Nature (hors géologie)

Bernard LANGELLIER (via"Facebook")
rédigé le Lundi 16 Septembre 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Nature (hors géologie) - Annonces - A la Chaslerie
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Comment fabriquer du brou de noix ? Cette année 2019, les noix tombent parfois sans se séparer du brou ; à cause de la sécheresse, je suppose.

Voici des fruits du noyer. C'est une drupe ou fruit charnu à noyau ; comme la cerise, la pêche... sauf qu'ici la partie comestible est la graine (amande) :

Le fruit du noyer entier :

Le fruit du noyer (drupe) comprend 1) la paroi du fruit constitué a) d'une partie charnue ou brou et b) d'une partie ligneuse appelée coque ou mieux écale. À l'intérieur de l'écale se trouve l'amande, c'est-à-dire une graine dans un noyau. L'amande est constituée notamment de 2 cotylédons, appelés ici cerneaux qui sont comestibles :

Voici le brou ou partie charnue de la paroi du fruit. Tout le reste a été enlevé. Remarquez les vaisseaux conducteurs de sève entre le brou et l'écale. NB : Il faut voir cette photo en creux, la coque (écale) ayant été préalablement enlevée. Pour que la noix soit saine, le brou doit se détacher complètement au moment de la chute :

Deux noyaux avec vaisseaux à la surface. Un noyau comprend l'écale (ligneuse) et l'amande comestible :

Ces éléments charnus de la paroi du fruit du noyer sont verts puis noircissent :

Voici des brous de noix mis à macérer dans l'eau. Le brou permet de teindre le bois, des meubles par exemple :


N.D.L.R. : Je mets ce message en ligne ici à l'intention des gars d'la ville, les durs, les vrais, les tatoués. Car moi, je savais déjà tout ça.

Ceci dit, si des personnes sont intéressées par le ramassage de mes noix (issues de trois noyers en pleine forme et totalement bio), il ne faut pas hésiter à se faire connaître. Car j'en aurai nettement plus, cette année, que pour ma consommation familiale.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 2 Janvier 2020
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - O'Gustin
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Visite avec O'Gustin chez le vétérinaire, afin de déterminer pourquoi il régurgite si souvent. Plusieurs hypothèses ont été émises, dont un trop long voile du palais ou un trop long œsophage. Il sera peut-être nécessaire d'aller consulter un spécialiste à Bayeux.
J'ai terminé la lecture de "Sapiens" d'HARARI.

Ce bouquin sur l'histoire de l'humanité (excusez du peu) est clair et passionnant de bout en bout. Je le recommande très chaleureusement à tous ceux qui ne veulent pas mourir idiots :


Et encore merci à mon aîné qui me l'a offert pour Noël : choix parfait !

theguardian.com
rédigé le Vendredi 10 Janvier 2020
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - O'Gustin
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Adelaide, Australia
A koala receives treatment from a vet. There are grave fears for the future of the koala population on Kangaroo Island after a catastrophic bushfire last Friday, with more than half the island’s 50,000 koalas believed to have died :

Photograph: Mark Brake/Getty Images


N.D.L.R. : Quelles griffes ! Je trouve quand même qu'il ressemble à mon loïde, avec ses grosses patasses velues et ce regard si intelllllligent, qui pétille donc de "qualité FOURCADE" (est-il besoin de le préciser ?).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 22 Janvier 2020
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - O'Gustin - Annonces - A la Chaslerie
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Des 80 flacons de 3 litres chacun retirés à l'automne du pressage de 500 kg de pommes, il ne reste plus que 28 en stock :

22 janvier 2020.

Les amateurs sont priés de se faire connaître avant qu'il ne soit trop tard.

Car c'est un régal (qualité Fourcade, œuf corse) et on se me l'arrache !
Je signale que, lors de sa visite d'hier, l'architecte du patrimoine que j'avais pris l'initiative de contacter m'a informé que les crottes au sol du grenier de la moitié Sud du logis...

6 février 2020.

6 février 2020.

... sont le produit de chauves-souris (et non de souris comme je le croyais). Il paraît que ces bestioles arrivent à pénétrer dans les bâtiments en se coulant par d'infimes interstices.

Bien que ces alliées de la première heure méritent assurément que je chante leur gloire, il faudra quand même qu'on mette un peu d'ordre à ce bazar. Les chauves-souris c'est très bien, vraiment très très bien, mais dehors !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 8 Mars 2020
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Nature (hors géologie) - Anecdotes
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Je crains de m'être fait un petit peu trop remarquer, hier soir, d'une assistance nombreuse et de qualité :

Le couscous était excellent, bravo aux organisateurs (et je m'y connais un peu, ayant vécu une trentaine de mois en Tunisie dans mon enfance). J'avais été abondamment servi et resservi et, chaque fois, n'avais pas manqué de verser dans toute mon assiette une bonne dose de harissa, de la bonne, pas de la bibine comme on en sert d'habitude dans les restaurants du secteur. J'avais bu, un bon apéro genre kir et deux verres de vin rouge, également très bon.

Et, tout d'un coup, je me suis affalé (sans tomber toutefois dans l'assiette). Le malaise a duré une bonne vingtaine de minutes, ça n'allait pas fort (je sentais qu'un bon trois-quarts de mes forces m'avaient lâché), on me parlait pour me tenir conscient, j'ai entendu que j'étais tout pâle et en nage, mais j'avais la chance d'être assis juste à côté de Roger GRIPPON, le maire délégué de La Haute Chapelle qui a pris ma tension à trois reprises (5 et je ne sais plus quoi, puis c'est remonté comme moi de mon gouffre), et je dois dire qu'un conseiller municipal sortant (et que j'aurai plaisir à réélire), Mickaël GOBE, diplômé de secourisme, ne m'a pas quitté des yeux jusqu'à ce qu'une ambulance m'embarque pour l’hôpital Henri Monod de Flers.

Après prise de sang, électrocardiogramme et divers autres examens effectués par un toubib de deux mètres d'altitude et noir, vraiment tout noir (Congo Brazzaville oblige, on a parlé d'éléphants et de gorilles, de Pointe-Noire où j'avais fait escale en pleine révolution locale - je raconte cela quelque part sur le site favori, je vous laisse rechercher où - et de Lambaréné que j'ai survolé), assisté d'infirmiers tous plus barbus les uns que les autres (et moi qui espérais de jolies blondes...), j'ai été déclaré bon pour le service. Néanmoins, le bon géant m'a conseillé de rester sur ma civière et de reprendre un peu de forces avant de repartir.

Je n'ai toutefois pas fermé l’œil de la nuit et, au matin, j'ai dû me débrouiller pour trouver un moyen de transport pour le retour.

Flers, à sept heures du matin, un dimanche d'hiver, alors qu'il tombe de la neige fondue, qu'aucun taxi ne répond à vos appels téléphoniques, que les ambulanciers, SAMU et autres pompiers refusent de faire concurrence auxdits taxis, je vous l'avoue : ce n'est pas vraiment le nirvana !

Donc, bien que je n'arborasse ni chapeau, ni chaussures étanches, j'entrepris de me rendre à pied à la gare, me disant qu'en raison du Paris-Granville et réciproquement, le tout vers 8 h 30, j'aurais peut-être une chance d'y trouver un taxi. Et, en attendant, que quelqu'un me prendrait peut-être en auto-stop.

Donc me voici, clopin-clopant dans les rues de Flers, pendant plus d'une heure et transportant mon engin d'assistance respiratoire ("engin interplanétaire" pour les intimes). Au début, personne dans les rues. En approchant du centre-ville, quelques rares voitures (c'était l'heure de l'ouverture des boulangeries et des marchands de journaux) mais personne pour daigner répondre à mon pouce levé et de plus en plus dégoulinant de flotte. Moi, comme une éponge, donc bon pour choper un succédané du coronavirus à la mode.

Presque arrivé à hauteur de la gare, je recommence, pouce levé, la voiture me dépasse puis finit par ralentir. Le conducteur se penche vers moi : "Que vous arrive-t-il, M. FOURCADE ?". Moi, surpris : "Vous me connaissez ? Et qui êtes-vous ?".

Et c'est ainsi que Mickaël CHARTUS, membre de notre fan-club favori (un club d'élite assurément et que je ne couvrirai jamais de suffisamment de lauriers), a bien voulu se dérouter et me ramener à La Haute Chapelle, cette fois dans la cour de Roger GRIPPON pour retrouver ma "Twingo" de compétition que Roger avait eu l'amabilité, après mon départ un peu précipité, d'y garer.

Echange de courtoisies avec Roger et son épouse. Vifs remerciements de ma part. Comme la veille, ils me demandent si je souhaite qu'ils préviennent Carole. Comme la veille, je réponds que non, aux motifs qu'il ne servirait à rien de l'inquiéter et qu'elle est, au demeurant, très occupée par sa mère, ses fils, ses petits-enfants, ses frères, ses sœurs et toute sa parentèle bien connue de mes services, au point qu'elle n'a pas trouvé un instant pour se rendre au manoir favori depuis un bon mois.

Là dessus, je rentre audit manoir favori, y retrouve Guguss, pas inquiet du tout le bougre, le sors un peu pour remettre ses fluides à niveau, me recouche, m'endors enfin et me réveille sur un coup de fil : Carole, alertée par Roger, j'imagine, se rend au chevet du mourant. Comme je la rassure, elle m'apprend que, sur la route, elle s'arrêtera chez ma mère. Son côté bon Samaritain, bien connu également. Gageons qu'elle aura fait provision de pâtisseries à Verneuil-sur-Avre, dans l'échoppe que ses qualités de fin limier en la matière lui a fait détecter depuis longtemps.

P.S. (à 14 h 30) : Carole vient d'arriver. Elle ne veut pas me dire qui l'a alertée. Elle n'a pu s'approvisionner en pâtisseries car le magasin était fermé. Elle ne s'est pas non plus arrêtée chez ma mère parce qu'elle était pressée de récupérer le corps.
« Ô mes compagnons, ce n’est pas d’aujourd’hui que nous connaissons le malheur : vous avez souffert de pires maux, et la Divinité mettra encore un terme à ceux-ci. Vous avez vu de près la rage de Scylla et ses écueils mugissants ; vous avez éprouvé ce que sont les rochers des Cyclopes. Rappelez votre courage ; congédiez la tristesse et la crainte. Peut-être un jour aurez-vous plaisir à vous souvenir même de ces épreuves. Un long chemin de hasards et de périls nous conduit vers le Latium où les destins nous montrent de tranquilles foyers. Là ils nous permettront de ressusciter le royaume de Troie. Tenez bon, et conservez-vous pour cet heureux avenir. »
L’Enéide livre 1
Conseils en jardinage, fleurs, plantes (via "Facebook")
rédigé le Dimanche 29 Mars 2020
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(Début de citation ; j'ai un peu corrigé l'orthographe et la ponctuation, mises à mal dans ces échanges...)

Jérôme Valentin : Bonjour à tous, quelqu'un aurait-t-il déjà essayé la culture de pommes de terre sur gazon, est-ce vraiment intéressant par rapport à la technique traditionnelle ?

Nicolas Poletti : Bonjour 👋 oui je fais que ça moi ... plus besoin de te casser le dos !! Tu remplis avec ce que tu veux dessus !! Et ensuite couche de carton puis pelouse pour que ça reste esthétique.

Jérôme Valentin : C'est vrai que les pommes de terre du jardin on les apprécie mais pour moi c'est la tâche la plus dure, plantation et surtout récolte ! Est-ce que le rendement est similaire à une plantation en pleine terre ? Pour l'instant j'y réfléchis, mon jardin étant a 1km de la maison je ne peux pas y bosser, confinement oblige !

Nicolas Poletti : Jérôme Valentin, même rendement et surtout loin de pétage de dos !! Que du bonheur pour moi. Tu tonds à ras de sol et tu griffes à peine ton terrain ... moi je mets feuilles-tonte-paille-carton-tonte.

Cécile Davin Lusa : Mais mais mais c'est génial !!! J'en apprends tout le temps avec vous, c'est top. Il faut par contre commencer quand à planter, enfin à poser les patates sur le gazon ... J'ai vu une vidéo où un monsieur mettait sur ses patates un peu de terreau puis de la paille et après passage de la tondeuse...le reste du gazon. Voilà mais quand poser les patates ?

Jérôme Valentin : Moi, dans l'Aisne mais en pleine terre, généralement fin avril c est fait !

Nicolas Poletti : Cécile Davin Lusa, elles sont en dessous au chaud donc pas de risque de gel : tu peux le faire maintenant 😉

Laurence Belliard : Il faut bien les faire germer avant ?

Nicolas Poletti : Laurence Belliard, je les pose avec un cm de germe, pas plus.

(Fin de citation)
Bonjour,

Mieux que les pommes de terre, d'ici 15 jours dans la partie préparée fort humide des rangs de haricots beurre, pas de fil bon rendement, les haricots semés doivent entendre le pas du jardinier qui s'éloigne. Attendre encore une quinzaine de jours. et en semer tous les 15 jours pour une récolte échelonnée.

Quelques plants de tomates. Soit sur tuteurs soit sur paille

Dans les parties basses des douves quelques plants de courgettes, de patissons et de potimarons,
de préférence avec du soleil. Ça prend beaucoup de place. Juste 2 ou 3 plants de chaque si vous voulez juste pour votre consommation. Donc les éloigner les uns des autres de plusieurs mètres.

De par mon expérience ces légumes résistent aux ragondins, pas les pommes de terre ni les salades, ni les côtes de bettes.

Un super engrais : des peaux de banane déjà passées au congélateur elles se délitent plus vite, à laisser dégeler pendant la préparation du trou de plantage, valable aussi pour les tomates.

Si vos tomates, en particulier les cornues des Andes qui font des tartes délicieuses, ont tendance à devenir noires, leur mettre 1/4 de litre de lait au pied ça marche très bien.

Bonne chance !

N.D.L.R. : Super ! Merci beaucoup !
L'ancien ministre Patrick Devedjian est mort du coronavirus

Le président du conseil départemental des Hauts-de-Seine avait 75 ans. Il était hospitalisé depuis mercredi.

N.D.L.R. : Il était administrateur de l'établissement public censé contrôler la structure de défaisance que je présidais de 1996 à 1998. Quand j'étais allé lui exposer en tête-à-tête quelques-uns de mes constats afin de l'éclairer dans son rôle, il m'avait fait comprendre que je l'importunais (ce ne fut d'ailleurs pas le seul à réagir de la sorte...).

N.D.L.R. 2 (à 18 h 20) : Un aspect de sa personnalité que je découvre...
Conseils en jardinage, fleurs, plantes (via "Facebook")
rédigé le Dimanche 29 Mars 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Nature (hors géologie)
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- "Bonjour ! Je voulais faire mes pommes de terre aujourd'hui mais trop froid. Comment garder mes plants ? Merci.

- Les mettre dans une caissette, une à côté de l’autre et les mettre à la lumière. Dans 2 semaines elles auront de très beaux germes et si vous les plantez à la main mettre le germe au dessus."
Le Potager du Paresseux - Permaculture - Le Jardin du Graal (via "Facebook")
rédigé le Dimanche 29 Mars 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Nature (hors géologie)
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Marie Jo : Bonjour
J'ai besoin d'un conseil, pensez vs que mes PdT sont assez germées pr les planter svp? Je suis ds le 44,
Merci

Cissa Baby Craze : Yes, nous on les a mises comme ça y a plusieurs semaines, on est dans le 44 aussi ! On les a coupées pour faire plus de plants 😊

Olivier Quéré : Les germes sont parfaits.
Olivier LEPICK (via "Facebook")
rédigé le Mardi 31 Mars 2020
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Journal de confinement, Saison 1, Épisode 14 : parlons peu, parlons frites !

Sublimes quand elles sont “maison” et préparées avec soin et amour, les frites sont malheureusement bien souvent maltraitées dans notre beau pays, victimes de la paresse et de son compagnon d’infortune, le fourbe et détestable sieur surgelé, quand ce n’est pas, faute vénielle cette fois-ci, par une variété de pomme de terre inadaptée ou une huile de cuisson mal choisie ou mal maîtrisée. Pour paraphraser le défunt Henri Jayer qui fut au vin de Bourgogne ce que Jean-Pierre Papin était à la reprise de volée en lucarne et qui disait “qu’un bon vin s’élabore dans le vignoble” par du bon raisin et non à la cave, une bonne frite commence par une bonne pomme de terre. Pour ma part, je ne prends aucun risque et je privilégie la Bintje qui est une variété qui permet d’obtenir une texture croustillante à l’extérieur et fondante à l’intérieur. Une fois épluchées et découpées, il faut impérativement les laver soigneusement et même les brosser légèrement pour retirer l’amidon de leur surface, amidon qui peut les rendre collantes comme un inspecteur des impôts sur une comptabilité douteuse.

La cuisson ensuite. Il est de notoriété publique, et à juste titre, que le blanc de boeuf reste la reine des graisses pour cuire les frites. Toutefois force est de reconnaître qu’il est difficile de la trouver facilement en dehors du département du Nord et de la Belgique voisine. Faute de blanc de bœuf, je recommande donc, choix iconoclaste mais divin, l’huile d’olive extra vierge de première extraction à froid. Elle donnera à vos frites un petit goût fruité et un croustillant unique qui ravira vos hôtes ébaubis par tant de maestria. Il conviendra cependant de ne pas dépasser 140°C lors de la friture même si l’huile d’olive supporte des températures bien plus élevées.

En un mot comme en quatorze, respectons la frite, plat populaire si il en est, certes, mais qui n’en mérite pas moins une attention et un respect rigoureux de quelques préceptes simples pour continuer d’enchanter nos palais.