Mobilisation générale, les taupes attaquent ! Gérard LEBOULANGER a répondu ce matin à l'appel ; le voici sur le Pournouët ; il faudrait également intervenir d'ores et déjà sur le champ de la ferme, sur celui de la charretterie et sur l'"Avenue FOURCADE" :

Les arbres fruitiers sont en fleurs aux abords du manoir favori :

N.D.L.R. : Élémentaire, mon cher Watson !

Lors de la promenade matinale de Guguss, j'ai croisé un beau chevreuil en pleine conversation avec Erling et Bertha. Lorsqu'il nous a aperçus, Guguss et moi, il a détalé avec grâce vers l'"allée historique". Par exception, je n'étais pas porteur de mon appareil photographique et, le temps que je retrouve le bouton photo de mon téléphone portable, il avait disparu.

Maurice LESELLIER, le chasseur de ragondins qui arrivait sur ces entrefaites, m'a indiqué qu'il en a attrapés trois aux abords du manoir favori depuis qu'il a repris sa campagne d'éradication.

Promenade cette après-midi aux abords du manoir favori. Ils n'ont jamais été aussi bien entretenus depuis trente ans. Grand merci à Francis, véritable perle à qui il faudra toutefois que je fasse donner des cours à propos des éclaircies nécessaires :

Carole me demande de photographier ces fleurs. Un membre du fan-club saura-t-il nous dire de quoi il s'agit ?

Elle insiste pour me prendre en photo, au motif que l'on ne me voit jamais sur le site favori. Un vieux machin comme ça, quel intérêt ?

Je me sens presque aussi fatigué...

... que cette dépendance, proche d'une ancienne carrière qui a servi, voici quelques siècles, à bâtir le manoir favori.

Je la laisserai s'écrouler tranquillement.

Essaie d'identifier avec plant net !

Cette après-midi, promenade au manoir de la Boisnerie (cité dans le livre d'André DEGON), à Sainte-Honorine-la-Chardonne.

Comme on peut s'en douter, Carole s'est surtout intéressée aux plantations (beaucoup de buis)...

... et moi au gros-œuvre :

Dans le numéro du "Monde" (daté des 8, 9 et 10 mai 2021) qui m'est arrivé ce matin, je lis une intéressante interview d'André COMTE-SPONVILLE et, sur la Covid, une appréciation qui est très exactement la mienne depuis longtemps mais qui, chaque fois que je l'énonce, choque mon entourage d'une façon que je ne comprends pas :

Et, sur le plan économique, un trou de 425 milliards d'euros. En un an. Quelque chose comme 30 fois celui du "Crédit Lyonnais". Bravo MACRON, t'es le plus fort avec ta politique à la com !

Tout ça "quoi qu'il en coûte" et "sans impôt supplémentaire".

Comment peut-il y avoir autant d'imbéciles pour gober pareilles sornettes ? C'est effarant !

Aux cascades de Mortain :

Caramba, encore raté !

Du moins peut-on espérer que le stock résiduel, désormais déposé sur une feuille de plastique, n'attaquera plus d'autres pierres :

Mais que penser de nos estomacs ?

Le "John Deere" est en réparation (pour changement d'une courroie) et le "Valtra" trop lourd pour le sol détrempé (pluie attendue jusqu'à la fin mai), de sorte que Francis peine à résister à la pousse rapide de la végétation :

Même la cour se laisse envahir par la verdure :

"Rhodos in full bloom" :

Celui de la ferme a du retard à l'allumage :

Guguss, lui aussi, est "in full bloom" :

Mariette PETITJEAN, chargée de mission bocage au parc naturel régional Normandie-Maine (06 86 40 31 41) et Sylvain ALASSEUR, de la société coopérative d'intérêt collectif S.C.I.C. Bois Bocage Energie, sont venus ce matin vérifier la qualité du travail effectué lors des dernières plantations, subventionnées par le Parc, sur les "nouvelles terres".

Je les ai accompagnés au début de leur contrôle mais mon pied droit s'étant pris dans un trou de garenne de lièvre (probablement), je suis tombé lourdement sur le sol, ai ressenti une vive douleur intercostale et, ma tête se mettant à tourner, suis allé m'allonger un peu plus loin pour récupérer. Dur, dur de vieillir...

Quoi qu'il en soit, ces jeunes gens sont ensuite venus me faire leur rapport :
- il y a 14 plants manquants ou morts, ce qui peut être dû à la non-reprise après plantation, au gel ou au fait que nombre de ces plants étaient des sureaux, plus fragiles que les autres ;
- 2 arbres de haut-jet ne sont pas repartis ;
- les dégâts dus au gibier, principalement des lièvres, ne sont pas catastrophiques ;
- le paillage est déjà un peu envahi, dans la zone la plus humide notamment (la plus proche des "petits ponts") ;
- une roue du "Valtra" est passée contre les plants à certains endroits, ce qu'il faut bien sûr éviter.

Sur ces bases, j'ai signé sans réserve le rapport correspondant :

Je me déclare très satisfait du travail effectué, dès le début de leur mission et jusqu'à ce jour, par cette équipe. Plus tard dans l'année, ils reviendront pour procéder, là où nécessaire, à un recépage.

Le polypore soufré du grand poirier près des pilastres bat tous ses records cette année. Certes il a beaucoup plu ces derniers jours mais quand même ! Je l'ai découvert en allant promener Guguss, il est apparu à un endroit jusqu'alors secondaire...

... mais pas dans ses anfractuosités d'arbre favorites :

Quoi qu'en dise "Cambérabéro", j'ai préféré en faire disparaître la signature extérieure sans tarder :

Il faut me croire sur parole mais, alors que nous nous promenions sur l'"Avenue Fourcade", Guguss et moi, notre chemin allait croiser celui d'un chevreuil (on l'aperçoit vaguement à droite de l'allée sur les photos suivantes) :

Mais la présence haletante de ce gros balourd de Guguss a vite été repérée par ce chevreuil, qui a détalé vers la gauche. Hélas, mon appareil photo pourri bien que neuf n'a pas permis de bien enregistrer la scène.

Ecolo... pipeau !

N.D.L.R. : Et dire que ce sont les écolos allemands qui poussent à la défiguration de nos paysages par toutes ces maudites éoliennes !

Le lucane ou cerf-volant, dit aussi escarbot
Publié le 8 juin 2021

Comme ses mandibules font songer à des bois de cerfs, et qu’il vole, on lui a donné le nom de cerf-volant. Les scientifiques appellent aussi ce coléoptère lucane, mais c’est la même idée : les Lucaniens, peuple du sud de l’Italie antique, ornaient leurs casques de guerriers avec des ramures de cerfs.

Dans le monde des insectes, c’est un géant, en tout cas pour l’Europe. Les plus gros spécimens se trouvent en France dans le sud-ouest. Celui-ci avait entrepris l’ascension d’un mur de la maison. Envisageait-il de s’installer sous mon toit ?

Chez La Fontaine, c’est l’escarbot. A voir sa taille, on comprend qu’il puisse détruire les œufs de l’aigle en les poussant hors de leur nid (cf l’Aigle et l’Escarbot). Dans l’analyse qu’il fait de la fable, Michel Serres* écrit que c’est aussi celui qui « chie dans la robe divine ». Heureusement, chez moi, je n’ai pas trouvé trace de ses déjections.

* La Fontaine, par Michel Serres, p192 Editions Le Pommier

Rappel : ce soir à 16h, colloque La Fontaine par Michel Serres à l’Ecole Normale Supérieure. Inscription ouverte à tous mais obligatoire ici : visioconférence La Fontaine par Michel Serres

N.D.L.R. : En mettant en ligne mon précédent message, je ne pensais pas que Michel SERRES lui-même...

Au courrier ce matin, cette enveloppe postée le 8 juin dernier...

... et contenant, sans autre commentaire ni la moindre signature, cette page d'un journal non précisé, déchirée n'importe comment :

Ma réponse, à transmettre à cette personne (si quelqu'un reconnaît cette écriture) car je n'imagine pas qu'une telle larve fasse partie des visiteurs du site favori :

"Madame (car il me semble que votre écriture montre que vous ne portez pas la culotte ou, en tout cas, que vous n'auriez pas grand chose à y mettre),

Mon ami Guguss, à qui je m'associe bien volontiers car je suis pleinement de son avis, vous déclare que les couilles molles et autres tordues de votre espèce n'ont pas leur place à la Chaslerie. Ici, on s'exprime à visage découvert et on signe quand on sait écrire, qu'on ait le museau court ou pas.

N'y revenez plus ou on vous mordra !

Wouah ! Wouah !

Signé : un beau dégueulis
(comme je précise que Guguss sait en produire à volonté, ce qu'il ferait avec mon autorisation sur vos chaussures si, par extraordinaire, il vous reprenait l'envie de tenter de les déconsidérer de nouveau, lui et son maître.)"

Comme je m'en suis aperçu ce matin en promenant Guguss, le polypore soufré n'aura pas tardé à réapparaître sur le grand poirier près des pilastres sur la D 22 :

Même motif, même punition :

Au G20, les gestes barrière, la distanciation sociale et les masques, c’est bon pour le populo, les gueux, ceux qui ne sont rien.
Là, ce sont les Maîtres qui savent mieux... donc, pas de masque !

N.D.L.R. : Plutôt le G7, non ?