Pensées pour Francis à l'aube de cette journée si difficile.

Pensées également pour cet ami qui, alors que je m'étonnais de son silence, m'a écrit tenir la main de son épouse.

Ma petite affaire prospère un peu trop : ce matin, 108,4 kg à la balance.

23 heures, je suis réveillé brutalement par l'arrêt de mon appareil respiratoire.

La tempête vient de couper l'électricité. Elle est néanmoins rétablie rapidement.
Pour me rendormir, ce sera autre chose.

Ce portrait n'a évidemment rien à faire ici.

Mais il est si "madly British" que je n'ai pu résister à le "capter".

Arnaud PAQUIN vient de m'informer qu'un accident le retient auprès de son père.

Un S.M.S. de Francis m'a indiqué ce matin qu'il ne quitte plus son épouse à l'hôpital d'Alençon.

Un troisième ami qui est également dans la souffrance n'en dort plus ou fait des cauchemars.

Un quatrième, traité pour un cancer des fumeurs, m'a appris hier qu'il devrait être opéré le 26 mars prochain d'un anévrisme de l'aorte. Il est inquiet.

Un cinquième, atteint de la même maladie, se recroqueville sur lui-même et n'a plus le courage de faire face aux procès qui l'assaillent.

On a connu de meilleurs débuts d'année.

Depuis des années, je vis au rythme exaltant de mon pilulier :

Ça me rappelle ma mère.

Quelques noms de chants ou cris d’oiseaux :

Aigle : glapit, trompette.
Albatros : piaule.
Alouette : grisolle, tirelie, tire-lire, turlutte.
Bécasse : croule, croute, coucouanne.
Buse : miaule, piaule, piaute.
Caille : carcaille, courcaille, margotte.
Canard : cancane, caquette, nasille ou nasillonne
Chouette : hioque, hôle, lamente, chuinte, hue, hulule ou ulule .
Cigogne : craquette, claquette, glottore.
Colibri : zinzinule.
Colombe: gémit ou roucoule.
Coq : chante, coqueline, coquerique, dodeline.
Corbeau: croasse, croaille, coraille, graille.
Corneille : babille, corbine, craille, criaille, graille.
Coucou : coucoue, coucoule, couquette.
Courlis : beugle, siffle, turlute.
Cygne : drense, drensite, lamente, siffle, trompette.
Epervier : glapit, graille, piale, tiraille.
Etourneau : pisote, pissote, fécrotte.
Faisan : criaille, glapit , piaille .
Faucon : huit, réclame.
Fauvette : chante, zinzinule.
Geai : cajacte, cajole, cocarde, frigulote, fringole, gajole, garrule, jacasse, jase.
Goéland : raille, pleure.
Grue : claquète, craque, craquète, glapit, trompète.
Héron : hue.
Hibou : bouboule, hue, hulule ou ulule.
Hirondelle : gazouille , ramage, tridule, trisse, truissotte.
Huppe : pupule, pupute, poupouffe, pétasse.
Loriot : siffle.
Merle : appelle, babille, bavarde, chante, flute, jase, siffle.
Mésange : zinzinule, zinzibule, titine.
Moineau : chuchète, chuchote, pépie , piaille.
Paon : braille.
Perdrix : briurit, cacabe, glousse, pirouitte, rappelle.
Pic vert (pivert) : picasse, peupleute.
Pie bavarde : agasse, bavarde, cajole, jase.
Pigeon : caracoule, concourège, roucoule, jabote.
Pinson : frigotte, fringote, ramage , siffle.
Pipit : turlute.
Roitelet : zinzinule.
Rossignol : chante, gringotte, quirritte, rossignole, trille.
Serin : grignote, ramage, trille.
Tourterelle : gémit, caracoule, roucoule.

Si vous connaissez d’autres noms de cris ou chants d’oiseaux vous pouvez les mettre en commentaire. Et n’hésitez pas à me corriger si vous voyez des erreurs dans ma liste. Je suis preneur. 😉😉

N.D.L.R. : Je ne sais pas pourquoi mais certains me parlent plus que d'autres...

Arrivée hier en fin d'après-midi au manoir favori, Carole m'a annoncé repartir aujourd'hui vers Villers pour y retrouver une partie de sa parentèle (si j'ai bien compris).

A ce niveau, je pense que c'est une maladie.

Speedy Gonzales est incorrigible.

Comme je suis insomniaque, je lui ouvre la porte vers la cour toutes les nuits puis m'installe dans la cuisine devant la télé pour jeter un coup d’œil aux actualités de l'une ou l'autre des chaînes d'info en continu. Au bout d'un moment, je l'entends gratter au fenestrou de la cuisine, ce qui est sa façon de me demander de lui permettre de rentrer au chaud (relatif).

Ces temps-ci, les actualités sont devenues tellement déprimantes que, cette nuit, je ne suis pas descendu y jeter un œil avant 3 heures du matin.

M'attendaient dans un coin de la cuisine, à un angle du réfrigérateur - toujours le même - deux reliefs, l'un liquide, l'autre solide, de taille significative pour un animal de moins de 5 kg sur la balance et témoignant, l'un comme l'autre, de sa bonne santé.

Désormais il couchera dehors, que ceci lui plaise ou non et qu'il vente ou qu'il pleuve.

Ma promenade du samedi après-midi avec Carole et Speedy Gonzales me montre que Francis a commencé à regrouper quelques grumes issues du vieux bois de 3 ha acheté en 1991 et correspondant à des arbres étêtés par les tempêtes successives donc en risque de pourrissement :

Il va donc me falloir étudier comment écouler ces grumes, une activité nouvelle pour moi. Je doute que "leboncoin" y suffise. Si un membre du fan-club a des idées à ce sujet, qu'il n'hésite pas à m'en faire part.

Accessoirement, il faudra que je rappelle une nouvelle fois à Francis de faire disparaître les escalopes de terre que les pneus du tracteur laissent sur mes belles allées, ceci avant qu'elles ne favorisent la pousse de végétation aux endroits où elles sont tombées.

A 17 h 13, alors que j'interrogeais un ami, il m'a écrit : "Le protocole est lancé. Elle va mourir dans 15 minutes".

Le 25 février dernier, ils en étaient à "jour 40".

Ainsi, Christelle ne souffrira plus.
Je pense à cet ami.

Au courrier ce matin :

C'est la première fois que je vois le nom de ce petit sale imprimé sur un courrier qui m'est destiné.

Un cap dans la vie d'un loïde entré dans la mienne il y a un an déjà.

Je n'ai pu assister qu'à la première moitié de la réunion consacrée cette après-midi au risque feu de forêt :

C'était fort intéressant. J'ai ainsi pris conscience de tous les travaux d'entraînement du personnel et de coordination des services (S.D.I.S., O.N.F., D.D.T.) nécessaires en amont des incendies pour s'y préparer, des réorientations en cours du fait du réchauffement climatique, des matériels disponibles et de quelques-unes de leurs spécificités, des conduites à tenir pour les sachants locaux (comme les propriétaires, s'ils sont présents) en cas de départ d'incendie, des nécessités de coordinations supra-départementales, etc. Plus particulièrement, j'ai retenu qu'en cas d'incendie de forêt, le cône de propagation du feu sur le terrain se présente sous la forme d'un angle de 40° dans le sens du vent et que la ligne de feu avance, par exemple, à une vitesse de 900 m/h si le vent souffle à 30 km/h (il y a un tel rapport multiple de 3 entre les deux vitesses) et, en tout état de cause, d'autant plus vite que le terrain monte. Je retiens également qu'avant le retour d'un camp scout prévu cet été, il vaudrait mieux que je vérifie le respect par ladite troupe de règles de base en matière de prévention des incendies.

J'essayerai de mieux suivre une prochaine session à laquelle je ne manquerai pas de m'inscrire.

En un an, Speedy Gonzales est passé d'un poids de 4,9 à 5,6 kg, soit + 14,2 %. Je n'avais donc pas totalement tort en le qualifiant de gros cochon.

Et moi j'en suis un autre, puisque je viens de dépasser pour la première fois 109 kg.