Charpente-couverture

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 26 Février 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil
0
J'attends ce matin la visite de Roland BOUSSIN qui doit m'expliquer les tenants et les aboutissants de son récent devis de restauration de la charpente et de la couverture du fournil de la ferme.

Je suis allé faire un tour à la ferme, dont j'ai rapporté les deux photos suivantes qui permettront de mieux comprendre où Pascal devrait intervenir prochainement.

La porte Ouest de la ferme, où il devra éliminer les briques blanches et qu'il devra transformer en fenêtre. C'est la pierre de seuil de cette porte qui sera récupérée...

26 février 2011, un bout de la façade Ouest actuelle de la partie la plus ancienne de la ferme.

... pour servir à la porte de la façade Est, dont la largeur sera réduite à l'occasion, de manière à redonner de l'unité au bâtiment. La fenêtre de cette partie de cette façade sera également restaurée :

26 février 2011, un bout de la façade Est actuelle de la partie la plus ancienne de la ferme.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 26 Février 2011
Journal du chantier - Charpente-couverture - Ferme et son fournil
0
Roland BOUSSIN vient de me communiquer deux croquis qu'il a dessinés afin de me montrer les détails de la charpente du fournil de la ferme.

Le premier est une coupe du bâtiment à la hauteur de la cloison en colombage destinée à séparer la partie chambre et salle à vivre de ce fournil de la partie où seront aménagés le cabinet de toilettes et le coin dressing :

26 février 2011, coupe du fournil de la ferme, après restauration de sa charpente.

Ce premier croquis montre le poinçon, qui serait identique à ceux du fournil du manoir, et les arbalétriers courbes où les échantignoles seraient taillées dans la masse. C'est moi qui ai demandé que les deux portes soient de tailles différentes, toujours avec mon souci de casser les symétries.

Le second schéma représente un détail de la sablière et de la corniche moulurée, sur un modèle identique à celles de la cave, de la chapelle, de l'écurie du manoir et de son fournil :

26 février 2011, schéma de la sablière et de la corniche du fournil de la ferme, après restauration.

La charpente comporterait un double faîtage avec croix de Saint André, comme dans la cave, l'écurie et la charretterie, sur le modèle des réalisations de Jean MIDY, le charpentier intervenu à la Chaslerie en 1762-1764.

Le devis prévoit également, à ma demande, une isolation mince et "respirante hautement perméable à la vapeur d'eau", posée sur des planches en chêne. C'est là qu'est d'ailleurs la nouveauté ; c'est en effet la première fois que je prendrais le soin d'isoler ainsi les couvertures que je restaure ; mon souci est évidemment de minimiser le coût de chauffage de ce petit bâtiment isolé.

La qualité de ce travail ne me poserait bien sûr aucun problème.

Reste cependant à voir si nous pouvons nous mettre d'accord sur le prix...

@ Guy HEDOUIN :

Merci pour vos commentaires et suggestions.

Pour Mebzon, j'ai trouvé, grâce à Google, les deux photos suivantes :

Le manoir de Mebzon, façade d'arrivée.

Le manoir de Mebzon, façade arrière, au bord de la Mayenne.

Comme vous le voyez, ce manoir a hélas été tronqué, ce qui a profondément modifié sa silhouette. A ma connaissance, c'est un jeune couple d'agriculteurs qui en est actuellement propriétaire et qui le restaure sur des plans de Nicolas GAUTIER. Le charpentier-couvreur est Roland BOUSSIN.

A signaler que l'une des cheminées (du XIVème siècle, je crois) de ce manoir a été achetée par le père de mon vendeur, Henri LEVÊQUE, et réinstallée à sa demande au 1er étage de la Chaslerie, dans la pièce qui me sert de chambre. Carole ne l'aime pas beaucoup à cet endroit et Nicolas GAUTIER serait heureux de la voir réintégrer Mebzon mais, pour le moment, je n'ai pas donné mon feu vert, ne sachant que mettre à la place.

A propos de la porte de votre manoir de la Bézirie, je la trouve très belle. Etes-vous finalement allé voir Roland FORNARI dans son atelier du Sap ? Je pense que les loquets qu'il fabrique vous intéresseraient beaucoup. J'ai noté que vous aviez préféré enduire le bois d'huile de lin plutôt que le peindre : n'est-ce pas fastidieux à entretenir ? Mais je vois aussi que l'air passe sous la porte refermée : ceci ne vous gêne-t-il pas ? Je m'interroge aussi sur les problèmes pratiques que peut poser un volet intérieur sur une porte : n'êtes-vous pas obligé de maintenir ce volet fermé, sauf s'il n'y a pas de risque que quelqu'un veuille entrer quand il est ouvert ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 19 Mars 2011
Journal du chantier - Charpente-couverture - Ferronnerie - Chapelle - Dans l'Orne - Annonces
0
Pour son projet de grilles pour la chapelle de la Chaslerie, Roland FORNARI m'a dit s'être inspiré des grilles de Mebzon.

Sur la façade d'arrivée de ce manoir, une fenêtre est en effet ornée d'une imposante grille à mystère fermée comme une cage (à l'étage au-dessus, on peut remarquer les 17 œillets d'une grille disparue, vraisemblablement semblable) :

18 mars 2011, la grille de la façade d'arrivée de Mebzon.

Voici un détail du montage de cette grille. On remarquera en particulier comment les traverses s'y enroulent autour des épingles :

18 mars 2011, détail de la grille d'arrivée de Mebzon.

Il y a une grille plus petite mais comparable sur la façade arrière :

18 mars 2011, la grille de la façade arrière de Mebzon.

C'est précisément celle-ci qui a inspiré Roland pour la chapelle ; l'aspect de cage, donc le décollement du mur, en sont sensiblement moins nets.

Enfin, les ouvertures de l'escalier de la tour sont toutes protégées d'une grille du même modèle qu'à L... (sur la photo suivante, on aperçoit un bout de l'échafaudage servant à la restauration de la couverture de cette tour) :

18 mars 2011, une grille de la tour d'escalier de Mebzon.

25 mars 2011, la façade Est du futur petit salon de la ferme.

Le choc, le voici : cette photo ne vaut-elle pas mieux qu'un long discours ?

Comme on le voit, les mêmes causes produisant les mêmes effets (je parle là de murs qui ne tenaient plus, sans doute, que par l'opération du Saint-Esprit), Pascal a poursuivi sur la ferme son grand nettoyage de printemps !

25 mars 2011, façade Est de la ferme, sous les deux lucarnes.

Voici le même mur (si l'on peut dire) de façade, mais vu de l'intérieur :

25 mars 2011, la vue du futur petit salon de la ferme, en direction de l'Est.

Vue imprenable sur le manoir ! Impressionnant, n'est-ce pas ?

Mais ce n'est pas tout : Pascal a dû démonter l'ancienne cheminée qui, à l'évidence, n'avait pas dû être ramonée depuis deux bons siècles.

25 mars 2011, l'âtre béant du futur petit salon de la ferme.

La suie s'était infiltrée partout entre les pierres, sur plus de 30 cm de profondeur :

27 mars 2011, des pierres à changer.

Et si, dans ce futur petit salon, on regarde vers le plafond, voici ce que l'on voit désormais : un entrait de pacotille, deux arbalétriers archi-mûrs et des sablières à remplacer rapidement, excusez du peu !

25 mars 2011, le plafond du futur petit salon de la ferme

Mais rassurons-nous ! Car, comme dit le poète, "Le ciel est, par-dessus le toît"...

@ Mr T. :

Puisque tu m'as fait part de ton souhait d'accroître la hauteur sous poutre au rez-de-chaussée du colombier, j'ai étudié la question ce matin avec Pascal.

Pascal nous dissuade d'abaisser le niveau du sol au rez-de-chaussée de cette pièce. Il y voit deux inconvénients :
- d'une part, cela obligerait à casser les tomettes posées dans la pièce voisine par Henri LEVEQUE ; or tu sais que je considère que ces tomettes ont été très mal posées, avec des joints de ciment beaucoup trop moches ; donc ce premier argument n'est pas dirimant selon moi ;
- d'autre part, cela accroîtrait le risque d'humidité dans la pièce ; on peut certes drainer mieux l'extérieur du bâtiment, ou même l'intérieur ; mais les drains peuvent se boucher, de sorte que cet argument me paraît plus valable que le premier.

J'ajoute un troisième argument : abaisser le sol du rez-de-chaussée de l'"aile de la belle-mère" obligerait à franchir un obstacle élevé, donc incongru, au seuil entre la cour et la pièce qui nous sert actuellement de cuisine.

Comme j'ai le souci de conserver le style du plafond actuel, avec poutres et solives visibles, il semble préférable d'examiner comment relever le plafond, c'est-à-dire la hauteur sous poutre. Mais avant de t'expliquer mes idées, je te laisse apprendre quelques termes de charpente...

Selon moi, le problème tient, une fois encore, à la très mauvaise qualité du travail réalisé par Henri LEVÊQUE, toujours aussi stupide dans la conception que bâclé dans la réalisation. Je m'explique :

- il a utilisé deux poutres de dimensions différentes ; celle qui est la plus proche de la porte fait 38 cm de côté, la seconde 32 ; à part la flemme et la mesquinerie, rien ne justifie ce hiatus ;
- la première poutre quand on entre dans la pièce est à 197 cm du sol, ce qui est gênant pour ton 1 m 95 et le sera encore plus pour tes descendants, au rythme où les FOURCADE "dégénèrent" (je rappelle que nous "prenons" environ 8 cm à chaque génération depuis mon arrière-grand-père...) ;
- les solives que "la grande âme" a utilisées, outre qu'elle sont en bois de basse qualité (cf son souci bien connu du tape-à-l'oeil), ont une forme débile : 16 cm de hauteur et 6,5 de largeur ; normalement, les solives sont en chêne, carrées et d'environ 10 cm de section ;
- il a fait poser les solives sur le haut des poutres, ce qui est absurde et d'autant plus laid qu'il n'a pas comblé les espaces entre solives ; normalement, les solives doivent être posées sur des lambourdes fixées à mi-hauteur de la poutre.

Un petit reportage photographique te permettra de constater ces faits.

Voici la première poutre visible en entrant au rez-de-chaussée du colombier :

27 avril 2011, la première poutre en entrant au rez-de-chaussée du colombier.

Et voici la seconde, significativement plus petite mais sur laquelle les solives sont aussi mal déposées :

27 avril 2011, la seconde poutre au rez-de-chaussée du colombier.

Maintenant, voici à quoi doit ressembler un bon assemblage, avec lambourdes, selon la tradition :

27 avril 2011, la poutre du futur salon de la ferme.

Sur ces bases, je récapitule mes premières réflexions :

1 - Ne pas modifier le niveau du sol, ni au rez-de-chaussée du colombier, ni à son premier étage (ici en raison de la hauteur des appuis de fenêtre).

2 - Le cas échéant, harmoniser les dimensions des poutres. L'opération étant délicate, je proposerais plutôt de ne pas chercher à modifier la forme du bois, mais de déplacer vers le haut la première poutre plus que la seconde, disons d'environ 3 cm. De la sorte, la différence de hauteur des poutres deviendrait pratiquement imperceptible.

3 - Relever, le cas échéant, les deux poutres de 5 bons centimètres ; ceux-ci peuvent "se gagner" sur l'épaisseur du plancher du 1er, supérieure à 15 cm ; il faudra alors casser ce magnifique sol de ciment (on dit encore bravo à "la grande âme" !).

4 - Surtout, changer toutes les solives (veiller soigneusement à l'aspect du bois anciennement travaillé).

5 - Surtout, également, disposer les solives sur des lambourdes.

Au total, il y aurait là de quoi "gratter" 25 bons centimètres au bénéfice de ta voûte cranienne d'ores et déjà allégée de la généreuse toison dont tes géniteurs n'avaient pas manqué de te doter !

Qu'en dis-tu, Môssieu Bibo ?

Nous êtions sans nouvelles de Roland BOUSSIN depuis plus de deux mois.

Il est repassé cet après-midi à la Chaslerie, accompagné de son gendre blessé à la main par une grosse écharde de sapin. Nous avons discuté des difficultés de la conjoncture et fini par trouver un accord sur son dernier devis.

Il devrait donc revenir le 23 mai prochain pour commencer à poser la charpente restaurée du fournil de la ferme. Nous étudierons dans la foulée comment restaurer la charpente de la ferme, tant à hauteur du futur petit salon (où il faudra changer la ferme, les arbalétriers et les sablières - rien de moins -) qu'à celle de l'extension Sud du bâtiment (afin de lui redonner son aspect initial de longère).

N.B. : Roland BOUSSIN m'a dit des choses intéressantes sur la façon de maçonner les conduits de cheminée. Il faut en effet comprendre que l'air froid qui descend par le conduit de cheminée doit être renvoyé vers le ciel par l'air chaud du foyer. Il y a donc un système de chicane à prévoir pour que l'air froid puisse être dévié dans sa chute et soulevé par le courant ascensionnel d'air chaud. Il semble donc que Pascal - qui prétend que les arrivées d'air frais qu'il a prévues en bas du foyer devraient suffire - pourrait ne pas échapper à la reprise de l'ensemble du conduit de cheminée afin d'y inclure une telle chicane. Il me semble cependant que se poserait la question de la compatibilité de ces bouches d'air froid avec la chicane : ces systèmes ne se contrarieraient-ils pas ?

@ Mr T. :

Je reviens sur mon message du 27 avril dernier (sous cet onglet) à propos du mauvais assemblage des poutres et solives au rez-de-chaussée du colombier.

Aurais-je été injuste avec le combattant suprême des prairies, cher à notre neveu favori ?

Le fait est que je trouve dans "La maison ancienne, construction, diagnostic, interventions" par Jean et Laurent COIGNET chez Eyrolles de quoi préciser mes appréciations sur les "plafonds à la française" :

Extrait de la page 61 de l'ouvrage en question.

On voit ainsi qu'au rez-de-chaussée du colombier, nous avons une mauvaise "juxtaposition des solives en appui direct" (schéma 1 D) là où je recommanderais plutôt un "appui sur des lambourdes en moises liaisonnées à la poutre" (schéma 2 B), voire encore mieux, un "appui par tenons et mortaises sur des lambourdes liaisonnées à la poutre" (schéma 2 A).

Qu'en dis-tu, Môssieu Bibo ? (bis)
@ Mr T. :

Je rentre de chez mon ami Marc CHALUFOUR, à Chênedouit, et j'ai photographié pour toi deux exemples de pose de solives sur lambourdes du type traditionnel par ici.

Voici un premier exemple, brut, dans un local en cours de restauration chez Marc. Observe bien l'assemblage :

7 mai 2011, plafond traditionnel dans une dépendance de Marc CHALUFOUR.

Et, pour te prouver le charme de tels plafonds, voici celui de la cuisine - salle à manger dans le logis de Marc, peint en bleu charron pâle :

7 mai 2011, un plafond du logis de Marc CHALUFOUR.

Je signale au passage que les murs sont enduits intérieurement de chaux et qu'à vue de nez, il ne doit pas y avoir plus de 2,10 mètres entre le sol de la pièce et le bas de cette poutre.
Bonjour,

Je vous donne les hauteurs sous plafond du salon de la Bézirie :
H sous poutre 2,54
H sous rouis 2,72
H sous plancher 2,81.

Je pense que vous possédez le livre de l'abbé LELEGARD, "Les maisons anciennes de la Manche", voir pages 20 et 21.

Je constate que vous avez passé une excellente journée de formation à la restauration du torchis, qui plus est en excellente compagnie des MPF, association de bon conseil. J'allais à leur siège à Paris me documenter, ils possèdent une bonne bibliothèque.

Bonne journée !

Le jeune W.F. m'a envoyé un courriel "personnel et privé" hier après-midi. Comme j'occulte son identité, je me sens autorisé à mettre en ligne sa réponse à mon récent appel ici :

"Hello Dad,

La saison touchant à son terme, la pression décroît !

Les pauses déj me permettent maintenant d'observer avec plaisir le résultat des travaux sur la ferme. La cheminée est esthétiquement très réussie. La réflexion sur le tirage donne des pistes que seul l'usage pourra valider. La tension monte !

Je prévois un WE à la Chaslerie dans les semaines à venir. Caroline ne serait pas de la partie, la date-butoir de sa thèse ainsi que de son mémoire approchant à grands pas.

Maman vient prendre l'apéro ce soir à la maison, tu es le bienvenu. Ce sera l'occasion de prendre les nouvelles du jour.

Kiss

Wally"

J'ai donc vu W.F. hier soir. Il aime beaucoup la cheminée et le potager. Carole est beaucoup plus dubitative sur la présence du potager dans un futur petit salon. J'ai répondu que la "manorialitude" nous y obligeait et elle a eu le bon goût et la délicatesse de ne pas insister...

Bonjour,

Je suis, comme l'était mon père Jean Hairie, historien local, actif à l'association "Le Pays Bas-Normand". Je souhaite prendre contact par mail ou téléphone, ou à la fac de Caen, pour parler des épis de faitage: sources iconographiques, potier... Je travaille sur les poteries de Ger.

02.31.73.85.54
14 rue du Blanc, 14000 CAEN
Roland BOUSSIN est venu ce matin décharger à la Chaslerie les pièces de charpente restaurées à son atelier pour le fournil de la ferme :

19 mai 2011, Roland BOUSSIN devant les grosses pièces de charpente du fournil de la ferme.

19 mai 2011, Roland devant les petites pièces de charpente du fournil de la ferme.

Roland me promet de revenir le 30 mai prochain réinstaller cette charpente.

Nous avons évoqué les travaux de charpente et de couverture à prévoir sur la ferme. Roland me dissuade de les lancer avant d'en avoir fini avec l'essentiel de la maçonnerie des murs extérieurs de ce bâtiment. Je lui ai montré le type de lucarne fourragère auquel je pense à ce stade (sur la photo suivante, la maçonnerie a été remontée jusqu'à la sablière, ce qui n'est pas ce que je souhaite) :

19 mai 2011, lucarne fourragère photographiée à Domfront.

Roland me recommande de ne pas en prévoir de ce modèle au-dessus des pièces d'habitation, de façon à garder son style de ferme au bâtiment. Pour la future chambre au-dessus de la future cuisine, la couverture ne viendrait donc pas en surplomb de la façade mais la maçonnerie serait analogue.

Pour le torchis à poser entre les colombages sur l'appentis de la cave et sur son abri de jardin, Roland suggère d'utiliser du béton de chanvre enduit de chaux. Il paraît que cette technique a été retenue sur la maison natale de Charlotte CORDAY où elle donne toute satisfaction. Si un visiteur du site a un avis à ce sujet, je suis preneur.

Le manoir du Ronceray à Champeaux-en-Auge, maison natale de Charlotte CORDAY.

Enfin, Roland a fait part à Pascal de ses préconisations pour les descentes pluviales. De mon côté, je souligne à Pascal l'utilité de prévoir des trappes de visite des conduits qu'il va inclure dans la maçonnerie.

P.S. : A Domfront, place du champ de foire, j'ai remarqué cette très belle lucarne fourragère, très richement ornementée de symboles qui me paraissent maçonniques :

19 mai 2011, lucarne au domicile de M. LEBOSSE, président de l'office de tourisme de Domfront.

Enfin, la maçonnerie du mur Est du futur petit salon de la ferme est terminée !

24 mai 2011, la façade Est de la ferme.

Il aura donc fallu trois bonnes semaines pour mener à bien cette tâche (étant entendu que les pierres sont encore à rejointoyer, ce qui ne sera pas fait tout de suite) :

24 mai 2011, le futur petit salon de la ferme, mur Est vu de l'extérieur.

A l'intérieur du bâtiment, Pascal souhaite encore consolider le plan de travail du potager car il y a là une fissure qui lui déplaît :

24 mai 2011, le mur Est du futur petit salon de la ferme, vu de l'intérieur.

Dans les prochains jours, Pascal va travailler dans le bâtiment Nord de la cour, afin d'achever la maçonnerie des murs avant l'intervention du carreleur. Cette semaine, nous attendons aussi, pour le bâtiment Nord, le retour du plombier, M. DELTA, afin de mettre en chauffe le circuit de chauffage par le sol pour en contrôler la dilatation.

L'étape suivante consistera à avancer dans la restauration de l'appentis et de l'abri de jardin de la cave. M. DUVEAU doit fixer les huisseries de cet abri avant que Pascal ne pose le torchis.

Après quoi, tandis que Roland BOUSSIN reprendra ses travaux de charpente sur le fournil de la ferme, Pascal aura quelques rampannages à y peaufiner avant de revenir travailler sur le corps de ferme.

Là, je pense que, si nous arrivons à coordonner Roland et Pascal, on devrait bientôt découvrir l'extension Sud du bâtiment afin de lui redonner son aspect initial de longère. Auparavant, il aura sans doute fallu relever le linteau de la porte de passage entre le futur petit salon et la future petite cuisine (on voit sur la dernière photo ci-dessus que ce relèvement affectera un ou deux rangs de pierre), voire insérer des descentes d'eaux pluviales dans les murs de la future cuisine (car nous les avions oubliées).

A moment donné, nous aurons besoin d'installer le futur plafond de la future cuisine, afin de pouvoir poursuivre confortablement la restauration du conduit de cheminée du futur petit salon.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 27 Mai 2011
Journal du chantier - Charpente-couverture - Ferme et son fournil
0
L'entreprise BOUSSIN est revenue ce matin livrer de nouvelles pièces de charpente restaurées pour le fournil de la ferme. A l'aide du "Valtra", Pascal aide à les décharger :

27 mai 2011, déchargement de pièces de charpente pour le fournil de la ferme.

Il y a là, entre autres, les arbalétriers à échantignoles incorporées :

27 mai 2011, déchargement des arbalétriers du fournil de la ferme.

Au Sud du four, les mauvaises herbes ont déjà envahi les reliquats d'argile de la construction. Il était donc temps de mettre ces parties fragiles à l'abri des intempéries.

27 mai 2011, l'invasion des mauvaises herbes.

Comme Roland BOUSSIN n'a prévu qu'une journée de location, lundi prochain, du "Manitou" nécessaire à la manipulation des fermes, j'en déduis que la pose de la charpente devrait aller vite.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 27 Mai 2011
Journal du chantier - Charpente-couverture - Ferme et son fournil
0
En cette après-midi, les compagnons de Roland BOUSSIN ont commencé par cheviller les fermes du fournil de la ferme :

27 mai 2011, assemblage au sol des fermes du fournil.

La photo suivante montre le travail effectué sur un arbalétrier pour y tailler les échantignoles dans la masse. A gauche de cette photo, on aperçoit la croix de Saint André chargée de rigidifier la liaison des fermes :

27 mai 2011, un arbalétrier et une croix de Saint André.

Les compagnons de Roland ont poursuivi en installant les sablières sur le mur Nord du fournil de la ferme.

Voici d'abord la sablière intérieure :

27 mai 2011, la sablière intérieure est en place.

Comme toujours, Régis (dit "le chéri des dames") nous gratifie d'un sourire ravageur pour les visiteuses de ce site internet...

27 mai 2011, Régis, Franck et Manu.

... ce qui ne l'empêche pas de travailler dur, tout comme Franck et Manu :

27 mai 2011, pose de la sablière extérieure.

En fin de journée, la sablière Nord est en place. Voici comment on l'apercevra désormais de l'extérieur du bâtiment :

27 mai 2011, la sablière Nord du fournil de la ferme.

C'est, selon moi, de l'excellent travail, en tous points digne de Jean MIDY, le charpentier intervenu à la Chaslerie au milieu du 18ème siècle et qui y a signé les charpentes de la cave et des écuries.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 30 Mai 2011
Journal du chantier - Charpente-couverture - Ferme et son fournil
0
@ W. F. :

Je le souhaiterais. Roland BOUSSIN avait prévu de le faire sur la charretterie mais ne l'a pas réalisé. En ira-t-il autrement pour le fournil de la ferme ?

Le fait est que, si inscription il doit y avoir, il conviendrait qu'elle soit gravée en utilisant les mêmes "polices" de caractères que sur les sablières des écuries et de la cave.