Fabrication des colombes à partir de mes stocks de solives anciennes...

... dont il faut d'abord éliminer les parties les plus gâtées :

Fixation des colombes :

En fin de journée, neuf colombes ont été posées, dont les deux poteaux de la future ouverture :

En début d'après-midi, les colombes du premier niveau sont à demeure :

En l'état des échafaudages, j'ai du mal à suivre du même côté ce qui se passe au deuxième niveau :

En fait, Adrien et Alexis sont en train d'y arracher les plaques d'OSB datant d'une bonne cinquantaine d'années :

J'essaye d'observer de l'échelle la nouvelle paroi en train d'être substituée au bricolage précédent...

... mais le plus simple pour moi est de grimper à l'étage de la future chaufferie centrale :

Adrien m'explique que, si je souhaite garder le parti d'un assemblage des colombes avec tenons et mortaises, il devra, en raison de la trop faible largeur des contrefiches pour supporter les mortaises,...

... substituer à ces deux contrefiches deux entraits retroussés d'une largeur appropriée :

Je dis deux car on va conserver le poinçon en l'état.

Je donne mon accord.

Les fermes ayant été assemblées au sol, il n'y a pas d'autre moyen pour retirer les contrefiches que de les scier :

La pose du premier entrait retroussé peut commencer :

En une journée de "travail", ces deux charpentiers n'auront posé qu'un entrait retroussé. Il est vrai qu'après être arrivés toujours aussi tard ce matin au chantier favori, ils avaient taillé la route dès 16 heures 07 montre en main :

Et voici l'état dans lequel ces individus ont laissé le chantier pour le week-end :

J'appelle ça ni plus ni moins que des (...) !

Et quand je leur avais fait remarquer qu'avec de tels horaires et de tels procédés ils ne pouvaient que couler la boîte, le chef du chantier m'avait répondu que ce n'est pas son problème et que, de toutes façons, ils retrouveraient du travail, chez un autre employeur, dès le lendemain.

Avec de tels citoyens, il ne fait aucun doute que l'effondrement du pays est "En Marche !"

Et encore ceux-ci ne sont pas des professionnels de l'assistanat...

Le second entrait retroussé :

État du chantier en fin de journée :

- dans la cave :

- sous la charretterie :

Les compagnons de Franck LIEGEAS me disent qu'ils en auront terminé aujourd'hui avec cette tranche de travaux, aussi bien dans la cave...

... que dans la charretterie :

Franck me promet leur retour pour traiter l'étanchéité de lucarnes de la cave et, dans le même bâtiment, la restauration d'une pièce en bois de la cheminée ainsi que l'agrandissement de la trémie.

Il me propose de me prêter des échafaudages quand je lancerai la pose des torchis. C'est très sympa de sa part.

Cette fois, les charpentiers n'auront pas mégoté sur les tenons et les mortaises :

- dans la cave :

- dans la charretterie :

Voici les photos que Jean LOUCHET vient de me transmettre, qu'il a prises avant-hier lors de sa visite à la Chaslerie en compagnie de François PIGNAL :

Il venait de tomber des cordes, le sol était détrempé.

Sous la charretterie, j'ai expliqué la découverte d'une rivière souterraine, donc le projet (très coûteux à mon échelle) de chauffage par aquathermie, mais aussi le blocage du chantier organisé par la D.R.A.C. en raison du pavement classé de la cour.

Dans la cave, j'ai exposé le souhait de "La SVAADE" de l'affecter, comme la ferme, à des résidences d'artistes :

Sous les combles de la cave, j'ai montré jusqu'où il y aurait lieu d'agrandir la trémie de l'escalier pour rendre celui-ci confortable ; j'ai aussi expliqué le type d'isolation thermique auquel je pense pour respecter les normes de l'"ADEME" sans pour autant faire disparaître la vue sur les superbes pannes d'une bonne quinzaine de mètres de long ni sur les croix de Saint-André du faîtage :

Mes copains m'ont encouragé à tenir bon face à toutes les difficultés administratives, financières ou familiales de ce chantier que j'estime désormais trop grand et trop lourd pour moi seul.

J'ai repris contact avec Igor afin qu'il intervienne sur les colombes de la charretterie et du premier étage de la cave.

Pour ce qui concerne la charretterie, il n'y a pas de préalable de mon côté.

Pour la cave, c'est plus compliqué. Il faudrait que Julien ROBVEILLE ait passé ses fils électriques et posé ses interrupteurs avant qu'Igor ne s'attaque au torchis. Et, pour ce qui concerne l'une des cloisons du premier étage de la cave, l'intervention du plombier devrait précéder celle d'Igor.

En dépit des congés, j'essaye d'organiser tout cela.

Enfin une bonne nouvelle !

L'expert mandaté par mon assureur à la suite de la tempête du 10 mars dernier me dit accepter le devis préparé par Franck LIEGEAS. Je crois qu'il a été très favorablement impressionné par l'état d'entretien manifeste des couvertures du manoir favori.

Mon contrat prévoit toutefois une franchise de 1 500 € qui restera à ma charge. Mais, comme à l'habitude désormais, le plus dur sera pour moi d'obtenir de Franck une date pour son intervention. Comme il aura besoin d'une nacelle pesante et susceptible de creuser des ornières, il vaudrait mieux opérer à la belle saison.

Comme déjà expliqué, la Chaslerie se trouve reléguée en zone "3 G" depuis deux ans au moins et le téléphone y passe très mal. De plus en plus mal d'ailleurs, notamment, semble-t-il, quand le temps est à l'orage.

Aujourd'hui, deux personnes ont laissé des messages sur mon portable.
Impossible de les écouter du manoir.
Impossible de les écouter du côté des pilastres alors que, d'habitude, cet éloignement de 200 mètres suffit.
Il a fallu que je roule jusqu'à Domfront pour capter enfin, et difficilement.

On ne le dira jamais assez : "Orange, boîte de merde !"

Bien sûr, ça ne sert à rien de le proclamer ainsi. Mais, au moins, ça soulage un peu (juste un peu) !

P.S. (du 21 août 2023 à 2 heures) : Plusieurs personnes, dont Carole, m'ont rapporté hier avec eu de grandes difficultés pour utiliser leur téléphone portable. Le problème serait-il (ou aurait-il été) plus général qu'à la Chaslerie (et qu'avec "Orange, boîte de merde") ?

Sous la charretterie, Thierry et Kévin finissent de monter les échafaudages de compétition prêtés par Franck que j'en remercie :

Pour le reste, les vérifications des couvertures se poursuivent, comme ici sur le fournil de la ferme :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 18 septembre 2023 16:03
À : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Cc : Membres du bureau de "La SVAADE" ; C. F.
Objet : Chaslerie - Etude de diagnostic d'ensemble

Cher Monsieur,

Je viens aux nouvelles.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

J'ai reçu ce matin les fiches mises au point par la Région Normandie pour lui permettre d'instruire les demandes de subvention dans le cadre de sa dernière réglementation, celle votée il y a trois mois :
- quatre pages de questions pour l'étude de diagnostic,
- et cinq pour la restauration des menuiseries extérieures du logis.

Comme on pouvait s'en douter, tout cela doublonne très largement avec les renseignements d'ores et déjà transmis à la Région (et qui devraient donc être connus d'elle), certains depuis plus de trente mois.

En bon garçon (comme nul ne saurait en douter), je vais remplir ces nouvelles paperasses puis attendre le "verdict", qui ne devrait pas tomber de cet Olympe (parmi tant d'autres) avant janvier prochain.

J'ai appelé Arnaud PAQUIN en tout début d'après-midi.

Les contacts avec lui sont toujours très agréables et j'apprécie hautement sa compétence professionnelle.

Rendez-vous est pris pour lundi 2 octobre prochain afin qu'il vienne nous présenter, à Xavier MEYER et à moi, l'état d'avancement de l'"étude de diagnostic d'ensemble" de la Chaslerie qui lui a été confiée.

Puisque je n'ai pas l'usage prochain de ces vieux bois, autant les remiser au sec: