Désultoirement vôtre !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 2 Avril 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Notre mécano favori, le jeune Maxime, vient de passer me voir. Son diagnostic est clair :
- aucun des tracteurs n'est entretenu convenablement ; tous ont besoin d'une vidange, la dernière remontant souvent à plusieurs années ; le système de coupe du John Deere est à remettre en état ;
- la bétonnière a passé l'hiver dehors ; elle aussi a besoin d'une vidange ;
- le matériel doit passer toutes les nuits à l'abri, même quand on s'en sert.

A transmettre à Igor, avec un bon savon mérité.

P.S. : Engueulé Igor.

L'après-midi sur le terrain, dans le cadre de la 4ème session du FOGEFOR, s'est déroulé aux abords du château de Marcambye, près de Saint-Lô :

Le château de Marcambye est une batisse du XIXème siècle, en pierres rouges (comme au château de Torrigni) et en granit, entouré de dépendances plus vénérables (notamment à gauche, avec un bel appareil de pierres daté du début du XVIIème siècle) :

La façade sur jardin de Marcambye

Des bois de hêtres âgés d'un siècle et demi étaient plantés sur la pente qui domine un agréable ruisseau sinueux mais ils ont été ravagés à deux reprises, par la tempête de 1987 puis par celle de 1999. Il ne reste plus debout que quelques magnifiques specimens auxquels la photo suivante ne rend pas suffisamment hommage :

Voici donc où nous avons crapahuté...

... par un temps presque aussi mauvais que lors des 3 précédentes sessions...

... pour entendre la bonne parole :

Je retiens notamment que notre mentor, Vincent JOSEPH (le jeune barbu, un peu dégarni du houppier, avec ce truc rouge sur le dos), recommande vivement le matériel suivant (en espérant que j'ai bien noté les références) :
- les sécateurs ARS ou FELCO et, surtout, la scie emmanchée de même marque, de chez ZIMMER ou BESSON ;
- le sécateur électrique INFACO ;
- il a également été question, si je me relis bien, d'un matériel ARS Turbocoat EI (?).

Bon, il va falloir que je recontacte ce jeune homme pour me faire préciser tout ça.

A l'occasion de cette promenade, j'ai noté le dicton mnémotechnique selon lequel "Le charme d'Adam, c'est d'être à poil". Ceci signifie que les charmes et les hêtres ont des feuilles de formes comparables (nettement plus grandes chez le hêtre) mais que la feuille de charme est dentée alors que celle du hêtre est poilue.

Enfin, j'ai retenu que le charme est le meilleur bois de chauffage (en termes de pouvoir calorifique). Comme son bois est particulièrement compact, il sert à fabriquer les billots de boucher (ces damiers qu'on trouve sur leurs établis), ainsi que des poulies.

Des nouvelles de la croix de procession de Pleyber-Christ !
Réalisée au début du XVIIe siècle par l’orfèvre morlaisien Guillaume Desboys, en argent ciselé, repoussé et doré, elle est la plus grande des croix de procession dites « finistériennes », avec 133 centimètres de hauteur (hors hampe) et 11 kilos. Classée au titre des monuments historiques en 1897, elle est l’un de premiers objets bretons à bénéficier de cette protection.

N.D.L.R. : Presque contemporaine de la Chaslerie.
Татьяна Сухова
rédigé le Vendredi 3 Avril 2015
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
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Геррит ван Хонтхорст. Веселый скрипач с бокалом вина. 1624 г.

N.D.L.R. : Presque contemporain de la Chaslerie.
Dès 9 heures du matin hier, sous une pluie battante, Benoît MAFFRE et son assistante, Florianne GRIPPON, prenaient les cotes des ouvertures de la Chaslerie afin de se mettre en mesure de commencer dès que possible leur "étude de diagnostic" sur les portes et fenêtres des bâtiments sur cour (pour dire les choses simplement). Comme on s'en doute, j'ai essayé de les photographier pour illustrer mon compte rendu en ligne. Mais il semble que mon appareil "Panasonic" ait rendu l'âme ; le fait est que je le trimballe toujours dans une poche de mon anorak, sans étui, et que la promiscuité avec des clés ne lui arrange pas le portrait ; cette fois-ci, je crois que je ne pourrai éviter de lire le mode d'emploi du successeur, un "Olympus", que je tiens prêt à prendre le relais.

A 10 heures, Roland FORNARI devait nous rejoindre pour compléter son relevé de cotes pour la rampe de l'escalier du bâtiment Nord ; je comptais profiter de l'occasion pour lui confirmer ma commande des grilles du 1er étage du logis, telle que prévue dans le "programme 2014" que l'on sait. Mais Roland n'est pas venu et n'a pas davantage téléphoné pour s'excuser. Dans l'après-midi, j'ai appelé son atelier et suis tombé sur un disque. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de fâcheux.

Mon aîné avait débarqué jeudi soir à la gare de Flers comme je le lui avais recommandé car l'évènement important de ce vendredi était la visite de la Chaslerie par une délégation de la D.R.A.C. de Basse-Normandie et une autre du S.T.A.P. d'Alençon. J'attendais cette inspection non sans une certaine appréhension, souhaitant faire bonne figure, et la Chaslerie avec moi, sans pour autant en rabattre sur le fond de mon discours, d'un style pas toujours habituel j'en conviens, ne serait-ce qu'en raison de ce qui peut apparaître frondeur dans mon caractère. Je le dis tout de suite : tout s'est très bien passé.

Le nouveau conservateur régional des monuments historique, Philippe ROCHAS, accompagné de l'excellent Arnaud TIERCELIN, d'Emeline LE NOZAHIC (qui suivra désormais les travaux sur parties classées de la Chaslerie) et de l'A.B.F., chef du S.T.A.P. de l'Orne, Anne CHEVILLON, a visité l'ensemble des bâtiments sur cour (à l'exception du 1er étage du bâtiment Nord, celui des chambres en soupente) ainsi que la chapelle. Il est difficile pour moi de me mettre à la place de ceux qui, à cette occasion, découvraient la Chaslerie autrement qu'à travers des dossiers (à savoir Philippe ROCHAS et Emeline LE NOZAHIC) mais il me semble qu'ils n'ont pu qu'être frappés par (1) les volumes des bâtiments (la Chaslerie est beaucoup plus grande en réalité que sur les photos ; je pense que ceci tient à l'équilibre global de ses proportions qui, sur photos, est trompeur quant à l'échelle), (2) la rudesse des matériaux qui donnent leur unité à cet ensemble édifié et maintenu, voire accru, à travers des siècles, tant bien que mal (murs montés à la terre ; dégâts - heureusement réversibles - causés par une période de travaux au ciment, au milieu du XXème siècle), (3) l'importance du programme de restauration déjà réalisé depuis 24 ans, et (4) l'ampleur de ce qui reste à accomplir pour (re)donner enfin une habitabilité minimale à ces vieilles pierres.

Après la visite, nous nous sommes retrouvés dans mon bureau où j'ai montré des photos anciennes (en fait mon dossier du concours V.M.F. de 2014), après quoi nous avons évoqué les dossiers en cours - toutes les difficultés sont désormais aplanies et j'en remercie mes interlocuteurs - puis les dossiers à venir :

- fin du "programme 2014" ; j'ai expliqué pourquoi je tardais à lancer la réfection des enduits de la cage d'escalier du logis et mes arguments ont, je crois, été bien compris ;

- aménagement intérieur de l'"aile de la belle-mère" et de la tour Louis XIII ; mon aîné, l'architecte et moi avons insisté sur la problématique de l'escalier intérieur, en distinguant entre le projet (acté par un permis de construire) préparé par Lucyna GAUTIER et les réflexions en cours entre mon aîné et M. MAFFRE à propos de modifications éventuelles à ce projet ;

- restauration de l'intérieur de la moitié Nord du logis ;

- projet de restauration de l'Avenue ; la question est pour moi en délibéré car j'attends d'en savoir plus sur la possibilité de confirmer officiellement que cette Avenue est nécessaire à l'exploitation forestière de mes plantations (en clair, d'obtenir, en plus de la subvention des affaires culturelles, une subvention de la D.R.E.A.L.) ; il faudra sans doute passer par la mise au point d'un P.S.G. ("plan simple de gestion") ;

- projet de restauration du circuit des douves ; cité ici pour mémoire.

Finalement, j'ai fait découvrir "ma cantine" à notre petit groupe ; l'atmosphère était bon enfant, conviviale et sympathique et la conversation détendue.

P.S. : A noter que mon fiston a dit et répété qu'il était heureux que M. MAFFRE soit là pour me cadrer (il devait faire allusion au projet de bibliothèque). Je trouve qu'il est un peu gonflé, le bonhomme : c'est moi qui ai demandé à M. MAFFRE de le cadrer, lui. Ne pas confondre. ;-))

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 5 Avril 2015
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Annonces - Dans l'Orne
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Au courrier reçu à Paris, une lettre d'Odile NEOUZE, déléguée V.M.F. de l'Orne :

Je ne pourrai pas participer à cette promenade puisque je serai pris par la 6ème séance du FOGEFOR. Mais j'ai conseillé à Carole d'en être. Et je mets en ligne cette annonce car elle peut intéresser d'autres personnes (le plus simple est alors de contacter Odile NEOUZE pour voir si des tiers peuvent s'inscrire).

Voici le courrier que j'adresse à Philippe ROCHAS :

Sont jointes à ce courrier les pièces annexes suivantes :
- le formulaire rempli de demande de subvention à l'Etat pour la restauration d'un monument historique classé ;
- la convention avec l'Etat, signée par mes soins, et qui devra être revêtue de la signature du préfet de région ;
- le devis de Benoît MAFFRE avec sa note explicative ;
- une fiche sur mon identité ;
- une attestation que les travaux n'ont pas commencé ;
- une attestation que je suis en règle au regard de mes obligations fiscales et sociales ;
- un plan de financement détaillé de l'étude de diagnostic en question (à savoir 60 % par subvention de l'Etat et le solde par moi en auto-financement).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 5 Avril 2015
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Nature (hors géologie)
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La 5ème séance du FOGEFOR nous initiera à la fiscalité des boisements. Comme pour tout ce qui concerne la fiscalité locale, c'est un domaine que j'ai toujours trouvé particulièrement ennuyeux, donc où je suis largement ignare.

Il nous est demandé de nous munir des extraits de matrice cadastrale de nos bois...

... c'est-à-dire de documents comme celui-ci :

Sur les conseils de Marie-Françoise LAURENSOU, je me suis rendu cet après-midi à l'ancien tribunal de Domfront pour voir l'exposition organisée par le "Cercle généalogique du Pays Bas-Normand" :

5 avril 2015.

Elle porte notamment sur la généalogie de quelques familles du secteur, dont :

- les COUPPEL (alliés aux LEDIN, propriétaires de la Chaslerie jusqu'à la Révolution) :

5 avril 2015.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

- les ROULLEAUX et les ROULLEAUX-DUGAGE (alliés aux LEVÊQUE qui m'ont vendu la Chaslerie) :

5 avril 2015.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

Cette photo et la suivante confirment, beaucoup mieux que ne le ferait un discours, que Sophie-Adélaïde ROULLEAUX, ancêtre des LEVEQUE (à qui elle aurait apporté la Chaslerie à l'occasion de son mariage) était la nièce du révolutionnaire domfrontais, gendre d'un autre, dont sont directement issus les ROULLEAUX-DUGAGE.

Nous savons par ailleurs qu'une fille de Sophie-Adélaïde ROULLEAUX fut l'épouse de l'héritier des GOUPIL de Tessé-la-Madeleine, ce qui permit aux LEVÊQUE de recevoir, au milieu du XIXème siècle, une fortune alors considérée, s'est-on laissé dire, comme l'une des principales de l'Ouest de la France. On a compris que cette fortune avait été amassée en des temps records, au moyen de trafics divers mais de haute volée.

Pour que notre compréhension du dossier soit complète, il faudrait retrouver comment Sophie-Adélaïde ROULLEAUX avait pu entrer en possession de la Chaslerie. Sans doute peut-on se demander pourquoi nous n'y arriverions pas.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

- les GERMONT, les BARRABE et quelques autres :

5 avril 2015.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

P.S. 1 : Ces photos sont les premières que je prends avec mon nouvel appareil, l'"Olympus" ; il m'a l'air bien mieux que les "Panasonic" précédents.

P.S. 2 : A noter que, dans l'entrée de l'ancien tribunal de Domfront, est entreposée une maquette en frêne et merisier, à l'échelle 1/10ème, de la charpente du châtelet d'entrée du manoir de la Saucerie :

5 avril 2015.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

5 avril 2015.

The Egg dance was one of the earliest Saxon Medieval dances and, like the Carole, was performed during a period of festivity namely the Easter-tide festivities. The egg dance was derived from a traditional Easter game. In the egg dance, eggs were laid on the ground or floor and the goal was to dance among them damaging as few eggs as possible.

image: The Egg Dance by Pieter Brueghel the Younger

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Dans le cadre de ses 40 ans, le Parc régional Normandie-Maine invite David Montembault, enseignant-chercheur à Agrocampus-Ouest Angers, pour présenter l’histoire du bocage depuis son origine et son évolution.

Les paysages de Bocage, propres à l’Ouest de la France, résultent de l’adaptation des territoires aux besoins des populations depuis plus de 1 000 ans. Faisant suite aux premiers défrichements, les agriculteurs ont tout d’abord implanté des haies défensives pour protéger les cultures des grands herbivores sauvages.
Les haies ont évolué en fonction des besoins : arbustes et arbres nourriciers pour l’homme et les animaux domestiques, fourniture de bois de chauffage et de bois d’œuvre, protection des troupeaux avec le développement de la production laitière à partir du milieu du
XIXe siècle.
Le linéaire de haies va ainsi se densifier jusqu’à atteindre son apogée au milieu du XXe siècle où elles ont une multifonctionnalité (bois de chauffage et d’œuvre, fourrage, protection et contention pour le bétail, limite de propriétés…).
Modernisation

A partir des années 60, la nécessité de moderniser l’agriculture pour répondre aux marchés agricoles qui se mondialisent, le bocage va connaitre une forte régression. Machinisme agricole, développement du maïs fourrage, sélection des vaches laitières et développement des stabulations, augmentation des surfaces de cultures, utilisation des produits phytopharmaceutiques, substitution du bois de chauffage par le fioul, rendent la haie sans intérêt économique.
Aujourd’hui, au-delà de son intérêt environnemental, le Bocage représente un véritable patrimoine culturel bien que sa construction ait été principalement motivée par l’économie.
Ce patrimoine fait appel à des savoir-faire ancestraux (haies plessées, arbres d’émonde ou têtard,…) qu’il convient de valoriser.

Ces conférences seront suivies d’un échange avec les participants. Vendredi 3 avril, à 20 h, à la mairie de Domfront ; vendredi 22 mai à 20 h à la Maison du Parc à Carrouges ; vendredi 5 juin, à 20 h, à la Maison des associations à Saint-Pierre-des-Nids. Gratuit. Durée : 1 h 30. Contact : www.parc-naturel-normandie-maine.fr/agenda.html

N.D.L.R. : Bien que la question m'intéresse, je n'ai pu assister à la conférence de vendredi dernier mais compte bien me rendre à une prochaine.

Le conférencier semble de la famille des propriétaires des manoirs voisins de Loraille (contemporain de la Chaslerie et sans doute dû à la même équipe de constructeurs, notamment le tailleur de pierres de la porte d'entrée) à Saint-Roch-sur-Egrenne...

Le manoir de Loraille à Saint-Roch-sur-Egrenne.

et de la Cousinière (ancienne propriété des COUPPEL, alliés des LEDIN) à Saint-Brice.

Le logis de la Cousinière à Saint-Brice.

Au château de La Ballue, à deux pas de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), ifs, buis, houx et thuyas rivalisent de magnificence et d'originalité. Colonnes et vagues, charmilles et labyrinthes animent ce jardin d'exception où l'art topiaire est sublimé.

N.D.L.R. : Voici un article qui devrait beaucoup intéresser Carole (même si on n'arrive pas, me semble-t-il, à dérouler le diaporama).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 9 Avril 2015
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Que retiendrai-je de mon stage de récupération de points, sachant qu'à l'occasion du précédent, j'avais appris qu'il pouvait, dans certains cas, être intéressant de faire traîner le règlement des amendes et même de les contester (car cette astuce permet de retarder l'imputation/amputation effective de points) ?

D'abord, qu'il permet de regonfler son permis de 4 points mais qu'on n'a pas droit à plus d'un stage par an. Je l'avais oublié. Le coût d'un stage est tombé (pour les gens qui, comme moi, ne savent pas se débrouiller via internet pour ce genre de trucs) à environ 200 € par personne alors qu'il était de 300 il n'y a pas longtemps.

Deuxièmement, que les points perdus peuvent également être récupérés automatiquement dans certains cas :
- si l'on arrive à conduire 3 ans sans P.-V., on récupère les 12 points ; aucune chance pour moi, même si le délai est réduit à 2 ans en cas de fautes vénielles (infractions des catégories 1, 2 et 3, c'est-à-dire sanctionnées par une amende de 90 € ou moins) ;
- si l'on arrive à conduire 6 mois sans petite infraction (difficile pour moi), on regagne 1 point ;
- enfin, règle "décennale" dont j'ignorais l'existence : au bout de 10 ans, les points perdus lors d'une vieille infraction sont restitués (on les récupère P.-V. par P.-V.).
Pour gérer son capital de points, il est utile de se procurer en préfecture son "R.I.I." (relevé d'informations intégrales) qui récapitule les pertes et restitutions de points dont on a fait l'objet.

A dire vrai, en me rendant à ce stage, mes deux seuls objectifs étaient de récupérer les 4 points en question et de me remettre en mémoire les traits principaux de la mécanique compliquée de la récupération automatique des points. Mais, au cours des 2 journées de stage, j'ai quand même appris des trucs intéressants. Voici ce que j'ai noté :

1 - Sur la dangerosité des accidents : dès lors que l'on bute sur un obstacle dur à plus de 50 km/h, il n'y a guère d'espoir de s'en sortir intact, sans parler des déchirements intérieurs d'organes, dus à la décélération brutale, contre lesquels la ceinture ne prémunit guère. Une vidéo sur les crash tests le démontre sans ambiguïté. Bien entendu, si on cogne un obstacle mobile, ce qui compte est la vitesse relative, donc le résultat est souvent le pire.

Autre information marquante (si l'on peut dire) : une faible différence de vitesse peut avoir de très lourdes conséquences. Ainsi, si, en ville, on découvre un piéton 30 mètres devant soi, on pourra s'arrêter si l'on roule à 50 km/h...

mais, si l'on roule à 60 km/h, le choc se produira alors que l'on n'aura pu réduire sa vitesse en-dessous de 42 km/h, paraît-il : autant dire qu'on explosera le piéton. (J'ai refait les calculs censés aboutir à ce résultat car il me semble que la conclusion est excessive, au moins par temps sec ; mais il vaut sans doute mieux ne pas tenter l'expérience).

2 - Sur la conduite de nuit (que je pratique assidument, du fait de mes insomnies) : toutes choses égales par ailleurs, il y a beaucoup plus de risques d'accidents la nuit que le jour (ordres de grandeur : près de la moitié des accidents mortels pour 10 % de la circulation). En effet, la nuit, les conducteurs découvrent l'obstacle au tout dernier moment : il n'y a pas de trace de freinage et l'impact se fait à la vitesse maximale. Il paraît même que nombre de conducteurs de nuit éteignent toute lampe à l'approche des carrefours, soi-disant pour mieux voir si d'autres véhicules arrivent : et pan ! Comme on s'en doute, beaucoup des morts de nuit sont des jeunes imbibés au sortir de boîtes (68 % des morts où l'alcool est démontré interviennent la nuit).

Justement, à propos d'alcool, on sait (ou doit savoir) qu'on est en infraction à partir de 0,25 mg/l d'air expiré (ce qui équivaut à 0,50 g/l de sang) et en situation de délit au-dessus de 0,40 mg/l d'air (ou 0,80 g/l de sang). J'ai souhaité savoir combien il y avait d'alcool dans mon sang mardi soir, après mon dîner à "L'échauguette" de Domfront, d'un plat de tagliatelles arrosé d'un demi-pichet de rosé (33 cl) et complété, au dessert, d'un "colonel" (glace au citron servie dans un fond de vodka). Selon le modèle de la M.A.A.F., je ne dépassais pas 0,55 g/l de sang bien après que je me sois couché ; autrement dit, je pouvais rentrer tranquillement chez moi sans crainte des gendarmes. Mais, selon le modèle d'Axa trouvé en ligne...

... mon taux d'alcool serait cependant monté à 0,74 g/l de sang, en me laissant toujours le temps de rentrer me coucher sans encombre. Il est probable que mon âge (63 ans) et, surtout, ma corpulence (106 kg pour 1,87 m, autant dire un joli bébé) me permettent d'encaisser mieux l'alcool qu'un galopin, d'autant que je me nourris au lance-pierres. Mais, à l'évidence, on sort assez vite des clous.

3 - Plus généralement, le nombre des morts sur les routes a beaucoup chuté depuis que j'ai obtenu mon permis (en 1973).

Il est encore en France d'environ 10 morts par 24 heures. Surtout, pour 1 mort, il faut compter 10 blessés graves (= à séquelles), dont 1 extrêmement grave, avec toutes les implications que l'on peut imaginer pour les proches et pour la société.

4 - A titre incident, j'ai mis à jour mes connaissances sur la technologie des radars. Pour ce qui concerne les excès de vitesse, il semble qu'on ne puisse guère couper aux conséquences d'un flash. En revanche, si on grille un feu rouge devant un radar fixe, la photo étant prise par l'arrière, les très mauvais esprits pourraient, en toute impunité, se borner à payer l'amende (ou consigner son montant, point à vérifier) en réclamant la photo puis en contestant être en cause ; en l'état de la loi et de la technique, ils perdraient alors 135 € mais échapperaient au retrait de 4 points.

5 - Enfin, pour savoir où on met les pieds :
- si on tombe à 0 point, on doit en aviser immédiatement son assureur. Sinon, un accident ultérieur pourrait ne pas être couvert.

- A 0 point, on y reste 6 mois au moins et il faut repasser le code ; on obtient alors un permis probatoire de 6 points, susceptible d'être remonté à 8 au bout d'un an, 10 au bout de 2 et 12 au bout de 3.

- La location d'une voiturette sans permis (cette plaie des routes de campagne) coûte environ 400 € par mois. A l'achat, prévoir 12 000 €. Quel racket !

- On a donc intérêt à ne pas attendre pour s'inscrire à un stage (se réinscrire à un nouveau). CQFD...

Etonnant Igor ! Parfois il m'agace car je trouve qu'il ne travaille pas assez vite. Mais il faut reconnaître qu'en 24 ans de chantier, je n'ai jamais eu de salarié aussi soigneux que lui, et de loin. Ainsi, en sarclant les plates-bandes de Carole comme elles ne l'ont jamais été...

9 avril 2015.

... il vient de déterrer des pierres qui l'intriguent. Je lui réponds qu'il y a eu là un ancien fournil, dont il ne restait plus que des vestiges irrécupérables lorsque j'ai acheté la Chaslerie ; le terrassier alors intervenu pour arracher les ronces à la pelleteuse avait dû les enfouir pour se simplifier la vie.

Comme les plans cadastraux antérieurs qui nous sont parvenus, le plan encore en vigueur avant le funeste remembrement communal des années 1990 confirme l'ancienne existence de cet édicule qui, au XVIIIème siècle, devait servir à la famille logeant dans la pièce d'habitation unique de la "cave" (sa moitié Ouest).
L’élaboration et la création des saintes images au XVIIe siècle expliquées au Louvre.

Atelier de Philippe de champaigne, la Sainte face, huile sur panneau de chêne, 36,6 cm x 27,7 cm. Paris, musée du Louvre ©RMN/grand Palais/Thierry Le mage.

Les bouleversements religieux qui marquent le XVIe siècle, font resurgir l’antique combat contre les images sacrées. Face à cet iconoclasme mené par les penseurs les plus radicaux de la Réforme, la réponse de l’Eglise catholique a lieu lors du concile de Trente. En décembre 1563, elle réaffirme la légitimité de la présence des images dans les lieux de culte ainsi que l’honneur et la vénération qui leur sont dus. Les 85 œuvres rassemblées au Louvre jusqu’au 29 juin 2015 dans l’exposition « La fabrique des saintes images, Rome-Paris 1580-1660 », évoquent la complexité des enjeux qui furent au cœur du processus créateur des plus grands artistes du XVIIe siècle. Une exposition qui questionne, une fois encore, le sens de l’amour chrétien des images.

N.D.L.R. : Débat contemporain de la Chaslerie. Déjà...
Courriel dont j'ai reçu communication hier :

(début de citation)

M. Boussin, bonjour,

Ayant bien noté que vous commenciez la semaine prochaine le montage des échafaudages, je vous confirme qu'un premier rendez-vous de chantier aura lieu le lundi 11 mai à 9h00.

Pour ce rendez-vous, il est prévu l'inspection des charpentes, lucarnes (non déposées) et arases, après mise en place du parapluie et dépose des couvertures.
Merci de préparer pour ce rendez-vous un premier bilan sanitaire des bois de charpente et les éventuels sondages des parties susceptibles d'être endommagées.

Le maître d'ouvrage fera réaliser en parallèle l'évacuation du dernier niveau et la dépose des revêtements et doublages intérieurs.

Bien cordialement.

Benoît Maffre
Architecte du patrimoine, DPLG
Gérant

B.MAP Sarl d’Architecture
La Brosse - 7, rue des Forges – 27320 Droisy
Tel : 02 32 30 57 97 – Port : 06 08 49 19 85

(fin de citation)