Cave

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Avril 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave
1
Igor anticipe le déménagement du stock de tomettes d'occasion, accumulé au rez-de-chaussée de la cave, vers l'étage du même bâtiment, une fois la chape sèche. Il a donc commencé à trier les tomettes par tailles et qualités avant de les nettoyer au kärcher :

22 avril 2016.

Mon idée est en effet d'utiliser enfin ces vieux lots, en essayant de déterminer si les stocks seront suffisants pour que chacun des principaux lots puisse carreler le sol d'une pièce à l'étage de la cave.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 25 Avril 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave
0
Au 1er étage de la cave, on peut marcher sur la dalle :

25 avril 2016.

25 avril 2016.

On dirait qu'un ver de terre ou un escargot m'a précédé :

25 avril 2016.

Apparemment, le béton a englouti la bestiole car plus aucun intrus ne rôde.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 17 Mai 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Cave
1
J'ai profité du passage de Franck LIEGEAS pour lui demander quelle solution il préconise pour isoler thermiquement la couverture de la cave.

Franck est d'avis qu'après avoir découvert les tuiles, il faut poser un "skytech" à l'extérieur du bâtiment sur les chevrons, puis poser une couche d'isolant (laine de verre ou laine de roche) à l'intérieur du bâtiment sous les chevrons qui cesseront ainsi d'être visibles (perte à laquelle je me suis résigné depuis longtemps). Cette solution aurait pour avantage de ne pas modifier l'aspect extérieur de la cave en question, notamment au niveau des lucarnes et des sablières, ce qui serait souhaitable pour ce bâtiment inscrit à l'I.S.M.H.

Je dois renvoyer à Franck les plans de Nicolas GAUTIER afin qu'il prépare son devis. Franck m'indique toutefois qu'il n'a pas trouvé le temps d'obtenir le label "RGE" qui serait nécessaire pour que je puisse, pour ce travail, bénéficier de certaines aides financières des écolos de la chapelle de l'Ademe.

P.S. : Dans la cheminée de la cave, Franck a reconnu le nid propre et régulier d'un roitelet :

17 mai 2016.

Il semble qu'au 18ème siècle, lorsque la cave était habitée, les jointures du cadre de bois qui soutient le manteau de pierre n'aient pas résisté au feu.

17 mai 2016.

Pour boucher les trous, Franck conseille le plâtre qui serait ensuite badigeonné de lasure.

Je viens d'envoyer à un ami, grand fiscaliste, le courriel suivant (j'ai masqué son nom) :

(début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 8 juin 2016 22:07
À :
Objet : Résidence principale / résidence fiscale

Cher (...),

J'ai découvert qu'en matière de rénovation énergétique des bâtiments, deux administrations accordent des aides sans coordination entre elles et, même, sans coordination interne. Il s'agit de l'Ademe et de l'A.N.A.H. Toutes deux ont échafaudé de véritables usines à gaz mais, par exemple, aucune ne reconnaît les experts de l'autre, de sorte qu'il y a lieu de monter des dossiers pour deux types de diagnostics énergétiques. Les doublons et les incohérences sont évidents. Bien sûr, tout cela permet de fournir du boulot à des écolos hors marché. Passons.

Je me heurte cependant à un problème très simple. Simple du moins à énoncer : l'ANAH ne reconnaît, semble-t-il, comme preuve de la résidence principale que les documents émanant du fisc. Pour elle, la résidence principale et la résidence fiscale sont nécessairement confondues.

Ceci m'empêcherait de bénéficier des aides de l'ANAH. En effet, je n'ai nulle envie de transférer mon dossier fiscal à la trésorerie de Domfront où il serait, à l'évidence, regardé avec beaucoup de curiosité, sans doute beaucoup d'envie, et probablement peu de compétence en matière de fiscalité MH. A Paris, j'ai fait l'objet de contrôles approfondis, le front est calme et les procédures routinières et rodées.

A ton avis, ai-je raison d'exciper (comme on dit, je crois) de l'autonomie du droit fiscal ?

Amitiés,

PPF


De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 8 juin 2016 21:52
À : Isabelle HULINE
Objet : RE: AMELIORATION DE L'HABITAT

Madame,

Le projet est toujours d'actualité. Le bâtiment dont il s'agit, qui n'est pas habitable en l'état, abriterait bien ma résidence principale.

Mais je bute sur une condition que l'ANAH semble mettre à son intervention sur les résidences principales. D'après ce que je comprends, l'ANAH exigerait que la résidence principale soit prouvée par un document émanant de l'administration fiscale, car elle considérerait que l'adresse fiscale doit nécessairement être identique à l'adresse principale.

Selon moi, une telle assimilation, qui peut poser des questions pratiques difficilement surmontables (par exemple pour un monument historique, comme en l'espèce, ou bien pour un bâtiment qui n'est pas encore habitable, comme en l'espèce également), serait parfois excessive, ne serait-ce qu'en raison de l'"autonomie du droit fiscal".

Je souhaiterais donc disposer, de la part du service juridique de l'ANAH si possible, d'une justification de leur position. Je vous prie de bien vouloir la leur demander et me la transmettre. D'avance je vous en remercie.

Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de ma considération distinguée.

PPF


De : Isabelle HULINE <Isabelle.HULINE@solihanormandie.fr>
Envoyé : mercredi 8 juin 2016 17:12
À : 'penadomf@msn.com'
Objet : AMELIORATION DE L'HABITAT

Monsieur FOURCADE Pierre-Paul
La Chaslerie 61700 LA HAUTE CHAPELLE
penadomf@msn.com

PH CDC PAYS DOMFRONTAIS N° dossier : 43374
Amélioration du logement : La Chaslerie LA-HAUTE-CHAPELLE 61
Nathalie RICHE

Monsieur,

Suite à votre demande d’aide à l’amélioration de l’habitat, nous vous avons envoyé un contrat d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage le 15/04/2016 .

Nous souhaiterions savoir où en est votre projet.

Si celui est toujours d’actualité, pouvez-vous nous faire parvenir LE CONTRAT D’ASSISTANCE avant le 17 juin 2016, faute de quoi nous serons dans l’obligation de clore votre dossier, des modifications des règles d’attribution des aides intervenant régulièrement.

Vous en remerciant par avance, et restant à votre disposition,

Béatrice SGORBINI
Responsable Service Etudes et Animations

LES TRAVAUX NE DOIVENT PAS ETRE COMMENCES

(fin de citation)

Mon ami qui, contrairement à moi, n'est pas procrastinateur, m'a répondu immédiatement :

(début de citation)

De :
Envoyé : mercredi 8 juin 2016 22:12
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : re: Résidence principale / résidence fiscale

L'ANAH fixe ses propres critères. Si elle veut se rattacher à la définition fiscale, on ne peut, à mon avis, l'en empêcher.

Mais tu pourrais peut-être essayer avec ta carte d'électeur ?

(fin de citation)

Cet ami est génial. Je vais essayer. Je vote depuis 25 ans à La Haute-Chapelle exclusivement.

A dire vrai, je ne crois pas que l'ANAH accepte sa suggestion. Il me resterait donc à peser les aides que je pourrais optimalement obtenir de l'ANAH.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 27 Juin 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave
0
Igor en aura pour quelques jours à déplacer vers la "maison de Toutou" les tomettes entreposées dans la cave :

27 juin 2016.

Là, il les nettoiera au kärcher et je les photographierai afin d'en permettre le recensement. Puis il les montera au 1er étage de la cave. De la sorte, on pourra poursuivre le chantier dans la future chambre du rez-de-chaussée de la cave, enfin libérée de tous ces stocks de matériaux.

J'ai reçu hier le courriel suivant :

(Début de citation)

De : Nathalie RICHE
Envoyé : lundi 27 juin 2016 19:00
À : penadomf@msn.com
Objet : ANAH ET RESIDENCE PRINCIPALE

Bonjour Monsieur FOURCADE

Pour faire suite à votre demande, ci-dessous la réponse de l’Anah :

« Article 15 du Règlement Général de l'Agence
" Conformément aux dispositions de l’article R. 321-20 du CCH, les logements et locaux d’habitation inclus dans un bail commercial subventionnés par l’agence doivent être occupés à titre de résidence principale. La notion de résidence principale doit être entendue au sens du logement effectivement occupé au moins huit mois par an... "

Pour vérifier de la résidence principale d'une personne, le document émanant de l'administration fiscale est l'impôt sur le revenu. La taxe foncière et la taxe d'habitation ne sont pas liés à la résidence principale.

Si le bâtiment n'est pas habitable, lors du dépôt de dossier, il doit justifier de sa propriété par une copie de l'acte notarié.

Dans ce cas le PO a un an pour que ce logement devienne sa résidence principale (cf: formulaire de demande de subvention). »

Alain RION
Chef du bureau amélioration de l'habitat (ah)
Service Habitat Construction (shc)
02 33 32 51 75 - ddt-shc-ah@orne.gouv.fr
Direction Départementale des Territoires (ddt)
Cité administrative - place Bonet - BP 537 - 61007 Alençon cedex
www.orne.gouv.fr

Cordialement

Nathalie RICHE
Chargée d’Opérations Principale
nathalie.riche@solihanormandie.fr - www.solihanormandie.fr
Tel : 06.88.24.51.81

(Fin de citation)

J'ai répondu ceci :

(début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 27 juin 2016 20:01
À : Nathalie RICHE
Objet : RE: ANAH ET RESIDENCE PRINCIPALE

Madame,

Je vous remercie pour cette réponse. Je suis parfaitement d'accord avec l'idée que la résidence principale désigne le logement occupé au moins huit mois par an (il ne me gênerait pas que ce soit toute l'année).

Ce qui me gêne en revanche, et que je trouve excessif, est que l'ANAH n'en reconnaisse comme preuve que l'adresse du percepteur compétent pour l'impôt sur le revenu.

Je serais disposé en revanche à vous fournir tout autre moyen de preuve, comme :
- les factures détaillées de mon téléphone fixe,
- ou bien celles de l'eau ou de l'électricité qui vous montreraient que mes consommations sont régulières tout au long de l'année,
- ou des témoignages sur l'honneur de simples voisins,
- ou le témoignage du restaurant où je déjeune la plupart des jours de la semaine et qui se trouve dans le bourg voisin de Domfront, à 4 km de ma résidence principale,
- ou les factures de la blanchisseuse de Domfront qui repasse mon linge jour après jour,
- ou les relevés de carte bancaire qui vous montreraient que tout le gasoil que mon véhicule consomme est acheté localement,
- ou mes factures de fuel domestique pour le chauffage de mes 25 m2 actuellement habitables, etc...

Le fait est que le bâtiment à propos duquel je vous ai saisi sera bien ma résidence principale dès que les travaux - pour lesquels j'aurais besoin de votre aide - seront achevés. Actuellement, je réside dans un bâtiment voisin (distant de moins de 100 mètres) où je ne dispose que de 25 m2 chauffés. Je serai à la retraite à compter du 1er janvier 2017 (suis actuellement "en instance d'affectation" donc chez moi) ; mon épouse qui travaille à Paris viendra résider ici dès qu'elle sera elle-même à la retraite ; ma famille s'agrandit (1ère petite-fille) ; il est important pour moi de pouvoir accueillir dignement ce petit monde, à commencer par mon épouse.

J'espère que vous comprendrez mes raisons qui sont très fortes et suis prêt à vous fournir toutes autres garanties que l'adresse de mon percepteur que vous pourriez souhaiter.

Je vous prie donc de bien vouloir signaler mon cas qui, je n'en doute pas, est très particulier mais n'en est pas moins parfaitement régulier à tous égards, c'est-à-dire, concrètement, de bien vouloir faire réexaminer la question par vos collègues en charge de vos règles de fonctionnement. Je me tiens bien entendu à leur disposition comme à la vôtre si vous l'estimiez utile pour la bonne instruction du dossier.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

Un ami m'indique que j'aurais pu également citer ma carte d'électeur. Elle est en effet tamponnée à La Haute-Chapelle lors de chaque scrutin depuis une bonne vingtaine d'années.

P.S. (à 9 h 30) :

Mme RICHE m'a répondu dès ce matin :

(Début de citation)

De : Nathalie RICHE
Envoyé : mardi 28 juin 2016 09:22
À : 'Pierre-Paul Fourcade'
Objet : RE: ANAH ET RESIDENCE PRINCIPALE

Bonjour Monsieur FOURCADE

J’ai transmis votre mail à l’Anah à Alençon.

Afin que l’Anah se rende compte de votre projet, il est demandé si vous pouvez nous fournir dans un 1er temps les documents suivants :
- Attestation notariée de propriété de moins de 3 mois
- Copie de la taxe foncière
- Dossier photographique du bien concerné par les travaux.

Bien cordialement

Nathalie RICHE
Chargée d’Opérations Principale
nathalie.riche@solihanormandie.fr - www.solihanormandie.fr
Tel : 06.88.24.51.81

(Fin de citation)

Je viens d'écrire :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mardi 28 juin 2016 09:32
À : Nathalie RICHE
Objet : RE: ANAH ET RESIDENCE PRINCIPALE

Chère Madame,

Merci beaucoup pour votre diligence. Je vous envoie ces documents dès ce soir (je suis pris aujourd'hui par une réunion de la CDNPS, commission départementale des sites, dont je suis membre suppléant).

A noter que je peux également montrer ma carte d'électeur : depuis 20 ans, elle est tamponnée à La Haute-Chapelle à chaque scrutin (je me suis même présenté aux dernières municipales et me suis ramassé une veste relative - ceci, soyez gentille de le garder pour vous ;-)))

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 30 Juin 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave
0
Igor a, très méthodiquement, passé au kärcher un échantillon de chacun des lots de tomettes de récupération, afin d'en éliminer la chaux et, parfois, les traces de peinture. Le résultat s'avère globalement moins mauvais que je ne le craignais :

30 juin 2016.

30 juin 2016.

30 juin 2016.

30 juin 2016.

30 juin 2016.

30 juin 2016.

30 juin 2016.

Benjamin va devoir lui donner un coup de main pour la suite. Chaque lot sera ensuite étiqueté, sans oublier de préciser le pourcentage des tomettes non récupérables :

30 juin 2016.

Par curiosité pour cette institution locale qui m'avait fourni gratuitement des stagiaires cet hiver, je me suis rendu hier à l'assemblée générale de la "maison familiale et rurale de Pointel" :

30 juin 2016.

A la fin de la présentation des rapports d'usage, il y a eu de vrais moments d'émotion en l'honneur du directeur de la M.F.R., Jean-Marc BISSON, qui, au terme d'une vie professionnelle bien remplie et réussie, passait le relais à Jean-Jacques RETOUX en présence de l'excellent jeune président et ancien élève de cette structure, Anthony GUTH.

Après l'A.G., j'ai eu l'occasion d'échanger quelques mots de politesse avec le maire de Pointel, Jacques MARTIN, ancien formateur de la M.F.R., et j'ai eu la grande surprise de m'apercevoir qu'il me situait très bien, ainsi que notre manoir favori, nous qui vivons habituellement à une bonne trentaine de kilomètres de lui.

Je me suis ainsi retrouvé entraîné au dîner, sympathique et copieux, qui a suivi l'A.G., pendant lequel j'ai discuté longuement de mes problèmes de chauffage avec un spécialiste du chauffage au bois, un scieur retraité, Joseph MOTIN. Ce dernier se souvenait très bien de sa visite de notre manoir favori au sein d'un groupe du "Rotary" de Bagnoles-de-l'Orne dont il est membre. Quand avait eu lieu cette visite ? Sans doute avant l'été 2009, sinon j'en aurais rendu compte sur notre site favori. Ce qui est sûr, c'est que Me GIRARD, le notaire qui avait signé mon acte d'achat était toujours de ce monde, je me souviens très bien qu'il avait suivi cette visite qui lui rappelait sans doute de bons souvenirs.

Après le dîner, Jean-Marc BISSON m'a montré le système de chauffage au bois de la M.F.R. Très impressionnant...

... et présenté le dortoir de ses pensionnaires, achevé il y a trois ans.

Joseph MOTIN m'a, quant à lui, fait promettre de visiter sa propre installation. Il considère que le chauffage au bois serait, pour moi qui ai quelques bois à ma disposition, la solution la plus économique et la plus efficace pour chauffer notre manoir favori, l'insuffisance de l'isolation rendant vain, d'après lui, un chauffage par géothermie (que me recommande pourtant mon nouveau plombier, du moins si j'ai bien compris ses propos ; à préciser). Pas facile, ce choix. Car le chauffage par le bois suppose la disposition d'un volumineux système de stockage, difficile à rendre compatible avec les abords d'un monument historique. Ceci sans parler du fait que les terres pas ici sont saturées d'eau une grande partie de l'année, ce qui ne faciliterait pas l'accès du silo par des tracteurs et leurs bennes remplies de sciure. Il faudrait en outre compter de 100 à 200 € par mètre linéaire de canalisation enterrée entre le silo de stockage et la chaudière qui doit lui être contigüe, d'une part, et notre manoir favori, d'autre part.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 1er Juillet 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave
2
Comme me l'a confié Igor, avec un sourire à la fois fin et gentil qui dépassait de son imperméable, "J'aime déjà un peu moins les tomettes" :

1er juillet 2016.

1er juillet 2016.

P.S. (à 20 heures, moment où je sors relever les compteurs) : Voici où en sont rendus Igor et Benjamin, après une journée consacrée au nettoyage des tomettes :

1er juillet 2016.

Plus précisément, sur le lot I (acheté, de mémoire, à un démolisseur de Pontorson qui avait dû se procurer ces tomettes à Fougères), moins de 600 tomettes ont été kärcherisées...

1er juillet 2016.

... et il doit en rester encore quelque chose comme 3 750 à traiter :

1er juillet 2016.

Sur le lot III (acheté à l'un de mes beaux-frères en Beaujolais et qui n'avaient guère été foulé dans les combles d'une bâtisse du 17ème siècle où ces tomettes avaient été installées il y a donc quelque chose comme 350 ans), les chiffres correspondants sont d'environ 450...

1er juillet 2016.

... et 650 :

1er juillet 2016.

Pauvre Igor, c'est encore loin l'Amérique et il va encore te falloir nager, je le crains, toute la semaine prochaine...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 5 Juillet 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave
0
"Couvrez ce sein que je ne saurais voir !"

Curieux, cette pudeur : Igor court immédiatement se couvrir s'il s'aperçoit que je vais le photographier alors qu'il est torse nu :

5 juillet 2016.

5 juillet 2016.

5 juillet 2016.

Igor m'a annoncé ce soir qu'il démissionnerait après-demain.

Ainsi, plus de cinq ans d'une collaboration sans aucun nuage avec ce jeune homme de grande qualité prendront bientôt fin.

Je comprends que l'épouse d'Igor ayant trouvé à Laval, il y a six mois, un emploi qui l'intéresse beaucoup - emploi désormais consolidé en C.D.I. - il ne soit plus possible pour cette jeune femme de passer deux bonnes heures chaque jour au volant de sa voiture, d'autant qu'elle a d'autres soucis. J'avais bien sûr essayé de faciliter à cette bac+5 (M.B.A.) polyglotte de nationalité roumaine une implantation par ici mais la chose était hélas apparue impraticable.

Nous allons envisager la suite avec Benjamin.

Courriel reçu de Carole cet après-midi : "Igor agit avec beaucoup d'honneteté comme il l'a tjrs fait. Il a fort probablement un nouveau travail. Il suffit d'accuser reception de sa lettre de demission et de la date de fin du contrat. Il devrait prendre ses vacances avant de partir. Il faudra un certificat de travail et solde de tout compte. Je pense qu'il faut etre correct avec lui et lui offrir une prime ou beau cadeau de depart et une petite reunion avec les gens qui ont travaillé avec lui."

Je suis tout-à-fait d'accord, à un point près : le salaire d'Igor inclut déjà ses congés.

Quant à la fête de départ, pourquoi ne pas retenir l'un des premiers jours de vacances de Carole et des enfants, vers le 10 août prochain (date à préciser) ? Et pour ce qui est des invités, la liste devra comporter, en première analyse, Madame PHILIPPE, Jonathan LEVERNIEUX, Maxime LEBOUTEILLER, Romain GAHERY, Ludovic PHILIPPE, Joffrey LIOT, Bernard CORBIERE, Claude MARTIN, Franck LIEGEAS, Sébastien DUVAL, Michel POTTIER (liste à parfaire).

J'aimerais beaucoup également que tous les visiteurs de notre site favori qui, depuis cinq ans pour certains, se sont intéressés au travail quotidien d'Igor se joignent à nous, réellement et non plus seulement virtuellement s'ils le peuvent, pour célébrer son nouveau départ dans la vie professionnelle et - pourquoi pas ? - l'informer que notre pays serait heureux de le compter parmi ses concitoyens.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 8 Juillet 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse - Fournil du manoir - Cave - Murs divers
0
Une fois que Benjamin maîtrisera la technique du joint...

8 juillet 2016.

... il lui faudra encore recueillir auprès d'Igor les rudiments :

- du terrassement, au volant de la mini-pelleteuse (qui devra d'abord être réparée) ;
- de la maçonnerie de pierres sur le muret inachevé qui se trouve à l'Ouest de la ferme ;
- du carrelage, sur le sol de la "maison de Toutou" ;
- des enduits de chaux entre colombages sur le mur Sud de la "maison de Toutou" ;
- des enduits intérieurs de chaux dans le fournil du manoir ;
- du badigeonnage de chaux sur les murs du fournil du manoir.

L'élève a l'air intéressé par les leçons du maître et apprend vite. Si tout se passe bien, je n'hésiterai pas à l'inscrire à des séances de formation aux techniques traditionnelles du bâtiment organisées par les "Maisons paysannes de France".

Après Jonathan et Igor, il est très important pour moi que les jeunes qui acceptent de venir travailler à la Chaslerie puissent en repartir, fiers de leurs réalisations ici et parfaitement armés pour s'insérer au mieux dans le monde du travail, dans des métiers qu'ils auront appris à aimer.

J'ai assisté hier, dans l'écrin raffiné du château de Villers-en-Ouche,...

... à un intéressant exposé d'Hugues de CHABANNES, vice-président de la "Demeure Historique", sur l'emploi dans les monuments historiques dans le cadre de ce qu'il est convenu d'appeler les "groupements d'employeurs", mode d'organisation qui existe depuis longtemps dans le monde agricole.

D'après ce que j'ai cru comprendre et retenu, il s'agirait pour plusieurs voisins de recruter (pas nécessairement sous la forme de "contrats aidés" comme les "contrats d'avenir" qui ne sont pas accessibles à tous les employeurs), un jeune (pas nécessairement) dont ils assureraient la formation ou faciliteraient la réinsertion professionnelle et qui, en contrepartie, effectuerait chez eux des travaux ne nécessitant pas, pour chacun de ces employeurs potentiels, le recrutement d'un salarié à temps plein. Il peut s'agir des tâches les plus diverses (y compris d'entretien d'un site internet) dès lors qu'elles sont "non marchandes" (ce qui est typiquement le cas pour l'entretien des abords ou de la maçonnerie sur un monument historique ouvert à la visite du public : je suis donc dans le cœur de cible).

La voie des "emplois d'avenir" paraît particulièrement attractive puisqu'elle coûte à l'employeur susceptible de bénéficier de ce régime 5,70 €/h, frais de M.S.A., d'assurance et de gestion compris, et 3,70 €/h hors ces frais.

Les difficultés sont :
- de trouver un candidat assez fiable pour être recruté, soit en C.D.D. à un an, soit en C.D.D. à trois ans (le régime des "emplois d'avenir" est verrouillé sur ce point) ; le candidat-type est un jeune sans formation et inscrit à Pôle-Emploi ;
- de trouver dans son proche voisinage des candidats employeurs pour constituer un groupement permettant, si nécessaire, de mettre en commun cet employé (je comprends que ceux qui ne sont pas éligibles au régime des "emplois d'avenir" n'ont pas accès à la réduction de coûts correspondante - point à vérifier -) ;
- de trouver, le cas échéant, entre les membres du même groupement, un mode de répartition des frais de matériel nécessaire.

En ce qui concerne les employeurs, il suffirait, en l'état des textes, que je m'associe, dans un tel groupement dont je prendrais l'initiative, à mon aîné voire à notre association favorite ; cette difficulté est donc résolue pour moi sans que j'aie besoin de faire équipe avec d'autres personnes. Ceci ne m'interdit pas, toutefois, de m'associer à des voisins qui seraient candidats à mon groupement.

En ce qui concerne le matériel, il faudrait examiner à quel prix je pourrais faire bénéficier des tiers (membres du même groupement que moi) de mon propre matériel (bétonnière, mini-pelle, etc...). Les incidences de ce système, notamment en termes de T.V.A., devraient m'être précisés.

Il nous est vivement recommandé, pour monter ce système, de passer par un organisme qui a déjà une certaine expérience en la matière (au moins pour ce qui concerne le personnel) ; ce service est facturé les 2 €/h de marge en question.

P.S. : Je précise à toutes fins utiles que ma mini-pelle a une puissance de 2,5 tonnes.

Je poursuis mon dialogue de sourds avec le bureau d'études censé me conseiller pour la restauration de la cave.

Je pensais avoir été clair puisque j'avais encore écrit en début d'après-midi :

(Début de citation)

Merci pour ces deux images que j'ai pu imprimer de façon presque lisible :

Il demeure que le reste du rapport est inexploitable par moi, ainsi que je vous l'avais dit : trop de développements ne sont pas rédigés en français ; de plus, le rapport m'apparaît non conclusif et je serais bien en peine d'en tirer le moindre parti.

J'avais cru comprendre que vous alliez le réécrire. Avais-je donc mal entendu ?

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)

Or voici ce qui vient d'arriver dans ma boîte aux lettres (j'ôte le nom du signataire par simple charité chrétienne) :

(Début de citation)

Les informations contenues dans le rapport sont en effet, techniques, à destinations de la Région, des artisans qui assurent les rénovations et le particuliers.

La conclusion page 36-37 permet de vous donner les conclusions synthétiques des scénarios.

Chaque scénario a un développement économique avec son cout estimatif, les aides possibles et le temps de retour sur investissement.

La réécriture s’est faite suite à notre entrevue et à l’ajout de certaines préconisations et scénarios.

L’objectif par la suite est d’arrêter un scénario de rénovation et de pouvoir peaufiner ce dernier sur des points éventuellement techniques, des choix de matériaux ou matériels, etc. afin de vous accompagner dans cette rénovation.

Cordialement

(Fin de citation)

Puisqu'il semble nécessaire d'insister, je viens d'écrire ceci à mon correspondant :

"J'avais compris que la réécriture interviendrait à la suite de notre dernier échange téléphonique.

Elle me paraît en effet indispensable si vous ne souhaitez pas que ce rapport finisse à la corbeille.

Cordialement,

PPF"

Bonnes conversations avec mon aîné ce week-end :

1 - J'ai rappelé l'opportunité d'un système de chauffage central pour l'ensemble des bâtiments de notre manoir favori (sauf le fournil de la ferme, chauffé à l'électricité). Nous avons examiné où pourraient être construits la chaufferie et le silo à copeaux de bois attenant. Deux implantations paraissent envisageables, de part et d'autre de la haie de houx :
- soit à l'emplacement d'une ancienne dépendance en colombages que j'avais dû démonter il y a plus de 20 ans ; l'inconvénient est qu'une telle construction boucherait de nouveau la vue quand on descend l'allée à partir de la D 22 ;
- soit entre la lisière du boisement de 1999 et son allée courbe : l'avantage serait qu'il serait loisible de ne pas soigner tous les côtés de l'édifice ; mais il y aurait deux inconvénients : l'approvisionnement en copeaux obligerait à rouler sur du terrain meuble une bonne partie de l'année ; la cave et de la ferme étant plus éloignées qu'à partir de l'emplacement précédent, leur desserte en eau chaude serait moins aisée, en tout cas un peu plus coûteuse.

Je dois recueillir un maximum d'informations sur les avantages et inconvénients relatifs du chauffage au bois et de la géothermie.

2 - Mon aîné souhaiterait que la charretterie n'abrite plus les tracteurs et la mini-pelle, qui seraient renvoyés dans une dépendance à construire, comme cette chaufferie, et que la partie fermée de la charretterie puisse lui servir de débarras et d'atelier.

3 - Sur le ton de la boutade, mon aîné évoque l'idée que, pour simplifier son programme de travaux, je lui laisse la disposition du logis (ce qui permettrait, entre autres avantages, d'aménager une salle de concert ou de réception dans le grand et beau volume du 1er étage des écuries, ainsi que divers visiteurs de notre manoir favori l'ont recommandé) ; pour cela, il faudrait que j'aille m'installer dans la cave. Je lui réponds que cette idée me semble loin d'être stupide, que je l'ai eue de mon côté et que j'y réfléchis, faisant même le nécessaire pour pouvoir engager dans ce bâtiment des travaux thermiquement efficaces.

4 - Enfin, j'ai tenu mon aîné au courant de mon idée de faire porter Benjamin par notre association favorite. Je l'ai informé que j'avais un peu de mal à m'assurer que la chose n'ait pas d'inconvénients fiscaux mais que je m'y employais aussi activement que possible. Comme je m'en doutais, le sujet intéresse beaucoup mon fiston qui m'encourage à persévérer.