Désultoirement vôtre !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 12 Avril 2015
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Transmission du patrimoine
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Sans en avoir encore lu le mode d'emploi, j'ai voulu tester l'"Olympus" de nuit ; le flash est puissant mais le résultat demeure médiocre :

12 avril 2015.

12 avril 2015.

12 avril 2015.

Je retiens néanmoins que, côté cour également, il y aura lieu de renforcer la structure du mur à la limite entre les écuries et la tour Louis XIII ; il y a là des traces d'humidité qui ne me plaisent pas car elles augurent mal de la conservation de certaines poutres intérieures, au plafond du rez-de-chaussée.

Au courrier ce matin :

En revanche, toujours pas d'écho à la "déclaration préalable" que j'ai dû déposer pour les plantations. Plus que 3 semaines à patienter (si l'on peut dire) avant de pouvoir considérer l'accord comme acquis.
Donc une année de perdue...

Pour rien !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 14 Avril 2015
Désultoirement vôtre ! - Géologie
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Au courrier ce matin, une lettre de M. DORE, en réponse à un précédent échange :

Je pense qu'à défaut de pouvoir crapahuter de concert aux environs de notre manoir favori, nous devrions pouvoir nous rencontrer en région parisienne où je me rends périodiquement pour prendre des nouvelles de la plus mignonne petite-fille de la Terre.

En prévision de la prochaine séance du FOGEFOR, je me suis rendu ce matin au centre des impôts de Domfront où je me suis fait communiquer une copie des matrices cadastrales des terres dont je suis propriétaire (directement ou par l'intermédiaire de S.C.I.) dans le secteur :

D'après ces documents, je contrôlerais un peu plus de 56 hectares.

Il paraît toutefois que ces "extraits de matrice cadastrale" (c'est le terme à employer) sont relatifs à la situation au 1er janvier 2014 et qu'il faudra attendre le mois d'août prochain pour que les opérations de 2014 soient prises en compte, c'est-à-dire, de mémoire et pour ce qui me concerne, l'achat de terres aux voisins VINCENT et la vente de la nue-propriété de l'aile de la belle-mère à une S.C.I. détenue par mon aîné.

La seule mention assimilable à "boisement" que j'y lis est "parc". On verra le 25 avril prochain ce que cela implique, notamment sur le plan fiscal.

Florianne GRIPPON, l'assistante de M. MAFFRE, vient de me prévenir que Roland BOUSSIN ne livrera les échafaudages qu'à partir de vendredi. Je ne suis pas surpris qu'il ait toujours autant de mal à s'organiser et à tenir le moindre de ses engagements de calendrier.

En attendant, voici les photos que je viens de prendre sous les combles du colombier et qui montrent l'état des lieux à ce stade :

15 avril 2015, vers le Nord-Ouest.

15 avril 2015, vers le Nord-Est.

15 avril 2015, vers le Sud-Est.

15 avril 2015, vers le Sud.

On remarque que les lucarnes sont H.S., notamment celle orientée au sud :

15 avril 2015, la lucarne Sud.

Au plafond, l'état sanitaire d'une solive m'inquiète :

15 avril 2015, une solive qui a pris l'eau.

Enfin, voici le revêtement qu'Igor va maintenant arracher ; j'ignore ce qu'on va encore découvrir :

15 avril 2015, vers l'Ouest.

15 avril 2015, remplissage bizarre.

Afin de faciliter la tâche des compagnons de Roland BOUSSIN, Igor a commencé à arracher l'isolation intérieure des combles du colombier.

C'est un produit à base végétale mais, selon son habitude, le père de mon vendeur n'avait pas manqué de le faire badigeonner de ciment ; ultérieurement, un textile y avait été collé puis peint :

15 avril 2015, le brisis Ouest ; l'ancien placard a été enlevé.

15 avril 2015, l'angle Nord-Ouest ; remarquez la vue sur les écuries.

Très vite, Igor constate que ce ne sont pas les pannes qui soutiennent les chevrons mais l'inverse ; je comprends qu'on ne va pas tarder à découvrir de nouvelles horreurs de ce genre :

15 avril 2015, panne accrochée aux seuls chevrons (cas du brisis Ouest).

Voici le bas de la lucarne Sud ; on voit que le cadre et le jet d'eau sont cuits et archi-cuits, malgré une restauration à la résine datant de 2009 seulement, qui n'a donc pas tenu ; on observe également le jour (cf la petite tâche verte, en vue directe sur l'herbe en contrebas) entre le plancher et le bas du châssis, ce qui laisse très mal augurer de ce qu'on découvrira lorsqu'on aura arraché l'isolant :

15 avril 2015, le bas de la lucarne Sud.

On continue l'inspection. Ici le brisis Nord, donc une vue sur l'intérieur des écuries :

15 avril 2015, l'angle Nord-Ouest.

D'autres pannes, fixées aux seuls chevrons (ici sur le brisis Nord ; en fait, on découvrira de tous côtés ce montage pour le moins inattendu) :

15 avril 2015, assemblage à la con.

On attaque le brisis Est...

15 avril 2015, le brisis Est.

... et l'on constate que le châssis de la lucarne Nord-Est était fixé au seul isolant, de sorte que l'étanchéité de la lucarne n'était nullement assurée :

15 avril 2015, le montant Sud de la lucarne Nord-Est.

Bonjour,

J'ai pu observer vos nombreux travaux, et étant moi-même en cours de construction, j'aurais voulu connaître le nom de la tuile ayant été posée pour remplacer le Shingle. Cette teinte me paraît exceptionnelle. Bravo pour votre rénovation.
Dans l'attente de vous lire.

Mickaël.

N.D.L.R. : Bonjour Mickaël,

Toutes les tuiles utilisées lors de la restauration de la Chaslerie au cours des 24 dernières années sont du même modèle. Ce sont des "tuiles périgourdines" fabriquées du côté de Limoges par des artisans qui partagent le même type de moules mais produisent chacun des tuiles d'une couleur différente. A la Chaslerie, nous en panachons ainsi de 5 couleurs et, au bout de quelques années, la végétation voisine leur transmet une patine qui s'accroche bien sur elles puisque leur surface supérieure comporte des grains de sable collés.

Pour plus de détails, par exemple pour connaître les coordonnées des artisans en question, je vous suggère de contacter Roland BOUSSIN (vous trouverez les siennes en fin de l'onglet "Travaux") car c'est lui qui est en contact avec eux et pas moi.

Bonne journée et joyeux travaux !

PPF

Grande nouvelle ce matin, un message sur mon téléphone portable m'apprend qu'il y aura une "Sainte-Anne 2015 à la Chaslerie".

L'héroïne de la fête sera ma petite-fille et, comme un an plus tôt, exactement, le père Norbert officiera ! Succès garanti donc.

Je me réjouis de retrouver à cette occasion la belle-famille de mon aîné et je suis très heureux que la nouvelle carrière familiale de la chapelle Sainte-Anne de la Chaslerie commence par un baptême, le premier d'une longue série, je l'espère.

P.S. : Mon aîné me corrige immédiatement (et démontre, par la même occasion, qu'il consulte notre site favori à l'heure du déjeuner) : il trouve que je m'emballe ; il m'apprend en effet que ce ne sera pas un baptême, puisque celui-ci aura lieu à Paris, mais juste "une petite fête de Sainte-Anne".

Pas grave, j'espère quand même que les Savoyards pourront se joindre à nous le 26 juillet prochain. En tout cas, ça va me donner du cœur à l'ouvrage pour relancer les travaux.
Vmf patrimoine
rédigé le Jeudi 16 Avril 2015
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Départ de "L'Hermione" depuis la Rochelle, restaurée grâce à de nombreux donateurs et à la Fondation Hermione, abritée par la Fondation du Patrimoine (site national).
Vous en apprendrez davantage dans le prochain numéro de la revue VMF à paraître en mai !

Jérôme HOUYVET, photographe professionnel, vient de me faire parvenir un jeu de photos de la Chaslerie qu'il a prises d'un U.L.M.

Certaines pourraient illustrer mon dossier, en cours de préparation, de candidature au "concours de la plus belle restauration".

Je demande à mon correspondant de faire disparaître son logo de ces photos et de procéder à quelques petites retouches (ôter les fauteuils de jardin de l'arrière-cour, plus un camion qui monte la D22 derrière le manoir sur une photo).

J'ai acheté les droits sur ces photos (accessibles en commentaire à ce message) pour un usage privé et sur ce site internet. Si des tiers veulent utiliser les mêmes images, je signale expressément qu'il leur faudra en acquérir le droit auprès de Jérôme HOUYVET.
Un agent de Véolia m'a signalé ce matin que la consommation d'eau de la Chaslerie avait bondi cette année.

Mon réflexe a été d'attribuer ce phénomène au fait que je passe désormais l'essentiel de l'année ici, depuis que j'ai arrêté de faire le zouave à la fac de Caen. Or je prends des douches longues et chaudes pour pouvoir me ranimer le matin.

Mais Igor me rappelle que "la patronne" avait fait installer un système d'arrosage des fleurs très particulier dans la perspective du mariage, "un long tuyau avec des trous partout". Et, surtout, qu'elle avait ensuite oublié de couper son alimentation en eau...

Sacrée patronne, tu finiras par me mettre sur la paille (air connu) !

Roland BOUSSIN vient d'arriver en pleine forme sur le chantier :

17 avril 2015.

Je lui ai immédiatement demandé quand la restauration de la charpente et de la couverture du colombier serait achevée ; il me répond viser la fin juillet ; je l'encourage à aller un peu plus vite mais il m'explique que 3 de ses compagnons sont en congé de maladie (dont Hervé que je salue et à qui je souhaite un prompt retour à la forme olympique qui le caractérise ; idem pour Christopher) ; en outre, la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS est débordée de travail en ce moment.

J'entraîne immédiatement Roland en haut du colombier pour lui faire part de nos dernières constatations (dont je n'ai pas fini de rendre compte ici mais ça va venir) :

17 avril 2015.

Roland n'est pas choqué outre mesure par les pannes fixées aux chevrons ; il note l'absence d'échantignoles ailleurs que sur les chevrons ; selon lui, les pannes intermédiaires en cause n'existaient pas à l'origine (de même, précise-t-il, qu'il n'y en avait pas sur les brisis des écuries).

A première vue, Roland émet de sérieux doutes sur la présence de lucarnes sur la charpente mansardée initiale (je rappelle que mon idée, avant l'intervention de Lucyna, était de supprimer ces lucarnes). Le fait que ces lucarnes aient été assemblées avec des clous forgés ne l'émeut pas car de tels clous étaient, paraît-il, d'usage courant il y a 70 ans.

Il confirme que la charpente est très belle et lui semble en très bon état général. Le départ de mérule ne l'inquiète pas et il pense pouvoir le traiter facilement.

Il est (comme moi) d'avis qu'il faut éliminer le plafond en frisette de la pièce sous comble (y compris les solives récentes qui le soutiennent), ce qui libérera la vue sur les parties hautes de la charpente. Je lui fait part de ce qui a toujours été mon idée : virer également le plancher de cette pièce sous comble (c'est-à-dire le plafond de la chambre de mon aîné, qui se trouve juste en-dessous), de manière à profiter au maximum de la vue sur ces poutres vénérables ; c'est là un point sur lequel mon aîné et M. MAFFRE pourraient avantageusement réfléchir, d'après moi.

Igor a fini de déblayer les gravats de l'isolation des brisis sur l'herbe de l'avant-cour. A la demande de Roland BOUSSIN, il doit enchaîner avec le démontage du reste de l'isolation de ces combles.

Sans tarder, Roland et deux compagnons prennent des mesures pour poser les échafaudages qu'ils ont commencé à apporter :

17 avril 2015.

Petite promenade cet après-midi chez Sébastien LEBOISNE. Je continue à admirer son travail de restauration d'une immense porte de bois pour une antiquaire anglaise :

17 avril 2015.

17 avril 2015.

Voici la pièce qui sera juchée au-dessus de la porte et pour compléter laquelle Sébastien doit imaginer et sculpter un décor supplémentaire qui couronnera le tout :

17 avril 2015.

En fait, je n'allais pas chez Sébastien pour admirer ce travail mais pour deux autres choses :
- lui passer commande d'un lit à baldaquin analogue à celui, de style rustique, qu'il a déjà fabriqué pour la chambre de mon aîné ; ce nouveau lit sera destiné au fournil de la ferme et devrait y arriver avant l'été ;
- deuxièmement et surtout, pour évoquer les dimensions à donner à Content III. Sur la base d'une photo du père de Content III qu'il avait restauré avant l'incendie de son atelier, Sébastien a dessiné une épure du bébé, qu'il nous présente ici en compagnie de son compagnon sculpteur, Grégoire MOREL :

17 avril 2015.

Sébastien n'a pas conservé les dimensions de l'original (le document où il les avait notées est parti en fumée lors de l'incendie) ; il se souvient cependant qu'il lui fallait un escabeau à deux marches pour se hisser sur l'animal. Ainsi, pour répondre à une question de mon aîné, ce joujou était bien de taille à supporter sans problème un adulte (donc était sensiblement plus imposant que le cheval de bois de Max ERNST). Sébastien va se rapprocher de l'antiquaire anglaise pour lui demander si elle a conservé les mensurations de la bête. A défaut de réponse utile, il agira selon son souvenir.

Donc, pour résumer, Content III sera maousse. Pas autant que la porte. Mais très meublant quand même.

Patrimoine Normand
rédigé le Samedi 18 Avril 2015
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Toiles de Hambye, un art populaire local méconnu du XIXe siècle
Hambye (50)
→ Du 1er avril au 30 juin 2015

Parmi les différentes productions dites aujourd’hui « d’art populaire » que pouvait compter le département de la Manche au début du XIXe siècle, les toiles peintes de Hambye restent fort mal connues du fait de leur rareté et du peu d’intérêt qu’elles ont suscité auprès des auteurs, vraisemblablement par manque de données (voir sur ce sujet Patrimoine Normand n°41).
L'exposition présente douze toiles de Hambye, confectionnées dans la première moitié du XIXe siècle afin de décorer les parois des lits-alcôves et d'apporter une touche de couleur et de gaîté dans les intérieurs manchois. De nombreux objets et une riche iconographie démontrent l'influence de l'art populaire normand dans leur composition graphique. Fermé le mardi sauf en juillet et août (accès limité à l'église et aux expositions).​

INFORMATIONS PRATIQUES :
ABBAYE D'HAMBYE
Route de l'Abbaye
50450, HAMBYE
Tél : 02 33 61 76 92
musee.hambye@manche.fr
www.patrimoine.manche.fr