Cave

Derniers échanges de courriel avec le bureau d'études chargé de me conseiller sur une rénovation thermiquement efficiente de la cave :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mercredi 27 juillet 2016 16:59
À : Fabrice BLAIZOT - IDEE -
Cc : cindy.rebouilleau@inhari.fr; Thibaud Fourcade
Objet : RE: SCIC IDEE - audit FOURCADE - modifications et informations complémentaires.

Cher Monsieur,

J'ai réétudié votre rapport et en ai parlé ce matin avec Cindy REBOUILLEAU.

Je suis à votre disposition pour vous rencontrer et me faire expliquer par vous les points qui demeurent obscurs.

Je vous signale que j'en suis resté à la version de fin mai du rapport. Il semble qu'il y en ait eu une plus récente que je n'ai pas reçue. Soyez gentil de me la communiquer.

En ce qui concerne la version de fin mai, je vous signale les points suivants :

- il existe des erreurs d'unités dans le lexique technique de la page 4 (lambda doit être en W/m2.°C ; U doit être en m2.°C/W) et à divers autres endroits ; de même, la formule en logarithme népérien de la page 11 me paraît douteuse ; en page 6, la distance de la Chaslerie à la mer est de moins de 80 km ;

- j'ai relevé un certain nombre de fautes de frappe/orthographe/grammaire dans le texte ; je vous les signalerai quand on se verra ;

- sur le fond, je m'oriente plutôt vers la solution S6 ; il serait intéressant de voir si et comment on pourrait la rendre BBC pour ce qui concerne la cave ; plus précisément, je réfléchis, en liaison avec mon fils, à une chaufferie au bois commune à l'ensemble des bâtiments - pas seulement la cave et ses 200 m2 environ mais l'ensemble et ses 1 000 m2 environ - ; cette chaufferie serait implantée dans la charretterie, bâtiment situé devant le manoir (au Sud, là où on se gare), au "barycentre" des volumes à chauffer ;

- je pense qu'il manque encore dans votre rapport des infos sur les financements/subventions qui me seraient accessibles ; je poursuis le dialogue avec l'A.N.A.H. qui, aux dernières nouvelles, pinaillait sur le caractère de résidence principale ; voici les dernières infos disponibles à ce sujet.

Cordialement,

PPF


De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : jeudi 21 juillet 2016 03:47
À : Fabrice BLAIZOT - IDEE -
Cc : cindy.rebouilleau@inhari.fr
Objet : RE: SCIC IDEE - audit FOURCADE - modifications et informations complémentaires.

Cher Monsieur,

Merci pour ce courriel.

Je réétudie ce dossier et reviens vers vous d'ici une dizaine de jours.

Cordialement,

PPF


De : Fabrice BLAIZOT - IDEE -
Envoyé : mercredi 20 juillet 2016 17:18
À : Pierre-Paul Fourcade
Cc : cindy.rebouilleau@inhari.fr
Objet : Re: SCIC IDEE - audit FOURCADE - modifications et informations complémentaires.

Bonjour M. FOURCADE,

afin de poursuivre votre projet de rénovation, il me faudrait savoir les points de blocage sur notre rapport d’étude ?

Je pense que nous avons arreté ensemble le futur scénario de rénovation, en l’occurrence :
- U6 : isolation des rampants de la toiture
- U9 : isolation des murs avec enduits chaux/chanvre
- U9: mise en place d’un système de ventilation

il ne reste plus qu’à continuer sur un choix éventuel de système énergétique, entre chaudière propane, chaudière fioul et chaudière bois.

Pour ces derniers éléments, je pense vous fournir une note de synthèse sur une préétude économique.

Dans l’attente de vous lire sur ces points,

bien cordialement,

PS : je mets en copie Mme REBOUILLEAU qui vient remplacer M. GUITTON à l’espace info énergie d’Alençon.

Fabrice BLAIZOT | Ingénieur de la Cooperative ID

(Fin de citation)

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 2 Aout 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Cave
0
Il reste à peine 3 jours avant qu'Igor ne nous quitte. Je voudrais qu'auparavant, il ait eu le temps de montrer à Benjamin comment réparer les enduits extérieurs entre colombages...

2 août 2016.

... et de raboter un angle de maçonnerie qui me gêne pour poursuivre l'aménagement du cabinet de toilettes de ma chambre mortuaire :

2 août 2016.

2 août 2016.

Ensuite, s'il lui reste un peu de temps, il ne serait pas inutile qu'il réintroduise un peu d'ordre dans le binz des écuries et autres lieux annexes.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 4 Aout 2016
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Logis - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère" - Cave - Ferme et son fournil
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M. BLAIZOT, de la S.C.I.C. Idée m'a communiqué hier une nouvelle version de son rapport qu'il est venu me présenter. Modulo quelques petites corrections de forme, j'ai accepté ce document.

M. BLAIZOT m'a expliqué que la première version, qui m'avait fait réagir, était basée sur l'hypothèse fausse que les combles de la cave ne seraient pas aménagés.

J'ai indiqué qu'à ce stade de nos réflexions familiales, le chauffage de la cave serait branché sur une chaufferie au bois installée dans la charretterie. M. BLAIZOT doit examiner ce qu'implique, en termes de subventions, le fait que ladite chaufferie serait centrale pour l'ensemble du manoir. De mon côté, je dois reprendre l'attache de ma correspondante à l'A.N.A.H. pour essayer de clore le débat sur le fait que la Chaslerie est bien ma résidence principale.

Enfin, j'ai montré à M. BLAIZOT les murs intérieurs de la cave dont l'isolation serait particulière (le couloir du rez-de-chaussée et le pignon Ouest).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 5 Aout 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave
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Donc dernier jour de la formation accélérée de Benjamin à la maçonnerie. Aujourd'hui, au programme, les enduits extérieurs entre colombages, ici sur la "maison de Toutou" (qu'il faudrait appeler autrement si c'est ma petite-fille qui y joue) :

5 août 2016.

5 août 2016.

Je poursuis mes recherches sur les meilleurs moyens d'abaisser pour moi la charge du personnel de notre chantier favori.

Il semble qu'une solution puisse être de mettre notre force d'intervention favorite en commun avec certains voisins.
Conversation rapide avec mon aîné ce soir (avant que je ne roule vers Vichy, dans le but de rapatrier ma mère à Paris).

Nous avons évoqué l'hypothèse qu'il prenne en charge prioritairement la restauration du logis plutôt que celle de l'"aile de la belle-mère" et de la tour Louis XIII. Il imagine comment faire vivre ce logis avec sa petite famille et ne manque certes pas d'idées à ce sujet.

Dans ce cas, j'émigrerais vers la cave dont la restauration serait davantage à ma portée financière prochaine, surtout si les événements en cours devaient se précipiter comme je l'anticipe désormais.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 24 Aout 2016
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Cave
1
La version de fin mai m'avait vivement déplu mais nous sommes arrivés, début août, à une rédaction du rapport d'audit énergétique de la cave que j'ai pu accepter.

On trouvera ce document en commentaire à ce message.

Comme indiqué avant-hier, cette version va pouvoir être mise en application dès que j'aurai trouvé un couvreur et un maçon "habilités RGE" et capables d'intervenir sur un monument historique. A ce jour, je n'ai toujours pas réussi à obtenir de réponse utile des deux entreprises auxquelles je pense prioritairement, la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS et l'entreprise PICAULT. Une nouvelle fois, je vais devoir les relancer.

Par ailleurs, il me reste à convaincre les gens de l'A.N.A.H. que leurs collègues des impôts sont peut-être un peu mieux placés qu'eux pour... apprécier ma situation fiscale ! Autrement dit, il faut que je renoue les fils d'un dialogue un tantinet surréaliste.

Courriels échangés hier avec notre expert écolo favori :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 5 septembre 2016 18:44
À : Fabrice BLAIZOT - IDEE -
Cc : cindy.rebouilleau@inhari.fr; Nathalie RICHE; Thibaud Fourcade; sarl.boussin.liegeas
Objet : RE: SCIC IDEE - Dossier FOURCADE - Travaux et demande d'informations pour étude bois

Monsieur,

Merci pour ce courriel. Je suis à l'étranger jusqu'à jeudi de sorte que je ne peux vous répondre tout de suite sur les questions de propriété des bâtiments ; il faudra que je consulte mes dossiers dès mon retour en Normandie.

Je regarderai de même ce que signifie "Niveau 2".

Ceci dit, le calendrier de réalisation que vous me dites impératif est beaucoup trop tendu pour moi. Mon intention est, sans aucun doute, de réaliser les travaux en question dans les meilleurs délais, afin d'y transporter mes pénates de retraité. Mais j'ai 4 contraintes fortes :

1 - le bâtiment étant inscrit à l'ISMH, j'aurai besoin de feux verts de l'administration des affaires culturelles (l'UDAP d'Alençon) ; or l'expérience montre qu'ils ne sont pas toujours rapides ;

2 - avant de soumettre le dossier à l'UDAP, encore faudra-t-il qu'il soit bouclé ; s'agissant de l'isolation de la couverture, l'entreprise PICAULT de Domfront m'a fourni son devis mais elle refuse de solliciter le label RGE pour ces travaux ; la SARL BOUSSIN-LIEGEAS à qui je souhaiterais confier ces travaux tarde à me fournir son devis et la confirmation qu'elle est RGE ; or je sais qu'un devis par elle serait accepté par l'UDAP.

3 - pour ce qui concerne le chauffage, j'ai besoin de certaines confirmations par mon fils aîné ; or je ne les ai toujours pas.

4 - outre la disponibilité des entreprises au cas où les points précédents seraient réglés, j'aurais un vrai problème de trésorerie et devrais m'endetter à 65 ans, ce qui n'est pas optimal ; je suppose toutefois que je saurais résoudre ce problème le moment venu.

Puis-je vous prier de transmettre votre rapport, dans la version que j'ai acceptée et vous ai réglée, à Mmes RICHE et REBOUILLEAU ? Pouvez-vous de plus me faire passer une version complète de votre schéma de dernière page du rapport ?

Cordialement,

PPF


De : Fabrice BLAIZOT - IDEE -
Envoyé : lundi 5 septembre 2016 15:45
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : SCIC IDEE - Dossier FOURCADE - Travaux et demande d'informations pour étude bois

Bonjour M. FOURCADE,

Concernant votre dossier travaux, en l’état des retours, il semblerait que si vous partez sur le dernier bouquet de travaux que l’on a vu ensemble, la région apporterait la subvention de niveau 2. Elle prendrait donc en compte la mise en place d’une chaufferie bois, même si c’est un réseau de chaleur. L’important est que le bâtiment soit alimenté totalement par la chaufferie bois.

Il sera nécessaire de valider votre dossier « Travaux » avant la fin d’année 2016. Ca laissera 18 mois pour réaliser les travaux et transmettre les factures réglées à la Région. Mme REBOUILLEAU pourra vous redonner des éléments à ce sujet.

Concernant ce projet, je souhaiterais approfondir mes recherches sur les subventions notamment en ce qui concerne l’étude nécessaire.

L’ADEME accompagne ce genre de prestations, mais c’est fonction des structures juridiques.

Dans votre cas, pourriez-vous m’apporter des compléments sur la structure juridique dans laquelle se trouve l’intégralité du manoir et des bâtiments attenants (SCI, etc…).

Cela aura une conséquence sur la recherche et les aides disponibles pour ce projet.

Dans l’attente de vous lire,

Cordialement,

(Fin de citation)

Coup de fil, dès 9 heures de ce lundi matin, de la mission locale de Flers. Mme LEROYER me demande comment se sont passés mes entretiens de la semaine dernière avec les candidats à un "emploi d'avenir".

Je lui réponds :
- un glandeur qui n'a même pas réagi à mon appel téléphonique ;
- deux garçons sans compétence en maçonnerie et qui n'avaient pas le "look" (notamment un punk à crête d'Iroquois et empestant le patchouli) ;
- un candidat que je note 8/10.

Nous sommes convenus que Mme LEROYER va m'adresser 4 nouveaux C.-V.
J'entends boucler cette affaire rapidement.
J'ai reçu trois nouveaux C.-V. de la mission locale de Flers pour l'"emploi d'avenir" que je propose. L'un de ces candidats ne répond ni à mes messages téléphoniques, ni au courriel que je lui ai adressé. J'ai rencontré les deux autres ; l'un m'a fait plutôt bonne impression mais il est menuisier, ce qui ne correspond pas à ma recherche ; j'ai transmis son C.-V. à l'entreprise PICAULT de Domfront. Quant au dernier, qui vient de quitter mon bureau, je crains qu'il ne doive galérer longtemps.

En l'état du dossier, il est fort possible que je fasse affaire avec le candidat pré-sélectionné la semaine dernière. Je lui ai téléphoné ce matin, il est toujours disponible.

Il se trouve que, hier, à la Guyardière, j'ai rencontré le propriétaire d'un manoir voisin, membre, à l'évidence, de notre fan club favori. Je lui ai expliqué souhaiter partager ma "force de frappe". L'idée l'intéresse, ce qui m'enhardit pour avancer après que mon aîné s'est inscrit aux abonnés absents.
Je viens de recruter Dylan TIRARD (17 ans) dans le cadre des "emplois d'avenir", pour le compte de l'"Association pour le développement durable de l'Ouest Ornais et de ses environs". Il commencera à travailler lorsque la mission locale de Flers me fera parvenir son contrat de travail. Cela me fera donc 2 salariés pour le coût de 1,25.

J'ai toutefois demandé à continuer de recevoir les C.-V. d'autres candidats, ne serait-ce que parce que je n'exclus pas de recruter un deuxième jeune dans le même cadre, ce qui me ferait 3 salariés pour le coût de 1,5, tout en me donnant plus de souplesse pour les mettre à la disposition de voisins. Ainsi, si je réussissais à placer cette équipe de 3 un tiers du temps, cela aboutirait pour moi à disposer, en moyenne sur l'année, de 2 hommes au prix de 1.

Reste, bien entendu, à encadrer et gérer cette équipe convenablement. Il me semble que cela vaut la peine d'essayer.

P.S. : Dylan rejoindra son poste le 18 octobre prochain.
Le "chalet du brouillard" est un édifice mystérieux, bien connu des Domfrontais. Il a été bâti à flanc de falaise, dans un endroit très difficilement visible et accessible en-dessous du donjon, au milieu d'une végétation qu'on imagine vierge. On se doute que, de là-haut, la vue doit être imprenable sur le panorama alentour (pas totalement imprenable, d'ailleurs, car elle est susceptible d'être altérée un jour par de maudits engins) :

Ce repaire très discret a servi de refuge à des aviateurs alliés pendant la seconde guerre mondiale :

Il est actuellement la propriété d'un homme étonnant, qui a vécu à Domfront jusqu'à l'âge de 14 ans et qui, par passion pour la civilisation aztèque, a émigré au Mexique dont il a même pris la nationalité. Je vous parle d'Emmanuel PICAULT, frère de Vincent PICAULT, mon entrepreneur local de bâtiment favori et conseiller municipal de Domfront.

Parce qu'il a un goût et un talent extraordinaires, Emmanuel PICAULT est devenu un décorateur et galeriste mondialement connu, coopérant actuellement avec Philippe STARCK sur un yacht dont un oligarque russe veut qu'il soit le plus beau jamais construit (budget d'un milliard de dollars). Les œuvres d'Emmanuel PICAULT parlent pour lui.

Emmanuel PICAULT a souhaité visiter notre manoir favori et je le lui ai fait découvrir hier, de fond en combles ou presque.

Il a beaucoup aimé, je crois, l'ambiance générale et, plus particulièrement, celle de l'escalier du logis, de la "pièce dévastée" au-dessus du salon, ainsi que des combles des écuries.

Je retiens ses recommandations suivantes, qui confirment mes propres intuitions :
- ne pas casser le volume remarquable de la "pièce dévastée" ni celui, tout aussi exceptionnel, des combles des écuries en y introduisant un quelconque cloisonnement ;
- consacrer l'espace de l'ancienne cuisine du bâtiment Nord à une bibliothèque.

Il considère que l'escalier de l'"aile de la belle-mère" est à sa place, du moins pour sa première travée, là où il se trouve actuellement.

Vraiment très intéressant. A suivre, je l'espère.

P.S. (du 2 janvier 2020) : Deux points ont évolué, évoqués à la fin de ce message datant d'un peu plus de trois ans :
- j'ai renoncé à installer mon bureau-bibliothèque au rez-de-chaussée du bâtiment Nord, à l'emplacement de l'ancienne cuisine ; ce sera là l'espace dévolu à la future cuisine (c'est actuellement la cuisine provisoire) ; mon bureau-bibliothèque devrait être aménagé au 1er étage du colombier ; j'imagine que ce sera fait d'ici deux ou trois ans ; en tout cas, pour moi, ce serait une priorité ;
- l'escalier de l'"aile de la belle-mère" sera sans doute inspiré de près par l'"esquisse" d'Arnaud PAQUIN, datée de juillet 2018 ; c'est ce que j'ai vu de mieux en la matière, même si on peut encore réfléchir à des améliorations ; de toutes façons, je n'aurai vraisemblablement pas les moyens de faire construire cet escalier de mon vivant.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 17 Octobre 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave
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Benjamin FERNANDEZ a fini aujourd'hui de kärchériser mon stock de tomettes :

11 octobre 2016.

Voici une bonne chose de faite, avant les premières gelées.

Dylan pourra l'aider demain à ranger les dernières.

Benjamin a quand même fini par me remettre ce matin une copie des recettes de cuisine que lui avait transmises Igor :

C'est bigrement synthétique...
Au courrier ce matin, une lettre de la mission locale de Flers m'informant que le conseil départemental de l'Orne a formellement accepté de couvrir les trois quarts du coût de Dylan, ceci dans le cadre de la réglementation des "emplois d'avenir".

Excellent. Il me reste encore des données à entrer sur le site internet qui m'est désigné afin que me soit remboursée l'avance de trésorerie que j'ai dû consentir au titre du premier salaire de ce jeune homme.
Le système que j'ai monté en m'appuyant sur la réglemention des "emplois d'avenir" semble intéresser suffisamment de personnes, très souvent différentes du public habituel de l'A.D.D.O.O.E., pour que j'établisse une partition des activités en constituant une nouvelle association qui pourrait s'appeler "Association pour l'insertion professionnelle de jeunes dans l'Ouest Ornais, le Sud Manche et le Nord Mayenne" (APIJOMM). Corrélativement, il faudra que j'adapte en conséquence les statuts de l'A.D.D.O.O.E. qui se concentrerait désormais sur son premier objet statutaire, donc que je transfère les contrats de travail de Benjamin et de Dylan de l'A.D.D.O.O.E. à cette APIJOMM.

Je vais m'atteler à cette transformation dans les prochains jours. Je veillerai à ce que l'on soit pleinement opérationnels au moment où le recrutement de nouveaux "emplois d'avenir" redeviendra possible, c'est-à-dire à partir du 1er janvier prochain.
Si je récapitule, l'état de ma nouvelle usine à gaz est le suivant :
- Benjamin et Dylan sont salariés de l'A.D.D.O.O.E., leurs bulletins de salaire étant préparés par la M.S.A. ;
- dans mes démarches pour leur trouver du travail ailleurs qu'à notre manoir favori, je rencontre un succès qui m'encourage à développer l'expérience des "emplois d'avenir" ;
- je m'apprête donc à recruter, dans les mois qui viennent, plusieurs "emplois d'avenir" supplémentaires ; chaque recrutement, outre qu'il apportera de la souplesse dans l'affectation de tout ou partie de l'équipe ainsi constituée, abaissera le coût moyen de celle-ci : ainsi, avec deux "emplois d'avenir", l'équipe de trois hommes reviendrait au total à 1,5 fois le coût d'un smicard, donc chaque salarié reviendrait en moyenne, charges comprises, à la moitié du coût (charges comprises) d'un smicard ; avec quatre "emplois d'avenir", ce qui me semble tout à fait envisageable dès 2017, les cinq hommes coûteraient au total autant que deux smicards, de sorte que chacun reviendrait en moyenne à 40 % du coût d'un smicard ;
- je vais rechercher des subventions auprès de divers conseils départementaux en vue d'alléger le coût de Benjamin qui encadrera cette équipe ; en première approche, l'Orne, qui supporte la charge des "emplois d'avenir" ainsi recrutés localement, pourrait accepter d'intervenir à ce niveau également ; dès lors que d'autres jeunes seraient recrutés et employés dans des départements limitrophes, leurs conseils départementaux seraient également sollicités ;
- je recherche des alliances avec des entrepreneurs qui pourraient être suffisamment intéressés par la qualité de notre travail d'insertion professionnelle et de formation pour recruter ces jeunes lorsqu'ils arriveraient en fin de droits au titre des "emplois d'avenir" (soit, en l'état des textes réglementaires, au bout de trois ans après leur recrutement) ;
- enfin, je fais étudier les dispositions fiscales dont les employeurs de tous ces jeunes pourraient également se prévaloir, le cas échéant, pour abaisser le coût net pour eux de ce système.

Je précise que j'ai conçu cette usine à gaz lorsque, constatant l'aboulie du repreneur pressenti de notre manoir favori dans un contexte de chute de mes revenus et d'extinction de mon épargne financière, j'ai dû rechercher des voies nouvelles, astucieuses mais toujours légales, pour abaisser pour moi la charge de mes employés. Puisque, grâce à la martingale trouvée, un effet boule de neige vertueux est susceptible d'être développé, je me dis qu'autant contribuer tous ensemble à faire reculer le chômage des jeunes du secteur. D'où l'idée de structurer cet effort en toute transparence et en veillant à ce que tous ceux qui ont un intérêt au succès de cette expérience (jeunes concernés, employeurs potentiels, entrepreneurs locaux, administrations diverses, y compris les formateurs professionnels) s'appuient les uns sur les autres.

Que ceux qui sont susceptibles d'être intéressés par mon système n'hésitent pas à me contacter, je répondrai, dans le rôle de tabellion que je m'attribue, à toutes leurs demandes d'explications complémentaires.
J'ai reçu ce matin la visite de Boris MAHE, le "référent" de Dylan à la mission locale de Flers. Il venait nous parler de la formation professionnelle à mettre en place en faveur de ce jeune homme. Je n'ai pas compris grand chose à ses propos, si ce n'est que le dispositif requis va déséquilibrer les comptes prévisionnels de ma petite usine à gaz. Il nous a remis, à Dylan et à moi, deux feuilles rappelant la législation du travail en cas d'emploi de jeunes (Dylan aura 18 ans en février prochain), m'a fait signer un dossier sans m'en remettre une copie (ce dossier précisait que Dylan devait repasser les épreuves théoriques de son C.A.P. de "constructeur de canalisations" à la fin de ce mois de novembre) et m'a promis de m'adresser divers documents que je mettrai en ligne dès réception. Enfin il m'a informé que, la réglementation n'arrêtant pas de changer, il n'était pas garanti qu'il soit de nouveau possible de recruter des "emplois d'avenir" dès le 1er janvier prochain mais que l'on ne saurait exclure, non plus, que la pompe soit réamorcée plus tôt.

Pas simple tout ça.
(début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mardi 3 janvier 2017 10:25
À : Fabrice BLAIZOT - IDEE -
Objet : RE: SCIC IDEE - projet chaufferie bois

Merci pour vos vœux. Recevez les miens les meilleurs pour vous, vos proches et vos activités.

Je vous dois en effet quelques explications.

A vrai dire, mon projet a reçu du plomb dans l'aile depuis qu'en octobre dernier, mon aîné m'a annoncé qu'il ne souhaitait pas s'investir davantage dans la restauration de la Chaslerie et qu'il entendrait même ne pas la conserver après mon décès. Dans ces conditions, je reste dans les 25 m2 habitables du bâtiment Nord mais entends poursuivre, dans la mesure de mes moyens qui décroissent, la restauration du monument. Compte tenu des particularités des circuits administratifs, tous ces moyens seront mobilisés, dans les 5 ans qui viennent, dans la seule restauration des menuiseries extérieures du seul logis. Par voie de conséquence, l'installation d'une chaufferie centrale dans la charretterie est renvoyée aux années 2020. J'aurai alors entre 70 et 80 ans, c'est dire que c'est pas gagné tout ça...

Bien cordialement,

PPF


De : Fabrice BLAIZOT - IDEE -
Envoyé : mardi 3 janvier 2017 09:57
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : SCIC IDEE - projet chaufferie bois

Bonjour M. FOURCADE,

tous les voeux de la coopérative pour cette année 2017 avec la réalisation de vos projets de rénovation, et pourquoi pas une chaufferie bois !

Avez-vous pu avancer sur vos projets ?

Concernant la chaufferie bois, je reste en attente de connaitre la structuration juridique qui pourrait porter ce projet, cela aura des incidences sur les aides potentielles accessibles que ce soit pour l’étude ou les travaux.

Dans l’attente de vous lire,

Cordialement,
Fabrice BLAIZOT | Ingénieur de la Cooperative IDEE

(fin de citation)