Charpente-couverture

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 7 Janvier 2013
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère"
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Un visiteur de notre site favori me fait part de son opinion sur la couverture bicolore des écuries. Je copie son S.M.S. :

"J'ai vu le dernier photomontage de Guy Hédouin et je trouve ça très moche (ça a un côté cheap comme si le proprio n'avait pas assez d'argent pour assurer l'unité de la toiture). Si en ville ça ne se voit pas trop (effet de canyon), en rase campagne ça écorche les yeux. Ca ne fait pas manorial du tout !"

Cette gracieuseté nous rappelle simplement que ce site est dépourvu de filtre.

P.S. (à 20 h 12) : Le même correspondant ajoute : "je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais vu un bâtiment avec une toiture mansardée bicolore (Versailles, Vaux, Carrouges...)". Je réponds : "Touchez ma bosse, Monseigneur ! Vous nous faites trop d'honneur de comparer ainsi notre modeste demeure à usage agricole à ces illustres châteaux de hauts et puissants personnages. Mais où et quand avez-vous perdu le sens de la mesure des choses qu'ont dû vous enseigner vos chers parents ?"

Afin de ne pas risquer de perdre les subventions disponibles pour la restauration de la charpente et de la couverture des écuries, j'ai demandé à Roland BOUSSIN de venir à la Chaslerie samedi 2 février prochain dans l'après-midi. Il s'agira de lui faire préciser son calendrier d'intervention en mettant l'accent sur les "dates au plus tard" et les "dates au plus tôt" (ce qu'on appelait un diagramme P.E.R.T. quand j'enseignais ces sujets-là à l'E.N.A.).

Bien entendu, si, pour ce qui concerne la charpente et la couverture, Mr T. et l'architecte en charge de son dossier n'ont toujours pas défini leur projet en temps utile compte tenu de ces contraintes, les travaux devront être réalisés sans modification d'ouvertures ni de cheminée par rapport à la situation présente.

Je me demande si, dans ce cas, un permis de construire serait encore nécessaire, sachant qu'il y a déjà eu une "étude préalable" approuvée à laquelle rien ne serait alors changé.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 2 Février 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Menuiserie - Logis
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Bonne nouvelle (si l'on peut dire) : seul un tiers des solives du plafond de mon ex-chambre serait à changer :

2 février 2012, vue directe sur la chambre, photo prise du grenier.

2 février 2012, Jonathan dans son rôle de démolisseur.

Conscients que nous n'avons pas de temps à perdre, Igor et Jonathan mettent les bouchées doubles pour essayer que cette chambre soit de nouveau opérationnelle l'été prochain.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 2 Février 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Menuiserie - Aile "de la belle-mère"
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La leçon de ce matin : il y a peut-être de la mérule dans une poutre de l'angle Nord-Est du grenier du logis...

2 février 2013, l'angle Nord-Est du grenier du logis.

Comme Roland BOUSSIN doit passer cet après-midi, je lui demanderai son avis.

En attendant, mon ex-chambre a changé d'allure :

2 février 2013, aperçu de mon ex-chambre.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 2 Février 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Menuiserie - Logis
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Bingo ! Qui a dit que la restauration d'un monument historique était un long fleuve tranquille ?

Dans l'angle Nord-Ouest du grenier du logis, il n'y a pas de problème, si ce n'est que la plupart des poutres sont en sapin (lésine des prédécesseurs, phénomène connu) :

2 février 2013, Roland BOUSSIN à l'angle Nord-Ouest du grenier.

En revanche, à l'angle Nord-Est, pas de doute, c'est bien de la mérule ! Il va falloir changer la pièce d'enrayure touchée (c'est-à-dire une poutre de 4,80 m de long qui relie en diagonale le pied du poinçon et l'angle Nord-Est de la construction), changer toutes les solives du secteur et traiter toutes les pièces de bois avoisinantes :

2 février 2013.

J'ai demandé à Roland BOUSSIN de régler le problème dans les meilleurs délais. Bien entendu, ceci va retarder les travaux au plafond de mon ex-chambre.

En tout cas, grand merci à Jonathan d'avoir, ce matin, détecté le premier ces traces de champignons !

La réunion entre Lucyna GAUTIER, Roland BOUSSIN et le futur maître d'ouvrage de la restauration de l'"aile de la belle-mère" aura duré trois bonnes heures. J'ai laissé ces jeunes gens se concerter dans la seule pièce actuellement utilisable, à savoir la cuisine provisoire au rez-de-chaussée du colombier.

La réunion a permis à Mr T. de comprendre quelques-unes des contraintes de ce prochain chantier. Il a vu le niveau de l'eau dans les trous au sol des écuries et de la future chaufferie ; il s'est donc convaincu que l'on ne pourrait pas abaisser le sol du rez-de-chaussée de l'"aile de la belle-mère" autant qu'il l'aurait souhaité. Il s'est beaucoup renseigné sur les techniques d'isolation des toitures. Lucyna et Roland lui ont expliqué que les couvertures bicolores envisagées (tuiles et ardoises) étaient une excellente initiative, pour des raisons tant d'authenticité que d'esthétique. Diverses nouvelles idées ont été discutées, comme celle de ne garder que deux chambres au lieu de trois à l'étage des écuries ou bien celle d'éviter le vide sanitaire en relevant le plafond des futurs salon et salle-à-manger.

Bref, j'ai ainsi la confirmation qu'une réunion de ce type et en cette saison était loin d'être inutile.

Il est prévu que, dans les meilleurs délais, Lucyna prépare le dossier requis par la D.R.A.C. Pour leur part, Igor et Jonathan vont devoir débarrasser le 1er étage des écuries de tout le fatras qui s'y est entassé ces derniers années.

Alors que Lucyna venait me saluer pour me signaler son départ...

2 février 2013, Lucyna au pied de l'escalier de mon bureau.

... Roland et Mr T. continuaient à discuter dans la cuisine provisoire :

2 février 2013, on apprend à se connaître...

Afin de savoir quelles obligations réglementaires, notamment en termes de permis de construire, il me faudrait respecter avant de pouvoir lancer le chantier de restauration de la charpente et de la couverture des écuries, j'ai posé à question à M. TIERCELIN, un de mes interlocuteurs à la D.R.A.C. dont j'ai toujours apprécié la qualité du travail, l'égalité d'humeur et, pour tout dire, la parfaite correction. Voici le texte de mon courriel de vendredi matin :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Comme vous le savez, j'ai l'intention de restaurer dans les meilleurs délais la charpente et la couverture des écuries de la Chaslerie.

A cette occasion, j'ai un triple souci :
- ne pas risquer de perdre la subvention arrêtée pour cette tranche de travaux ; or le temps commence à être compté puisque j'ai eu beaucoup de mal à trouver les financements complémentaires ;
- préparer la transmission de cette partie de la Chaslerie, ainsi que du colombier attenant, à mon fils aîné ; à cet effet, vendre, une fois cette tranche de travaux réalisée (charpente et couverture des écuries), la nue-propriété des écuries et du colombier à une S.C.I. qui serait détenue en quasi-totalité par celui-ci, à charge pour lui de mener et de financer la suite de la restauration des écuries et du colombier (dits "aile de la belle-mère"), notamment tous les intérieurs qui sont totalement à reprendre à la base ; mon épouse et moi conserverions l'usufruit de ces biens ;
- ne lancer les travaux de restauration de la charpente et de la couverture des écuries qu'une fois que mon fils aura décidé quel parti retenir pour assurer une habitabilité satisfaisante des écuries et du colombier, celle-ci ayant une incidence sur les ouvertures de la couverture ainsi que sur l'emplacement de la cheminée ; or la question de cette habitabilité est délicate car conditionnée par la définition d'un escalier intérieur approprié, l'actuel, dû au père de mon vendeur, étant destiné à disparaître car particulièrement mal conçu et mal réalisé, ainsi que Mme Marie FRULEUX et M. Dominique BOCHET, passés hier à la Chaslerie, ont encore pu le constater. La définition d'un nouvel escalier est conditionnée par la multiplicité des niveaux à desservir, de surcroît à des altitudes disparates dans les écuries (2 niveaux) et le colombier (4 niveaux). Pour y arriver, mon fils s'est, sur ma recommandation, entouré des conseils de Lucyna GAUTIER, architecte du patrimoine.

Je rappelle que :
- l'extérieur des écuries et du colombier (murs, charpente et couverture) est classé depuis 1995, l'intérieur demeurant simplement inscrit à l'I.S.M.H. depuis 1926 (à l'époque, les arrêtés ne faisaient guère la distinction) ;
- la restauration de la charpente et de la couverture des écuries, ainsi d'ailleurs que celle de la charpente et de la couverture du colombier, a fait l'objet d'une "étude préalable" de M. Dominique RONSSERAY, A.C.M.H. ; cette étude préalable fut approuvée à l'époque et c'est sur sa base que fut décidée la première subvention que je ne voudrais pas perdre.

Afin que nous opérions convenablement, je vous prie de bien vouloir m'indiquer à quelles formalités je suis tenu, en l'état du dossier, avant de pouvoir lancer effectivement le chantier qui sera vraisemblablement confié à Roland BOUSSIN (en fait à l'entreprise qu'il vient de constituer avec son gendre en vue de lui passer le témoin).

Cordialement,

Pierre-Paul FOURCADE

(fin de citation)

Le soir-même, M. TIERCELIN m'a répondu par courriel dans les termes suivants :

(début de citation)

Monsieur,

La restauration des couvertures des écuries et du colombier a fait l'objet d'une étude de Dominique Ronsseray sur laquelle l'Etat a émis ses observations le 25 février 2008. L'Etat a également pris un arrêté attributif de subvention en juillet 2008 pour une première tranche de travaux limitée aux écuries (projet + travaux). Un premier règlement, fait en juin 2010 pour une fourniture d'ardoises, a permis de prolonger le délai de validité de votre subvention jusqu'en juin 2014.

Il convient donc aujourd'hui de commander à un architecte qualifié au sens du code du patrimoine une mission de base de maîtrise d'oeuvre pour que soit élaboré le projet. S'agissant de travaux de restauration sur un monument classé, l'Etat doit vérifier la qualification de l'architecte et ses références sur des projets équivalents. En l'occurrence, la candidature de Madame Lucyna Gautier est conforme aux exigences du code du patrimoine. Le projet, au stade de l'ADP (avant-projet définitif), sera soumis à l'Etat pour autorisation (formulaire cerfa n°13585*01 à transmettre au STAP). Après autorisation, vous pourrez débuter les travaux. Conformément aux termes de la convention de partenariat, ceux-ci devront être exécutés par des entreprises qualifiées.

Pour ce qui concerne les travaux sur les parties inscrites, ils feront l'objet d'une procédure particulière. Sur le sujet, il convient de vous rapprocher du STAP pour toute question.

Je reste à votre disposition pour toute autre information

Très cordialement

Arnaud Tiercelin

(fin de citation)

Cette réponse me convenant parfaitement, j'ai remercié M. TIERCELIN dans les termes suivants :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Merci beaucoup. Votre réponse est très claire et ne pose, bien entendu, aucun problème de principe.

Pour votre information, mon fils aîné, Lucyna GAUTIER, Roland BOUSSIN et moi devons nous rencontrer demain après-midi à la Chaslerie. J'espère que nous pourrons rapidement vous transmettre le dossier nécessaire.

Bien cordialement,

Pierre-Paul FOURCADE

(fin de citation)

Voilà, tout est clair. La balle est, depuis hier, dans le camp de Lucyna.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 3 Février 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère"
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Roland BOUSSIN me demandait hier si, pour les chevrons des terrassons des écuries qui ne se verraient pas, je préférerais du chêne. Quelle question ! Ne connaît-il pas encore la "qualité FOURCADE" ? Du chêne, bien entendu. Cela fait 22 ans qu'à la Chaslerie on ne la joue plus dans l'esbrouffe, comme du temps du Tonton chéri du neveu que l'on sait !

Je suis rapidement passé à la Chaslerie ce matin afin de donner mes instructions pour les prochains jours. J'étais tellement pressé qu'au retour, j'ai été flashé.

Igor et Jonathan étant gênés par les intempéries pour brûler les débris de bois accumulés dans mon ex-chambre, j'ai commencé par leur demander d'enlever toutes les solives afin de les remplacer par des pièces de chêne mais me suis vite ravisé : puisque les grosses poutres sont en sapin, on attendra, pour basculer au chêne dans les combles du logis, qu'il soit nécessaire d'en refaire la couverture, donc un bon siècle ; d'ici là, le sapin suffira.

5 février 2013, Igor en train d'appliquer ma première instruction de ce matin.

5 février 2013, dans l'angle Nord-Est du comble, les solives qui touchaient la poutre à changer ont été enlevées ; bonnes à brûler.

Je les ai donc entraînés au premier étage des écuries pour leur montrer tout ce qu'il y aurait lieu de faire disparaître ou de ranger ailleurs, avant que Roland BOUSSIN ne revienne débuter la restauration des sablières de ce bâtiment.

5 février 2013, le coin Sud-Est du premier étage des écuries.

5 février 2013, Igor court pour ne pas apparaître sur la photo...

5 février 2013, l'autre côté du 1er étage des écuries.

Lorsqu'ils auront dégagé ce volume ainsi que mon ex-chambre, ils pourront commencer à piqueter les murs de cette dernière afin d'en faire tomber les enduits de ciment ; ils pourront également piqueter le haut de la cage d'escalier du logis avant que l'entreprise PAVY ne vienne déposer les marches de granit cassées afin de les réparer à la résine dans son atelier. Igor et Jonathan m'ont demandé une seconde machine à piqueter, c'est-à-dire un genre de petit marteau-piqueur, et je les ai bien sûr autorisés à compléter leur outillage.

Enfin, j'ai demandé que Bernard transplante toutes les fleurs qui bordent les écuries côté cour et la tour Louis XIII côté Nord, les premières pour les préserver des échafaudages à venir, les secondes pour les protéger du produit tue-mousse que Roland BOUSSIN pulvérisera sur les ardoises de cette tour.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 7 Février 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Logis
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Jonathan est tout seul cet après-midi pour faire le ménage dans mon ex-chambre :

7 février 2013, Jonathan, la nouvelle fée du logis.

Il s'aide des tracteurs pour évacuer les gravats du plafond :

7 février 2013, dans la cour.

Comme on l'a vu, le piquetage des murs n'a pas encore commencé. Mais Carole, qui doit passer une tête le prochain week-end, ne devrait pas être déçue des menus rangements opérés depuis sa dernière venue, il y a six semaines...

Igor et Jonathan ont fait place nette au 1er étage des écuries :

9 février 2013, vue vers le Sud (on aperçoit le mur de refend édifié dans les années 1950 pour soutenir la cheminée).

La poutre qui barre le volume a, bien entendu, vocation à disparaître. Elle sera retirée par Roland BOUSSIN dès qu'il interviendra sur le chantier de restauration de cette charpente.

9 février 2013, vue vers le Nord ; le mur du fond appartient à la tour Louis XIII.

Observez bien cette dernière photo. Ne remarquez-vous rien de particulier (outre la confirmation que les LEVÊQUE ont laissé les lieux dans un état de dégradation avancée, cf. le plancher pourri) ?

Rapprochons-nous du mur de la tour Louis XIII, tel qu'on l'aperçoit désormais du 1er étage des écuries :

9 février 2013, une trace d'ancienne ouverture suspecte...

Il y a là une grande cicatrice verticale. C'est une découverte pour moi. De quoi peut-il s'agir ? J'ai d'abord pensé à une porte ou plutôt à une fenêtre qui aurait ouvert la tour Louis XIII vers le Sud, avant que, au 18ème siècle, les écuries ne soient édifiées là ; il aurait fallu la boucher pour construire la façade Ouest de ces écuries.

Mais Igor m'a fait remarquer que, derrière cette importante fente verticale, la maçonnerie était embrasée "en V" :

9 février 2013, une meurtrière inédite !

Il paraît donc vraisemblable que nous venons de mettre à jour une meurtrière qui a près de 4 siècles ! Mais toujours pas de trésor...

P.S. : On aperçoit sur ces photos une planche à voile récupérée dans la ferme de la Chaslerie quand je l'ai achetée, il y a une quinzaine d'années. S'il se trouve des amateurs parmi les visiteurs de notre site favori, je la leur donne bien volontiers.

Pensez vous que cette poutre soit là pour faire joli ? Moi non. Avant de vouloir la supprimer, il faudra s'assurer qu'elle n'intervient pas dans la solidité de l'ensemble.

Jolie découverte, il me semble plutôt percevoir un arrondi. A droite on dirait une reprise de maçonnerie. D'autres photos seraient intéressantes.

Vous transmettrez le bonjour à Madame.

N.D.L.R. : Non, je peux vous rassurer, cette poutre ne participe nullement à la solidité de l'ensemble. Ce n'est pas un travail de charpentier. Elle avait été posée là, à l'évidence, par un fermier pour monter une cloison en colombages dont il reste des traces. Si vous y tenez, interrogez donc Lucyna GAUTIER ou Roland BOUSSIN qui n'auront aucun mal à vous confirmer cet état de fait.

9 février 2013, agrandissement d'un détail d'une photo précédente montrant que la poutre en question est simplement posée sur la charpente ancienne ; on aperçoit également, sur la gauche, des vestiges de cloison en torchis.

Par ailleurs, je ne suis pas sûr de comprendre vos remarques sur la meurtrière ; je confirme cependant le "plan en V" de l'ouverture. La photo suivante montre imparfaitement le côté abîmé de l'embrasure mais je vous certifie qu'il n'y a pas de doute à avoir :

9 février 2013, aperçu de la face droite de la meurtrière donnant sur le 1er étage des écuries.

Enfin, vous ne réagissez pas à propos de la planche à voile. J'en déduis que ce n'est pas vous qui irez cette fois-ci faire le play-boy sur les plages du Cotentin...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 9 Février 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Logis
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Voici une partie du spectacle que découvrira Carole tout à l'heure dans l'ex-chambre du logis : au plafond, une vue directe sur la toiture et une poutre pourrie à changer :

9 février 2013, un aperçu du plafond de la chambre du 1er étage du logis.

... Au mur, la trace du passage des LEVÊQUE (avec tout le talent qu'on leur reconnaît bien volontiers, n'est-ce pas, M. le neveu ?) :

9 février 2013, l'angle Sud-Ouest de la chambre.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 9 Février 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Logis - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII
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Je dois reconnaître que Carole est de bonne composition...

9 février 2013, dans la future chaufferie de la tour Louis XIII.

Elle ne s'est pas étonnée outre mesure de constater que j'avais transformé son ancienne cuisine en garde-meubles :

9 février 2013, dans l'ancienne cuisine du bâtiment Nord.

Elle a pu se persuader du fait que la remise en état de la chambre du 1er étage du logis prendra quelque temps :

9 février 2013, vue des combles du logis vers l'ex-chambre de son 1er étage.

Elle s'est même déclarée ravie que j'envisage de moderniser toute l'installation électrique, particulièrement vétuste.

Il semble donc que j'aie bien fait de lancer enfin le grand chantier de restauration de l'intérieur du logis.

Mauvaise nouvelle cependant : au plafond de mon ex-chambre, je crains fort qu'il y ait une deuxième poutre à changer ; vue de dessous, elle a bel et bien l'air H.S. Il faudrait donc que Roland BOUSSIN revienne me dire ce qu'il en pense.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 16 Février 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Logis - Aile "de la belle-mère" - Murs divers
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Afin de compléter ou corriger quelques-unes de mes récentes réponses à Guy HEDOUIN, j'ai pris, cet après-midi, quelques photos supplémentaires :

- sur l'hypothétique mur de courtine qui aurait précédé la construction des écuries ; sur la base de photos mal cadrées, j'avais cru pouvoir écrire que ce mur, au moins pour sa partie basse en pierres claires, aurait été construit en même temps que le colombier. La photo suivante indique qu'il n'en est rien ; le colombier a sans doute précédé dans le temps les écuries, et même l'hypothétique mur de courtine qui correspondrait à ces pierres claires :

16 février 2013, à gauche les écuries, à droite le colombier, vus de l'Ouest.

- sur la poutre à enlever au 1er étage des écuries ; là, les photos confirment bien ce que j'ai appelé un bricolage agricole ; il ne sera pas difficile d'ôter l'entrait en cause ; mais je découvre qu'un blochet prend l'eau depuis longtemps ; espérons que la mérule ne s'y soit pas développée, il faudra s'en assurer dès que Roland BOUSSIN reviendra pour changer une ou deux poutres au plafond de mon ex-chambre, normalement la semaine qui vient :

16 février 2013, au 1er étage des écuries, une poutre facile à retirer et qui ne participe nullement à la solidité de l'ensemble.

Un peu de vocabulaire de charpentier.

- sur l'hypothétique latrine du pignon Nord du logis ; voici d'abord une photo d'ensemble, après mes travaux de restauration (effectués sous le contrôle de M. Dominique RONSSERAY, A.C.M.H.) ; ces travaux ont permis de fermer un volume pour y installer la chaufferie actuelle qui, une fois la chaudière déménagée dans la future chaufferie (au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII), sera remplacée par une arrière-cuisine :

16 février 2013, l'hypothétique latrine, au niveau du 1er étage du pignon Nord du logis.

Hélas, un examen rapproché montre qu'il a dû y avoir deux interventions anciennes successives à cet endroit, la première pour ouvrir une fenêtre en altitude, la seconde pour ouvrir une porte ; donc le mystère me semble demeurer :

16 février 2013, aperçu des anciennes ouvertures mystérieuses.

- enfin, sur le fonctionnement des drainages du mur Ouest de la douve Nord ; et là, c'est fabuleux, cela coule comme vache qui pisse !

16 février 2013, le mur Ouest de la douve Nord.

16 février 2013, les chantepleures en plein débit.

Guy HEDOUIN
rédigé le Samedi 16 Février 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Logis - Aile "de la belle-mère"
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Bonsoir,

Merci pour les photos, effectivement la poutre ne fait pas partie de la charpente primitive.

Un éguet au dessus des latrines ne vous convient pas ? De tout temps, il y a eu des gens curieux.....

Si on retourne dans votre chambre, l'arc de décharge doit se trouver au niveau de l'éguet il me semble. Lorsque je reviendrai à la Chaslerie, je jetterai un œil attentif à tout cela.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Alors, ne tardez pas trop car on dirait que, cette fois-ci, on a mis le turbo !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 7 Mars 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Logis
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Franck LIEGEAS a changé la poutre atteinte de mérule au plafond de mon ex-chambre et a traité les bois environnants :

7 mars 2013, la poutre de sapin descendue.

Jonathan va pouvoir (avec l'aide d'Igor quand celui-ci reviendra) remplacer les solives de sapin que nous avons enlevées.

7 mars 2013, la poutre de chêne remontée.

Pour l'isolation, j'ai commandé un produit bio plutôt que de la laine de verre ; c'est plus de 5 fois plus cher mais il paraît que c'est efficace plus longtemps.

Le fait que je donne la priorité au plafond de mon ex-chambre signifie qu'on ne va pas piqueter tout de suite les murs de la salle-à-manger.

Je poursuis par ailleurs mes recherches d'un maçon capable de réparer les granits. J'ai d'ores et déjà plusieurs touches, on va pouvoir prendre le temps d'écouter et d'observer.

N.B. : Je mets en ligne ces messages à partir de mon nouvel ordi de la Chaslerie. On voit bien que je ne sais pas encore corriger les photos pour leur redonner des couleurs normales.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 14 Mars 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Logis
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J'ai trouvé Jonathan en train de s'appliquer à ajuster les nouvelles solives du plafond de mon ex-chambre :

14 mars 2013, travail de charpentier.

Manque de chance, il utilisait comme établi la poutre enlevée pour cause de mérule, au risque de contaminer les nouvelles solives... Je lui ai donc immédiatement donné l'ordre de faire disparaître cette pièce de bois malade.

Ceci démontrerait, si c'était encore nécessaire, qu'il est indispensable pour moi de veiller très étroitement au grain...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 18 Mars 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Logis
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Coup de fil de Jonathan. Il m'apprend que la principale poutre de mon ex-chambre est pourrie sur 15 cm jusqu'au cœur.

On verra cela demain.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Mars 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Logis
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Jonathan a eu raison de m'alerter, cette poutre de sapin ne me plaît guère :

19 mars 2013, aperçu sur la partie fatiguée de la poutre principale de mon ex-chambre.

J'ai demandé à Roland BOUSSIN de repasser rapidement pour affiner son diagnostic car, lorsqu'il a examiné cette poutre il y a quelques semaines à peine, il n'a rien remarqué de suspect.

Dans l'immédiat, j'interromps bien entendu la restauration du plafond de mon ex-chambre.