Charpente-couverture

Alors que j'ai acheté la Chaslerie il y a plus de 28 ans et qu'après plus de 28 ans de travaux de restauration permanente, je n'y dispose encore que de 65 m2 habitables (selon les standards normaux), je suis en mesure, cette nuit de faire la déclaration suivante :

La restauration intérieure du manoir a, du moins à mes yeux, franchi hier un stade critique qui m'autorise à affirmer que, sauf événement dramatique (géopolitique, économique ou personnel), on aperçoit désormais le bout du tunnel :
- le positionnement de l'"escalier-en-facteur-commun" susceptible de desservir proprement l'aile Ouest est défini, grâce aux travaux d'Arnaud PAQUIN ;
- le lancinant problème de la perte d'imperméabilité de différents murs extérieurs et des dégâts des eaux subséquents a été résolu, l'apport intellectuel le plus décisif en la matière ayant été le fait d'Yves LESCROART ;
- le traitement professionnel du préalable à tous travaux intérieurs constitué par le chauffage des bâtiments paraît en bonne voie, au moins pour ce qui concerne la définition des moyens à mettre en œuvre ;
- pour ce qui concerne les parties classées, mon impression à ce stade est que nous avons enfin, et en y mettant beaucoup du nôtre il est vrai, peut-être trouvé l'architecte du patrimoine qui saura parfaire la mise hors d'eaux des bâtiments.

Donc tout baigne à ce stade !

Mon principal défi pour les années à venir consistera à obtenir de mon aîné qu'il se prépare à me relayer dès que possible, c'est-à-dire :
- qu'il adapte son mode de vie familiale de manière à le rendre, le moment venu, compatible avec une suffisante présence sur place ;
- qu'il se force à suivre les péripéties du chantier, y compris en venant en rencontrer régulièrement les intervenants, de manière à ce que se tissent entre eux les relations de confiance sans lesquelles rien de plaisant ne pourrait se poursuivre dans l'intérêt du monument.
Quand j'ai quitté la Chaslerie, à midi, l'architecte du patrimoine et son assistant continuaient à prendre les mesures de diverses ouvertures de notre manoir favori.

De son côté, Igor avait traité une petite moitié du mur Ouest de mon futur bureau-bibliothèque :

22 octobre 2019.

Pour le remercier de sa peine, je lui ai fait cadeau des magnifiques et nombreux cèpes que m'ont très gentiment offert dimanche les antiquaires de Bagnoles.

J'ai en revanche emporté dans mon sac les noix ramassées dernièrement par Gérard. Hélas, leur brou a maculé mes affaires. Cela me fera un souvenir de cette journée épique, en plus des traces ô combien généreuses laissées par O'Gustin dans ma "Twingo". A ce sujet, ma mère m'a dit que notre Guguss exprime à sa façon que ses croquettes ne lui conviennent pas. Si un visiteur du site favori a des idées sur cette importante question, je suis preneur.
Je vous envoie la photo d’un plafond peint d’ocre jaune et ocre rouge, très simple, intact, depuis le XVIe siècle en Eure-et-Loir, à Blévy, dont j’ai rencontré d’autres exemples, notamment en Seine-maritime (Manoir d’Agnès Sorel au Mesnil-sous-Jumièges, dépendance de l’abbaye) :


N.D.L.R. : Merci beaucoup ! Ce modèle me paraitrait simple à mettre en œuvre (plus que celui de Couterne) et tout à fait approprié pour la salle-à-manger de notre manoir favori.
En compagnie de mon premier assistant - Guguss pour les intimes -, j'ai voulu vérifier ce matin l'état du chantier favori après 3 jours de pluie presque ininterrompue. Parmi les photos qui suivent, certaines sont floues en raison de la différence de température entre mon appareil photo et l'air extérieur.

Devant le bâtiment Nord, le drainage ne fonctionnerait-il pas ou pas suffisamment ?

1er novembre 2019.

Le long du logis en revanche, il n'y a plus la moindre flaque :

1er novembre 2019.

Dans le colombier, j'ai la surprise de constater que l'eau arrive à entrer par une cheminée que je croyais obturée à son sommet :

1er novembre 2019.

Sur le palier de l'escalier menant aux combles, Guguss retrouve une flaque de sa production d'avant-hier et s'assure que l'odeur d'icelle se bonifie avec le temps :

1er novembre 2019.

Au 1er étage du colombier, les joints les plus récents ne sont guère étanches ; c'est sans doute dû à la menuiserie, H.S. de chez H.S. :

1er novembre 2019.

Au rez-de-chaussée du colombier, on peut voir que plus une goutte d'eau ne traverse désormais les murs :

1er novembre 2019.

La cheminée de l'ex et future salle-à-manger du logis n'a pas encore reçu une goutte de pluie, ce qui m'étonne :

1er novembre 2019.

La porte principale du logis laisse entrer l'eau :

1er novembre 2019.

1er novembre 2019.

Idem pour la fenêtre du 1er demi-étage, mais il n'y a là rien d'étonnant :

1er novembre 2019.

Idem, bien entendu, au niveau de la plaie laissée par la cheminée de Mebzon :

1er novembre 2019.

Idem au 1er étage de la tour Nord-Est, dont le sol sera carrelé quand on y installera une salle de bains :

1er novembre 2019.

Idem, et c'est plus embêtant, au niveau de la lucarne du logis où les choses auraient dû être mieux faites, sous la surveillance d'un A.C.M.H. dont, en fait de liquides, le regard était polarisé sur le niveau du whisky dans son verre :

1er novembre 2019.

Dans la salle dévastée, le loïde retrouve sec le couchage qu'il aime tant martyriser :

1er novembre 2019.

Pas de problème non plus au niveau du conduit de cheminée de la tour Sud-Ouest :

1er novembre 2019.

En revanche, toujours dans la "salle dévastée", les installations provisoires fuient :

1er novembre 2019.

1er novembre 2019.

1er novembre 2019.

Dans l'arrière-cuisine (bâtiment Nord), l'eau tombe goutte à goutte ...

1er novembre 2019.

... d'un conduit d'évacuation des gaz de combustion de la chaudière, destiné à disparaître comme celle-ci quand le système d'aquathermie sera opérationnel :

1er novembre 2019.

Devant la "terrasse n°2", une petite flaque est apparue :

1er novembre 2019.

1er novembre 2019.

Du côté de la "terrasse n°1", la situation n'est pas mauvaise comme je l'aurais craint :

1er novembre 2019.

1er novembre 2019.

En revanche, il se passe un truc bizarre au niveau de la porte piétonnière de la cour...

1er novembre 2019.

... car l'eau tombe d'abondance à travers la maçonnerie du linteau que je croyais sans problème ; lorsque tout cela gèlera, il y aura des dégâts :

1er novembre 2019.

La mauvaise nouvelle d'hier est que j'ai reçu, juste avant que ne commence la réunion de chantier, une lettre recommandée du bureau d'études m'annonçant qu'il a mis fin à la mission que je lui avais confiée en juin dernier.

Je mettrai cette lettre en ligne en même temps que la réponse que je vais préparer au cours des prochains jours.

Voici une tuile importante à mon échelle et dont je me serais bien passé, ne serait-ce que parce qu'elle va beaucoup compliquer la tâche d'Igor dont le temps de présence ici est limité (son C.D.D. avec l'APIJOMM devant expirer fin février prochain).
Voici la L.R.A.R. que j'ai reçue le 14 novembre dernier, juste avant le début de la réunion de chantier,...

... et voici le courriel que je viens d'adresser ce soir à trois de mes correspondants favoris :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 18 novembre 2019 18:14
À : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>; C.F. ; T.F.
Objet : Bee+ - Projet de réponse à la L.R.A.R. du 12/11/19

Je vous prie de m'indiquer si ce projet vous convient.

Bonne soirée !

PPF

(Fin de citation)
Voici le texte de la lettre, datée de ce jour, que sauf avis contraire de M. LESCROART, de Carole ou de mon aîné, à qui j'ai soumis une précédente version peu différente sur le fond, j'adresserai demain matin à l'architecte du patrimoine en charge de notre chantier favori :

(Début de citation)

Madame,

M. Yves LESCROART me signale ce matin, après que je vous ai adressé le chèque correspondant à votre facture n°1 reçue hier, que vous souhaitez que je vous renvoie signés les documents que vous m’aviez adressés début septembre par lettre recommandée.

Ces documents comportent, semble-t-il, un certain nombre d’oublis sur lesquels M. LESCROART pourra vous éclairer afin que vous y remédiiez en tant que de besoin.

Ils comportent par ailleurs un certain nombre de novations par rapport à notre accord contractuel tel qu’il avait été acté par mon courriel du 1er août dernier. Nous avons étudié ces novations qui, toutes sauf celle relative à mon activité internet, recueillent mon accord. La demande sous-jacente correspondant à cette dernière paraissant injustifiable en l’état du droit encadrant la liberté d’expression dans notre pays, j’ai simplement considéré qu’il était inutile que la question soit évoquée dans deux paragraphes du CCG (le G7 et le G9 nouveaux) et, plus précisément, biffé la disposition excessive de l’article G 9.3. Pour autant, et comme convenu dès notre première rencontre, je continuerai bien entendu à ne pas citer votre nom sur internet tant que vous ne m’en aurez pas donné l’autorisation.

Comme je le lui ai déjà exprimé, je suis reconnaissant à votre collègue M. Arnaud PAQUIN de m’avoir mis en relation avec vous car je pense et j’espère que nous pourrons faire un excellent travail.

Au-delà du champ défini dans le contrat ainsi modifié et complété, je pense que, si vous en aviez convenance et comme j’en ai laissé la demande par de récents messages sur votre répondeur, vous pourriez intervenir également entre le bureau d’études et moi. Le bureau d’études est chargé, principalement, de déterminer si une chaufferie unique pourrait suffire à la Chaslerie (étant entendu qu’on devrait pouvoir s’y chauffer par aquathermie et, le plus souvent, par le sol) et de dessiner tous les circuits utiles aux artisans concernés (eau, électricité, chauffage, wifi, etc).

Comme je l’ai indiqué lors de notre première réunion de chantier, jeudi dernier, j’ai toutefois été informé que le bureau d’études qui m’avait été recommandé par une architecte de qualité entend mettre fin à la mission que je lui ai confiée en juin dernier et dont, semble-t-il, il ne pouvait respecter le calendrier qu’il avait pourtant lui-même fixé. Ce dossier serait donc vraisemblablement à reprendre à la base. Nous pourrions en reparler si vous le voulez bien.

Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes salutations distinguées.

(Fin de citation)
Après prise en compte des suggestions formulées par M. LESCROART hier soir et réflexion, cette nuit, sur ce que sont mes intentions et possibilités, j'ai amendé et complété mon projet de lettre à l'architecte du patrimoine mandatée.

Voici la version de mon texte que je compte lui expédier dès l'ouverture de la poste tout à l'heure :

(Début de citation)

Madame,

M. Yves LESCROART me signale ce matin que vous souhaitez que je vous renvoie signés les documents que vous m’aviez adressés début septembre par lettre recommandée.

Ces documents comportent, semble-t-il, un certain nombre d’oublis que M. LESCROART m’a signalés ; ces pièces devront donc y être jointes :
Sur le CCG :
- Annexe financière mentionnée en P. 3 (case cochée à cet effet)
Sur le CCP :
- Programme précis de l’opération (y compris la question dite des « poutres pourries » du 1er étage Nord du logis)
- Calendrier prévisionnel global (à recaler en fonction des conclusions de notre réunion du 14 novembre)
- votre attestation d’assurance
.

Ces documents contiennent par ailleurs un certain nombre de novations par rapport à notre accord contractuel tel qu’il avait été acté par mon courriel du 1er août dernier. Nous avons étudié ces novations qui, toutes sauf celle relative à mon activité internet, recueillent mon accord.

Considérant, pour cette dernière, que la demande sous-jacente correspondante serait injustifiable en l’état du droit encadrant la liberté d’expression dans notre pays, j’ai estimé qu’il était inutile que la question figure dans deux paragraphes du CCG (le G7 et le G9 nouveaux) et, plus précisément, biffé la disposition excessive de l’article G 9.3. du CCG. Pour autant, et comme convenu dès notre première rencontre, je continuerai à ne pas citer votre nom sur internet tant que vous ne m’en aurez pas donné l’autorisation.

Je vous ai déjà adressé ce matin le chèque correspondant à votre facture n°1 reçue hier.

Comme je le lui ai déjà exprimé, je suis reconnaissant à votre collègue M. Arnaud PAQUIN de m’avoir mis en relation avec vous car je pense que nous pourrons faire un excellent travail.

Au-delà du champ défini dans le contrat ainsi modifié, je pense que, si vous en aviez convenance et comme j’en ai laissé la demande par de récents messages sur votre répondeur, vous pourriez intervenir également entre le bureau d’études et moi. Le bureau d’études est chargé, principalement, de déterminer si une chaufferie unique pourrait suffire à la Chaslerie (étant entendu qu’on devrait pouvoir s’y chauffer par aquathermie et, le plus souvent, par le sol) et de dessiner tous les circuits utiles aux artisans concernés (eau, électricité, chauffage, wifi, courants faibles, etc).

Comme je l’ai indiqué lors de notre première réunion de chantier, jeudi dernier, j’ai toutefois été informé que le bureau d’études qui m’avait été recommandé par une architecte de qualité entend mettre fin à la mission que je lui ai confiée en juin dernier et dont, semble-t-il, il ne pouvait respecter le calendrier qu’il avait pourtant lui-même fixé. Ce dossier serait donc vraisemblablement à reprendre à la base. Nous pourrions en reparler si vous le voulez bien.

J’ajoute que, sous réserve des conditions financières, je serais prêt à vous confier la maitrise d’œuvre de l’ensemble des installations techniques, et - pourquoi pas ? - de l’ensemble de la restauration des parties inscrites que je pense et espère pouvoir mener à bien avant de passer, si possible, le relais de la maîtrise d’ouvrage à mon aîné, d’ici environ 5 ans.

Mon espoir serait ainsi de pouvoir personnellement mener à bien le programme de travaux de restauration suivant que je me suis assigné, avec les particularités suivantes :
- Dans le logis :
o Cage d’escalier : pose de radiateurs puis enduits sur les murs, avant l’expiration de la subvention accordée par la D.R.A.C. ;
o Salle-à-manger : modification de la poutraison du plafond par densification des solives, changement des poutres et pose de corbeaux qui pourraient être inspirés de ceux du manoir du Bas au Teilleul ; peinture de la nouvelle poutraison ;
o Chambre Nord : boiseries sur les murs ;
o 1er étage de la tour Nord-Est : salle de bains avec baignoire ;
o Rez-de-chaussée de la tour Nord-Est : l’usage qui pourra être donné à cette pièce n’est pas défini à ce jour ; le plafond pourra être abaissé ; pose de corbeaux ; le sol devra continuer à témoigner de l’ancienne forme des fondations.
- Dans l’aile Ouest :
o Toutes les menuiseries extérieures qui, selon l’ "esquisse" du 19 juillet 2018 de M. PAQUIN, devront être restaurées ;
o Au rez-de-chaussée du colombier : installation de la chaufferie (que j’espère unique), d’un w.-c., d’une salle-de-bains avec baignoire ; réservation d’une cuisine pour l’ensemble de l’aile ;
o Au 1er étage du colombier : modification éventuelle de la poutraison du plafond (je m’interroge sur l’état des poutres et la densité des solives) ; boiseries Louis XVI sur les murs (y compris la cheminée) de cette pièce destinée à être mon bureau-bibliothèque ;
o Au 2ème étage du colombier : achèvement, si c’est encore nécessaire, du programme de travaux en cours ; prévoir une illumination possible de la poutraison (M. ROBVEILLE, électricien à Caen, réalisant des merveilles en la matière) ;
o La mise en place d’un escalier n’entre pas dans mes intentions ; je me déclare néanmoins très satisfait de l’ "esquisse" de M. PAQUIN à ce sujet ; je considère que l'escalier ainsi recommandé serait approprié pour servir de colonne vertébrale à la restauration de toute l'aile.
- Dans le bâtiment Nord :
o Installation d’un cabinet de toilettes au rez-de-chaussée ; la douche sera implantée au plus près de la fenêtre ; attention : il y a déjà un chauffage par le sol dans cette pièce ;
o Installation d’une cuisine et d’une arrière-cuisine au rez-de-chaussée.
- Dans la chapelle : installation d’un radiateur et d’un système de ventilation destinés à stopper la dégradation des peintures murales malgré leur restauration récente ;
- Dans la cave : mise en place d’une isolation thermique de la couverture ; le chauffage devra pouvoir être installé à partir de la chaufferie centrale du manoir ;
- Dans la cour : finition de l’aménagement, y compris par l’installation d’un système d’illuminations par M. ROBVEILLE.


Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes salutations distinguées.

(Fin de citation)

Si jamais j’arrive au bout de ce programme, je pourrai peut-être me dire que mon passage sur Terre n'aura pas été complètement inutile.
Attendre plus longtemps aurait pu devenir contre-productif : ma réponse au bureau d'études part donc ce matin.

Cette réponse tient compte des remarques formulées par mon aîné sur mon projet du 18. Remarques utiles dont je le remercie.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 25 Novembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Menuiserie - Aile "de la belle-mère"
0
Afin de permettre à Igor de travailler sous les combles du colombier, je viens de passer commande, via "Amazon", d'une "scie à onglet radiale à table supérieure 305 mm", de marque "DeWalt D27112-QS" :

Avec ce beau joujou, nous ne devrions plus dépendre de tiers pour finir (ou, du moins, bien avancer) la pose de lattes de parquet entre les chevrons du colombier.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 10 décembre 2019 16:18
À : ANDRE <julien@beeplus.fr>
Cc : (...)architecte@gmail.com; Régis Fouilleul <fouilleul.energie@gmail.com>; CORESPA <yl-corespa@orange.fr>; C.F. ; T.F.
Objet : RE: Suite courrier du 25 novembre 2019

Cher Monsieur,

Très bien.

Je comprends qu'il ne s'agit pas d'une annulation de la mission "Fluides" mais d'un report après la mission "Aquathermie".

Je préviens Mme (...), architecte du patrimoine, et Régis FOUILLEUL, mon plombier. Je tiens également informés M. LESCROART et mes proches.

Cordialement,

PPF

__________________________________________________________________________

De : ANDRE <julien@beeplus.fr>
Envoyé : mardi 10 décembre 2019 10:40
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Suite courrier du 25 novembre 2019

Bonjour,

Suite à la lecture de votre courrier du 25 novembre 2019 et à un récent échange interne entre associés, nous vous proposons :

- Un changement d'interlocuteur technique pour reprendre et terminer la mission de l'étude de faisabilité aquathermie (Mr VANNOBEL).

- L'annulation de la mission fluides. Pourquoi ? Avant tout, nous souhaitons être rassurer sur votre attitude et le niveau de coopération pendant cette reprise d'étude. Il sera également nécessaire d'obtenir des validations de votre part suite à la présentation de l'étude de faisabilité aquathermie avant de se lancer sur la mission fluides.

- Le respect de notre méthodologie de travail pour la bonne réalisation de l'étude de faisabilité (exemple : ne pas demander des réponses/éléments techniques avant la présentation de nos conclusions).

- La présence de l'architecte du patrimoine et de l'entreprise pressentie pour réaliser les travaux, lors de la restitution de l'étude de faisabilité.

- Un nouveau planning de travail tenant compte des disponibilités de Mr VANNOBEL. Reprise de l'étude : mi-janvier, restitution de l'étude : mi-février.

En espérant votre compréhension.

Cordialement.
--
Julien André
Agence Bee+ Miniac Morvan
06 07 56 17 78
julien@beeplus.fr

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 23 décembre 2019 15:32
À : (...)architecte@gmail.com>
Cc : C. F. ; T. F.
Objet : RE: Chaslerie - Signalé

Plus précisément, la partie la plus fragile et qui s'écroule est surtout le haut du muret intérieur au conduit. C'est lui qui avait été monté en briques après l'incendie de 1884 et on n'y a pas touché lors des "travaux RONSSERAY" de charpente-couverture d'il y a une douzaine d'années. Ceci dit, il y a aussi des pierres qui tombent ; celles-ci doivent provenir de l'intérieur, autre que ce muret, dudit conduit. En fait, on peut se demander si ce ne sont pas toutes les parties hautes du conduit, visibles de l'extérieur, qui sont plus ou moins mûres.

Bien cordialement,

PPF

__________________________________________________________________________________

De : (...)architecte@gmail.com>
Envoyé : lundi 23 décembre 2019 15:24
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; (...)@culture.gouv.fr>
Objet : Re: Chaslerie - Signalé

Bonjour,

oui, donc j'ai raison, ce sont les maçonneries intérieures de la cheminée qui sont fragilisées. Car ce sont les seules parties exposées aux vents. La consolidation des cheminées a du être réalisé avec les travaux de couverture. D'où mon incompréhension. Dès lors, ce sont des travaux qui sont différents de la consolidation des charpentes.

Bien à vous,

(...)
Architecte DPLG - Architecte du Patrimoine
(...)

__________________________________________________________________________________

Le lun. 23 déc. 2019 à 14:07, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :

Madame,

Je me suis sans doute mal exprimé. L'âtre (si c'est bien la partie au sol ou bien le fond visible de la cheminée) n'est pas en cause. Pas plus que le fait que j'ai démonté la "cheminée de Mebzon" qui était une ânerie supplémentaire (la liste est longue) de mon prédécesseur des années 1950, en fait une parfaite incongruité puisque cette cheminée date du début de la guerre de 100 ans, ce qui n'a rien à faire dans notre logis.

Les pierres et briques qui tombent ces jours-ci viennent en effet de beaucoup plus haut, près de la sortie du conduit de la cheminée. L'exposition directe et immédiate de cette sortie aux courants d'air, à la pluie et au gel a fini par porter sa marque et le phénomène semble s'accélérer. D'où ces questions d'échafaudage que j'évoquais précédemment comme étant probablement la principale cause du coût des réparations. Je joins un croquis pour tâcher de clarifier ma présentation.

Dans mon courriel de ce matin à M. TIERCELIN (dont vous étiez en cc), j'ai parlé d'une "nouvelle tranche" subventionnable qui couvrirait la question des "poutres pourries" et cette nouvelle question du conduit de la cheminée. A dire vrai, il faudrait, pour bien faire, déclarer à la DRAC que je vais faire installer par BODIN une cheminée Renaissance en granit roux originaire de Bellou-en-Houme (que je viens tout juste d'acheter et qui doit m'être livrée vers le 6 janvier) à la place de l'ancienne "cheminée de Mebzon" que j'ai fait déposer proprement par BODIN (mais, à dire vrai, sans autorisation, cette turpitude étant connue de la DRAC).

Mon idée est que, compte tenu des délais mis pour transformer une idée en travaux concrets, il ne faut pas hésiter à avoir plusieurs trains sur les rails en même temps. Or la 3ème tranche des menuiseries extérieures du logis est déjà dans les limbes, de même que la question des "poutres pourries". Donc, ce matin, je n'ai complété qu'à la marge. Nous aurons aussi, dès que possible, à faire subventionner les menuiseries extérieures de l'aile Ouest qui sont toutes sub-claquantes (notamment celles du colombier et de la tour Louis XIII, ainsi que celles de l'ancien salon de l'"aile de la belle-mère", que j'aimerais restaurer avant de passer le relais à mon aîné ; je précise que celles du colombier sont particulièrement prioritaires à mes yeux car elles conditionnent l'habitabilité de ce bâtiment qu'avec ma famille, je souhaite aussi prochaine que possible).

N'hésitez pas à m'appeler si mes propos vous paraissent encore obscurs.

Bien cordialement,

PPF

N.B. : La "cheminée de Mebzon", proprement démontée et sur palettes, est à vendre. Je n'en ai nulle part l'usage ici. Si vous connaissez des amateurs...

__________________________________________________________________________________

De : (...)architecte@gmail.com>
Envoyé : lundi 23 décembre 2019 12:07
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; (...)@culture.gouv.fr>; CORESPA
Objet : Re: Chaslerie - Signalé

Bonjour,

Je fais aussi vite que possible.
Je gère le dossier par urgence comme vous l'avez constaté avec le passage des artisans sur le chantier.

Si vous avez eu des chutes de briques, cela veux dire que votre atre de cheminée n'est pas stable. Cela est surprenant car les travaux de couverture ont été conduits il y a quelques années.

Bien cordialement,

(...)
Architecte DPLG - Architecte du Patrimoine
(...)

__________________________________________________________________________________

Le dim. 22 déc. 2019 à 20:49, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :

https://www.chaslerie.fr/blog/message/47617

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 4 Janvier 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Logis - Bâtiment Nord
0
Le plafond de la pièce du rez-de-chaussée de la tour Nord-Est :

4 janvier 2020.

4 janvier 2020.

4 janvier 2020.

4 janvier 2020.

Du travail ni fait, ni à faire, des matériaux de merde (années 1950...), je déteste cela.

J'observe un point d'humidité dans un angle :

4 janvier 2020.

Il correspond à un autre point d'humidité que j'avais remarqué à l'étage au-dessus :

4 janvier 2020.

Il faudra surveiller ça. Cela correspond au petit muret qui se trouve au Sud de la petite terrasse du dessus de l'arrière-cuisine du bâtiment Nord.
Beaucoup d'échanges aujourd'hui avec l'architecte du patrimoine, par courriels et au cours d'une longue conversation téléphonique. J'essaye de faire comprendre mes priorités et mes contraintes ; elle me rappelle l'intérêt d'avancer de façon ordonnée d'un point de vue administratif, ce qui, du moins de mon point de vue, n'est pas forcément compatible.

A l'occasion de ces échanges, j'ai exhumé des photos de 2007, lorsque Claude MARTIN jointoyait l'extérieur du conduit de la cheminée Nord du logis. On y voit notamment le cloisonnement intérieur de ce conduit, celui qui a une tendance marquée à partir en brioche dès que le vent souffle fort, comme on s'en est alarmé dernièrement :

14 juin 2007.

18 juin 2007.

18 juin 2007.

19 juin 2007.

19 juin 2007.

19 juin 2007.

19 juin 2007.

7 septembre 2007.

Avant de se lancer dans la restauration de cette cloison intérieure, beaucoup de questions pratiques sont à régler de manière à avancer de façon documentée et professionnelle. Par exemple (liste non limitative) :
- comment déterminer la hauteur à restaurer (intervention d'un drone, descente d'une caméra dans le conduit) ?
- quel type de restauration prévoir (démontage/remontage et de quoi, et/ou application d'un enduit) ?
- quels échafaudages prévoir, si nécessaire ?
- à quel stade se concerter avec la D.R.A.C. (s'agissant d'un conduit classé parmi les monuments historiques) ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 9 Janvier 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Logis
0
Je me suis rendu cette après-midi à Saint-Georges-du-Bois, près du Mans, pour payer "au cul du camion" au vendeur, M. Anthony SIMON, un lot de 28 solives de 4 mètres de long chacune, démontées d'un bâtiment vieux de trois siècles et mises en vente sur "leboncoin.fr". Le transporteur était l'entreprise HODIESNE de Chanu dont je me déclare, après cette première expérience, très satisfait ; le jeune conducteur, dont la "lettre de voiture nationale" m'apprend qu'il se dénomme Kévin GUERIN, a été parfait. Il était prévu que M. SIMON aide à charger les solives, ce qu'il a fait avec beaucoup de gentillesse et de compétence.

Mais, en fait de solives, le lot embarqué a été de 30. Surtout, j'ai complété mon achat par les deux poutres, chacune de 7,5 m de long, qui soutenaient ces solives.

Je me dis que tout cela pourrait servir dans nos prochains travaux favoris, peut-être dans la salle-à-manger du logis. Pas sûr toutefois car les solives ne sont pas très régulières et les poutres comportaient de l'aubier, souvent disparu. Donc plutôt que de faire livrer ce chargement à la Chaslerie, j'ai réorienté le transporteur vers l'atelier de Sébastien LEBOISNE à Virey, où ce dernier pourra décaper, soigner et juger ces pièces de bois avant que, de concert et, si possible, avec l'appui de l'architecte du patrimoine, nous ne décidions de leur future affectation.

Voici les photos de ce chargement, y compris de l'incident qui aurait pu virer au cauchemar sans le sang-froid de M. SIMON :

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

Un voisin agriculteur a aidé à charger les poutres :

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

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Et voici un aperçu de l'incident qui aurait pu être dramatique :

9 janvier 2020.

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Voici M. SIMON, un costaud :

9 janvier 2020.

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Le chargement de ces 6 tonnes de vieux chêne aura duré deux heures.

Je note à toutes fins utiles que ce lot me sera revenu 440 € le m3, chargement compris mais pas transport. A comparer à des prix qu'on m'annonce par ailleurs de l'ordre de 1 750 € T.T.C./m3 pour du chêne neuf, moins intéressant à mes yeux.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 17 Janvier 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Logis - Aile "de la belle-mère"
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Voici les photos montrant le bâtiment où se trouvaient les solives et poutres qui m'ont été récemment vendues. M. SIMON, qui vient de me les communiquer à ma demande, m'indique qu'il n'en a pas prises du rez-de-chaussée où, m'affirme-t-il, se trouvaient ces pièces de bois :


P.S. (du 19 janvier 2020 vers 2 heures) : M. SIMON, que j'en remercie, m'a expédié hier soir, via "WhatsApp", un film sur la démolition du bâtiment en question par une grue. On y voit "mes" solives en train d'être démontées et une de "mes"poutres encore en place. Donc il n'y a pas débat sur l'authenticité de ces pièces de bois. Dont acte.

Hélas ce film est trop long pour que je puisse, avec les moyens dont je dispose, le mettre en ligne ici. Il dure en effet 2 mn 26 s alors que ma bécane n'accepte que les films de moins d'une trentaine de secondes. Et je ne suis pas davantage outillé pour tronçonner les films...

P.S. 2 (du 19 janvier 2020 à 10 h 30) : M. SIMON m'a transmis l'extrait suivant :
J'ai reçu, ce matin, la visite de Jérôme ZUCCONNI, de "Logis-Nature", accompagné de son ami Jean HOURANY :

17 janvier 2020.

Nous avons visité le chantier favori de fond en comble, y compris la chapelle et la cave, en nous attachant plus particulièrement aux problèmes posés par l'isolation thermique.

Il s'agissait pour moi, avant tout, de faire prendre conscience à mes interlocuteurs des dimensions et particularités de notre chantier favori, afin de leur permettre de me conseiller en toute connaissance de cause, s'ils le veulent bien, lors de la phase de travaux à venir.

Je retiens notamment qu'ils m'ont donné leur premier avis sur l'isolation des combles du logis, de l'aile Ouest (y compris la tour Louis XIII dont ils ont trouvé la charpente bas de gamme - travaux des années 1970 -) et de la cave :
- dans le logis, on pourra faire beaucoup de choses ;
- dans le colombier, ils se sont interrogés sur la bonne ventilation de la charpente sous les lattes de parquet (la norme étant de laisser 2 cm à l'air pour circuler) ;
- dans la cave, ils ont conclu que, dès lors qu'on accepterait de ne plus voir les chevrons mais seulement les pannes et les croix de Saint-André, on pourrait fort bien arriver à un résultat satisfaisant sans avoir à découvrir.