Chapelle

Les encres de couleur de mon imprimante s'épuisent ; les tirages des cartes géologiques que j'ai ensuite scannées s'en ressentent. Voici, néanmoins, où se trouve la Chaslerie (marquée par un petit rond bleu), sur deux cartes précédemmment mises en ligne :

On voit que des failles ont fracturé le grès dans son proche voisinage. L'une d'elles (figurée en trait continu sur la première carte, ce qui signifie qu'elle affleure) se situe le long du coteau qui borde la Chaslerie au Nord-Est. Une autre (en pointillés sur la première carte mais à l'origine d'un cisaillement sur la seconde) a permis, semble-t-il, le passage de l'Egrenne à travers la barre de roches dures du fond du synclinal, désormais érodé au point de porter les points culminants du secteur. De même, une troisième aurait permis le passage de la Varenne au pied de l'éperon de Domfront.

A noter que ces cartes ont été dressées par M. Christian ENOUF qui avait souhaité me rencontrer et que je vais relancer afin d'en apprendre un peu plus sur ces questions de géologie. Celles-ci sont importantes en pratique. En effet, toutes les carrières du secteur ont fermé. Donc, pour me procurer les pierres nécessaires à la restauration de notre manoir favori (par exemple pour les mur d'escarpe qui nécessitera 500 m3 de matériaux), je suis obligé d'acheter des bâtiments en ruine. Encore faut-il qu'ils aient été construits avec les bons grès. Or, à l'époque où il n'y avait guère de routes, les constructeurs utilisaient les pierres trouvées sur place. Je dois donc parcourir les filons, orientés Est-Ouest, étant entendu que, dès que je m'éloigne de 500 mètres au Nord ou au Sud, je sors du bon secteur, alors que je peux y demeurer sur des dizaines de kilomètres vers l'Est ou vers l'Ouest.

P.S. (du 9 octobre 2021) : Les nombreuses failles relevées, même très sommairement, dans le secteur de la Chaslerie expliquent sans doute pourquoi, lors des forages effectués fin 2018, il a pu être trouvé, selon l'expression verbale du foreur, M. BREBANT, une "rivière souterraine" à soixante mètres sous la charretterie.
Pour comprendre l'histoire des constructions de la Chaslerie, il faut prolonger le propos géologique par des considérations sur l'histoire du Domfrontais et sur son économie. Ayant prêté à M. MAFFRE mon fond de bibliothèque sur ces questions, je me bornerai à évoquer ici les principaux faits que j'ai retenus et le ferai de façon qualitative.

Quant à l'histoire, il faudrait évoquer les voies romaines. Je crois me souvenir qu'il en passait une du côté de Lonlay, sans doute orientée Nord-Sud, donc qui devait tangenter la Chaslerie.

Bornons-nous, pour les temps les plus anciens, à évoquer la fondation de l'abbaye de Lonlay, au début du XIème siècle. Un gué devait permettre aux pélerins de traverser l'Egrenne. A l'évidence, ce gué était notre Guéviel. On peut imaginer qu'une famille de costauds s'était assuré le contrôle de ce passage obligé, de manière à prélever un péage sur les pélerins ; ceci devait se faire avec l'assentiment de l'abbé et selon une clé de répartition appropriée de la manne.

Quelle était cette famille ? On l'ignore. Peut-être s'appelait-elle CHASLES, comme le mathématicien ? A ma connaissance, rien ne l'atteste.

On sait qu'en termes de féodalité, la Chaslerie avait pour seigneur l'abbé de Lonlay. Sans doute est-ce là la raison pour laquelle on ne retrouve pas trace de la Chaslerie dans le grimoire recensant les propriétés nobles du secteur au Moyen-Âge. On n'a pas de mal à imaginer qu'il devait y avoir un recensement indépendant pour les biens de l'Eglise. Ceci d'autant plus que l'abbaye n'était pas une possession quelconque puisque, à sa fondation, elle avait été confiée à un cousin d'Hugues Capet.

(A préciser et à suivre ; je le ferai dans l'après-midi ; dans l'immédiat, je dois me rendre à Pontorson pour rencontrer 4 candidats-locataires ; envie de pousser jusqu'à Cancale pour y déguster quelques huîtres et un kouign amann de Roellinger ; mais, seul, ce n'est pas très rigolo...).

P.S. (du 9 octobre 2021) : Sur la voie romaine du secteur, je me rappelle un très intéressant exposé d'Eric de FRILEUZE lors d'une promenade du "Rallye Bellefontaine". La voie romaine passait, si mes souvenirs sont bons, du côté de la Guyardière, c'est-à-dire à environ deux kilomètres à l'Est de la Chaslerie, dont l'orientation était ainsi tournée vers cette voie, comme pour en entendre mieux les rumeurs.
Je tarde à écrire l'histoire architecturale de la Chaslerie parce que je ne sais comment exprimer les réserves méthodologiques que m'inspirent les travaux des érudits locaux auto-proclamés qui, depuis deux siècles, ont monopolisé le débat sur l'histoire du Domfrontais en général et de la Chaslerie en particulier.

Le premier dans le temps de ces prétendus hommes de savoir était CAILLEBOTTE. Ses opinions politiques l'inclinaient à prendre le parti des acheteurs de Biens Nationaux. Cet individu avait payé au poids le chartrier de la Chaslerie. Il a pu à loisir le maquiller ou en faire disparaître des pièces importantes. Plus tard, certaines ont été dispersées par un marchand de vieux papiers, DURAND de SAINT-FRONT. Pourtant la valeur scientifique des publications du premier ou des contributions du second n'a jamais, à ma connaissance, été discutée. Les suiveurs, jusqu'à nos jours, y compris hélas au sein de l'Université, ont trouvé plus commode et moins fatiguant de pomper ce que ces filtres orientés avaient laisser passer.

J'entends ramener, disons-le clairement, un peu d'honnêteté intellectuelle dans un débat si longtemps dévoyé.

(A suivre)
A propos de CAILLEBOTTE, voici le dernier élément de preuve trouvé à propos de la façon dont cet érudit local auto-proclamé a mis la main sur le chartrier de la Chaslerie. Il s'agit de deux extraits de la préface par Gabriel HUBERT au "Livre de Marie d'Espagne", tel que publié par le "Pays Bas-Normand" et tel que j'ai pu le consulter à la Médiathèque de Domfront, où l'on ne peut d'ailleurs ni l'emprunter, ni même le photocopier.

Voir le dernier paragraphe de la page de droite.

Voir le troisième paragraphe de la page de gauche.

Essayons d'en finir avec cette histoire architecturale de la Chaslerie.

J'avais indiqué que je dirais un mot de l'économie du Domfrontais. Il me paraît en effet important de signaler que le Domfrontais est une région pauvre, et ceci depuis longtemps. La prospérité a tenu, quelque temps, au relief. Les seigneurs de Bellême ont en effet édifié une série de places-fortes, dont Domfront, au sommet d'éminences naturelles. A son apogée, Domfront appartenait à un douaire royal.

(A suivre. Si un visiteur du site veut m'aider à rédiger ce laïus, il est le bienvenu !)
Igor a fini ce matin les rejointoiements de la façade des écuries sur cour.

Cet après-midi, démontage des échafaudages. Ils étaient là depuis le 7 mars 2013. Roland BOUSSIN a besoin de les redéployer sur un autre chantier. Il paraît que son carnet de commandes est plein à craquer...

15 mai 2014.

Roland m'indique qu'il reviendra dans 10 jours pour poser les chatières et le faîtage et faire disparaître les coulures de tanin.

Quant à la révision des autres couvertures, elle attendra que le terrain soit suffisamment sec pour supporter un "Manitou".

La jeune classe concernée m'a laissé un mémo pour me rappeler tout ce que, selon eux, je dois faire avant le Jour J :

- couper les tiges de fer situées entre le fournil du manoir et le mur Ouest de la douve Nord ; c'est une demande de M. LALAOUNIS, le traiteur, pour que son camion puisse accéder à la tente du Pournouët ;
- faire installer un point d'eau extérieur au fournil du manoir et acheter 200 mètres de tube en caoutchouc, toujours pour M. LALAOUNIS ;
- faire renforcer la puissance électrique pour cette soirée ;
- acheter des lampes solaires pour baliser le chemin des invités vers le parking ; il paraît que la nuit sera sans lune ;
- faire installer un plancher "provisoire" (on sait ce qu'il faut en penser) dans l'ex-cuisine du bâtiment Nord ; faire en sorte que ce plancher ne gêne pas le plombier qui aura besoin, un jour ou l'autre, de brancher le chauffage et une arrivée d'eau dans ledit bâtiment ;
- enlever les ferrailles diverses stockées derrière la ferme ;
- nettoyer les écuries ;
- nettoyer mon ex-chambre, au 1er étage du logis ;
- convenir d'un rendez-vous avec Sylvie LEMARIE pour qu'elle vienne cirer divers meubles, y compris les bancs de la chapelle ;
- changer les graviers devant le manoir ; en profiter pour rendre mieux carrossable l'allée actuelle ;
- acheter du charbon de bois pour le barbecue de J+1 ;
- aller rendre visite à François MOREAU pour vérifier si son orgue entre dans ma Kangoo.

Bien sûr, cette liste ne demande qu'à être complétée.

La nacelle a été mise à contribution pour remplacer les ardoises ou les tuiles qui avaient glissé...

9 juillet 2014.

9 juillet 2014.

... ou pour passer un produit démoussant sur les couvertures :

9 juillet 2014.

Ainsi, en prévision du Jour J et comme l'aurait dit l'Ornais Edmond Le Bœuf qui avait tout compris, "La guerre dût-elle durer deux ans, il ne manquerait pas un bouton de guêtre à nos soldats !"

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Aout 2014
Menuiserie - Chapelle - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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J'ouvre ici une parenthèse technique.

Je me suis toujours demandé ce qu'il advenait des cercueils, une fois la tombe refermée.

Je me rappelle être resté en arrêt devant la tombe encore ouverte où ma grand-tante, Tante Suzanne (comprendre Suzanne BONEU, née LABATU) venait d'être inhumée. Freinant la progression des parents venus balancer le goupillon, j'avais été pris à partie par Tonton René, le nouveau veuf, d'une manière vive qui m'avait marqué (et que je n'avais pas manqué d' attribuer à son émotion ainsi qu'à son âge canonique). Mais, ce jour-là, ainsi interrompu, je n'avais rien vu.

Il n'en est pas allé de même, l'autre jour, au cimetière de Saint-Sul :

14 août 2014.

L'état de déglingue du cercueil de 1979 tranche avec la relative bonne conservation de ses confrères antérieurs. J'ai donc interrogé mes nouveaux copains, les croque-morts du coin, qui attendaient l'arrivée d'un nouveau macchabée encore en train de se faire encenser à l'église alors que nous conversions fort civilement, ma foi, au milieu des fleurs fraîches et des gerbes enrubannées.

Voici donc ce que j'ai appris et que je vous livre tel quel, car autant ne pas mourir idiot.

Pour confectionner les cercueils, les menuisiers utilisent depuis 50 ans du bois vert. Celui-ci, soumis à des variations hygrométriques malgré la qualité des tombeaux, pourrit beaucoup plus vite que le matériau utilisé autrefois, sans parler de l'évolution du contenu. Il paraît que les cercueils américains, tels qu'on les voit, tout rutilants, à la télé, ne valent pas beaucoup mieux mais je n'ai pas encore pu apprendre pourquoi. La suite au prochain numéro.

C'est toujours bon à savoir, n'est-ce pas ?

Et qui a dit que notre site favori ne servait à rien ?

Dès 9 heures du matin hier, sous une pluie battante, Benoît MAFFRE et son assistante, Florianne GRIPPON, prenaient les cotes des ouvertures de la Chaslerie afin de se mettre en mesure de commencer dès que possible leur "étude de diagnostic" sur les portes et fenêtres des bâtiments sur cour (pour dire les choses simplement). Comme on s'en doute, j'ai essayé de les photographier pour illustrer mon compte rendu en ligne. Mais il semble que mon appareil "Panasonic" ait rendu l'âme ; le fait est que je le trimballe toujours dans une poche de mon anorak, sans étui, et que la promiscuité avec des clés ne lui arrange pas le portrait ; cette fois-ci, je crois que je ne pourrai éviter de lire le mode d'emploi du successeur, un "Olympus", que je tiens prêt à prendre le relais.

A 10 heures, Roland FORNARI devait nous rejoindre pour compléter son relevé de cotes pour la rampe de l'escalier du bâtiment Nord ; je comptais profiter de l'occasion pour lui confirmer ma commande des grilles du 1er étage du logis, telle que prévue dans le "programme 2014" que l'on sait. Mais Roland n'est pas venu et n'a pas davantage téléphoné pour s'excuser. Dans l'après-midi, j'ai appelé son atelier et suis tombé sur un disque. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de fâcheux.

Mon aîné avait débarqué jeudi soir à la gare de Flers comme je le lui avais recommandé car l'évènement important de ce vendredi était la visite de la Chaslerie par une délégation de la D.R.A.C. de Basse-Normandie et une autre du S.T.A.P. d'Alençon. J'attendais cette inspection non sans une certaine appréhension, souhaitant faire bonne figure, et la Chaslerie avec moi, sans pour autant en rabattre sur le fond de mon discours, d'un style pas toujours habituel j'en conviens, ne serait-ce qu'en raison de ce qui peut apparaître frondeur dans mon caractère. Je le dis tout de suite : tout s'est très bien passé.

Le nouveau conservateur régional des monuments historique, Philippe ROCHAS, accompagné de l'excellent Arnaud TIERCELIN, d'Emeline LE NOZAHIC (qui suivra désormais les travaux sur parties classées de la Chaslerie) et de l'A.B.F., chef du S.T.A.P. de l'Orne, Anne CHEVILLON, a visité l'ensemble des bâtiments sur cour (à l'exception du 1er étage du bâtiment Nord, celui des chambres en soupente) ainsi que la chapelle. Il est difficile pour moi de me mettre à la place de ceux qui, à cette occasion, découvraient la Chaslerie autrement qu'à travers des dossiers (à savoir Philippe ROCHAS et Emeline LE NOZAHIC) mais il me semble qu'ils n'ont pu qu'être frappés par (1) les volumes des bâtiments (la Chaslerie est beaucoup plus grande en réalité que sur les photos ; je pense que ceci tient à l'équilibre global de ses proportions qui, sur photos, est trompeur quant à l'échelle), (2) la rudesse des matériaux qui donnent leur unité à cet ensemble édifié et maintenu, voire accru, à travers des siècles, tant bien que mal (murs montés à la terre ; dégâts - heureusement réversibles - causés par une période de travaux au ciment, au milieu du XXème siècle), (3) l'importance du programme de restauration déjà réalisé depuis 24 ans, et (4) l'ampleur de ce qui reste à accomplir pour (re)donner enfin une habitabilité minimale à ces vieilles pierres.

Après la visite, nous nous sommes retrouvés dans mon bureau où j'ai montré des photos anciennes (en fait mon dossier du concours V.M.F. de 2014), après quoi nous avons évoqué les dossiers en cours - toutes les difficultés sont désormais aplanies et j'en remercie mes interlocuteurs - puis les dossiers à venir :

- fin du "programme 2014" ; j'ai expliqué pourquoi je tardais à lancer la réfection des enduits de la cage d'escalier du logis et mes arguments ont, je crois, été bien compris ;

- aménagement intérieur de l'"aile de la belle-mère" et de la tour Louis XIII ; mon aîné, l'architecte et moi avons insisté sur la problématique de l'escalier intérieur, en distinguant entre le projet (acté par un permis de construire) préparé par Lucyna GAUTIER et les réflexions en cours entre mon aîné et M. MAFFRE à propos de modifications éventuelles à ce projet ;

- restauration de l'intérieur de la moitié Nord du logis ;

- projet de restauration de l'Avenue ; la question est pour moi en délibéré car j'attends d'en savoir plus sur la possibilité de confirmer officiellement que cette Avenue est nécessaire à l'exploitation forestière de mes plantations (en clair, d'obtenir, en plus de la subvention des affaires culturelles, une subvention de la D.R.E.A.L.) ; il faudra sans doute passer par la mise au point d'un P.S.G. ("plan simple de gestion") ;

- projet de restauration du circuit des douves ; cité ici pour mémoire.

Finalement, j'ai fait découvrir "ma cantine" à notre petit groupe ; l'atmosphère était bon enfant, conviviale et sympathique et la conversation détendue.

P.S. : A noter que mon fiston a dit et répété qu'il était heureux que M. MAFFRE soit là pour me cadrer (il devait faire allusion au projet de bibliothèque). Je trouve qu'il est un peu gonflé, le bonhomme : c'est moi qui ai demandé à M. MAFFRE de le cadrer, lui. Ne pas confondre. ;-))

Il y a quelques jours, j'ai envoyé à Dominique LEMAIRE le courriel suivant :

(début de citation)

Cher Domino,

Après que tu as brillamment relevé le gant à propos des éoliennes, je te propose un autre défi.

Il s'agirait pour toi d'illustrer deux lois fondamentales :

- la loi de FORNARI : "Une erreur répétée est un parti architectural".

- la loi de FOURCADE : "Il faut toujours penser à faire de petites conneries. Ainsi, le jour où une grosse est commise, elle se voit moins".

Toutes appréciations, philosophiques ou autres, sont bien entendu libres et même bienvenues.

Amitiés,

PPF

(fin de citation)

En guise de cas pratique immédiat, il s'agirait de déterminer si la coupe en zigzag des sablières du colombier obéit à la première loi ou à la seconde.

Je verse au dossier quelques photos des sablières de la chapelle, réalisées par le même artisan sur un bâtiment classé du même manoir :

1er juin 2015.

1er juin 2015.

1er juin 2015.

1er juin 2015.

Thierry me fait observer que les greffes qu'il avait réalisées antérieurement à la Chaslerie étaient droites, comme sur la tour Nord-Est :

1er juin 2015.

... et qu'il en était allé de même pour les travaux réalisés pour mon prédécesseur dans les années 1970, sur la tour Louis XIII :

1er juin 2015.

1er juin 2015.

Bien que ces photos ne soient pas très claires, je confirme que toutes les greffes réalisées sur les sablières de la Chaslerie ont été droites, qu'elles aient été réalisées par le même artisan (chapelle, tour Nord-Est) ou par son prédécesseur (tour Louis XIII).

La question paraît donc se poser de savoir si, sur le colombier, nous ne serions pas, en introduisant la novation de greffes en zigzag, en train d'appliquer simultanément les deux lois d'anthologie rappelées ci-dessus. J'interroge donc de nouveau l'architecte.

P.S. : J'insiste avec d'autant plus de conviction que les raccords de sablières ont été droits tant sur les écuries (dont la charpente a été restaurée l'an dernier sous le contrôle du même architecte)...

1er juin 2015.

... que sur le bâtiment Nord :

1er juin 2015.

En fait, il n'y a qu'un endroit où la coupe est oblique, c'est à l'angle du bâtiment Nord et du logis...

1er juin 2015.

... et le résultat en est complètement raté.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 16 Janvier 2016
Administration - Chapelle - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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J'assistais ce matin à l'enterrement de Maurice CARADET, père de mon ami Bertrand qui fut mon avocat lors de ma dernière activité professionnelle. Cela se passait au château de la Chaize, aux Loges-Marchis (Manche).

Le château de la Chaize.

Maurice CARADET repose ainsi, dans la très belle chapelle de ce château, sous une dalle de granit qui doit bien peser une tonne, aux côtés d'ancêtres de son épouse, descendante directe d'un compagnon de Guillaume le Conquérant et indirecte de quelques autres.

A cette occasion, Bertrand m'a confirmé qu'il fallait l'accord du préfet pour être enterré chez soi, accord conditionné par un examen hydrologique de la tombe ; d'où un petit délai, ici de 12 jours.

Servanne DESMOULINS-HéMERY
rédigé le Jeudi 7 Juillet 2016
Chapelle - Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
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L'AMDARS ("Association des amis du musée d'art religieux de Sées") crée un prix pour la médiation du patrimoine religieux. Le dossier de candidature est à déposer avant le 30 septembre 2016 uniquement par voie numérique. Contact : amismuseedesees@gmail.com

N.D.L.R. : J'interroge Servanne (d'abord via Facebook) pour savoir si la restauration de la chapelle de notre manoir favori présente un intérêt pour le jury de ce prix. Il s'agirait de mettre en avant l'ouverture au public de cette chapelle et l'information qui est diffusée à son sujet (notamment ici et ).

N.D.L.R. 2 : Servanne m'a répondu que "le prix ne concerne pas les restaurations mais la médiation culturelle, donc un dispositif d'aide à la visite". Je ne suis pas sûr de comprendre si notre site favori peut être considéré comme un "dispositif d'aide à la visite". Il me semble que si mais j'ai préféré demander à mon interlocutrice si elle connaît d'autres prix pour la restauration de chapelles privées.

N.D.L.R. 3 : Servanne a répondu à mes dernières questions : "Un site rentre dans les critères. Pour les chapelles privées, il y a les VMF, peut-être aussi le Pèlerin."

En fait, je pense que mon ton très libre et auquel je suis très attaché (est-il besoin de le rappeler ?) m'enlève toute chance de remporter quelque prix que ce soit au titre de notre site favori.

Cet échange m'a néanmoins permis de proposer à Servanne, conservatrice des antiquités et objets d'art de l'Orne, de venir découvrir notre manoir favori et sa chapelle lorsqu'elle aura l'occasion de venir par ici.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 8 Juillet 2016
Journal du chantier - Chapelle - Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
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Grâce à Servanne DESMOULINS-HEMERY, j'ai découvert hier qu'il existait un "Grand Prix Pélerin du Patrimoine" pour récompenser, entre autres, la restauration de chapelles comme la chapelle Sainte-Anne de notre manoir favori.

Resterait à savoir si l'apparition dans le dossier du nom d'un olibrius de mon genre ne serait pas contre-productive pour le succès d'une telle candidature.

Il faudrait que je soumette cette question à notre association favorite, sachant que le dossier serait à remettre avant le 31 mars prochain.

P.S. : En surfant sur la toile, je reconnais la paire de bacchantes de mon voisin d'en face lors de la séance de la semaine dernière de la C.D.N.P.S. (formation des sites) de l'Orne, le maire de Préaux-du-Perche (ce message est donc ma contribution du jour à la rubrique "Le monde est petit").
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 1er Octobre 2016
Journal du chantier - Charpente-couverture - Logis - Bâtiment Nord - Fournil du manoir - Chapelle - Charretterie
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La petite équipe de Franck LIEGEAS est revenue hier terminer l'entretien des couvertures de notre manoir favori :

30 septembre 2016.

30 septembre 2016.

30 septembre 2016.

30 septembre 2016.

30 septembre 2016.

30 septembre 2016.

30 septembre 2016.

30 septembre 2016.

A propos du versant Nord du fournil du manoir, Franck m'affirme qu'il serait sage d'en remplacer toutes les tuiles par des tuiles neuves. Je lui demande de m'envoyer son devis ; on en profiterait pour introduire une isolation thermique sous ce versant ; dans un premier temps, elle ne pourrait jouer le rôle que de sous-toiture.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 23 Novembre 2016
Journal du chantier - Peinture - Chapelle
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J'ai demandé à Benjamin de passer un coup de lasure sur le bois raboté hier par les serruriers sur la porte Nord de la chapelle, afin d'éviter que cette porte ne gonfle sous l'effet de la pluie. Il me présente ici un échantillon afin de recueillir mon accord :

23 novembre 2016.

C'est très bien. Voici un travail nécessaire et qui n'aura pas tardé.

Chantal PREVERT, du manoir de la Guérinière, m'a communiqué les noms des produits qu'elle passe sur ses tomettes anciennes, pour leur donner un si bel aspect.

Il paraît qu'il faut commencer par un produit hydrofuge.

Après quoi elle passe deux produits de "Biofa" :
- un nettoyant universel dénommé "Nacasa",
- puis un produit de finition satinée, "Naplana".

Il paraît que les revendeurs de ces produits ne sont pas légion. Donc elle pense utiliser désormais les produits "Starwax" recommandés par son voisin MEYER.