Chapelle

J'ai mandaté aujourd'hui Eric YVARD afin qu'il mène, à propos de notre manoir favori, un complément d'étude historique, en vue de documenter la prochaine restauration de l'intérieur des principaux bâtiments et de quelques abords protégés.

On se souvient qu'il y a vingt ans (déjà !), Patrick DELAUNAY avait produit une première compilation de documents issus du chartrier de la Chaslerie, facilement accessibles au public dans les locaux des Archives départementales de l'Orne. Il s'agira pour M. YVARD de poursuivre ce travail, en s'attaquant à la partie cachée de l'iceberg.

Photo DDM, archives.

Pour que cette étude soit le plus utile possible, elle sera surtout centrée sur l'aspect et l'usage anciens des constructions en question.

Eric YVARD m'a été recommandée par Barbara TOUSSAINT. Basé dans le Perche (il est maire-adjoint de Bellême), cet ancien élève de la mère de François FILLON, qui l'a formé à l'étude d'archives, a déjà eu l'occasion de travailler sur quelques vieilles familles du Domfrontais, dont celle de Jacques COUPPEL du LUDE qui était apparentée aux LEDIN.
Visite ce matin du chauffagiste recommandé par Gontran ACHARD de la VENTE. Nous avons parcouru les différents bâtiments susceptibles d'être chauffés.

Les préconisations sont claires :
- se cantonner à ce stade au chauffage du logis et du bâtiment Nord ;
- faire les forages dans le "Pournouët", en commençant par un forage de test pour comprendre de quoi se compose le sous-sol ;
- installer la chaufferie le plus près possible des volumes à chauffer (à cause des déperditions de chaleur et de pression), donc pas dans la charretterie ; l'endroit idéal semblerait le "cul-de-basse-fosse" (pièce du rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest) ;
- améliorer l'isolation thermique de notre manoir favori autant que faire se peut.

Tout cela me paraît raisonnable.

J'ai reçu communication des documents suivants :

Sur la base du plan que j'ai communiqué et des mesures qui ont été prises, un devis devrait m'être envoyé.
Je viens de vérifier si je n'avais pas écrit d'ânerie en prétendant que le mur d'échiffre de notre manoir favori est inscrit à l'ISMH. Pour cela, j'ai entré dans le moteur de recherche de Google : Chaslerie Mérimée, pensant ainsi arriver à la fiche pertinente de la base de données "Mérimée" entretenue par le ministère de la culture.

Or le premier document sur lequel on tombe est celui-ci.

Il y apparaît que la dernière mise à jour de la fiche de notre manoir favori sur cette base dénommée "Momentum" date du jour de Noël 2017.

Je voudrais en féliciter l'auteur que rien ne semble arrêter dans son très patient et méritoire labeur.

Je lui conseillerais cependant de cesser d'envoyer les visiteurs se perdre dans le jardin de Mme de ROMEMONT, au bourg de La Haute-Chapelle. J'ai essayé d'entrer les bonnes coordonnées géographiques, telles que fournies par "Wikipedia". Mais imposs !
Je ne vérifie qu'irrégulièrement si la tour de contrôle de notre site favori ne contient pas de commentaires en attente de "validation" pour mise en ligne. J'ai néanmoins eu l'occasion de le faire il y a quelques minutes, à mon réveil (vers 23 heures le 24 février 2018) et en ai trouvé deux (!) dont celui-ci qui me paraît suffisamment substantiel pour mériter d'être affiché en accès direct, d'autant que, comme je l'expliquerai dans un très prochain message, Thomas a modifié hier le code du site d'une façon qui, en pratique, pourrait me gêner dans mes activités d'archivage, l'un des fondements de l'existence de notre site favori.

Voici ce message, transmis hier vers 12 h 30 par M. Benoît d'ORGLANDES (un nom que je sais être celui d'alliés des LEDIN, les propriétaires de notre manoir favori avant la Révolution) :

(Début de citation)

Bonjour Madame, Monsieur,

J'ai beaucoup d'admiration pour tous les importants travaux de restauration que vous avez réalisés depuis 1991 au manoir de la Chaslerie. C'est magnifique.
Je suis tombé par hasard sur votre message concernant la belle taque de cheminée aux armoiries de la famille d'Orglandes dont avait eu connaissance mon cousin Hugues d'Orglandes mais j'ignore où elle se trouve .
En me déplaçant à Briouze et dans les environs il y a déjà quelques années, j'ai eu la chance d'en découvrir trois autres dont une très belle dans une ferme. Elle provenait certainement du château de Briouze (nos ancêtres) entièrement incendié à la révolution. Ces recherches sur place m'ont passionné.

Par ailleurs, j'ai été également très intéressé par la restauration de votre chapelle qui a permis la découverte des armoiries dont celle de la famille d'Orglandes de Prétot. Peut-être avez-vous une photo de ces armoiries ?

Pour en terminer, le manoir de la Chaslerie me disait quelque chose mais je n'avais jamais fait le rapprochement jusqu'à présent avec la famille LEVEQUE. La plaque tombale de M. et Mme Henri LEVEQUE dans la belle chapelle a été le déclic.
En fait François Levêque ancien propriétaire de la Chaslerie était le propre frère de Jean Levêque (devenu un de mes oncles par alliance). Le monde est vraiment petit.
Encore Bravo.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.

(Fin de citation)

De la famille d'ORGLANDES contemporaine, j'ai l'occasion d'avoir des nouvelles de quelques membres. Actuellement, celui sur l'existence duquel je reçois le plus d'informations est, par ce canal, un de mes "amis Facebook" prénommé Etienne, fieffé dans l'Orne. Naguère, le 1er septembre 2009 précisément, son père, prénommé Hugues, aujourd'hui disparu, me fit l'honneur de me contacter via notre site favori, peu après le lancement de ce dernier (son message avait d'ailleurs reçu le numéro 8 dans la tour de contrôle, alors que celui-ci est le numéro 43 677, étant entendu qu'à une époque heureusement révolue grâce à notre "geek" favori, des "hackers russes" avaient réussi à entrer dans la tour pour y déverser des messages sans intérêt que je n'ai donc jamais mis en ligne). J'ai également eu l'occasion, dans le cadre de ma participation aux activités de la "Demeure Historique" de rencontrer un membre de cette famille, prénommé Roger, qui produit son électricité grâce à un dispositif privé qu'il a eu l'intelligence, l'audace et la persévérance de bâtir sur le cours d'eau qui longe sa très belle demeure.

Donc ici, il s'agit d'un quatrième membre de cette illustre et très ancienne famille normande dont, comme répertorié sur l'une des deux sablières intérieures de la chapelle de notre manoir favori, les LEDIN, propriétaires de la Chaslerie avant la Révolution, étaient les alliés.

S'agissant du morceau d'écu des ORGLANDES peint sur l'ancienne voûte de la chapelle Sainte-Anne de la Chaslerie, je ne crois pas en avoir jamais pris de photo. Mais, beaucoup mieux, j'en conserve l'original sur lequel, de mémoire, Nicolas GAUTIER, A.B.F. et fils d'un artiste-peintre de qualité, avait pulvérisé, il y a 25 ans environ, lors de la restauration de ladite voûte, un produit de conservation. Où se trouve aujourd'hui ce fragment ? Je ne saurais le dire dans le capharnaüm des meubles et objets que je fais tourner, de temps à autre, entre les diverses pièces servant ici de garde-meubles, selon les contraintes de mon chantier favori. Mais je peux essayer de le retrouver. Je tâcherai de le faire ce matin, dès que le soleil se sera levé...

J'ignorais que la famille d'ORGLANDES fût également alliée à la famille de mon vendeur, François LEVÊQUE, et que je retrouverais, par ce canal, si j'ose dire, des nouvelles du père de ce dernier, Henri LEVÊQUE, maître d'ouvrage d'importants travaux à la Chaslerie dans les années 1960 dont je continue, près de 60 ans plus tard, à réduire l'impact autant que faire se peut puisque je suis un ennemi résolu de l'emploi du ciment dans la restauration de monuments historiques. Cet Henri LEVÊQUE avec qui j'aurai peut-être l'occasion de correspondre à l'avenir puisque, si tout se passe bien, je devrais être enterré un jour prochain non loin de lui, et même à ses côtés, dans notre chapelle favorite où une dalle d'ardoise analogue à la sienne m'attend. Cet Henri LEVÊQUE dont je suis, je crois, devenu l'ami d'un neveu (ou petit-neveu ?) avec qui je corresponds très fréquemment, et toujours avec plaisir désormais, même si c'est souvent à propos d'une nuisance que nous combattons de front commun, ces maudites éoliennes qui tendent à pourrir beaucoup trop d'horizons de notre beau pays de France...
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 26 avril 2018 20:10
À : LE-BECHEC Laetitia (DR-NORM)
Objet : RE: Ouverture au public d'un monument historique

Bonjour,

Je n'ai toujours rien reçu.

Pouvez-vous me faire passer cette attestation par courriel ?

D'avance merci.

Cordialement,

PPF

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De : LE-BECHEC Laetitia (DR-NORM) <laetitia.le-bechec@direccte.gouv.fr>
Envoyé : mercredi 11 avril 2018 12:02
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : RE: Ouverture au public d'un monument historique

Bonjour,

Les attestations ont été envoyées la semaine dernière.

Cordialement,

Laëtitia LE BECHEC

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De : Pierre-Paul Fourcade [mailto:penadomf@msn.com]
Envoyé : mercredi 11 avril 2018 12:01
À : LE-BECHEC Laetitia (DR-NORM)
Objet : RE: Ouverture au public d'un monument historique

Pouvez-vous traiter ma demande SVP ?

Cordialement,

PPF

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De : LE-BECHEC Laetitia (DR-NORM) <laetitia.le-bechec@direccte.gouv.fr>
Envoyé : mardi 30 janvier 2018 11:31
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : RE: Ouverture au public d'un monument historique

Bonjour,

Votre demande a bien été reçue et sera traitée courant février.

Cordialement,

Laëtitia LE BECHEC

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De : Pierre-Paul Fourcade [mailto:penadomf@msn.com]
Envoyé : dimanche 28 janvier 2018 06:45
À : LE-BECHEC Laetitia (DR-NORM)
Objet : RE: Ouverture au public d'un monument historique

Bonjour !

J'apprécierais de connaître votre réponse.

Et, à tout le moins, de recevoir un accusé de réception de ma demande.

Cordialement,

PPF

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 2 janvier 2018 13:18
À : laetitia.le-bechec@direccte.gouv.fr
Objet : Ouverture au public d'un monument historique
Bonjour et bonne année !

Je vous prie de bien vouloir me communiquer l'attestation d'ouverture au public de ma propriété, le manoir de la Chaslerie, La Haute-Chapelle, Domfront-en-Poiraie (61700).

Les conditions sont inchangées par rapport aux années précédentes.

Cordialement,

PPF
06 12 96 01 34

(Fin de citation)

Laborieux. Que tout cela fonctionne mal !

Je suis d'avis qu'à tout le moins, il y a des coups de pied au derrière qui se perdent.
La question du choix du combustible se complique à cause d'EdF.

Ludovic ANTOINE (c'est le nom de l'artisan venu hier m'apporter son devis) m'a téléphoné ce matin. Je lui avais entretemps communiqué la dernière facture d'EdF pour le manoir. D'après les renseignements qu'il a obtenus de cette administration, le passage au "tarif jaune" serait très coûteux pour moi car je devrais payer un raccordement qui, vérification ainsi faite à titre préalable, n'existe pas à ce jour. A cela s'ajouterait le coût du changement de tous les disjoncteurs de notre manoir favori.

Donc sa première suggestion a été de me proposer d'abandonner l'idée de deux pompes à chaleur du modèle "T 118" de "LEMASSON", consommant 2 fois 30 A, soit 60 A par phase qui est le maximum du "tarif bleu", et de leur substituer une pompe plus importante, du modèle "T 130" d'une puissance de 45 kW, qui pourrait être complétée, à titre d'appoint, par une chaudière au fuel. Cela laisserait cependant, à l'intérieur du "tarif bleu", très peu de mou pour les autres équipements électriques (sans même parler de la consommation d'électricité de pompes à chaleur supplémentaires, lorsqu'il serait question de passer à la tranche 2 du programme de restauration intérieure de notre manoir favori).

J'ai fait part de mes réserves à l'encontre du fuel, la plus importante à mes yeux étant la cheminée à prévoir, avec tout l'encrassage et les ramonages qui s'ensuivent. Ludovic m'a affirmé que l'évacuation pourrait se faire "par ventouse", la sortie des gaz brûlés pouvant être dissimulée au milieu des rhododendrons du puits Ouest du manoir. Il paraît qu'une telle combinaison permettrait de limiter très nettement la longueur des forages à prévoir (700 m au lieu de 1 200 pour la seule "tranche 1" du programme de restauration intérieure), donc le coût de l'investissement immédiat.

Pour nous éviter néanmoins de buter trop vite sur le plafond de consommation d'un "tarif bleu", l'idée de Ludovic est d'essayer de jouer sur le fait que je suis également abonné en "tarif bleu" d'EdF via la ferme. Si l'un des deux abonnements était dédié à l'installation géothermique et l'autre au reste des instruments consommateurs d'électricité, on devrait pouvoir se contenter de deux "tarifs bleus".

Afin de me permettre de réfléchir à toutes ces nouvelles données à tête reposée, j'ai demandé à Ludovic de recaler son devis en conséquence, sans oublier d'y inclure l'option d'une production photo-voltaïque locale d'une partie de l'électricité nécessaire pour tout ce bazar.

Au delà de la tranche 1 de restauration intérieure de notre manoir favori dont il a été question à ce stade entre Ludovic et moi, j'ai en effet le souci que, lorsque sera venu le temps, en tranche 2, de chauffer le reste du manoir (c'est-à-dire le 1er étage du logis, au moins l'étage des écuries (pour la future salle de spectacle sous la charpente) ainsi que la tour Louis XIII), le maître d'ouvrage de l'époque puisse, sans buter sur les obstacles d'EdF, compléter l'installation, et de plus le faire pour l'essentiel dans la même chaufferie centrale que celle que j'envisage, à savoir un coin du rez-de-chaussée du colombier, donc sans avoir besoin de coloniser d'autres espaces précieux pour l'habitabilité, en les bourrant de quincailleries supplémentaires.

En d'autres termes, j'ai besoin de prendre en considération toutes les données du problème. Il me faut certes un devis corrigé pour la tranche 1 mais j'ai aussi besoin, avant de décider le lancement des travaux de ladite tranche 1, d'obtenir un maximum de visibilité sur les coûts (aux tarifs actuels) et autres obstacles techniques de la tranche 2, notamment en termes d'alimentation en électricité ou d'envahissement de mes espaces.
Notre site favori comporte, à ce jour, 7 185 messages relatifs au "Journal du chantier", répartis sur 360 pages. J'ai cliqué sur la première et relu les messages correspondants.

Je trouve que le texte n'a pas pris une ride, c'est satisfaisant.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 17 septembre 2018 22:44
À : Bernard Soul
Objet : Réalités médiévales et dynamisation de notre territoire.

Monsieur le maire,

Je découvre grâce au "mur Facebook" de notre conseillère départementale que des réunions sont organisées en mairie de Domfront-en-Poiraie sur un thème d'un grand intérêt ("l’élaboration d’une stratégie de développement touristique sur le thème du Médiéval") mais, d'une façon qui semble curieusement limitative, avec des participants choisis, paraît-il, par la municipalité assistée, pour ce faire, par un "cabinet-conseil".

Puis-je vous demander qui sont ces prétendus experts et d'où ils tirent leur prétendue expertise ?

A l'évidence, d'aucuns ont des vues bien réductrices - et, pour tout dire, erronées - sur certains aspects substantiels du "passé médiéval" de Domfront.

Donc à l'occasion, en tout cas avant que lesdits "experts" ou prétendus tels ne figent leur "expertise" sensée éclairer les choix des responsables politiques, je serais heureux qu'avec eux, vous veniez faire un tour à la Chaslerie pour prendre enfin connaissance de sa réalité médiévale qui semble leur avoir échappé. Peut-être parce qu'ils ne font guère que du copié-collé des laïus des érudits locaux auto-proclamés et vivent, de ce fait, d'idées préconçues rabâchées par des radoteurs, à défaut d'être soumises à un examen critique non biaisé sur le terrain.

J'aurais ainsi plaisir à vous faire découvrir des choses qui vous ont, semble-t-il, été cachées en la matière, et je pourrais même, à cette occasion, vous soumettre un projet d'éclairage extérieur qui paraitrait mériter de retenir l'attention de tous ceux, dépourvus d’œillères comme vous et moi et, j'en suis sûr, d'autres décideurs, qui s'intéressent au patrimoine et au tourisme dans le Domfrontais et veulent à juste titre, par de si brillantes initiatives, dynamiser notre territoire.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)


P.S. (le 18 septembre 2018 à 9 heures du matin) : J'ai immédiatement mis en ligne le texte de ce courriel sur le "mur Facebook" de Catherine MEUNIER, la conseillère départementale qui m'avait permis de découvrir cette réunion fermée.

Elle réagit ce matin en écrivant sur ledit mur : "Je vous remercie Pierre-Paul de bien vouloir utiliser votre mur Facebook pour adresser des messages personnels .
N’hésitez pas à vous tourner vers la municipalité pour leur adresser vos idées et remarques concernant ce projet . "

J'en rajoute un couche : " Puisque vous rendez compte à votre façon sur votre "mur" de réunions tenues dans notre mairie commune, et puisque vous êtes vous-même notre élue, il me paraît tout à fait légitime d'utiliser votre mur pour réagir aux questions que vous soulevez. Au demeurant, mon propre mur est très loin d'avoir la qualité et la fréquentation du vôtre où je suis sûr que, toujours soucieuse de l'information de vos autres "amis Facebook", vous laisserez chacun exprimer son opinion sur le sujet en question et où je n'hésiterai pas, soyez-en persuadée je vous prie, à réagir de nouveau le cas échéant. (Accessoirement, je m'étonne que vous qualifiiez mon propos de message personnel : il s'agit bien d'un message public et qui se veut tel.)"

J'ajoute ici, à l'usage des membres du fan club de notre site favori, que ces derniers me connaissent assez pour ne pas douter qu'au-delà du "mur" de Catherine MEUNIER et de notre site favori, j'utiliserai s'il le faut tous les médias disponibles pour dénoncer le caractère biaisé de l'instruction des dossiers de subvention du conseil régional - puisque c'est de cela qu'il s'agit ici - au cas où ce caractère biaisé continuerait à m'apparaître flagrant. Mais gardons le moral, la messe n'est peut-être pas encore dite et je fais confiance à Bernard SOUL et à Catherine MEUNIER pour remettre le dossier sur un chemin moins tortueux, ainsi que cela semble justifié, facile et nécessaire.
Le 23 mars dernier, nous vous avions présenté la carrière, mais de loin ! Aujourd'hui, nous sommes sur les lieux, en voici à nouveau l'historique...
Le domfrontais, au début du XXe siècle, était essentiellement un monde rural. La phase industrielle débute avec, entre autres, la carrière du tertre Sainte Anne en 1911, située sur la commune de la Haute Chapelle et exploitée par Marc Le Chippey . La roche, utilisée pour la fabrication de pavés, est extraite par une quarantaine de carriers.
Face à cette extraction, les élus s’inquiètent sur le devenir du site et obtiennent son classement en 1924. La carrière cessera son activité en 1956.
Elle est aujourd'hui masquée par la végétation et la voie ferrée qui la desservait (Caen-Laval) a disparu au profit de la voie verte !


N.D.L.R. : Aujourd'hui, quand on veut changer le revêtement des rues, on doit importer les pavés d'Inde ou de Chine ou les imiter avec un produit caoutchouteux qui ne durera pas, suivez mon regard... Alors que nous demeurons à un extrémité du massif armoricain dont les grès ont gardé toute la saveur du terroir.
Rendez-vous ce matin, à la mairie de Domfront-en-Poiraie, avec Bernard SOUL, le maire, et Bernard DAVY, son adjoint en charge de la répartition de la manne régionale en faveur du tourisme médiéval domfrontais :

10 octobre 2018.

Comme toujours, j'ai apprécié leur écoute et la sympathie de leur accueil. Je leur ai présenté le projet de mise en place d'un dispositif d'illuminations extérieures de notre manoir favori. J'ai également dit un mot de l'insuffisance du fléchage routier des principaux sites et monuments du secteur. J'ai rappelé mon désir de favoriser la fréquentation touristique de notre manoir favori, y compris en cette période de chantier intérieur.
Excellente réunion de travail ce matin avec un plombier et ses alliés :
- ils acceptent le principe de factures étalées et réglées dans le temps, de manière à optimiser leur incidence fiscale pour moi ; reste à traiter la question du nantissement ou autre garantie à mettre en place en leur faveur, sachant que mon aîné ayant refusé de m'aider, je ne puis compter, encore et toujours, que sur mes propres forces ;
- je m'oriente vers une campagne unique de forages, couvrant les besoins à terme de l'ensemble du manoir ; cela permettra diverses économies d'échelle et évitera d'avoir à ouvrir le terrain à plusieurs occasions ; à ce stade de nos réflexions, les forages seraient effectués dans le pré situé immédiatement au Sud de la charretterie et occuperaient une zone de 30 mètres sur 50, sur laquelle il ne serait plus possible de replanter d'arbres ;
- pour faire pénétrer dans le colombier la tuyauterie située en aval des forages et, plus précisément, des collecteurs assez hideux à prévoir (j'ai demandé que de la fonte remplace le plastique ), le mieux techniquement serait d'opérer sous la fenêtre Sud-Ouest du rez-de-chaussée du colombier ; l'importance des terrassements à prévoir entre le champ des forages et cette entrée dans le bâtiment nécessiterait l'intervention d'un terrassier professionnel (et non d'Igor à la mini-pelle) ;
- l'emprise de la chaufferie centrale devrait être calibrée de manière à ce qu'à terme, elle puisse abriter toutes les pompes à chaleur et citernes nécessitées par l'ensemble de l'installation (soit la tranche 1 et la tranche 2 du chauffage) ; de ce fait, je risque de perdre l'espace que je comptais consacrer là à une salle-de-bains avec baignoire.

La météo annonçant l'arrivée de l'hiver le week-end prochain, j'ai profité de la présence du plombier pour lui faire rallumer la chaudière actuelle, celle dissimulée dans l'arrière-cuisine du bâtiment Nord. Il a eu un peu de mal car, m'a-t-il expliqué, des connecteurs ont fondu. Il va essayer de les remplacer mais n'est pas sûr d'y arriver parce que, me dit-il, cette chaudière commence à dater (je l'avais achetée neuve il y a 25 ans environ et il faudrait qu'elle me dure encore 2 ou 3 ans, le temps que le nouveau chauffage de la tranche 1 fonctionne).
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 27 novembre 2018 16:46
À : Davy Bernard
Objet : RE: infos relatives à l'inhumation chapelle privée

Cher Bernard.

Merci beaucoup, c'est très clair. Je vais devoir me rapprocher d' un hydrogéologue agréé ; j'imagine que la chose sera facile.

A très bientôt, bien cordialement,

PPF

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De : Davy Bernard <b.davy@villededomfront.fr>
Envoyé : mardi 27 novembre 2018 11:54
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Fwd: infos relatives à l'inhumation chapelle privée

Pierre Paul,

Je vous transfère les infos concernant l'inhumation à domicile.
Excusez-moi pour ce retard .

Bernard

(Fin de citation)

P.S. : Je m'aperçois que l'autorisation préfectorale nécessaire à mon inhumation dans la chapelle de la Chaslerie ne peut être obtenue de mon vivant. Je vais néanmoins essayer de purger l'obligation d'un rapport "ad hoc" d'un hydrogéologue agréé. Pour cela, il serait sans doute judicieux que j'interroge la préfecture sur l'utilité d'une telle précaution.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mardi 27 novembre 2018 18:41
À : olivier.dugue@unicaen.fr
Objet : Inhumation à domicile - Domfront-en-Poiraie (Orne)

Monsieur,

Comme vous le savez, l'inhumation de particuliers en terrain privé est soumise à autorisation préfectorale sur le rapport d'un hydrogéologue agréé. L'autorisation doit être postérieure au décès mais j'imagine, peut-être à tort, que le rapport peut lui être antérieur.

Pouvez-vous m'indiquer, en votre qualité d'hydrogéologue agréé, vos conditions éventuelles pour établir un tel rapport à propos d'une chapelle privée sise à la Chaslerie, La Haute Chapelle, 61700 Domfront-en-Poiraie ? La dernière inhumation à cet endroit date de 1970 et je ne pense pas qu'il y ait là de problème hydrogéologique particulier. Le bâtiment a été restauré il y a une vingtaine d'années sous le contrôle de l'administration des affaires culturelles ; il a alors été drainé extérieurement, le drain débouchant dans une douve sèche très proche.

Je me tiens à votre disposition pour compléter votre information si nécessaire, notamment lors d'une visite sur place.

Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.

Pierre-Paul FOURCADE
(06 12 96 01 34)

P.S. : J'ai été étudiant à l'I.B.F.A. de Caen à l'époque où M. Jean-Louis LAGARDE qui, je le vois, a signé des publications avec vous, était vice-président de l'université ; il est possible qu'il se souvienne de moi. Je suis par ailleurs en termes amicaux avec M. Francis DORE qui enseigna la géologie à Caen il y a quelques années.

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 29 novembre 2018 15:58
À : Olivier Dugue
Objet : RE: Inhumation à domicile - Domfront-en-Poiraie (Orne)

Merci.

Cordialement,

PPF

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De : Olivier Dugue <olivier.dugue@unicaen.fr>
Envoyé : jeudi 29 novembre 2018 15:56
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : RE: Inhumation à domicile - Domfront-en-Poiraie (Orne)

re-bonjour,
Les délais sont très courts : 1 -2 j
le prix d'une étude hydrogéologique ante mortem : c'est une étude privée soumise au prix du marché
prix de l'avis officiel autour de 1000 euros + frais de déplacement.
Cordialement,
O.D.

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De: Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
À: Olivier Dugue <olivier.dugue@unicaen.fr>
Envoyé: Thu, 29 Nov 2018 15:52:28 +0100 (CET)
Objet: RE: Inhumation à domicile - Domfront-en-Poiraie (Orne)

Merci pour ces premiers éléments de réponse.

Combien de temps cela peut-il prendre pour obtenir le feu vert après décès ? Et quel serait le budget de l'étude d'hydrogéologie ?

Cordialement,

PPF

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De : Olivier Dugue <olivier.dugue@unicaen.fr>
Envoyé : jeudi 29 novembre 2018 15:47
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: Inhumation à domicile - Domfront-en-Poiraie (Orne)

Bonjour Monsieur.

Dans le cas d'une demande d'inhumation sur un terrain privé, le rapport de l'hydrogéologue agréé ne peut se faire qu'après le décès de la personne. La demande doit être effectuée auprès du Préfet qui demandera à l'ARS et au coordonnateur des hydrogéologues de désigner un hydrogéologue agréé pour examiner la fouille du caveau et l'environnement général.

Si il y a une étude hydrogéologique préalable, ce rapport n'est pas pour autant une autorisation, car il peut y avoir des changements dans l'environnement entre le moment de la rédaction du rapport et la visite de l'hydrogéologue agréé.

Le mieux est de prendre contact avec l'ARS de l'Orne, service santé/environnement pour les modalités pratiques départemantales.

En espérant a voir répondu à vos questions.

Cordialement à vous,
O.D.

(Fin de citation)
Avec toute cette agitation, j'ai oublié de rendre compte du passage de "Netto-Décor-Propreté" hier après-midi.

6 décembre 2018 à 13 h 46.

6 décembre 2018 à 13 h 48.

L'intervention a duré 75 minutes et a permis de pulvériser sous pression, dans la chapelle puis dans les deux étages supérieurs de la tour Louis XIII, cet insecticide :

6 décembre 2018 à 14 h 21.

Mon intention est de ne pas rouvrir ces bâtiments avant plusieurs jours afin de laisser ce produit faire effet.
(Début de citation)

De : (...)
Envoyé : samedi 8 décembre 2018 20:31
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: Chaslerie - Fin de la géothermie profonde, début de l'aquathermie

Formidable !
C'est une chance.
Je vois lundi matin avec Sébastien Leboisne et vous-même pour le rendez-vous avec le ferronnier.
Très cordialement

(...)

__________________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : samedi 8 décembre 2018 01:44
À : (...)
Cc : C.F. ; T.F.
Objet : Chaslerie - Fin de la géothermie profonde, début de l'aquathermie

Cher Monsieur,

En raison de la découverte, totalement inattendue, d'une très importante réserve d'eau tiède sous la Chaslerie, j'ai décidé d'abandonner l'idée de nous chauffer ici par géothermie profonde (dite aussi "par sondes") et d'opter pour l'aquathermie.

Ceci va me permettre d'abaisser très fortement les coûts de cette installation. L'inconvénient sera la nécessité d'assurer un entretien régulier du dispositif.

Globalement, c'est une excellente nouvelle, vue d'ici.

Pour plus de détail, cf le site favori : https://www.chaslerie.fr/blog/architecte?p=138#blog-post-45059

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : jeudi 27 décembre 2018 09:18
À : antoineassocies@orange.fr
Objet : RE: Devis

Merci.

Où s'arrête ce devis ? Je comprends qu'en amont, vous prenez le relais du foreur. Mais où est la limite aval ? Est-ce que l'arrivée de la chaleur (par le sol ou les radiateurs, selon le cas) dans les pièces destinées à l'habitation est incluse ?

Je comprends que ce devis ne couvre que la 1ère tranche du chauffage (colombier, RC du logis, bâtiment Nord, chapelle). Pourriez-vous m'indiquer quelle rallonge prévoir pour le reste (étage du logis, reste de l'"aile de la belle-mère", tour Louis XIII, cave) ?

Et j'avais compris que les PAC seraient des T130. Pourquoi ce changement en faveur de T98-E ?

Par ailleurs, j'attends que M. BREBANT déclare son travail fini et, dans l'immédiat, ses réponses à mes dernières questions sur les qualités/défauts de son installation et ses analyses de l'eau.

Bien cordialement,

PPF

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De : antoineassocies@orange.fr <antoineassocies@orange.fr>
Envoyé : jeudi 27 décembre 2018 08:56
À : penadomf@msn.com; antoineassocies@orange.fr
Objet : Devis

Bonjour,

Veuillez trouver ci joint le devis.

En vous souhaitant bonne réception.

Cordialement.

ANTOINE & ASSOCIES
21 Rue du Champ Saint Michel - 14700 FALAISE
Tel : 02 31 40 70 05 Mail : antoineassocies@orange.fr

(Fin de citation)
Notre troquet favori à Bagnoles, du côté du "Cetlos", celui où l'on servait un chocolat chaud excellent car allongé de maïzena, a fermé du fait du départ à la retraite des tenanciers coutumiers. La réouverture est prévue en mars sous un autre pavillon. Carole et moi avons donc dû, hier après-midi, passer à notre choix n°2, une pâtisserie après le marchand de journaux. Et, là, autour d'un chocolat moins bon que dans l'ex-troquet favori, Carole m'a reproché que ma liste du 20 novembre soit "trop compliquée". Comme moi, elle s'interroge en effet sur les meilleurs moyens de débloquer notre chantier favori, encalminé depuis trop longtemps.

Je trouve curieux ce souci de vouloir ramasser en un minimum de points un tel chantier. Déjà la D.R.A.C. me l'avait demandé lors de sa visite du 15 novembre dernier. Dans son principe, l'idée paraît simple et de bon sens. Mais, en pratique, ça ne marche pas, en tout cas pour moi.

Toutes ces personnes, dont je ne mets nullement en doute les bonnes intentions, ne comprennent pas que j'ai besoin de pouvoir me lancer constamment dans plusieurs directions à la fois, par simple souci de ne pas me retrouver coincé par l'un des multiples contretemps qui ne manquent pas de surgir à tout moment pour des raisons étrangères à ma volonté. A commencer par la disponibilité des artisans ou les découvertes inopinées comme il en arrive à tout bout de champ en de multiples domaines. J'ai aussi et surtout des rythmes à respecter, le fiscal n'étant pas le moindre, loin s'en faut, qui m'obligent à avancer vaille que vaille, contre vents et marais si nécessaire : à ce seul titre, je dois pouvoir maintenir une vitesse de croisière à peu près constante et ce n'est pas un mince effort au milieu de tous les obstacles entre lesquels je passe ma vie à godiller.
François LAUTOUR m'a rendu visite ce matin. Je lui ai montré les forages, en ai détaillé les résultats, tels du moins que je les connais, puis lui ai fait lire le devis d'un plombier.

Selon lui, je n'ai pas de souci à me faire à propos d'un chauffage par aquathermie réalisé dans de telles conditions.
Une réunion cette après-midi à laquelle participaient notamment deux représentants de l'entreprise "LEMASSON", fabriquant de pompes à chaleur, me laisse très perplexe :
- je comprends que ma responsabilité est en première ligne pour les forages dont les résultats m'ont causé un certain inconfort ;
- je suis dissuadé d'opter pour une chaufferie centrale en raison des déperditions de chaleur et du coût des tuyaux de transport de l'eau chauffée ;
- il m'est vivement recommandé de faire intervenir un bureau d'études pour définir mes besoins de puissance de chauffage en fonction des isolations thermiques qui seraient mises en place ainsi que des parts relatives des radiateurs et du chauffage par le sol ;
- enfin, il m'est indiqué que le "tarif jaune" d'EdF ne serait pas nécessaire, au moins pour la première tranche de chauffage que j'envisage.

Dans ces conditions, inutile de s'étonner que j'aie beaucoup de mal à avancer sereinement sur ce dossier aussi difficile et coûteux qu'enquiquinant pour moi.