Chapelle

Les propos de Jean-Louis BERCAITS, dirigeant de "LEMASSON", et Maxime HELYE, "responsable Applications spécifiques" de la même entreprise, ont commencé à faire leur chemin dans mon esprit. En particulier, j'avais compris hier que je pourrais avoir intérêt, moi aussi, à abandonner le principe d'une chaufferie centrale au profit de l'installation de plusieurs chaufferies desservant chacune une partie de l'ensemble de mes bâtiments (l'une de ces chaufferies pouvant utilement être établie dans l'arrière-cuisine du bâtiment Nord).

Ainsi, ce matin, je me suis réveillé avec l'idée de remettre en cause les schémas définis, à l'intention d'(...), dans ma lettre du 10 avril et mon courriel du 20 novembre derniers. Comme on le sait, j'y exprimais mes "desiderata" de l'époque en matière de restauration de notre manoir favori (sans oublier d'évoquer l'urgence relative des différentes tranches de travaux envisagées ou, si l'on préfère, le calendrier souhaité pour leur réalisation).

Mes vues seraient dorénavant les suivantes :

- je retiendrais l'idée de renvoyer à mon successeur l'installation du chauffage du colombier ainsi que du premier étage du logis, du reste de l'"aile de la belle-mère", de la tour Louis XIII et de la chapelle ; je me bornerais donc à une pompe à chaleur dans l'arrière-cuisine du bâtiment Nord ;

- par voie de conséquence, je limiterais en principe l'horizon des travaux que je financerais au bâtiment Nord en entier (donc y compris le cabinet de toilettes jouxtant la "chambre mortuaire", la cuisine à l'emplacement-même de celle qui existait lorsque j'ai acheté notre manoir favori et donc cette arrière-cuisine) et à la moitié Nord du logis (c'est-à-dire la salle-à-manger, la chambre au-dessus, la tour Nord-Est et la cage d'escalier). Ainsi, je m'abstiendrais de toute intervention significative (autre que la restauration des menuiseries extérieures) dans le reste du logis (c'est-à-dire le salon, la "salle dévastée" et la tour Sud-Ouest).

Bien entendu, je me réserverais la possibilité d'en faire davantage, selon mes disponibilités et celles de toutes les contreparties en cause sur de tels projets.

A ce stade de mes réflexions, il me semble que cela pourrait fonctionner pour moi et constituer une base utile de dialogue avec l'architecte (ou les architectes) en charge de mon projet.

P.S. (du 30 octobre 2019) : La tour de contrôle m'apprend que ce message a été individualisé hier. Je le relis donc. Et m'aperçois que mes idées ont encore évolué depuis le 12 janvier dernier.

Désormais, j'attends que le bureau d'études mandaté en juin dernier (le 27 précisément) me communique le résultat de ses réflexions. Le contrat stipulait que l'"Etude de faisabilité Aquathermie" me serait parvenu avant la fin octobre. Il ne reste que deux jours pour savoir si "Bee +" aura respecté cet engagement.
Excellente réunion de travail, hier après-midi, à la D.R.A.C. à Caen.

Lors de sa venue à notre manoir favori le 15 novembre dernier, le conservateur régional des monuments historiques m'avait nettement recommandé de focaliser mon programme de travaux de restauration sur un petit nombre de projets clairs pour tout le monde.

Face à mon interlocuteur d'hier, aussi attentif que bienveillant, j'ai pu expliquer où j'en suis en la matière. Je crois que j'ai été compris.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 28 janvier 2019 22:59
À : CORESPA
Cc : C.F. ; T.F.
Objet : RE: La Chaslerie

Cher Monsieur l'inspecteur général,

En y réfléchissant un peu plus, je vois un autre argument à prendre en compte dans la réflexion sur le bon parti à retenir quant à la hauteur de la porte principale du logis.

Voici à quoi je pense :

La fortune des LEDIN, propriétaires de la Chaslerie avant la Révolution a connu des hauts et des bas au fil des siècles. L'idée générale est qu'ils ont su progresser au sein de la noblesse grâce à la qualité de leurs alliances. A ce sujet, Eric YVARD est en train de déchiffrer des documents, jusque là inédits, précisant quel pouvait être leur niveau de vie à l'époque Transition retenue pour dater la porte litigieuse d'accès actuel au "salon de l'aile de la belle-mère".

On ne sait pas clairement à ce jour ce qui préexistait en 1598, date de construction du corps principal actuel du logis. Des indices donnent à penser que les deux tours rondes pourraient être antérieures, voire sensiblement antérieures. Il est sûr qu'au début du XVIIIème, une "aile en retour" du logis a disparu, sans doute à l'occasion d'un premier (?) incendie, ce qui a dû être un choc. Donc j'imagine que les propriétaires d'alors ont d'abord songé à panser cette plaie. Les techniques des carriers avaient évolué depuis 1598, le travail était plus "industriel" et on ne s'encombrait plus de chanfreins ouvragés. Mais on disposait d'un stock de pierres chanfreinées issues de l'aile disparue, de sorte qu'il a été facile de relever le linteau de la porte principale sans que la cicatrice ne se voie, ni en raison de la couleur des pierres, ni en raison de leur travail.

Outre cette disparition de l'"aile en retour", les années 1710 à 1760, époque où les LEDIN étaient prospères et y veillaient (par exemple en épousant les veuves de parents pour garder le contrôle de la charge de vicomte de Domfront), se sont traduites à la Chaslerie par d'importants changements du plan-masse :
- mur Sud avec son dôme, qui a permis de donner à la cour une forme fermée, nouvelle ici et inhabituelle dans le secteur,
- donc retrait de grilles au moins sur la façade Ouest du logis, désormais incluse dans cette cour,
- probable surélévation des écuries, avec la belle charpente mansardée due à Jean MIDY que nous savons, comme l'est la couverture plus simple de la "cave" voisine, élément de "standing" supérieur à celui de bâtiments en colombages,
- possible transformation du colombier pour loger le chapelain (?) ; malgré mes intuitions et mes recherches, je peine toutefois à le prouver.

Donc je me dis qu'il peut y avoir une cohérence historique, architecturale et psychologique ("standing" revendiqué) à ce que le linteau qui nous interroge ait été relevé comme on le voit et, surtout, l'ait été de façon cohérente avec le reste, congruente si l'on peut dire avec le nouveau "look" du manoir.

Durant la 2ème moitié du XVIIIème, la famille LEDIN était tombée en quenouille, le gendre principal, Louis-Marie de VASSY était le propriétaire de plus beaux châteaux. Donc, à la Révolution, il n'y avait plus dans les lieux qu'un préposé de ce VASSY, un dénommé GOUPIL, suffisamment malin pour savoir présenter la Chaslerie sous un triste jour aux experts commis pour la vente du Bien National, donc pour pouvoir en acheter une partie à vil prix.

C'est ce GOUPIL que je traque depuis un bon quart de siècle, car c'est un homonyme des très troubles frangins dont la fortune "considérable" a irrigué le proche secteur.

Bien cordialement,

PPF

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 28 janvier 2019 20:27
À : CORESPA
Cc : C.F. ; T.F.
Objet : RE: La Chaslerie

Cher Monsieur l'inspecteur général,

Merci beaucoup pour votre message plein d'empathie et pour vos réflexions sur la porte principale du logis. Vous me demandez de répondre avec mes franchise et liberté habituelles aux deux questions que vous me posez. C'est ce que je vais tâcher de faire car, comme vous l'avez compris, cette réputation est loin de me déplaire.

1 - Sur la stratégie :
J'avoue ne pas avoir très bien saisi ce que cette notion recouvre sous votre plume. Je l'ai pourtant étudiée, s'agissant de ses applications dans l'entreprise ; c'était à "London Business School", les professeurs de cette matière étaient réputés parmi les tout meilleurs au monde mais je n'ai pas été convaincu, donc ai continué, à tort ou à raison, à assimiler la stratégie à du bla-bla.
Ceci étant, je vois bien ce qui a coincé avec mes deux derniers "architectes du patrimoine", MM. (...). C'est en réalité une affaire de gros sous (du moins relatifs). Ils trouvaient que je n'en avais pas assez (...).
Mais il ne m'appartient pas de refaire le monde même si la situation que je viens de décrire, si elle était confirmée par plus capable que moi, devrait appeler de profondes réformes dans ce domaine certes un peu particulier.
En fait, la bonne question, concrète et immédiate, que vous avez la grande pudeur de ne pas me poser, est de savoir combien je suis prêt à investir chaque année dans mon programme de restauration. C'est ce montant qui, par application des pourcentages en vigueur dans ladite corporation en situation de monopole, permet de déduire ce que mon chantier peut rapporter chaque année aux heureux tenants du titre, du moins ceux agissant à titre privé. Or, depuis que j'ai acheté la Chaslerie il y a plus de 27 ans, le montant de ma mise pour les travaux a été de l'ordre de (...) €/an. Désormais, je suis retraité de la fonction publique mais je peux faire en sorte de bénéficier de revenus locatifs à Paris, donc maintenir un train de travaux ralenti, certes, mais pas nécessairement dans de trop grandes proportions. Surtout, à l'horizon de 5 ans, mon relais devrait pouvoir être pris par mon aîné (c'est ce qui ressort de nos échanges les plus récents à ce sujet), ce qui serait de nature à permettre de donner un autre élan au chantier.
Donc, pour dire les choses simplement, je ne vois pas de problème "stratégique" sérieux, si du moins l'on accepte, comme j'ai eu le front de le suggérer, d'assimiler la stratégie à une question de sous.
Quant à mes priorités de travaux (ce qui est un autre volet de ce qu'on peut entendre par stratégie), elles vous sont connues. Je considère que deux questions critiques essentielles sont d'ores et déjà résolues, d'une part le choix du combustible (on devrait se chauffer par aquathermie), d'autre part la définition de ce que j'appelle l'"escalier en facteur commun de l'aile de la belle-mère" (tout ceci est documenté sur le "site favori"). La suite serait, tant que je resterais maître d'ouvrage, de donner la priorité aux points urgents connus (cf notamment mon courriel du 20 novembre dernier à M. (...), qui reprenait en les précisant les orientations que j'avais pensé lui avoir données par lettre du 10 avril), ainsi qu'à la restauration intérieure de la moitié Nord du logis (y compris la cage d'escalier et en y ajoutant les salles d'eaux du rez-de-chaussée du bâtiment Nord, à savoir cuisine, arrière-cuisine et cabinet de toilettes). Bien sûr, je ne m'interdirais pas de broder sur ce programme, notamment dans le colombier, en tenant compte principalement de la disponibilité d'artisans de qualité.

2 - Sur la porte d'entrée du logis :
J'apprécie énormément la proposition que vous m'avez présentée spontanément aujourd'hui.
Elle tient selon moi le meilleur compte des données disponibles sur l'histoire du bâtiment et les accidents qui l'ont affecté au cours des siècles. A ce sujet, je dois compléter votre information par la mention d'un incendie qui, selon moi, a détruit l'"aile en retour" (bâtie à l'intérieur de la cour actuelle, devant ce qui est ensuite devenu le "bâtiment Nord") au début du XVIIIème siècle, entraînant le rebouchage du "trou" avec "percement" de quatre fenêtres "modernes", aux chanfreins beaucoup moins beaux que ceux des autres fenêtres sur cour du logis, celles de la moitié Sud.
A ce titre, votre proposition comble une lacune, à mes yeux importante, de l'"étude préalable" de M. (...). Ce dernier n'avait en effet tenu aucun compte des observations que je lui avais présentées en temps utile à ce sujet, pas plus qu'il n'avait tenu le moindre compte de mes remarques sur les linteaux des fenêtres du 1er étage (alors que, sur ce dernier sujet, j'avais préparé à son intention une étude comparative inédite sur les manoirs du Domfrontais).
Car, outre leur monopole non contrôlé pénible à supporter par la "base", certains "architectes du patrimoine" semblent parfois avoir une si haute conscience de leur valeur qu'ils se bouchent les oreilles et les yeux quand de vulgaires maîtres d'ouvrage privés imaginent pouvoir enrichir leur réflexion avec de simples arguments de fait.
Ceci étant, pour justifiable historiquement qu'elle est, marquant à ce titre un très gros progrès par rapport à l'"étude préalable" en question, votre proposition mérite que j'y réfléchisse encore un peu. Le point qui me chiffonne à ce stade tient à l'habitabilité de (la manœuvrabilité dans) l'entrée du logis avec une porte à un seul battant : je craindrais que le passage vers le salon tienne un peu du slalom. Je signale à votre attention un argument historique qui me paraît intéressant : l'accès aux deux grandes pièces du rez-de-chaussée du logis se fait, à partir de l'entrée/cage d'escalier, par deux portes aux chanfreins de qualité et de grande hauteur, manifestement contemporaines du rehaussement du linteau de la porte principale (N.B. : Il demeure, vers la salle-à-manger, une porte plus basse, avec sa feuillure, qui doit dater de la construction de 1598).
Quoi qu'il en soit, et comme vous le relevez fort justement, la D.R.A.C. a eu la finesse de laisser la porte ouverte (c'est le cas de le dire) à une inflexion du programme de restauration des menuiseries extérieures du logis qui serait appliquée à propos de cette porte.
Donc la réflexion nouvelle à laquelle vous nous invitez est sans aucun doute opportune en l'état du dossier.
Je pense qu'un "architecte du patrimoine" digne de la confiance investie en lui par les pouvoirs publics lorsqu'ils ont légiféré sur ce monopole, aurait à cœur de réexaminer le dossier sur ce sujet, c'est-à-dire là où M. (...) a bâclé sa réflexion et là où M. (...) s'est contenté d'un survol parfaitement inconséquent à ce stade et cause d'une nouvelle perte de temps.

Cher Monsieur l'inspecteur général, je pense que ce courriel vous aura conforté dans vos impressions sur un chantier dont un précédent "architecte du patrimoine" avait dit, de mémoire, que le point le plus notable était "la personnalité du maître d'ouvrage".

J'espère surtout vous avoir été utile dans la mission que j'ai entendu vous confier dans l'intérêt du monument.

Bien cordialement,

PPF

P.S. : Vérification faite...

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De : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>
Envoyé : lundi 28 janvier 2019 11:27
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : La Chaslerie

Cher Monsieur,

Je me plonge dans le dossier de La Chaslerie, avec l’excellent souvenir de notre première rencontre in situ, et de la découverte de la belle restauration - exigeante et sans concessions - que vous avez entreprise sur ce monument.
Je souhaite vous appeler aujourd’hui pour évoquer les questions stratégiques pour la suite de ce projet. Mais dès à présent, je me suis permis une analyse sur un élément majeur, dont l’état actuel de la réflexion - et de l’action - m'interroge : la porte d’entrée du logis, qui constitue le point focal du monument.
Je viens de vous envoyer par "We Transfer" l’état de cette réflexion, que je soumets à votre méditation.
Vous connaissez mieux que moi l’édifice, mais j’ai essayé d’avoir le regard que j’aurais eu si le dossier des menuiseries de La Chaslerie m’avait été posé en qualité d’inspecteur général … On ne se refait pas.
Je me doute qu’à la lecture de cet envoi vous réagirez avec toute la franchise et la liberté qui vous caractérisent. C’est ainsi que je conçois notre collaboration.

Bonne lecture, et au téléphone cet après-midi ?

Bien cordialement,

Yves Lescroart

(Fin de citation)
Comme promis, Franck LIEGEAS est passé ce matin contrôler l'état des couvertures après les deux tempêtes de l'hiver et, à la demande de Sébastien, vérifier quelques sablières à l'intérieur des tours du logis :

11 avril 2019.

Je lui ai fait remarquer qu'il a pris quelques cheveux blancs depuis notre dernière rencontre. Il a tiré argument de ce propos pour me demander de ne pas publier sa photo sur notre site favori.

Mais, comme on vient de le voir, c'est encore raté :

La réunion avec l'architecte pressentie, rejointe à ma demande par M. LESCROART, a été studieuse. Nous avons visité le manoir de fond en comble, dans le bâtiment Nord, le logis, le colombier et la chapelle. L'architecte a piloté un drone pour photographier la besace de la couverture du logis, à proximité de la cheminée Nord, soupçonnée d'être à l'origine du pourrissement d'une poutre au plafond que l'on sait, hypothèse qui n'a pas été confirmée par cet examen.

J'ai été questionné sur les raisons pour lesquelles j'avais été amené à changer tant de fois d'architecte en une trentaine d'années de ce chantier. J'ai expliqué les six problématiques.

L'architecte pressentie m'a répondu qu'elle me fera une proposition de collaboration comportant l'intervention d'un bureau d'études à propos des questions de circulation des fluides, ce qui me semble normal. Je l'ai sentie plus réservée que je ne l'avais souhaité sur la question de la porosité du mur Ouest.

Elle a compris que mon point de vue exprimé ce matin, donnant la priorité au colombier, était calé sur le souci de Carole de disposer d'une cuisine à toutes les phases du chantier. Elle s'est néanmoins demandée s'il ne faudrait pas plutôt prévoir une installation provisoire de cuisinette dans le futur cabinet de toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment Nord (à côté du "petit salon"). Je soumettrai cette idée à mon gouvernement, étant entendu que, s'il ne tenait qu'à moi, un frigo et un micro-ondes suffiraient amplement à mon bonheur en la matière.

P.S. (du 16 avril 2019 à 00 h 30) : J'ai oublié de noter que l'architecte pressentie recommande, dans le colombier :
- de ne pas changer les poutres du plafond du 1er étage qui, malgré le triste état de l'une d'elles, lui semblent restaurables :

16 avril 2019.


- d'ajouter des garde-corps aux fenêtre du 2ème étage, notamment si on devait en relever le sol pour y incorporer un dispositif de chauffage.

Au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est, l'idée de prévoir un placo pour doubler le mur Nord est rejetée, même si les réservations pour ventilation sont approuvées. D'autres matériaux seront à mettre en œuvre, comme des boiseries. A ce jour, cette suggestion se heurte toutefois à l'objection que je ne sais pas encore quelle affectation donner à cette pièce. (L'idée d'y implanter le "bureau-bibliothèque-de-mes-rêves" pourrait refaire surface, notamment si la résolution du problème de porosité du mur Ouest devait traîner, ce qui, de mon point de vue, serait néanmoins un sérieux handicap.)

Dans la chapelle, elle recommande de prévoir une aération en partie haute, afin d'éviter que la condensation et les remontées d'humidité du sol ne gâtent si rapidement les décors peints.

A noter également que cette personne m'a indiqué être propriétaire d'un bulldog anglais et d'un bouledogue français et, de plus, déclaré qu'elle trouve O'Gustin très beau et très vif. Bref, nous nous sommes d'ores et déjà trouvé de très fortes affinités qui me semblent bien augurer de la suite.
Très bonne réunion de travail, ce matin, avec Julien ANDRE, du bureau d'études "bee +".

J'ai expliqué que j'ai besoin d'être conseillé, à ce stade du chantier, sur les questions de chauffage par aquathermie et d'isolation thermique ainsi que sur l'optimisation de l'électrification et de la couverture wi-fi de notre manoir favori. J'ai indiqué que je souhaite, au cours des prochaines années, privilégier l'habitabilité de la moitié Nord du logis (y compris la cuisine à loger dans le bâtiment Nord) ainsi que celle du colombier. J'en ai fait visiter les volumes, en faisant observer les endroits où les plafonds-planchers pourraient avoir une épaisseur supérieure à celle à laquelle on était habitués à la suite des travaux des années 1950.

Mon interlocuteur a noté que mes priorités sont qu'il m'accompagne (en liaison avec le plombier retenu, Régis FOUILLEUL) pour :
- ne pas commettre d'erreur pour faire arriver l'eau tiède de l'aquathermie aux deux endroits où sont prévues des pompes à chaleur, à savoir le rez-de-chaussée du colombier et l'arrière-cuisine du bâtiment Nord ;
- faire des recommandations sur les matériaux à utiliser au sol de la "salle dévastée" afin qu'elle puisse servir rapidement de garde-meubles, ceci sans obérer la possibilité ultérieure d'un chauffage par le sol à cet endroit également ;
- faire des recommandations sur les sols du rez-de-chaussée du colombier et de la moitié Nord du logis, y compris à propos de la ventilation à prévoir.

A ces différents endroits, je souhaiterais pouvoir faire réaliser les travaux de maçonnerie correspondants par Igor, ce qui constitue une contrainte très forte en matière de calendrier.

Pour ce qui concerne l'étude complète proprement dite, j'ai indiqué avoir en revanche beaucoup plus de souplesse sur l'échéancier de réalisation.

Sur ces bases, j'attends un devis.
Compte tenu de ce qu'a été notre discussion, je transmets, par ce message-ci, à Julien ANDRE les plans disponibles (sans oublier, pour l"aile de la belle-mère", le projet d'Arnaud PAQUIN) et demanderai à (...), géomètre, de les compléter en tant que de besoin, notamment en utilisant, dans les pièces vides de tout mobilier (soit tout le logis sauf le salon, plus tout le colombier) le scanner dont il m'a parlé.
J'ai reçu ce matin Emmanuel LE BORGNE, électricien de Vire recommandé par Régis FOUILLEUL :

1er juin 2019.

Il m'a fait excellente impression.

Nous avons fait le tour de l'installation électrique actuelle, sans omettre les questions de téléphone et de wifi. Ni même la problématique d'éventuelles illuminations extérieures.

On va néanmoins, dans un premier temps, laisser le bureau d'études contacté préparer, s'il en est d'accord à des conditions acceptables, ses préconisations (les plus importantes seront en matière d'isolation thermique et de calibrage de l'installation de chauffage par aquathermie).

Nous reprendrons contact ensuite.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 21 juin 2019 18:11
À : (...)
Objet : RE: Devis - Dossier n°199191 - DOMFRONT EN POIRAIE

Dans ce cas, je suis sûr que vous saurez faire le geste commercial approprié.

Bon week-end.

PPF

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De : (...)
Envoyé : vendredi 21 juin 2019 18:01
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: Devis - Dossier n°199191 - DOMFRONT EN POIRAIE

Malheureusement, mercredi dernier, un de nos scanner 3D a été accidenté par un passant lors d’un relevé à St Malo. Il est hors service et nous oblige à revoir notre calendrier d’intervention.
Je ne pourrais pas faire mieux.

Cordialement.

(...)

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Le 21 juin 2019 à 17:50, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :

> Pour la date, je vous renvoie à votre courriel de lundi dernier, reçu mercredi et auquel j'ai immédiatement répondu.
>
> PPF
>
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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 21 juin 2019 17:44
À : (...)
Objet : RE: Devis - Dossier n°199191 - DOMFRONT EN POIRAIE

Monsieur,

Ici le géomètre est chargé d'une tâche qui ne consiste pas à mesurer des parcelles de terrains agricoles mais qui est, à la fois, un accessoire et un préalable d'une mission à maints égards plus importante, en l'espèce la mission d'un bureau d'études dont le rôle est, ici, lui-même, un sous-ensemble du rôle des architectes :

- si les architectes étaient compétents, cette mission relèverait d'eux et même d'eux seuls
- mais tel n'est pas le cas, et loin s'en faut, selon mon expérience maintes fois renouvelée.

L'objet central du taux réduit de T.V.A. auquel je pense est de favoriser les économies d'énergie. Tel est bien le cas ici. Qu'il faille obtenir un coup de tampon d'un architecte pour obtenir l'avantage fiscal me paraitrait étonnant.

Mais, pour plus de sécurité, je vais me renseigner auprès de professionnels de la fiscalité (matière que, pour ma part, j'ai seulement enseignée à l'E.N.A.).

Cordialement,

PPF

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De : (...)
Envoyé : vendredi 21 juin 2019 17:30
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : RE: Devis - Dossier n°199191 - DOMFRONT EN POIRAIE

Monsieur,

Je serais en mesure de vous envoyer un technicien pour faire les relevés le 11 juillet. Dites-moi si cette date vous convient.

En ce qui concerne le taux de TVA, sur le principe je vous suis.

Mais dans les faits, les architectes avait obtenu en juin 2015 une réponse du ministère des finances pour appliquer un taux de 5.5% aux honoraires d’une mission d’étude préalable mais il n’en est pas de même à ma connaissance pour les Géomètres.

Ne serait-il pas judicieux de vous rapprocher de l’administration fiscale pour en savoir plus ?

A vous lire.

Cordialement

(Fin de citation)
Coup de fil à Julien ANDRE, du bureau d'études "bee +".

J'ai précisé que je souhaite disposer dans les meilleurs délais, en plus de préconisations sur les matériaux isolants des sols et plafonds, d'une recommandation sur le choix entre chaufferie centrale ou chaufferies pour chaque aile. De même, j'ai rappelé que la mise hors-gel de la chapelle fait partie du projet.

Sous réserve de quelques précisions de la part de mon correspondant, nous devrions pouvoir tomber d'accord.
Echange téléphonique ce matin avec Julien ANDRE, du bureau d'études "bee +".

Avant de lancer les terrassements dans la cour, ainsi que le pavage de la "terrasse" Ouest, je souhaitais connaître ses préconisations quant à la profondeur et au diamètre de différents tuyaux à mettre en place rapidement.

Pour l'arrivée de l'eau potable en provenance de l'arrière-cour, il m'a répondu qu'il n'y a pas de problème particulier. En revanche, pour l'eau des forages d'aquathermie, il souhaite disposer d'un délai suffisant pour caler ses recommandations.

Ceci me paraît justifié. Mais cela signifie qu'on devra vivre pendant quelques mois avec des fossés ouverts dans la cour. Et que je devrai trouver des solutions sans Igor pour des pavages. Et je ne parle pas des réflexions peu amènes que ces contretemps vont encore me valoir de la part de certain(e)s.
Je viens d'accepter les devis du bureau d'études "bee +".

La mission comporte trois volets :
- une "mission d'assistance à maîtrise d'ouvrage" comprenant notamment des recommandations sur la composition des parois et planchers ;
- une "mission fluides" consistant en la "rédaction des travaux des lots fluides" avec plans d'exécution et plans de synthèse ;
- une "étude de faisabilité Aquathermie" en trois étapes : (1) caractérisation détaillée des besoins énergétiques, (2) caractérisation de la ressource exploitée et (3) dimensionnement de l'installation.

Les délais de réalisation de ces trois volets sont, respectivement, de 2 semaines, 4 semaines (mais avec un démarrage en octobre) et 12 semaines, le tout étant conditionné par la réception des plans du géomètre.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 14 juillet 2019 18:20
À : (...)
Cc : yl-corespa@orange.fr
Objet : RE: Devis - Dossier n°199191 - DOMFRONT EN POIRAIE

Monsieur,

N'ayant plus le privilège de vous lire ou de vous entendre depuis trois semaines, je ne verrais que des avantages à ce que vous me répondiez enfin. Y compris sur la date de livraison de votre travail.

Je rappelle que, depuis le début, j'ai insisté sur l'urgence de votre prestation. Votre travail conditionne en effet le début de l'intervention du bureau d'études et il est désormais très gênant que ce dernier n'ait pas reçu de votre part les données réclamées depuis le début juin. L'ensemble de mon chantier s'en trouve retardé sur des points critiques.

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Réunion très utile aujourd'hui, de 10 h 30 à 15 h 30 sans discontinuer, avec Julien ANDRE du bureau d'études "bee +" :

29 juillet 2019.

En plus des plans dont il avait pu prendre connaissance via le sous-onglet "Florilèges" de notre site favori (notamment les plans du logis et du bâtiment Nord par Benoît MAFFRE), je lui ai confié un certain nombre de documents :
- le compte rendu de forages de "Brébant Forage",
- le plan des sorties d'eaux usées réalisé pour le S.P.A.N.C.,
- les plans de la chapelle par Nicolas GAUTIER,
- les plans de la cave par Nicolas GAUTIER,
- le plan du projet d'Arnaud PAQUIN pour l'"aile Ouest",
- l'audit énergétique de la cave par le bureau d'études "Idée",
- les études du fabriquant de pompes à chaleur LEMASSON pour trois plombiers que j'avais mis en concurrence ;
- une note d'Etienne BURIN des ROZIERS.

Par ailleurs, Julien ANDRE s'était muni d'un tirage-papier de grand format du récent travail d'un géomètre avec qui je continue, sans qu'il soit nécessaire que je donne ici plus de détails, à dialoguer pour essayer d'obtenir de lui une documentation qui me soit également utile.

Nous avons, Julien ANDRE et moi, parcouru les différents bâtiments que couvrirait son étude, y compris la chapelle et la cave. J'ai également ajouté à ma commande que l'étude intègre l'option pour une piscine d'une quinzaine de mètres de longueur qui pourrait être installée dans l'arrière-cour. Nous avons imaginé que les abords immédiats du manoir et sa cour puissent faire l'objet d'illuminations. Nous avons prévu des sorties d'eau pour arrosage d'un potager dans la cour.

Sur ces bases, Julien ANDRE va pouvoir lancer la préparation de son rapport. Il m'a d'ores et déjà indiqué le long de quelles portions de murs de la cour il serait loisible de commencer de prochains travaux de drainage et de pavage. Je vais donc m'efforcer de relancer utilement le terrassier avant son départ en vacances, prévu pour la fin de cette semaine-ci.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 31 juillet 2019 04:14
À : (...)@culture.gouv.fr
Cc : Yves LESCROART ; C.F. ; T.F.
Objet : Manoir de la Chaslerie - Etat présent de mes réflexions à propos des architectes du patrimoine en général et de la dernière proposition reçue de l'une d'entre eux en particulier.

Cher Monsieur,

Comme vous le savez, la restauration du manoir de la Chaslerie est menée par le même maître d'ouvrage depuis plus de 28 ans. Elle s'est toujours effectuée dans l'intérêt du monument et d'une façon qui suscite l'intérêt et rencontre l'approbation de publics variés et souvent exigeants.

Pour ma part, je demeure décidé à ce qu'il en aille ainsi tant que j'en aurai le choix et la possibilité.

Néanmoins, cette entreprise au long cours s'est déjà heurtée à divers obstacles dont certains, parmi les plus importants, sont d'autant plus pénalisants, voire désagréables, qu'ils ont été dus au comportement d'intervenants à qui la loi confère un monopole pour épauler les maîtres d'ouvrage dans l'intérêt des bâtiments classés parmi les monuments historiques.

Ainsi, à titre d'exemples :
- la restauration des peintures murales de la chapelle de la Chaslerie a été menée sous le contrôle d'une architecte en chef des monuments historiques qui avait négligé la mise hors d'eaux préalable du bâtiment, la faute ayant donné lieu à une saisine de l'inspection générale des monuments historiques ;
- la restauration de la couverture du logis s'est effectuée sous le contrôle d'un architecte en chef des monuments historiques qui n'avait pas remarqué que des pièces majeures de la charpente correspondante étaient pourries et qui, de même que chacun de ses successeurs sur le chantier, n'y a jamais porté remède malgré les demandes d'assistance qui ont été multiples ;
- la résiliation, unilatérale et sans raison valable, de son contrat de maîtrise d’œuvre par un architecte du patrimoine est restée d'autant plus mémorable que cet individu a abandonné le chantier après s'être fait payer largement pour des plans de menuiseries extérieures, étayés par une étude préalable qui ne traitait nullement de points de la problématique signalés comme importants ; or ces plans ont ceci de remarquable que l'architecte du patrimoine suivant, dont la compétence ne fait pas de doute à mes yeux, les a déclarés inapplicables ;
- le refus de fait du dernier architecte du patrimoine, ainsi évoqué, de traiter des questions dument signalées comme urgentes (...).

Dans ce contexte et compte tenu de l'évolution la plus récente du dossier dont témoigne l'échange de courriels ci-après avec une autre bénéficiaire du monopole légal en question, je ne vous cache pas que j'en arrive à m'interroger désormais, en ma qualité de maître d'ouvrage, sur l'opportunité de solliciter la radiation de la Chaslerie de la liste des monuments historiques classés, où elle figure depuis 1995, ainsi que sa réintégration dans la liste des monuments seulement inscrits à l'I.S.M.H., ce qu'elle était depuis 1926.

Bien entendu, les motivations d'un tel choix seraient documentées comme il convient et autant que nécessaire.

Vous connaissez l'ampleur des travaux à venir, qu'il me revient, sinon de mener a bien, du moins d'avancer autant que j'en aurai la force.

Afin de me permettre de prendre, avec toute la sérénité qui convient et que je souhaite conserver, une décision qui continue, quoi qu'il m'en coûte, à privilégier l'intérêt du monument, puis-je vous prier de bien vouloir m'indiquer quelle serait la procédure à suivre pour un tel allègement de contraintes souvent vécues, sur le terrain, comme excessives ou injustifiées et quelles en seraient les conséquences pratiques, telles que vous pouvez les indiquer ?

Bien cordialement,

PPF

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De : (...)
Envoyé : mardi 30 juillet 2019 18:57
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: DOMFRONT - Manoir - Proposition calendrier des études et des travaux

Bonjour,

J'ai pris note de votre mail.
J'ai eu M. LESCROART au téléphone.
Je vous transmet ci-joint ma nouvelle proposition d'honoraires.
Bien cordialement,

(...)

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Le ven. 26 juil. 2019 à 19:32, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :

Madame,

Il est prévu que je rencontre M. LESCROART prochainement pour me faire une religion sur les documents que vous avez bien voulu me transmettre en vue d'encadrer une collaboration à la restauration des parties classées de la Chaslerie.

Je ne vous cache pas que je m'interroge sur le coût total indiqué sur la base de "forfaits" très élevés et à un taux uniforme de (...) % (si j'ai bien compris), compte tenu :
- premièrement, de ce que j'ai déjà payé à M. MAFFRE, certes pour des dessins que M. PAQUIN a estimés irréalisables en l'état (pour des raisons tenant à la manœuvrabilité des volets intérieurs, si je me souviens bien) mais qui avaient quand même reçu le feu vert de la D.R.A.C., de sorte que l'aspect extérieur au moins desdites fenêtres est déjà décidé ;
- deuxièmement, de la grande similitude, entre elles, des menuiseries, d'une part, de la vingtaine de fenêtres comprises dans les trois tranches envisagées pour le logis, d'autre part, des sept lucarnes de l'aile Ouest,
- troisièmement, du fait qu'un sous-ensemble significatif des travaux d'architecte requis pour la première tranche des fenêtres du logis n'aura pas à être réitéré pour les suivantes ;
- quatrièmement, du fait que le choix des artisans a déjà été effectué.

C'est notamment sur cette question du coût total qui me serait facturé par vous que je chercherai, je pense, à être éclairé.

Pour ce qui est des clauses générales du contrat, vous avez signalé d'entrée de jeu que ses termes ne sont pas négociables pour vous et j'en ai pris note. S'agissant des clauses particulières, je comprends que nous sommes d'accord sur le champ de votre intervention (c'est-à-dire y compris les "poutres pourries" et diverses portes extérieures) mais il conviendra que la rédaction le reflète mieux. De même, l'on pourra préciser que les menuiseries métalliques des meurtrières des tours du logis devront faire l'objet d'une seule commande, l'artisan concerné, qui me paraît en monopole de fait, ne semblant pas désireux de se déplacer plusieurs fois pour un marché si petit pour lui.

Par ailleurs, vous m'aviez interrogé sur mes préférences quant aux volets intérieurs (brisés ou non). La réponse n'est pas facile à donner pour moi car elle suppose une compréhension des contraintes techniques que je n'ai pas nécessairement (notamment présence ou non de "logements" pour des volets brisés, encombrement de volets non brisés dans les pièces concernées). Il y aura de même des considérations d'encombrement et de facilité de passage à prendre en compte pour la porte principale du logis, selon qu'elle serait à un ou deux battants ; je signale qu'un choix devra être fait suffisamment tôt pour cette porte principale afin qu'un reliquat de subvention pour les enduits de la cage d'escalier ne devienne pas périmé.

A première vue, le planning que vous avez bien voulu me transmettre aujourd'hui ne me pose pas de problème. Mon seul souci serait d'"attraper" (ou de ne pas "perdre") les subventions de la 2ème tranche au titre du budget 2019, de manière à solliciter l'inscription de la subvention de la 3ème tranche au budget de 2020. C'est du moins ce qui était "dans les tuyaux" dans mes échanges avec la D.R.A.C. jusqu'à une date très récente. A ce sujet, je rappelle que c'est pour une raison tenant à l'optimisation des subventions du conseil départemental de l'Orne (20 %, plafonnés à 15 000 €/an, en l'état de la réglementation départementale, telle que je la connais) que je suis amené à tronçonner mon programme en tranches annuelles subventionnables de 75 000 €.

Je compte prier M. LESCROART de bien vouloir prendre votre attache pour aider, dans toute la mesure du possible, à la résolution de ces différentes questions.

Bien cordialement,

PPF
06 12 96 01 34

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De : (...)
Envoyé : vendredi 26 juillet 2019 18:01
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : DONFRONT - Manoir - Proposition calendrier des études et des travaux

Bonjour,

Veuillez trouver ci-joint la proposition de calendrier des études et des travaux pour les menuiseries extérieures.
La question des charpentes de l'aile sera intégré dans l'autorisation de travaux pour les menuiseries en complément.
Bien cordialement,

(...)

(Fin de citation)
Un bon côté de la réunion, hier, avec Julien ANDRE, du bureau d'études "Bee+", est qu'il m'a rendu les documents que je lui avais confiés lorsque je l'ai mandaté. Il faudra que je vérifie qu'il n'en manque pas car j'ai pour manie de prêter mes originaux à divers prestataires qui se succèdent auprès de moi (dont les architectes), sans que je conserve la liste de ces documents. De ce fait, il n'est pas rare que, lorsque je cherche à retrouver l'un de ceux-ci - des plans le plus souvent -, je ne sache plus où il est passé. Il est vrai qu'avec ce chantier, j'ai tant de paperasses à archiver, et dans des endroits si incommodes d'accès, comme les combles de la tour Louis XIII, que j'ai quelques raisons de ne plus m'y retrouver. Heureusement que notre site favori m'y aide, du moins pour partie, grâce aux moteurs de recherche à ma disposition.

Bref, j'ai récupéré hier un document que j'avais cru perdu la dernière fois où je l'avais recherché : le tirage-papier de l'"esquisse" d'Arnaud PAQUIN pour l'aménagement de l'aile Ouest.

Donc je vais pouvoir profiter de cette insomnie pour réfléchir à des questions qui me turlupinent à ce stade du chantier, comme le choix du meilleur endroit où faire passer divers fluides, dont l'eau du chauffage, afin de desservir les étages du colombier.

Ce dernier problème ne me semble pas facile à résoudre. Du moins si l'on cherche une solution que l'on puisse mettre en œuvre rapidement sans risquer de la considérer plus tard comme sous-optimale.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 18 octobre 2019 18:50
À : ANDRE <julien@beeplus.fr>
Cc : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>; C.F. ; T.F. ; Régis Fouilleul <fouilleul.energie@gmail.com>
Objet : RE: Chaslerie

Merci pour ces premiers éléments de réponse. Prière de préciser si vous tenez compte des tubes d'arrivée de l'eau tiède en provenance des forages et de retour de l'eau refroidie vers les forages (flux entrants et flux sortants) ou s'il faut prévoir d'autres terrassements dans la cour, notamment si la chaufferie est dans le colombier (et quid si elle est, totalement ou partiellement, dans la tour Sud-Ouest ?). Si vous n'en tenez pas compte, prière de le faire par réponse en retour.

Poursuivez en essayant au maximum de coller au planning initial car vos retards sont très pénalisants pour les artisans et moi qui attendons impatiemment vos préconisations (du moins celles qui sont sur le chemin critique, notamment, pour le maçon, celles qui touchent aux trous à percer dans les murs principaux, aux pavages et aux sols des pièces) ; pour les autres, sauf le terrassier, l'urgence est moindre, bien entendu (sauf si M. FOUILLEUL nous dit autre chose pour ce qui concerne ses fluides).

Cordialement,

PPF

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De : ANDRE <julien@beeplus.fr>
Envoyé : vendredi 18 octobre 2019 18:18
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>; C.F. ; T.F. ; Régis Fouilleul <fouilleul.energie@gmail.com>
Objet : Re: Chaslerie

Bonjour,

Suite à notre réunion sur site d'hier, ci-dessous les informations concernant les liaisons hydrauliques enterrées.

Il faut depuis la future chaufferie située au rez-de-chaussée du Colombier :

- deux tubes pré-isolés avec passage sous le mur Ouest de la salle à manger jusqu'à la chaufferie existante (future arrière cuisine),
Références des deux tubes : MICROFLEX WATTS MD16032C diamètre 160 mm Classe 6 et MICROFLEX WATTS MD16050C Classe 5 diamètre 160 mm, voir documentation en pièce jointe.

- deux tubes pré-isolés avec passage sous le mur de la Tour Sud-Ouest jusqu'à l'ancienne cheminée (futur petit placard technique en partie basse),
Références des deux tubes : MICROFLEX WATTS MD16032C diamètre 160 mm Classe 6 et MICROFLEX WATTS MD16050C Classe 5 diamètre 160 mm, documentation en pièce jointe.

Soit au total 4 tubes de diamètre 160 mm qui partiront de la future chaufferie.

Pour la tranchée, profondeur de l'arase inférieure du réseau à 96 cm par rapport au sol naturel. Tubes posés sur un lit de sable de 100 mm, remplissage de la tranchée en sable jusqu'à - 65 cm par rapport au sol naturel, ensuite bande de signalisation et déblai.

Attention au rayon de cintrage des tubes pour le passage dans les murs à l’horizontale comme à la verticale (0,5 m pour la référence MD16032C et 0,6 m pour la référence MD16050C).

(...)

Cordialement.

Julien André
Agence Bee+ Miniac Morvan
06 07 56 17 78
julien@beeplus.fr

(Fin de citation)
Alors que j'ai acheté la Chaslerie il y a plus de 28 ans et qu'après plus de 28 ans de travaux de restauration permanente, je n'y dispose encore que de 65 m2 habitables (selon les standards normaux), je suis en mesure, cette nuit de faire la déclaration suivante :

La restauration intérieure du manoir a, du moins à mes yeux, franchi hier un stade critique qui m'autorise à affirmer que, sauf événement dramatique (géopolitique, économique ou personnel), on aperçoit désormais le bout du tunnel :
- le positionnement de l'"escalier-en-facteur-commun" susceptible de desservir proprement l'aile Ouest est défini, grâce aux travaux d'Arnaud PAQUIN ;
- le lancinant problème de la perte d'imperméabilité de différents murs extérieurs et des dégâts des eaux subséquents a été résolu, l'apport intellectuel le plus décisif en la matière ayant été le fait d'Yves LESCROART ;
- le traitement professionnel du préalable à tous travaux intérieurs constitué par le chauffage des bâtiments paraît en bonne voie, au moins pour ce qui concerne la définition des moyens à mettre en œuvre ;
- pour ce qui concerne les parties classées, mon impression à ce stade est que nous avons enfin, et en y mettant beaucoup du nôtre il est vrai, peut-être trouvé l'architecte du patrimoine qui saura parfaire la mise hors d'eaux des bâtiments.

Donc tout baigne à ce stade !

Mon principal défi pour les années à venir consistera à obtenir de mon aîné qu'il se prépare à me relayer dès que possible, c'est-à-dire :
- qu'il adapte son mode de vie familiale de manière à le rendre, le moment venu, compatible avec une suffisante présence sur place ;
- qu'il se force à suivre les péripéties du chantier, y compris en venant en rencontrer régulièrement les intervenants, de manière à ce que se tissent entre eux les relations de confiance sans lesquelles rien de plaisant ne pourrait se poursuivre dans l'intérêt du monument.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 21 octobre 2019 08:43
À : ANDRE <julien@beeplus.fr>
Cc : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>; C.F. ; T.F. ; Régis Fouilleul <fouilleul.energie@gmail.com>
Objet : RE: Chaslerie

Monsieur,

En complément de ma réponse du 18 octobre dernier, je vous prie de ne pas vous borner à compléter, dans les meilleurs délais, vos préconisations pour y inclure, non seulement les tubes d'eau tiède et d'eau refroidie en question, mais également tous tubes nécessités par le passage d'autres fluides (y compris internet ou ce genre de choses) dans la cour et à travers les murs principaux (ceux sur cour et celui entre le logis et le bâtiment Nord).

Mes contraintes sont très fortes en la matière, suffisamment pour que je vous signale cette urgence ; ces contraintes sont propres à :

- la disponibilité de l'intervenant en charge du pavage dans la cour ; celui-ci n'aura pas la possibilité de terminer le chantier après décembre 2019 ; il sera impossible de le remobiliser en 2020 ou au-delà ;
- la saison, puisque le terrassier devrait pouvoir intervenir dans les tout prochains jours afin de creuser les fossés nécessaires et modifier l'installation de drainage qu'il avait semblé justifié de mettre en place à la suite de vos préconisations du début de l'été ; l'intervention du terrassier doit précéder celles du paveur et du maçon, afin que le chantier soit praticable et ne se traduise pas par des dégâts des eaux à l'intérieur du logis.

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)
La mauvaise nouvelle d'hier est que j'ai reçu, juste avant que ne commence la réunion de chantier, une lettre recommandée du bureau d'études m'annonçant qu'il a mis fin à la mission que je lui avais confiée en juin dernier.

Je mettrai cette lettre en ligne en même temps que la réponse que je vais préparer au cours des prochains jours.

Voici une tuile importante à mon échelle et dont je me serais bien passé, ne serait-ce que parce qu'elle va beaucoup compliquer la tâche d'Igor dont le temps de présence ici est limité (son C.D.D. avec l'APIJOMM devant expirer fin février prochain).
Voici la L.R.A.R. que j'ai reçue le 14 novembre dernier, juste avant le début de la réunion de chantier,...

... et voici le courriel que je viens d'adresser ce soir à trois de mes correspondants favoris :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 18 novembre 2019 18:14
À : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>; C.F. ; T.F.
Objet : Bee+ - Projet de réponse à la L.R.A.R. du 12/11/19

Je vous prie de m'indiquer si ce projet vous convient.

Bonne soirée !

PPF

(Fin de citation)