Charpente-couverture

Philippe TOUSSAINT m'a demandé d'être bref et de ne pas aborder, dans mon discours de dimanche, plus de 2 ou 3 sujets.

L'idée me paraissant bonne, j'ai choisi de retenir deux questions qui me tiennent particulièrement à cœur :

- la transmission du patrimoine. Au bout de 23 ans de chantier, il est en effet temps pour moi de passer la main. Pour des raisons financières qui me sont propres et aussi et surtout car je souhaite que la greffe prenne. Autrement dit, que la génération suivante puisse s'approprier ce projet quand elle est encore suffisamment jeune. Tandis que je m'exprimerai dimanche, la jeune classe la plus directement concernée sera toutefois en voyage de noces, quelque part aux antipodes. Mon cadet sera néanmoins présent pour entendre, méditer et répercuter la bonne parole ;

- l'importance d'une bonne relation de travail entre toutes les parties concernées lorsqu'on s'attelle à la restauration d'un monument historique. Tout n'a pas toujours été facile ici et, moi aussi, j'ai commis des erreurs dont notre site favori a été le tabellion. Mais je serai fier de présenter l'équipe éprouvée qui contribue désormais à la restauration de notre manoir favori (seul Igor manquera à l'appel dimanche mais... il avait un match de foot programmé) et de remercier également les administrations (représentées dimanche par le nouveau directeur régional des affaires culturelles) pour la qualité présente de notre coopération, sous l'égide, enfin, d'un très bon architecte.
Au courrier ce matin une lettre recommandée de la D.R.A.C. destinée à mon aîné, autorisant, sous certaines conditions, les travaux de restauration de la charpente et de la couverture du colombier.

Les conditions sont de bon sens, relatives à la restauration des lucarnes. A noter que, dans le cadre de l'instruction du dossier, l'avis du service régional de l'archéologie a été recueilli (à ma connaissance, c'est une première à la Chaslerie). Le "contrôle scientifique et technique" sera assuré par M. Jean-François SAGAIRE qui, à la Chaslerie, succède donc dans ce rôle à M. TIERCELIN.

Mon aîné va pouvoir déposer une demande de subvention. Je lui conseillerai de l'assortir d'une demande d'autorisation de lancement des travaux sans attendre la décision sur la subvention. Il semble donc que son souhait d'ouvrir ce chantier avant la fin de l'année 2014 soit en passe d'être exaucé.

Mon aîné m'apprend ce soir qu'il a trouvé dans sa boîte aux lettres la convention de subvention de la D.R.A.C. pour les travaux de restauration de la charpente et de la couverture du colombier. Ils subventionnent ces travaux à hauteur de 45%.

J'imagine que nous sommes encore dans les clous pour un lancement de ces travaux avant la fin de l'année. Il faut que mon aîné s'assure auprès de Roland BOUSSIN qu'il n'y a pas d'obstacle de son côté.

Je signale au passage à mon aîné qu'il doit être possible de solliciter une subvention complémentaire auprès du conseil général de l'Orne. Il faudra que j'explique au fiston la marche à suivre et, pour cela, que je remette la main sur ma doc.

Cet après-midi, M. MAFFRE recevra à son cabinet M. BOUSSIN et mon aîné pour lancer le chantier de restauration de la charpente et de la couverture du colombier. Lors de notre dernière conversation téléphonique, M. MAFFRE m'a indiqué qu'il souhaiterait profiter de l'occasion pour aborder d'autres sujets avec mon fils. A ce stade, je suis resté muet mais, ce matin, à la réflexion, je lui ai adressé le courriel suivant :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Lors de notre récente conversation téléphonique, vous m'avez indiqué que vous réfléchissiez à des aménagements inédits du projet de mise en habitabilité de l'aile de la belle-mère (percement de fenêtres sur la façade Ouest et nouveau système d'escaliers avec entrée par les écuries). Je vous ai dit que je laissais mon aîné dialoguer avec vous sur ces sujets.

Voici cependant quelques idées supplémentaires qui peuvent vous être utiles à ce stade de vos réflexions et discussions :

- Pourquoi ne pas englober dans votre projet le rez-de-chaussée de la tour Louis XIII ? J'avais fait installer là un dallage de compétition qui pourrait être transplanté dans votre nouvelle entrée, par exemple. J'avais prévu que cette pièce peu éclairée et dotée d'une cheminée bricolée par mes prédécesseurs pourrait recevoir une nouvelle chaudière alimentant, outre l'aile de la belle-mère, le bâtiment Nord et même le logis ; pourquoi ne pas conserver cette idée de chaufferie et utiliser, pour le reste, le volume de cette pièce comme arrière-cuisine de l'aile de la belle-mère ?

- Si vous deviez repenser les escaliers, cela pourrait donner l'occasion de reboucher une ouverture particulièrement ratée par mes prédécesseurs, à savoir la porte sur cour du "salon de la belle-mère" ; cette ouverture est d'autant plus gênante qu'elle jouxte la porte vitrée de la cuisine, c'est-à-dire une ouverture ancienne et, aux vitres près, dans son jus.

- A priori, l'idée de percer de nouvelles ouvertures sur la façade Ouest de l'aile de la belle-mère ne m'enchante guère. Dans le cadre du début de l'application du projet de la précédente architecte, j'avais bouché deux fenêtres moches au 1er étage des écuries et réduit une 3ème ; dans le projet en question, je n'aimais guère la hauteur de la fenêtre remplaçant la porte utilisée actuellement par le tracteur John Deere car elle introduisait un hiatus par rapport aux deux fenêtres voisines du rez-de-chaussée du colombier. Bref, si vous deviez repenser cette façade, il serait bon de réduire en contrepartie l'importance pratique de l'allée vers la D22 et de remonter d'autant le standing de l'Avenue historique, au Sud du manoir. Ceci pose un problème de financement.

- Essayez de ne pas oublier la question du remplacement des horribles casts dont votre consœur nous a hélas gratifiés.

- Tant qu'on y est, il peut être judicieux de prévoir un accès au comble de la tour Louis XIII à partir du 1er étage des écuries ; actuellement, il faut être yogi pour accéder à ce volume, par une échelle planquée dans un placard de mon bureau. Vous pourriez même envisager de transformer ce comble en bureau de mon fils ou en chambre pour ses amis (il y a de très belles vues de là-haut).

- Je sais que mon fils aime beaucoup sa chambre actuelle, au 2ème étage du colombier. Peut-être devrait-il en faire une chambre d'amis et s'installer à l'étage au-dessous, qui a également une très belle vue vers le Sud. Ceci pourrait vous donner l'occasion de restaurer les boiseries de cette pièce, où dormait le chapelain du XVIIIème. Je pense que ce serait une excellente chose.

Bon travail et bien cordialement,

PPF

(fin de citation)

Mon aîné vient de me raconter la séance de travail de vendredi dernier avec MM. MAFFRE et BOUSSIN.

Avec son chiffre d'affaires dont 80 % dépendent de commandes publiques, M. BOUSSIN, toujours incapable d'écouter ses interlocuteurs qu'il noie de ses paroles, agace désormais nettement un public privé qui, pourtant, lui était, sur ma recommandation, largement acquis. Ainsi, son dernier devis pour le colombier comportait, paraît-il, divers postes inutiles et oublis, voire manifestations de mauvaise foi, ce que l'architecte a fait corriger. Enfin, les dates de réalisation sont, une fois de plus, reportées du seul fait de ce charpentier-couvreur.

Pour ce qui concerne le nouveau projet éventuel d'aménagement de l'"aile de la belle-mère", mon aîné a été bluffé par le logiciel de C.A.O. dont s'est équipé M. MAFFRE. Il me montrera des tirages-papier lors de mon prochain passage à Paris. Mes dernières suggestions n'avaient pu être incorporées au projet qui en est encore à un stade initial.

Ce matin, en revenant de Paris, j'ai fait étape chez M. MAFFRE, notre excellent architecte, pour un point sur les dossiers de travaux en cours ou prévus.

Pour la restauration de la charpente et de la couverture du colombier, on attend toujours que Roland BOUSSIN veuille bien émettre un calendrier auquel il se tienne enfin.

Pour la fin du "programme 2014" de travaux :
- je suis prêt à passer commande à Roland FORNARI des grilles du premier étage du logis. J'attends qu'il me confirme qu'il se sent capable de les réaliser ;
- en ce qui concerne la cage d'escalier du logis, M. BRESSON est prêt à poser certaines menuiseries intérieures ; j'ai néanmoins freiné le retour de l'entreprise BODIN dans l'attente du règlement des subventions réclamé depuis le 23 décembre dernier ; en outre, il reste quelques menus travaux de plomberie ou d'électricité à terminer avant que le maçon ne puisse utilement revenir ; troisièmement, je m'interroge sur l'opportunité de restaurer les enduits avant que des nouveaux châssis de portes et fenêtres ne soient posés ; enfin, je me dis qu'il serait préférable d'attendre que la restauration de mon ex-chambre au 1er étage du logis soit bien avancée avant de risquer d'exposer des enduits frais au passage d'ouvriers.

Avant de lancer l'étude préalable sur les châssis des portes et fenêtres, on attend que l'arrêté de subvention soit écrit en termes en phase avec la demande et que le taux de la subvention corresponde au moins aux pratiques habituellement en vigueur en la matière.

Pour l'aménagement intérieur de l'"aile de la belle-mère", M. MAFFRE ne verrait que des avantages à ce que mon aîné fasse enfin part de ses observations sur le schéma envisagé il y a quelques mois. Je sais que ce fiston tient à disposer d'une cheminée dans son salon. De mon côté, j'ai proposé d'englober la tour Louis XIII dans le projet.

Enfin, s'agissant de mon rêve de bibliothèque dans le bâtiment Nord, M. MAFFRE est très réservé sur le principe de cet aménagement à cet endroit. Il m'invite à consacrer les fonds encore disponibles à l'avancement prioritaire de la restauration de la salle-à-manger et de mon ex-chambre dans le logis. Ce faisant, il pousse dans le même sens que Carole et le fiston, ce qui commence à faire beaucoup pour mes résistances de sumotori. Ceci ne m'empêchera pas, en tout état de cause, de traiter rapidement le plancher et de la plafond de cette ancienne cuisine.

Je viens d'adresser à M. MAFFRE le courriel suivant :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Si vous en êtes d'accord, je souhaite vous confier la mission de préparer et de suivre la restauration de la tranche de travaux suivante : "Moitié Nord du logis (salle-à-manger, chambre au dessus et intérieur de la tour Nord-Est)". Le rez-de chaussée de la tour serait consacré à ma bibliothèque-bureau et l'étage, à la SdB (avec baignoire) de la chambre.

Bien cordialement,

(fin de citation)

Courriel adressé hier par Benoît MAFFRE à Roland BOUSSIN :

(début de citation)

Objet : 61 - Manoir de la Chaslerie - Restauration de la toiture du colombier - Début des travaux‏

Monsieur,

Je reviens vers vous pour lancer comme convenu, le démarrage des travaux cités en objet.
(Vous vous étiez engagé auprès de M. Fourcade à démarrer, après de multiples reports, mi-avril)

Pourriez-vous nous préciser la date de montage des échafaudages, le délai de montage, y compris parapluie, puis le délai de dépose de la couverture afin de programmer un premier rendez-vous pour examen des ouvrages ?

D'avance merci.

Crdt.

Benoît Maffre
Architecte du patrimoine, DPLG
Gérant
B.MAP Sarl d’Architecture
La Brosse - 7, rue des Forges – 27320 Droisy
Tel : 02 32 30 57 97 – Port : 06 08 49 19 85

(fin de citation)

N.D.L.R. : Très bien.

Courriel dont j'ai reçu communication hier :

(début de citation)

M. Boussin, bonjour,

Ayant bien noté que vous commenciez la semaine prochaine le montage des échafaudages, je vous confirme qu'un premier rendez-vous de chantier aura lieu le lundi 11 mai à 9h00.

Pour ce rendez-vous, il est prévu l'inspection des charpentes, lucarnes (non déposées) et arases, après mise en place du parapluie et dépose des couvertures.
Merci de préparer pour ce rendez-vous un premier bilan sanitaire des bois de charpente et les éventuels sondages des parties susceptibles d'être endommagées.

Le maître d'ouvrage fera réaliser en parallèle l'évacuation du dernier niveau et la dépose des revêtements et doublages intérieurs.

Bien cordialement.

Benoît Maffre
Architecte du patrimoine, DPLG
Gérant

B.MAP Sarl d’Architecture
La Brosse - 7, rue des Forges – 27320 Droisy
Tel : 02 32 30 57 97 – Port : 06 08 49 19 85

(fin de citation)

Florianne GRIPPON, l'assistante de M. MAFFRE, vient de me prévenir que Roland BOUSSIN ne livrera les échafaudages qu'à partir de vendredi. Je ne suis pas surpris qu'il ait toujours autant de mal à s'organiser et à tenir le moindre de ses engagements de calendrier.

En attendant, voici les photos que je viens de prendre sous les combles du colombier et qui montrent l'état des lieux à ce stade :

15 avril 2015, vers le Nord-Ouest.

15 avril 2015, vers le Nord-Est.

15 avril 2015, vers le Sud-Est.

15 avril 2015, vers le Sud.

On remarque que les lucarnes sont H.S., notamment celle orientée au sud :

15 avril 2015, la lucarne Sud.

Au plafond, l'état sanitaire d'une solive m'inquiète :

15 avril 2015, une solive qui a pris l'eau.

Enfin, voici le revêtement qu'Igor va maintenant arracher ; j'ignore ce qu'on va encore découvrir :

15 avril 2015, vers l'Ouest.

15 avril 2015, remplissage bizarre.

Afin de faciliter la tâche des compagnons de Roland BOUSSIN, Igor a commencé à arracher l'isolation intérieure des combles du colombier.

C'est un produit à base végétale mais, selon son habitude, le père de mon vendeur n'avait pas manqué de le faire badigeonner de ciment ; ultérieurement, un textile y avait été collé puis peint :

15 avril 2015, le brisis Ouest ; l'ancien placard a été enlevé.

15 avril 2015, l'angle Nord-Ouest ; remarquez la vue sur les écuries.

Très vite, Igor constate que ce ne sont pas les pannes qui soutiennent les chevrons mais l'inverse ; je comprends qu'on ne va pas tarder à découvrir de nouvelles horreurs de ce genre :

15 avril 2015, panne accrochée aux seuls chevrons (cas du brisis Ouest).

Voici le bas de la lucarne Sud ; on voit que le cadre et le jet d'eau sont cuits et archi-cuits, malgré une restauration à la résine datant de 2009 seulement, qui n'a donc pas tenu ; on observe également le jour (cf la petite tâche verte, en vue directe sur l'herbe en contrebas) entre le plancher et le bas du châssis, ce qui laisse très mal augurer de ce qu'on découvrira lorsqu'on aura arraché l'isolant :

15 avril 2015, le bas de la lucarne Sud.

On continue l'inspection. Ici le brisis Nord, donc une vue sur l'intérieur des écuries :

15 avril 2015, l'angle Nord-Ouest.

D'autres pannes, fixées aux seuls chevrons (ici sur le brisis Nord ; en fait, on découvrira de tous côtés ce montage pour le moins inattendu) :

15 avril 2015, assemblage à la con.

On attaque le brisis Est...

15 avril 2015, le brisis Est.

... et l'on constate que le châssis de la lucarne Nord-Est était fixé au seul isolant, de sorte que l'étanchéité de la lucarne n'était nullement assurée :

15 avril 2015, le montant Sud de la lucarne Nord-Est.

Bonjour,

J'ai pu observer vos nombreux travaux, et étant moi-même en cours de construction, j'aurais voulu connaître le nom de la tuile ayant été posée pour remplacer le Shingle. Cette teinte me paraît exceptionnelle. Bravo pour votre rénovation.
Dans l'attente de vous lire.

Mickaël.

N.D.L.R. : Bonjour Mickaël,

Toutes les tuiles utilisées lors de la restauration de la Chaslerie au cours des 24 dernières années sont du même modèle. Ce sont des "tuiles périgourdines" fabriquées du côté de Limoges par des artisans qui partagent le même type de moules mais produisent chacun des tuiles d'une couleur différente. A la Chaslerie, nous en panachons ainsi de 5 couleurs et, au bout de quelques années, la végétation voisine leur transmet une patine qui s'accroche bien sur elles puisque leur surface supérieure comporte des grains de sable collés.

Pour plus de détails, par exemple pour connaître les coordonnées des artisans en question, je vous suggère de contacter Roland BOUSSIN (vous trouverez les siennes en fin de l'onglet "Travaux") car c'est lui qui est en contact avec eux et pas moi.

Bonne journée et joyeux travaux !

PPF

Roland BOUSSIN vient d'arriver en pleine forme sur le chantier :

17 avril 2015.

Je lui ai immédiatement demandé quand la restauration de la charpente et de la couverture du colombier serait achevée ; il me répond viser la fin juillet ; je l'encourage à aller un peu plus vite mais il m'explique que 3 de ses compagnons sont en congé de maladie (dont Hervé que je salue et à qui je souhaite un prompt retour à la forme olympique qui le caractérise ; idem pour Christopher) ; en outre, la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS est débordée de travail en ce moment.

J'entraîne immédiatement Roland en haut du colombier pour lui faire part de nos dernières constatations (dont je n'ai pas fini de rendre compte ici mais ça va venir) :

17 avril 2015.

Roland n'est pas choqué outre mesure par les pannes fixées aux chevrons ; il note l'absence d'échantignoles ailleurs que sur les chevrons ; selon lui, les pannes intermédiaires en cause n'existaient pas à l'origine (de même, précise-t-il, qu'il n'y en avait pas sur les brisis des écuries).

A première vue, Roland émet de sérieux doutes sur la présence de lucarnes sur la charpente mansardée initiale (je rappelle que mon idée, avant l'intervention de Lucyna, était de supprimer ces lucarnes). Le fait que ces lucarnes aient été assemblées avec des clous forgés ne l'émeut pas car de tels clous étaient, paraît-il, d'usage courant il y a 70 ans.

Il confirme que la charpente est très belle et lui semble en très bon état général. Le départ de mérule ne l'inquiète pas et il pense pouvoir le traiter facilement.

Il est (comme moi) d'avis qu'il faut éliminer le plafond en frisette de la pièce sous comble (y compris les solives récentes qui le soutiennent), ce qui libérera la vue sur les parties hautes de la charpente. Je lui fait part de ce qui a toujours été mon idée : virer également le plancher de cette pièce sous comble (c'est-à-dire le plafond de la chambre de mon aîné, qui se trouve juste en-dessous), de manière à profiter au maximum de la vue sur ces poutres vénérables ; c'est là un point sur lequel mon aîné et M. MAFFRE pourraient avantageusement réfléchir, d'après moi.

Igor a fini de déblayer les gravats de l'isolation des brisis sur l'herbe de l'avant-cour. A la demande de Roland BOUSSIN, il doit enchaîner avec le démontage du reste de l'isolation de ces combles.

Sans tarder, Roland et deux compagnons prennent des mesures pour poser les échafaudages qu'ils ont commencé à apporter :

17 avril 2015.

La lucarne Sud n'a pas résisté aux travaux de mercredi après-midi :

15 avril 2015.

Pour le reste, nous avons constaté que des oiseaux avaient profité des malfaçons des lucarnes pour construire leurs nids (voir au milieu à droite de la photo suivante) :

15 avril 2015.

15 avril 2015.

Nous avons eu confirmation du fait que les pannes présentent toute la même faute de fixation :

15 avril 2015.

Je me suis interrogé sur ce qui me semble improvisé et précaire dans certains renforts :

15 avril 2015.

Enfin, j'ai examiné l'infâme bricolage de vieilles installations électriques :

15 avril 2015.

Nouvel examen, jeudi dernier, des combles du colombier.

Les solives des lucarnes sont souvent H.S., au point qu'on peut s'interroger sur leur état lors de la restauration d'avant-guerre :

16 avril 2015, lucarne Sud-Est.

Je parle d'avant-guerre car je me suis replongé dans la "Photothèque" de notre site favori et me suis donc souvenu que la couverture que nous nous apprêtons à arracher était antérieure aux interventions d'Henri LEVÊQUE. Ce dernier a commis suffisamment d'âneries pour qu'on ne le charge pas, en plus, des bourdes de ses prédécesseurs (peut-être de la tante dont il hérita la Chaslerie) :

La Chaslerie au moment où la couverture actuelle du colombier venait d'être refaite.

Poursuivons l'examen des lucarnes. Décidément, tout cela n'est pas brillant :

16 avril 2015, lucarne Sud.

16 avril 2015, lucarne Sud.

16 avril 2015, lucarne Sud-Est.

Pour la première fois, j'ai pris des photos du volume clos situé sous les terrassons du colombier. Il y a là une accumulation de crottes (de quoi ?) assez considérable :

16 avril 2015.

Coup d'œil circulaire...

16 avril 2015.

16 avril 2015.

16 avril 2015.

16 avril 2015.

... puis en hauteur :

16 avril 2015.

16 avril 2015.

16 avril 2015.

On y verra plus clair quand le plancher de ce volume aura été retiré.

P.S. : En tout cas, la vieille photo que je viens de remettre en ligne rappelle que les châssis des lucarnes et l'isolation des combles du colombier étaient bien dus, eux, à Henri LEVÊQUE. Je confirme donc expressément que ce type était nul, incompétent, pingre et m'as-tu-vu.

A dire vrai, nous n'avons pas attendu longtemps pour faire disparaître le plafond en frisette du dernier étage du colombier :

18 avril 2015.

18 avril 2015.

18 avril 2015.

18 avril 2015.

Immédiatement, on respire beaucoup mieux dans ce volume...

18 avril 2015.

18 avril 2015.

... mais les bricolages que l'on découvre dans les angles ne sont pas plaisants...

18 avril 2015.

18 avril 2015.

18 avril 2015.

18 avril 2015.

... d'autant que, là au moins, il est désormais prouvé que les pannes ne tenaient pas que grâce aux seuls chevrons...

18 avril 2015.

... ce qui, soit dit en passant, me paraît confirmer qu'à l'origine, les terrassons étaient recouverts de tuiles et non d'ardoises.

A l'occasion de l'arrachage des vieilles isolations du colombier...

20 avril 2015.

... nous avons eu le plaisir d'amorcer un débat technique nourri sur la paternité des étrons observés.

J'ai demandé à Igor d'établir pour nous une typologie des fuselages accumulés depuis un siècle :

20 avril 2015.

20 avril 2015.

Certes, la méthode ne garantit pas la fraîcheur des produits.

Voici néanmoins, mon stylo servant toujours d'étalon, un échantillon représentatif des reliefs en question que je suis donc en mesure de livrer à votre sagacité :

20 avril 2015.

"Pleure pas, mon bonhomme, ça repoussera !"

C'est ce que j'ai dit mille fois à mon aîné lorsqu'il était un petit garçon, chaque fois qu'il se cassait la figure et s'écorchait.

Je le lui redis aujourd'hui encore après que Roland BOUSSIN et ses compagnons ont coupé les branches du poirier qui gênaient leurs échafaudages :

20 avril 2015.

En effet, il n'y a pas là de quoi fouetter un chat.

Roland BOUSSIN m'expliquait hier que son entreprise a un effectif de 9 personnes, dont 3 en congé de maladie, plus 2 intérimaires actuellement. Pris par d'autres chantiers, il n'est pas revenu aujourd'hui, contrairement à l'un de ses compagnons assisté d'un intérimaire.

Voici où ceux-ci en sont rendus de l'installation des échafaudages, sachant qu'est prévue la pose d'un parapluie :

21 avril 2015.

21 avril 2015.

21 avril 2015.