Charpente-couverture

Dans le prolongement du dernier prolongement, je me dis que je pourrais passer ansuite le manche à la jeunesse ex-concernée pour qu'elle restaure, en le matelassant d'isolations thermiques aussi épaisses qu'elle en conserverait la lubie, le 1er étage du logis.

Car si ces jeunes font des horreurs là, ce n'est pas trop grave dès lors qu'on peut imaginer qu'un jour ultérieur, un esthète aussi avisé que fortuné ferait sauter ce caparaçon à l'occasion de la restitution à la charpente de ses dimensions et positionnement d'origine.

Bon, en attendant, ces jeunes auront certainement voulu cloisonner la très belle pièce (belle potentiellement, je rappelle que je l'appelle la "salle dévastée", sous-entendu par l'incendie de 1884) qui se trouve au-dessus du salon. Mais l'esthète imaginé saura y remédier en installant là la magnifique chambre de maître de 60 m2 au sol que le bâtiment appelle de toutes ses forces.
En surfant sur la toile, je découvre que la photo aérienne de notre manoir favori, telle que disponible sur l'annuaire téléphonique en ligne, est postérieure à la restauration de la charpente et de la couverture du colombier. Comme notre "geek favori" m'a appris à faire des "captures d'écran", voici ce que cela donne :

Quel pouvait être ce truc blanc derrière la cave ? Je zoome :

Le savoir me permettrait de dater précisément cette photo, manifestement prise en milieu d'année.

P.S. : Je crois que j'ai trouvé !

29 juin 2016.

C'est lorsque Igor et Benjamin passaient les tomettes au kärcher. Donc mi 2016 !

On peut même donner une idée de l'heure : le soleil était au zénith et aucune voiture n'était garée devant la ferme, donc ces jeunes gens étaient partis déjeuner. Donc peu après 12 h 30.

Just call me Sherlock, if you don't mind !
En marchant tout à l'heure sur la terrasse, j'ai découvert dans l'herbe un morceau de maçonnerie en chaux. Afin de le photographier commodément, je l'ai déposé sur le bord du bassin central de la cour (on observera qu'il contient beaucoup d'eau, nouvel indice de l'importance des précipitations des derniers jours) :

20 janvier 2018.


C'est manifestement un morceau de faîtage. Et le fait est qu'en levant les yeux, j'ai découvert d'où il était tombé, de la jointure entre l'épi de faîtage et la plus proche tuile faîtière :

20 janvier 2018.


Encore une preuve que le vent a dû bien souffler par ici.
En complément de ma lettre d'hier, j'ai transmis ce matin à l'A.B.F. de l'Orne les documents suivants :

- un plan préparatoire aux travaux entrepris par Henri LEVÊQUE dans l'"aile de la belle-mère" ; ce plan montre qu'alors qu'il n'était prévu qu'une marche de différence entre le seuil extérieur de cette pièce et son sol, celui-ci devait être décaissé de 23 cm :


- les plans mis en œuvre par Henri LEVÊQUE. Ils sont en fait datés de 1952 et avaient été approuvés par qui de droit ; il y a deux marches au lieu d'une dans le salon (appelé ici salle-à-manger) et il est indiqué que le sol de la cuisine devait être décaissé de 18 cm :


- une meilleure vue sur l'état sanitaire de la poutre Sud de la cuisine avec son étai "provisoire-qui-dure" :

27 avril 2011.


- une vue sur la cheminée avec son trumeau qu'il y aurait lieu, à mon avis, de réinstaller dans le salon du logis :

16 mai 2014.


- enfin, une photo de l'état actuel du bas du parement extérieur du mur Ouest de l'"aile de la belle-mère" :

20 février 2018.

Je n'avais pas pu m'y mettre plus tôt mais le temps est enfin venu pour moi de commencer à préparer la note que je compte adresser à un architecte du patrimoine pour lui expliquer en quoi consiste notre chantier favori et ce que j'attendrais de lui.

Pour ce faire, je compte passer en revue tous les messages de l'onglet "Journal du chantier/Architecture-M.O."
Pour vous, il n'y en a guère que 216 puisque, depuis le dernier perfectionnement de notre site favori, vous n'avez plus accès - du moins directement - qu'aux messages mis en ligne depuis moins d'un an. Mais pour moi, qui peux consulter tout le stock depuis 2009 grâce à ma "tour de contrôle", il n'y en a pas moins de 968 !

Pour la commodité de mon travail, j'avais dit que je suivrais ce plan :

A - Préambule (les protections ; l'historique du chantier).
B - La restauration des menuiseries extérieures du logis.
C - La problématique de la restauration du rez-de-chaussée du logis.
D - Les travaux urgents dans l'"aile de la belle-mère".
E - Pour mémoire, la fin du "programme 2014".

Eh bien, allons-y !

Je noterai par la suite, dans un point F comme fourre-tout, les messages qui, sans être utiles pour mon travail immédiat, pourront resservir à d'autres fins au cours des prochains mois.

A A - Préambule :

A-1) Les protections :
- 20 février 2014 : l'histoire de la construction de la Chaslerie.
- 3 octobre 2011 et 13 octobre 2011 : le point précis sur les protections au titre des monuments historiques.
- 11 octobre 2011 : un complément sur la protection.
- 1er avril 2014 et 4 avril 2014 et 29 avril 2014 et 22 mai 2014 : de quelques conséquences de la protection.

A-2) L'historique du chantier :
- 22 février 2014 : sur une répartition des rôles qui n'a guère eu cours puisque je suis de nouveau le seul payeur final.
- 4 mai 2014 et 20 juin 2014 : sur l'historique du chantier.
- 5 octobre 2016 et 8 octobre 2016 et 9 octobre 2016 et 9 janvier 2017 : les enduits extérieurs d'origine.


B B - La restauration des menuiseries extérieures du logis.
- 22 septembre 2015 et 2 octobre 2015 et 9 octobre 2015 et 8 décembre 2015 et 22 août 2016 et 12 septembre 2016 : l'étude préalable et autres productions de M. MAFFRE.
- 2 avril 2016 : les observations de l'Etat sur l'étude de M. MAFFRE.
- 5 juillet 2016 et 30 juillet 2016 et 13 septembre 2016 et 1er octobre 2016 et 3 octobre 2016 et 17 octobre 2016 et 2 novembre 2016 et 4 novembre 2016 et 6 novembre 2016 et 9 janvier 2017 et 26 janvier 2017 : sur la porte principale.
- 6 novembre 2016 : la note détaillée de M. MAFFRE.
- 24 novembre 2016 : les suites de cette note.
- 25 mars 2017 : l'autorisation de travaux.
- 27 mars 2017 et 31 mai 2017 et 30 octobre 2017 et 8 janvier 2018 et 12 février 2018 : la subvention de l'Etat.
- 23 mai 2017 et 26 décembre 2017 et 8 janvier 2018 et 9 janvier 2018 : le contenu de la 1ère tranche.
- 19 janvier 2018 : la convention du 15 novembre 2017 avec l'Etat.
- 8 juin 2017 et 15 janvier 2018 et 27 janvier 2018 et 19 février 2018 : le contrat d'architecte.
- 26 décembre 2017 : le financement de la 1ère tranche.
- 11 janvier 2018 et du même jour et 24 janvier 2018 et 2 février 2018 et 15 février 2018 et du même jour et 19 février 2018 : le paiement des subventions.
- 24 mai 2017 : sur les menuiseries métalliques.


C C - La problématique de la restauration du rez-de-chaussée du logis.

C-1) Les réservations pour fluides :
- 3 mars 2014 et 6 mars 2014 et 7 mars 2014 et le même jour et 12 mars 2014 et 1er mai 2014 et 2 mai 2014 et 7 mai 2014 et 12 mai 2014 et 28 mai 2014 et le même jour et 29 mai 2014 et le même jour et 2 juin 2014 et 10 juin 2014 et 11 juin 2014 et 20 juin 2014 et 30 janvier 2018 (important et récapitulatif) : les réservations pour fluides et la pose des dalles dans l'entrée du logis.

C - 2) Autres infos sur le logis :
- 7 avril 2017 et 12 janvier 2018 : les plans.
- 17 février 2018 et 18 février 2018 et du même jour : les fondations rondes des tours.
- 12 janvier 2018 et du même jour et encore du même jour et 14 janvier 2018 et 15 janvier 2018 et 24 février 2018 : le projet de restauration.
- 8 mars 2018 : le modèle du manoir du Bas au Teilleul.
- 30 mars 2016 : souvenirs, souvenirs.
- 5 janvier 2018 et 9 janvier 2018 : travaux de maçonnerie à prévoir.
- 25 janvier 2018 et 3 février 2018 et 6 mars 2018 : la problématique du chauffage.
- 3 mai 2014 : la géothermie de surface.
- 17 janvier 2018 et 26 janvier 2018 et 9 février 2018 et 10 février 2018 et 13 février 2018 et 17 février 2018 et 7 mars 2018 : la géothermie profonde.
- 27 janvier 2018 : l'aérothermie.
- 6 février 2018 : le bois déchiqueté.
- 8 février 2018 : les inserts.
- 27 janvier 2018 et 8 février 2018 : les planchers chauffants.


D D - Les travaux urgents dans l'"aile de la belle-mère".
- 4 février 2014 : les plans de 1952.
- 12 novembre 2015 : les gaines dans la cheminée.
- 13 novembre 2016 : le problème connexe des portes extérieures de la "tour Louis XIII".
- 26 janvier 2018 et 18 février 2018 et 25 février 2018 : le problème connexe de la chambre du 1er étage du colombier.
- 15 février 2018 et 16 février 2018 et du même jour : le problème connexe des lucarnes.
- 12 février 2018 : le traitement fiscal des travaux urgents.
- 16 février 2018 et 19 février 2018 : la demande de subvention et les contacts avec l'UDAP 61.
- 23 février 2018 : ma préparation de la note à l'UDAP 61.
- 26 février 2018 et 27 février 2018 et du même jour : ma note de synthèse à l'UDAP 61.
- 28 février 2018 : la visite de l'UDAP 61.
- 5 mars 2018 : les devis.


E E - Pour mémoire, la fin du "programme 2014".
- 1er avril 2014 et 4 juillet 2014 : le "programme 2014".
- 26 mai 2014 : le permis de construire relatif aux parties inscrites du "programme 2014".
- 23 juin 2014 et 23 février 2018 et 8 mars 2018 : la problématique de la subvention.
- 30 juin 2014 : un carrelage à poser.
- 2 janvier 2017 : les rampes d'escalier.
- 11 décembre 2013 et 22 février 2018 et du même jour et 2 mars 2018 : les enduits muraux.


F F - Le fourre-tout.

F-1) La cave :
- 9 août 2010 et 8 janvier 2011 : la problématique de la restauration de la cave.

F-2) La ferme :
- 2 octobre 2010 : la problématique de la restauration de la ferme.
- 17 octobre 2010, un deuxième du même jour : les projets relatifs à la ferme.
- 26 novembre 2010 : un problème de charpente qui reste à traiter.
- 6 janvier 2018 : des travaux de charpente-couverture à prévoir.

F-3) Les douves :
- 2 novembre 2010 et 5 novembre 2010 et 10 décembre 2011 et 27 juin 2012 : la problématique de la restauration des douves.
- 12 juin 2012 : les plans des douves.

F-4) L'"aile de la belle-mère :
- 14 décembre 2010 : des documents d'architecte et des appréciations peu amènes sur les travaux des années 1950 dans l'"aile de la belle-mère".
- 13 octobre 2012 : les escaliers actuels de l'"aile de la belle-mère".
- 14 octobre 2012 et 10 décembre 2012 et 5 janvier 2013 et 8 janvier 2013 et du même jour et 2 février 2013 et le même jour : la problématique de la restauration de l'"aile de la belle-mère".
- 27 février 2013 et 17 avril 2014 et 14 septembre 2015 et 15 septembre 2015 et 18 septembre 2015 et 27 juin 2016 et 25 juillet 2016 : les plans pour l'"aile de la belle-mère".
- 7 janvier 2013 et du même jour : sur des idées qui ont eu cours chez certaines, à propos des aménagements intérieurs de l'"aile de la belle-mère".
- 14 octobre 2012 et 10 février 2014 et 12 février 2014 et le 13 février 2014 et 27 février 2014 et 2 mars 2014 et 18 mars 2014 et 17 avril 2014 et 28 avril 2014 et 3 mai 2014 : sur les casts de l'"aile de la belle-mère".
- 12 décembre 2014 et 18 décembre 2014 : des vues sur la restauration de l'"aile de la belle-mère".
- 12 mai 2015 : un point à surveiller.
- 17 mai 2015 et 18 mai 2015 et 19 mai 2015 et 25 mai 2015 : un débat occulté contre mon gré.
- 9 juin 2015 : sur une coulure blanche qui m'intriguait ces derniers jours.
- 9 juin 2015 et 12 juin 2015 et 19 novembre 2015 et 13 septembre 2017 : sur un caractère souvent pénible.
- 30 juin 2015 : un débat qu'on aura peut-être l'occasion de rouvrir.
- 6 janvier 2018 : des travaux de charpente-couverture à prévoir.

F-5) Le logis :
- 28 février 2013 et 9 novembre 2013 et 20 novembre 2013 : des infos utiles sur le logis.
- 9 février 2011 : une étude, dont je ne retrouve pas la trace à ce jour, sur les modes de chauffage à la Chaslerie par Thierry BURIN des ROZIERS.
- 13 septembre 2015 et 14 septembre 2015 : sur les linteaux des fenêtres à l'étage.

F-6) Le bâtiment Nord :
- 30 juin 2014 : le circuit de chauffage par le sol.

F-7) L'allée :
- 19 novembre 2011 : les deux pavillons de l'allée (parmi mes rêves les plus fous).
- 9 mai 2012 (on y lit qu'un certain fermier voisin me chauffe les oreilles depuis un moment) et 17 avril 2014 et 4 juillet 2014 : le projet de restauration de l'allée historique.

F-8) Les matériaux :
- 27 janvier 2016 et du même jour : pour le sol des étages.
- 9 mars 2016 et 24 mars 2016 et 30 mars 2016 et du même jour et 31 mars 2016 et 15 avril 2016 et 17 mai 2016 et 8 juin 2016 : pour la rénovation thermique.
- 29 juin 2012 : un stock de boiseries dont j'avais perdu le souvenir (à moins que ce ne soient celles de la Raterie, point à vérifier).
- 13 mai 2014 : sur notre fournisseur de granit (adresse utile si, par exemple, on installe un jour des pilastres en haut de l'allée historique).
- 9 août 2015 : une double vasque qui me reste sur les bras.
- 29 mars 2016 et 1er avril 2016 : sur des carrelages.
- 4 octobre 2009 : les références de la peinture rouge des menuiseries extérieures.
- 20 juin 2014 : des goûts et des couleurs.
- 25 juin 2014 et 26 juin 2014 : la couleur des joints.
- 30 juin 2014 : une rampe d'escalier en bois.
- 3 juillet 2014 et 9 juillet 2014 : des ferronneries.
- 11 juillet 2016 : des décors de stuc.
- 4 juillet 2014 : les produits d'entretien du granit.
- 8 juin 2016 : pour le traitement des poutres vermoulues.
- 13 septembre 2016 et 12 octobre 2016 : pour l'entretien des bois cirés.
- 10 juillet 2014 : des vitres.
- 10 juillet 2014 : éléments d'archéologie.
- 11 juillet 2014 et 23 juillet 2014 : un très beau travail de restauration de menuiseries.
- 23 juillet 2014 : des tenons que je n'aime pas du tout.
- 23 juillet 2014 : des finitions de boiseries de chêne.

F-9) Quelques archives d'utilité relative :
- 7 août 2014 et 5 novembre 2014 et - 4 janvier 2016 : le "projet" de M. MAFFRE et d'autres documents pour la restauration de la charpente et de la couverture du colombier.
- 2 août 2016 : une porte charretière cloutée.
- 12 octobre 2016 : sur un grand décorateur d'origine domfrontaise.
- 7 février 2018 et 12 février 2018 : la gloriette.
- 13 février 2018 : les cuisinières de haut de gamme.
Voici la lettre que je souhaiterais déposer en début d'après-midi au cabinet de l'architecte du patrimoine que j'ai contacté :

Depuis quatre mois, j'en ai beaucoup bavé entre la désertion en rase campagne de mon aîné et l'incapacité persistante de Carole, quand elle ne me complique pas l'existence, de répondre à la moindre question d'ordre financier. Heureusement pour moi, dans un contexte aussi pesant et paralysant, j'ai gardé le nez dans le guidon et continué à pédaler.

Or, comme je l'indique depuis quelques jours, je sens que j'approche de la sortie de ce tunnel. Enfin !

J'ai donc pris quelques résolutions relatives à notre chantier favori :

1 - Je vais changer prioritairement les solives et les planches de chêne du plafond des écuries, de manière à disposer à l'étage d'un espace adéquat pour entreposer tous les meubles et objets qui me gêneraient dans la restauration du logis et de l'aile de la belle-mère. Les planches actuelles sont vermoulues et dangereuses...

26 mars 2017.

26 mars 2017.

... (...) :

26 mars 2017.

J'attends qu'enfin il me rende ces parts de S.C.I. (...).

2 - Je vais faire sauter les frisettes de pin qui décorent, dans le colombier, le plafond des chambres du 1er et du 2ème étage...

26 mars 2017.

... mais attendre sans doute un peu pour procéder de même au plafond du salon de l'aile de la belle-mère :

26 mars 2017.

De la sorte, j'aurai les mains libres pour incorporer des isolations thermiques aux plafonds ainsi purifiés.

3 - Dès que j'aurai évacué le 1er étage du logis et ses combles de tout le fatras qui les encombre actuellement, je ferai sauter le plancher de la chambre des parents ainsi que sa "cheminée de Mebzon" et je pourrai isoler convenablement les plafonds des pièces du rez-de-chaussée.

4 - Concomitamment, il ne faudra pas tarder pour drainer les pieds de divers murs, à l'Ouest du manoir et dans la cour. Donc je vais devoir faire transplanter prioritairement toutes les fleurs des plates-bandes : il n'est que temps de s'en préoccuper si je ne veux pas perdre un an de plus.

Sur un plan général, et quant à l'esprit de ces interventions, mon vœu est de mettre en valeur la manorialitude des lieux. Donc plus de matériaux (...) nulle part et plus de cloisonnements (...), ni à l'étage des écuries, ni dans la "pièce dévastée". De même, je ferai en sorte que du lit de la chambre du 2ème étage du colombier, on voie enfin la charpente dans toute sa beauté.
J'ai contacté ce matin :
- Cédrick COOS afin qu'il vienne m'expliquer le type de drainage qu'il recommanderait dans la cour et à l'Ouest de l'"aile de la belle-mère" ; je compte également le charger de remplacer rapidement les granits moches de l'âtre de la cheminée de la salle-à-manger du logis (opération à coordonner avec la consolidation de la taque) ; on a également parlé de la "cheminée de Mebzon" ;
- Sébastien LEBOISNE afin qu'il me prépare un devis pour changer les solives et le plancher au plafond des écuries et, tant qu'à faire, de la charretterie ; il passera ce jeudi.

Dans l'immédiat, j'ai demandé à Benjamin de transplanter les fleurs des plates-bandes de la cour en prévision des travaux de drainage.

J'ai également appelé Michel DUBOSC, membre actif des "Maisons paysannes de France", afin qu'il vienne, si possible en liaison avec Marc CHALUFOUR, me donner son avis sur les isolations thermiques envisageables à l'intérieur des bâtiments.

Quant à Roland FORNARI à qui j'aimerais confier la réalisation d'une gloriette dans la cour, il a encore des pépins de santé qui continuent à le bloquer à son domicile.
Mon aîné m'a fait passer cette nuit la consultation qu'il a souhaité obtenir de la "Demeure Historique" pour se convaincre que le fait de me rendre ses parts de S.C.I. n'aurait pas d'inconvénient fiscal pour lui.

Je suis navré qu'on soit amenés à en passer par cette restitution de parts mais je me dis que, si ça marche dans un sens, ça pourrait toujours fonctionner dans l'autre.

Autrement dit, je n'exclus pas, de mon côté, que, les tensions des derniers mois, quelque vives qu'elles aient pu être, finissant par retomber, nous tentions une nouvelle (une ultime ?) fois de nous mettre d'accord sur le programme de travaux.

En attendant, je me mets en position de faire face seul, autant que possible à mon âge et avec mes moyens, au programme de restauration à venir.

On a pu noter que je n'ai pas chômé depuis quelques mois et que j'arrive, semble-t-il, à surmonter tous les obstacles que j'ai rencontrés, tant pour obtenir la mise en place d'une ligne de crédit que pour préciser le programme de travaux.

En particulier, j'ai toujours veillé à garder en tête les deux questions de fond qui avaient suffi à faire capoter la tentative précédente, à savoir :
- la place relative de la cuisine familiale et de mon bureau-bibliothèque
- et l'amélioration de l'isolation thermique des bâtiments.

J'ai pu décanter le dossier dans ses volets prioritaires :
- le recrutement d'un nouvel architecte du patrimoine,
- la définition d'un mode de chauffage adéquat.

Enfin, j'ai pris sur moi de lancer tous les travaux en rendant irréversible le mouvement :
- dans le logis
- et dans l'"aile de la belle-mère".

Dernièrement, j'ai défini la priorité de la restauration du plafond des écuries afin de pouvoir regrouper dans un garde-meubles approprié tout le binz accumulé ici ou ailleurs depuis 27 ans. La piste sera ainsi entièrement dégagée pour l'évolution des artisans.

Tout cela a été mené d'une main vigoureuse mais je crois qu'à aucun moment l'intérêt du monument n'a été perdu de vue par quiconque. Je me suis parfois exprimé avec véhémence mais je considère que c'était nécessaire compte tenu de la psychologie des uns et des autres.

La suite nous dira si l'on peut de nouveau envisager les voies d'une action de concert dans le cadre familial. Vue de ma fenêtre, la transmission d'un tel patrimoine est un combat mais, comme j'ai eu à le commenter lorsque j'étais lycéen, "ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" (Victor HUGO) :

"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour."
Je recherchais un architecte du patrimoine qui accepte de prendre, en cours de route, le relais de Benoît MAFFRE. D'importantes parties de la Chaslerie étant classées parmi les monuments historiques, le code du patrimoine oblige en effet que la restauration en soit suivie par des architectes habilités.

Il est possible que deux architectes du patrimoine distincts fassent équipe. Nous avons pris rendez-vous sur place le 24 avril prochain.
Un charpentier, dont Mme HORGNIES m'a donné les coordonnées, est venu aujourd'hui commencer à effectuer différents travaux sur des charpentes et des couvertures qui en ont besoin.

Il s'agit de Christian MONNIER, de Juvigny Val d'Andaine.

Il a commencé par remettre en état la gouttière Est de la ferme.

Ses prochaines interventions pourraient concerner par exemple :
- à la ferme, le démoussage du bâtiment, sa transformation en longère et le renforcement d'un arbalétrier mal en point depuis des années ;
- à la cave, la pose d'une isolation thermique sous la charpente de la couverture ;
- à la charretterie, le changement du plancher de l'étage et la restauration d'anciennes mangeoires ;
- sur le logis, le redressement de la couverture à certains endroits disgracieux ;
- dans l'"aile de la belle-mère", le déplacement de meubles vers le garde-meubles rendu préalablement étanche à la poussière du chantier ;
- sur le fournil du manoir, une révision de la couverture là où elle fuit.

Bref, il y aurait là de quoi l'occuper quelque temps.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 4 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère"
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Pour protéger de la poussière du chantier le garde-meubles du 1er étage des écuries, Christian a commencé à installer un film plastique sur sa charpente :

3 mai 2018.

Igor devrait donc pouvoir, dès ce samedi probablement, commencer à faire disparaître le ciment des murs du "salon de la belle-mère". A moins que je ne lui demande de faire sauter les cloisons moches et débiles du 2ème étage du colombier ? Là aussi, j'hésite encore, bien que j'imagine que des arguments tactiques me feront choisir la seconde branche de cette alternative.
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Arnaud PAQUIN m'a téléphoné ce matin et nous avons parlé assez longuement des grandes lignes des conditions de son intervention ; il est prévu une rencontre à son cabinet, à Avranches, le 16 mai prochain, pour fixer notre accord.

J'ai profité de cet échange pour rappeler à cet architecte du patrimoine mes vues sur l'aménagement du colombier, notamment mon souhait de continuer, dans les étages, à virer le cloisonnement débile des années 1950. J'avais déjà exposé ces vœux lors de notre rencontre ici le 10 avril dernier mais je ne me rappelais plus la réponse à mon idée de virer également le plafond de la chambre du 2ème étage (celle aux murs de laquelle se trouvent les trous de colombes) et le plancher des combles, de manière à ce que cette chambre ait une vue directe sur la très belle charpente de ladite tour. Arnaud PAQUIN, après s'être assuré que je ne toucherais pas à la poutraison ancienne du plafond actuel du 2ème étage, m'a donné son accord. Je lui alors parlé de mon idée d'occulter les lucarnes du colombier en substituant aux fenêtres vitrées du type des années 1950, des volets de bois percés de trous pour les colombes. Cet architecte a tout de suite accepté cette suggestion pour les trois lucarnes en question et je lui en suis très reconnaissant car son attitude me donne une grande confiance dans nos chances de développer une relation de travail de qualité. Il est clair en effet qu'il serait stupide que la chambre du 2ème étage du colombier, supposée débarrassée de son plafond moche en frisette de sapin et dotée d'une vue directe sur la charpente, soit éclairée, en plus des 4 fenêtres actuelles, moches extérieurement mais bien pratiques intérieurement, par 3 lucarnes vitrées.

Sur la base de cette conversation, j'ai fait le nécessaire pour rendre les travaux correspondants difficilement réversibles. Car à l'âge de 66 ans et dans les circonstances de l'espèce, je n'ai plus la moindre tolérance pour certaines attitudes qui s'apparentent à des tics. J'ai en effet toutes raisons de me méfier des réactions de proches, toujours prompts à récriminer quand je les informe de mes projets de travaux - à récriminer et à prétendre s'y opposer, alors même que c'est moi qui paie tout - mais qui, une fois mes "forfaits" accomplis, sont toujours parmi les tout premiers à trouver que j'avais eu raison (ce qui peut être interprété, au moins par un optimiste, comme la preuve d'une intelligence et d'une bonne foi rassurantes). Or, nous sommes en pleine période des ponts de mai et je ne serais pas étonné que, telles des hirondelles, certains visiteurs émigrés loin de nos pluies à la saison froide ne finissent par repasser une tête dans le secteur, après plusieurs mois de silence radio supposés, j'imagine, favoriser ma convergence avec leurs derniers caprices.

J'entends qu'ils ne soient pas déçus du voyage.

Donc, pour le 2ème étage du colombier (comme pour le 1er il y a quelques semaines), il n'y aura pas matière à débat, c'est-à-dire à interminables retards du chantier : Christian, assisté par Igor, a, dès cette après-midi, commencé à dégager toutes les (...) des prédécesseurs des années 1950. Voici ce que cela donne :

- le cabinet de toilettes riquiqui du 2ème étage a giclé, de même que le couloir mesquin vers les combles (j'ai donné à Christian l'escalier qui, tel qu'il avait été placé ici, condamnait à se raboter le cuir chevelu contre un arêtier quiconque n'avait pas été dissuadé de l'escalade finale par la ribambelle d'escaliers crétins précédents) :

5 mai 2018.

- la si élégante et bienvenue frisette du plafond...

5 mai 2018.

5 mai 2018.

5 mai 2018.

5 mai 2018.

... a commencé à prendre la direction qu'elle mérite : au feu !
- le plancher d'étroites lattes de chêne des combles...

5 mai 2018.

... a commencé à être démonté en vue d'un réemploi éventuel :

5 mai 2018.

5 mai 2018.

5 mai 2018.

5 mai 2018.

- enfin, on ne ressent plus cette impression d'étouffement qui m'oppressait sous cette frisette (...) et on commence à apercevoir enfin la charpente de là où il faut :

5 mai 2018.

5 mai 2018.

5 mai 2018.

Quelques remarques complémentaires :
- les solives sont en chêne récent (travaux des années 1950) mais réutilisables ; elles seront donc stockées au 1er étage de la charretterie dès que le plancher de ce comble aura été restauré (travaux en cours par Christian) ;
- Christian est d'avis que le "Skytech" métallisé et ouaté tel qu'on l'aperçoit entre les chevrons est un bon isolant thermique ; ceci me rassure alors que je conservais des doutes ;
- les lattes du plancher des combles actuels du colombier pourraient, d'après Christian, être réutilisées de manière à renforcer l'isolation thermique en question et à dissimuler ce revêtement brillant tout en n'occultant pas la vue sur les chevrons. Je lui ai demandé de préparer un échantillon de sa proposition, de manière à permettre à Arnaud PAQUIN, lors de sa prochaine première visite de chantier, de se prononcer sur sa pertinence. Je pense que cette suggestion pourrait lui plaire ; elle aurait en outre l'avantage de permettre à Christian de travailler à l'abri les jours de mauvais temps, ce qui serait appréciable pour tout le monde ;
- j'imagine sans peine que l'électricien ROBVEILLE saurait éclairer cette charpente avec art, de manière à en faire rayonner la manorialitude évidente ; je lui en parlerai dès notre prochain contact.

Avec sa double hauteur de plafond, son surplomb par une magnifique charpente bien éclairée, ses trous de colombes sur les murs à pierres apparentes, ses 4 fenêtres aux 4 azimuts ou presque avec, chaque fois, de superbes vues aux alentours, ses lucarnes évocatrices d'un passé colombophile et seigneurial, un lit à baldaquin ou se calfeutrer si l'on est frileux, cette chambre du 2ème étage du colombier devrait avoir un look d'enfer.

Je suis sûr que tout le monde, grands et petits, voudra s'y établir. Il restera juste à régler la question de la salle-de-bains et des w.-c. ; pour cela, je pense faire quelque chose sous le comble des écuries, à une altitude à déterminer selon ce qui sera décidé pour l'escalier "mis en facteur commun". En attendant, des w.-c. et une baignoire dans l'actuelle cuisine-provisoire-qui-dure feraient, à mon avis, fort bien l'affaire.
J'ai profité du calme de ce dimanche matin pour aller faire un tour dans le colombier et m'imprégner de l'atmosphère des deux chambres en cours de redéfinition dans les étages. J'ai pris de nombreuses photos, notamment des vues par les fenêtres, et constaté que, sur tous les plafonds, y compris dans l'ancien (ancien des années 1950) salon du rez-de-chaussée, il y avait ces frisettes (...). De plus, les solives du salon ont été bricolées de façon fort médiocre, ce qui me confirme pleinement dans mon opinion que mes prédécesseurs de l'époque étaient (...).

Hélas, mes difficultés à travailler sur l'ordi n°2 me freineront dans la mise en ligne de ces photos. Quant à l'ordi n°1, j'en arrive à me demander si je pourrai faire réparer la connexion défaillante. Et quand, d'ailleurs, puisque les ponts freinent la vie économique et que je dois rester ici, en semaine, pour surveiller notre chantier favori ?
Il règne, entre Christian et Igor, une parfaite ambiance de travail.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

Dommage qu'Igor ne soit pas plus souvent disponible, on ferait de grandes choses.

D'ores et déjà, l'idée de faire disparaître le plafond de la chambre du 2ème étage du colombier se révèle avoir été brillante (n'ayons pas peur de le dire). Les premiers résultats sont en effet des plus convaincants.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

Je laisse néanmoins du grain à moudre au "débat familial" ("if any"). Je veux dire par là que j'ai délibérément stoppé le démontage de ce plancher de comble sur environ un quart de sa surface, du côté Nord dudit colombier. De la sorte, il serait loisible de conserver là une mezzanine susceptible d'accueillir, par exemple, un bureau, tout en bénéficiant de la lumière du jour à travers la lucarne Nord-Est qui serait alors vitrée.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

De même, de cette mezzanine, on pourrait valoriser la vue, à travers les chevrons du brisis Nord du colombier, vers la charpente des écuries.

7 mai 2018.


Bien entendu, il conviendrait de remplacer l'escalier moche et incommode actuel par une structure métallique arachnéenne que prolongerait une rampe pour la mezzanine.

Si l'on ajoutait un éclairage de la qualité ROBVEILLE dans la poutraison et si l'on faisait en sorte que toutes les pierres de cette chambre soient apparentes, on disposerait là d'un haut-lieu de notre manoir favori, à tous les sens du terme !

Cela "vaudrait le détour" assurément !
Comme Nicomède, j'incline à penser, après être allé respirer l'atmosphère de la chambre du 2ème étage du colombier, que cette idée de mezzanine ne tient pas la route.

Quant au plancher de cette pièce, je me dis que les lattes de chêne des années 1950 sont moches (car trop étroites, toujours cette lésine du prédécesseur) et qu'en plus, il en manque là où j'ai fait sauter le ridicule cabinet de toilettes riquiqui précédent. Donc j'ai bien envie, une fois qu'on aurait arraché l'ex-future-mezzanine et son escalier moche, d'en faire autant avec le plancher de cette pièce. Cela aurait en outre l'avantage de permettre de purger le colombier de sa dernière frisette à la con, celle du plafond de la chambre du 1er étage.

De la sorte, il n'y aurait bientôt plus de plancher intermédiaire entre le sol de la cuisine-provisoire-qui-dure et le haut de la charpente du colombier. C'est ce qui s'appelle remettre le dossier à plat ou je n'y connais rien. Avant, bien sûr, de réintroduire de nouvelles séparations, celles-ci en matériaux appropriés, notamment aux fins d'isolation. Mais, dans l'intervalle, le colombier retrouverait ses dimensions intérieures d'origine, une expérience qui pourrait donner lieu, au minimum, à de très belles photos.

Comme on le voit, il est de fait que mon recrutement récent d'un charpentier, plus sa bonne entente avec Igor, me conduisent à privilégier les travaux de charpente tant qu'Igor est disponible. Mais, en réalité, je dois réfréner cette tendance si je veux que, vendredi matin, l'intervention des compagnons de Jean LEMARIE, pour finir de déménager les meubles, soit aussi efficace que possible.
Christian et Igor ont donc démantelé aujourd'hui l'ex-future mezzanine :

9 mai 2018.

... et commencé à démonter le dernier tronçon de l'escalier :

9 mai 2018.

Les lattes du parquet sont provisoirement conservées au 2ème étage du colombier :

9 mai 2018.

Sans surprise, l'effet est bœuf dès qu'on entre dans la pièce !

9 mai 2018.

Mais nous ne nous sommes pas arrêtés là. J'ai en effet demandé à Igor de faire disparaître l'enduit en ciment du mur Nord de cette pièce car je me doutais qu'on pourrait faire une découverte intéressante :

9 mai 2018.

9 mai 2018.

9 mai 2018.

9 mai 2018.

Et, en effet, il est ainsi démontré que ce mur était également percé initialement de trous de colombes, disposés ici en quinconces :

9 mai 2018.

Sur la photo précédente, je n'ai pas de mal à en dénombrer plus de trois et peut-être six. Il n'est pas exclus que je charge Igor de les rétablir, ainsi qu'il l'avait déjà fait, à ma demande, sur les murs Est et Sud, massacrés dans les années 1950 pour créer des niches abritant des étagères.

Il est donc établi que les travaux des années 1950 ont prétendu effacer ces trous de colombes du mur Nord également. Tout cela pour percer ici une ouverture qui a servi à faire entrer indirectement un peu de lumière du jour dans le w.-c. particulièrement mal conçu qui avait été installé derrière ce mur, w.-c. que j'ai fait disparaître il y a quelques années déjà.

Je vois là la confirmation que le colombier a traversé trois phases de travaux :
- sa construction avec un millier de trous,
- au XVIIIème siècle, l'aménagement d'un logement sur les deux niveaux du bas, sans doute destiné au chapelain attaché au manoir ; témoigne de cette datation la forme typique des linteaux des ouvertures extérieures correspondantes ; à la même occasion, les parements intérieurs ont été modifiés de manière à faire disparaître l'équivalent de deux étages de trous de colombes ; enfin le conduit de la cheminée a été introduit dans le gros-œuvre avec la souche extérieure gringalette que nous connaissons ; j'ai toujours pensé que la charpente a été modifiée alors, pour lui donner l'aspect mansardé actuel, peut-être pour favoriser le tirage de la cheminée (je regretterai longtemps que M. MAFFRE n'ait jamais, malgré mes demandes, voulu examiner la question sérieusement, se bornant ici, d'après moi, à donner un premier indice alarmant sur son caractère, impression hélas confirmée depuis lors) ;
- dans les années 1950, les interventions multiples, mal inspirées et malfaisantes d'Henri LEVÊQUE, père de mon vendeur, dont je suis en train d'essayer, sinon de purger enfin ce bâtiment, du moins de limiter les effets les plus désastreux (à l'exception de la forme de ses fenêtres, bien que je les trouve ratées ; cette mansuétude de ma part s'explique pour l'essentiel par des considérations d'habitabilité).

P.S. : Pour info, ma belle-fille a souhaité, à une époque récente, dissimuler les trous de colombes (car "nids à poussière") derrière une isolation thermique digne d'un chalet savoyard.
"No comment", ça vaudra peut-être mieux.
Christian a continué à faire le ménage dans la chambre du 1er étage du colombier. La voici débarrassée de son plancher sur la plus grande partie de sa surface :

14 mai 2018.

14 mai 2018.

Ces planches serviront à restaurer le plancher de l'étage de la charretterie.

Dans l'immédiat, nous n'avons pas enlevé les solives car elles retiennent deux malheureux éclairages au néon des années 1950 qui peuvent encore servir quelques semaines supplémentaires en attendant qu'il soit statué sur le conduit de cheminée (réflexion qui, comme on l'a compris, n'est pas sans lien avec celle sur le choix du combustible pour le chauffage).
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On se souvient que, lorsqu'il a arraché le plancher des combles du colombier, Christian m'a recommandé d'utiliser les lattes de chêne pour installer une deuxième isolation thermique sous la couverture tout en préservant la vue sur les chevrons. Il proposait même d'exposer à la vue la face non cirée des lattes.

En prévision de la première visite de chantier d'Arnaud PAQUIN, je lui ai demandé de mettre en place un échantillon afin de faire valider sa proposition par l'architecte. Voici le résultat :

17 mai 2018.

17 mai 2018.

17 mai 2018.

Christian a prévu que l'air circule entre les lattes et le "Skytex".

17 mai 2018.

17 mai 2018.

Sous réserve de l'appréciation de l'architecte, ce travail me paraît digne du label "qualité FOURCADE".