Message #44448

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 26 Juillet 2018
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
Je viens, cette nuit, de terminer la lecture de "Le monde d'hier" de Stefan ZWEIG, écrit peu avant le suicide de son auteur, et qui présente une fresque saisissante de l'évolution de notre civilisation européenne entre la fin du XIXème siècle et le milieu du XXème.

C'est un ouvrage tout à fait passionnant et, à beaucoup d'égards, fondamental (comme l'est, pour une autre époque de notre histoire, "Les derniers jours de Versailles" que j'ai très chaudement recommandé récemment).

Parmi les très nombreuses pépites que contient ce récit, je retiens en particulier :
- la description des états d'esprit des populations lors des inflations énormes de l'entre-deux-guerres, ou bien lors des accords de Munich et dans la foulée ;
- une leçon de style, explicite et ramassée, dont je partage en tous points les vues (le souci d'une écriture claire et efficace, la chasse aux passages qui font traîner la lecture, etc) ;
- l'exceptionnel talent de l'auteur, dès son jeune âge, pour côtoyer des personnages fascinants et d'une énorme puissance intellectuelle (de RODIN à FREUD en passant par Romain ROLLAND ou d'autres encore).

Dans le prolongement de cet ouvrage qu'il m'avait lui-même signalé, mon ami Marc CHALUFOUR me recommande de ma procurer "Le dernier empereur" (d'Autriche) de Jean SEVILLA, dont je vais passer commande sans tarder. Il paraît que ça ne vole pas aux mêmes altitudes mais que c'est néanmoins très bien.

Ayant écrit ceci, j'ose à peine ajouter que, passant tout à l'heure entre les rayons de l'"Intermarché" de Domfront où je comptais renouveler ma provision de semoules "Bonne-Maman" aux raisins au rhum (mon régal et mes dîners ces temps-ci, adieu la ligne), j'ai acheté, pour l'offrir à ma sœur qui revient le prochain week-end, "Puisque tout passe" de son ancienne condisciple au Lycée La Fontaine, la dénommée Claire CHAZAL. J'ai feuilleté pour m'endormir (ça n'a pas manqué en effet) les premières pages de cet ouvrage que Grasset a choisi d'éditer, excusez du peu. Bien entendu, c'est très centré sur le nombril de cette ex-jeune personne, ce que j'appelle donc de la com-nerie.

P.S. (à 1 h 45 du matin) : Nicomède, que j'en remercie vient de me faire passer un lien vers "Le dernier empereur".

Par quoi l'on voit que le soleil ne se couche jamais sur notre site favori.

Commentaires

Nicomède
rédigé le Jeudi 26 Juillet 2018
Matthieu 7.7

N.D.L.R. : "Il est grand le mystère de la foi."