Nature (hors géologie)

Bien entendu, cette semaine, Pascal est obligé par la météo de rester chez lui.

Bernard, en revanche, est venu aujourd'hui débroussailler le terrain de la Josselinière, au bord du Beaudouët, que j'avais fait planter d'aulnes glutineux il y a 11 ans déjà. Ces arbres ont bien poussé. Voici Bernard à l'oeuvre, à l'aide du tracteur Valtra :

2 décembre 2010, Bernard à la Josselinière.

Il m'a dit que, ce matin à deux reprises, un sanglier s'est approché du tracteur, comme pour le narguer. Cet animal doit se plaire à cet endroit. Comme on le comprend...

2 décembre 2010, coucher de soleil sur la Chaslerie.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 6 Février 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Nature (hors géologie)
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Janvier 1959, mon père, lieutenant d'artillerie coloniale, participe à un stage au "centre militaire d'information et de spécialisation pour l'outre-mer". Il y apprend notamment le Bambara.

Un de ses collègues de stage est le capitaine Jean CHASTEL, un cavalier que mon père trouve d'abord "bêcheur". Ils sympathisent néanmoins...

mon père, deuxième à gauche au 3ème rang ; Jean CHASTEL, 2ème à gauche au 2ème rang.

... avant de se retrouver tous deux en poste à Dakar. Là, les familles se cotoient fréquemment à la plage puis dînent très volontiers chez les uns ou les autres ; je garde de cette époque des souvenirs émus de parties de cache-cache la nuit, sous un ciel brillant d'étoiles, entre les "oreilles d'éléphant", ces feuilles gigantesques, ornement habituel des jardins des européens.

1960, retour de plage à Dakar chez les CHASTEL et avec les AUBERT.

Cette photo a donc été prise il y a plus de 50 ans, déjà.

Jean CHASTEL était l'oncle de Carole, ce qui m'a valu, quelques années plus tard, une cavalière toute trouvée pour le bal de l'X. Et voilà comment s'écrit l'histoire...
Observons Pascal travailler sur la fenêtre Ouest de l'extension Sud de la ferme.

Voici dans quel état se trouvait cette ouverture ce matin, à la reprise du chantier, vue de l'extérieur du bâtiment :

25 février 2011, le chantier en début de journée, vu de l'extérieur.

puis vue de l'intérieur :

25 février 2011, le chantier en début de journée, vu de l'intérieur.

Puisqu'il est prévu, sur le plan de Lucyna GAUTIER (consultable sous cet onglet, vers la fin de sa page 5, en date du 17 octobre 2010), d'installer un évier devant cette fenêtre, Pascal a pensé à ménager un renfoncement pour que le plombier y installe ses tuyaux. On peut aussi remarquer que, cette fois-ci, il n'a pas oublié les gaines électriques.

Avant de replacer les pierres, Pascal est parfois obligé d'en tailler certaines à la disqueuse, comme celle-ci, provenant du lot cédé l'an dernier par la mère de Maxime et qui apparaît sous la lame aussi rose qu'un jambon, confirmant ainsi qu'elle contient du fer :

25 février 2011, une pierre taillée et posée en tout début d'après-midi.

Pascal me fait observer que les pierres achetées le mois dernier à M. BIDARD sont trop dures pour être travaillées de la sorte. Il pense que cela est dû à leur longue exposition au soleil.

Les photos suivantes, prises en fin de journée, donnent une idée de l'avancement du chantier aujourd'hui.

Sur la première, on aperçoit Claude MARTIN, venu saluer Pascal après un journée de chasse à la Chaslerie avec Blacky, son fidèle Youki.

25 février 2011, apparition de Claude MARTIN en fin de journée.

Claude m'a vanté les derniers exploits de son épagneul, capable d'attraper seul des bécasses ; il m'a aussi conseillé de demander à Thierry BOURRE d'attester des dégâts commis par les chevreuils sur mes plantations (il paraît qu'on peut être indemnisés) ; enfin, il m'a indiqué qu'avec son beau-frère et Bernard, ils viendront très prochainement - la saison de la chasse va bientôt s'achever - débusquer un gros sanglier qui laboure mes terres.

La deuxième photo de ce soir montre Pascal en train de brosser les pierres reposées aujourd'hui :

25 février 2011, Pascal brosse en fin d'après-midi les pierres maçonnées dans la journée.

Pascal m'a fait observer la trace d'une ancienne ouverture qui avait précédé la fenêtre bordée de briques blanches que nous avons connue jusqu'à ces travaux-ci. Voici, à droite, un petit morceau de la feuillure de cette ouverture, sans doute d'origine :

25 février 2011, la trace d'une ancienne ouverture de l'extension Sud de la ferme.

Pascal pense que, d'ici le milieu de la semaine prochaine, il devrait avoir achevé la restauration de cette fenêtre-ci.

Il prévoit de s'attaquer dans la foulée à l'ancienne porte Ouest de l'ancienne salle à vivre de la ferme. Selon les plans de Lucyna, il doit à cet endroit rétablir une fenêtre, en éliminant une nouvelle fois les très laides briques blanches qui dénaturent cette ouverture.

Il récupérera à cette occasion la pierre de seuil en grès qui aura ensuite sa place sur la porte à restaurer sur la façade Est de la ferme.

Après avoir nettoyé le terrain du Tertre Linot, Bernard travaille actuellement au Nord de la Chaslerie, en bordure du champ des nièces de Jeannette LEVEQUE. Il m'a signalé hier qu'il avait trouvé là, dans le fossé, des traces de construction. Je m'y suis rendu en promenade cet après-midi avec Carole.

Effectivement, il y a là des vestiges de maçonnerie très ancienne, peut-être d'un bâtiment. Et aussi un petit pont de pierres enfin dégagé des ronces qui en interdisaient la vue :

12 mars 2011, le petit pont de pierre au Nord des terres de la Chaslerie.

De quand date ce pont ? De plus de trois siècles, certainement. Il a dû en passer, là, des charrettes chargées de foin ou de sarrasin, ce "blé noir" que Pascal retrouve désormais, par seaux entiers, dans les murs de la ferme où l'ont accumulé des générations de rongeurs.

Il y a un petit pont comparable, mais vraisemblablement plus récent, au Sud de la douve Est. Lors d'une "Journée du patrimoine", une vieille dame m'a raconté qu'il y a plus d'une soixantaine d'années, elle allait nettoyer son linge au lavoir qui se trouvait à proximité de cet endroit :

13 octobre 2009, le petit pont de pierre au Sud de la douve Est.

J'envisageais de récupérer les pierres du second pont afin de les réutiliser dans mes travaux. Mais, maintenant que j'ai vu l'autre, je choisis de les conserver en l'état et, un jour peut-être, de les restaurer. Sur le premier, il faudrait resserrer les pierres. On verra, je vais y réfléchir...

Aux abords de la Chaslerie et dans tout le Domfrontais, les poiriers viennent de fleurir !

1er avril 2011, floraison.

Même les poiriers plantés il y a à peine un an, de l'autre côté des douves, sont de la fête. Hervé a remis des veaux dans les prés, les jonquilles projettent leurs dernières étincelles, l'hiver est oublié !

1er avril 2011, retour des veaux dans les prés.

Bonsoir Mr Fourcade,

Vous allez être déçu, je vais encore vous contredire, les bons termes pour les cheminées sont les suivants :

A copier 100 fois !

A part cela, je vois que la cheminée est arrivée à bon port. On pourra l'admirer lors de notre visite.

Savez-vous qu'avec les fleurs de pissenlits non traités on fait une excellente confiture qui s'apparente au miel ?

Je vois que la divergence de vue sur la restauration persiste, peut-être faudrait-il aborder le problème d'une autre manière.

Bonne soirée !

Quatrième tonte d'herbe de l'année.

L'air est envahi d'aigrettes de pissenlit. Quant aux vers de tipule que j'observais, la semaine dernière, partout au sol de l'allée qui descend de la D 22, ils se sont transformés en graciles cousins dont se repaissent désormais de gloutonnes araignées aux fenêtres de mon bureau.

Dans le puits de la ferme, l'eau est à 2,75 m sous le niveau du sol. Elle a donc baissé de 1,30 m depuis mon observation du 25 février dernier (relatée sous l'onglet "Journal du chantier"). Nous sommes encore 1,20 m au-dessus de l'étiage de l'été mais j'imagine que mes plus jeunes plantations ont déjà commencé à souffrir. Si le temps se maintient au beau fixe, il faudra bientôt veiller à les arroser.

La maladie des buis, la connaissez-vous ? Apparue depuis 2 ou 3 ans sur les buis de la cour de la Chaslerie, elle s'est fortement développée cette année :

4 mai 2011, les buis malades.

Comme nous évitons de recourir aux pesticides, Carole a imaginé de transplanter ces plants malades sur un autre terrain où ils auront plus d'espace pour se développer.

C'est Bernard qui a été chargé de l'opération. Le voici, d'ailleurs, triomphant :

4 mai 2011, Bernard-le-conquérant !

Cette pose avantageuse ne vous rappelle personne ?

Louis XIV par Hyacinthe RIGAUD.

En fait, notre roi-soleil local n'y est pas allé avec le dos de la cuillère :

4 mai 2011.jpg, un traitement pour le moins énergique...

Je me dis que, si ces buis résistent à ce traitement de cheval, il ne pourra plus rien leur arriver de grave...

P.S. du 17 juillet 2012 : Quinze mois plus tard, aucun des buis n'a résisté...


En début de journée, le sémillant Régis ("Gueule d'amour" pour les dames) adresse aux visiteuses du site son plus beau sourire :

30 mai 2011, Régis est en grande forme !

Après avoir installé la sablière Sud du fournil de la ferme, l'équipe de Roland BOUSSIN s'apprête à placer la première ferme, complétée de son entrait :

30 mai 2011, de gauche à droite : Manu, Roland, Franck et Régis.

Le "Manitou" n'est pas de trop pour déplacer cette ferme :

30 mai 2011, le

30 mai 2011, la première ferme en train d'arriver à bon port.

Puis vient le tour du premier segment de la poutre faîtière :

30 mai 2011, la première ferme.

Toutes ces opérations se sont déroulées sans déranger le moins du monde une famille de locataires que m'a signalée Manu, blottie entre les parpaings de Pascal :

30 mai 2011, une nichée de hérissons.

Depuis mon message du 4 mai dernier sous cet onglet, vous vous demandiez peut-être si les buis de la cour avaient survécu à leur transplantation et au traitement de choc ordonné par Carole.

Eh bien, contre toute attente pour moi, j'ai constaté ce matin que 60 % des plants portaient de nouveau des feuilles nombreuses... [img:500]2011_06_26.jpg_05,26 mai 2011, un buis qui a bien résisté au choc.[/img]... tandis que les autres n'étaient, semble-t-il, toujours pas crevés :

26 juin 2011, un buis transplanté et qui rame encore...

Il faut dire qu'après les récentes pluies abondantes que nous avons reçues puis la fournaise de ces derniers jours, la nature explose de toutes parts, ainsi que le manifestent ces roses du fond de la cour :

26 juin 2011, les rosiers du fond de la cour.

Dans ces conditions, la Chaslerie est très en beauté !

26 juin 2011, la Chaslerie vue du Sud-Est.

Au fond de la douve, à proximité du bief aval, Bernard a décidé qu'il était temps de débroussailler :

1er août 2011, Bernard au fond de la douve.

Il commence le travail avant de passer le relais à Lucien.

Comme l'an dernier, les roseaux font plus de deux mètres de haut et sont à la disposition des dames qui voudraient en composer de très décoratifs bouquets :

1er août 2011, les roseaux en fond de douve.

6 janvier 2012, un hêtre malmené.

"La mouillature et le vent !" comme me l'a expliqué Bernard avant de redresser ce hêtre de l'allée courbe, planté il y a douze ans et qui a été secoué par le vent avant-hier.

6 janvier 2012, le hêtre redressé.

Heureusement, la nature est généreuse. Sacrée mouillature, quand même !

P.S. du 18 juillet 2012 : Finalement, nous n'avons pas réussi à sauver ce hêtre. Il paraît que les hêtres ne supportent pas d'être pliés, contrairement, selon mon expérience, aux chênes.

Il fait actuellement très doux dans le Domfrontais et les amoureux de la nature redoutent la prochaine vague de froid :

Article paru dans le

A la Chaslerie, je m'interroge également en observant la vigueur de la mousse à proximité de l'escalier extérieur qui dessert mon bureau :

12 janvier 2012, en montant vers mon bureau.

A peine 5 ans ont passé depuis que Claude MARTIN a rejointoyé cette partie du manoir ; désormais, les mousses montent à l'assaut de ces joints.

12 janvier 2012, des joints en péril ?

J'aimerais bien savoir quel traitement appliquer pour freiner cette invasion.

Surtout, je suis impressionné par la vitesse à laquelle ont commencé à verdir les pierres montées, il y a quelques semaines à peine, sur le mur Ouest de la douve Nord :

12 janvier 2012, aperçu des premières pierres du mur Ouest de la douve Nord, vues de l'Est.

Au moins, l'examen de détail auquel je me livre montre que les chantepleures prévues par Lucyna GAUTIER fonctionnent impeccablement !

D'après Thierry BOURRE, il n'y a pas de contre-indication à l'élagage des chênes et des hêtres quand il gèle. Je vais donc demander à Igor et Valentin de s'y remettre, donc de conserver les travaux d'intérieur pour les jours de pluie. Il me semble que le bûcheronnage leur plaît et j'ai observé que le froid ne perturbe guère ces compatriotes de Dracula.

Le Comte Dracula.