je te signale que le député actuel de Château-Gontier est un neveu de Carole. (Je souligne à toutes fins utiles que ce jeune et honorable parlementaire est sans lien de sang, contrairement à moi, avec les gibiers de potence en question).

Plus je classe mes livres...

... dans les 80 (à ce jour) boîtes de rangement en plastique que je me suis procurées, et plus je trouve qu'il est scandaleux qu'après 25 ans de restauration, je ne dispose toujous pas d'une bibliothèque digne de ce nom (air désormais connu).

J'ai néanmoins remis la main cet après-midi sur l'ouvrage suivant...

... dont le sommaire me paraît bien alléchant :

Il s'agit de l'ouvrage de référence des restaurateurs de vieilles pierres, hélas difficile à se procurer désormais. Je possède néanmoins plusieurs tomes de la même collection, achetés pour nourrir mes réflexions sur les travaux sur notre manoir favori. Je ne vais évidemment pas pouvoir mettre en ligne toutes les pages du tome consacré à la ferronnerie mais j'ai pensé qu'il pourrait être bienvenu, à toutes fins utiles, que je scanne quelques pages pertinentes en matière de ferronnerie de grilles.

D'abord sur la forme des barres mises en œuvre :

Page 18.

Extrait de la page 18.

Ensuite, je mets en ligne différentes illustrations, glanées ça et là dans cet ouvrage :

Page 30.

Page 54.

Une indication sur le montage "à mystère" :

Page 55.

Des exemples de fixation aux murs :

Page 61.

Page 61.

Page 61.

Page 61.

Et encore sur le montage "à mystère" :

Page 95.

Page 96.

Extrait de la page 96.

Page 97.

Page 98.

Ecomusée du Perche
rédigé le Mercredi 17 Février 2016
Peinture - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
Recette de la peinture à la farine, protection des bois extérieurs

Vous mettez quoi pour protéger vos bois extérieurs ?
> cette drogue de lasure (quand c’est fini le bois en redemande l’année suivante) ?
> votre bois est autoclave (vous trouvez çà beau) ?
> votre bois est brut mais a tendance à mal vieillir aux outrages du temps ?

Donc laissez-vous tenter par une belle peinture (avec les pigments naturels), écologique, résistante, simple, pour un coût ridicule.

N.D.L.R. : On tâchera de s'en souvenir.