Bâtiment Nord

"On succède à des incompétents, etc..." (air connu). C'est ce que doit penser E.J.S. en prenant le relais, sur le bâtiment Nord, d'un électricien défaillant.

Le fait est que le prédécesseur a laissé un vrai bazar, aussi bien à l'arrivée des fluides dans le bâtiment, à son angle Nord-Ouest (dans la future chambre du rez-de-chaussée)...

23 décembre 2010, l'angle Nord-Ouest de la future chambre du rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

... qu'à l'emplacement des futurs disjoncteurs...

23 décembre 2010, le fond du futur placard du couloir vers la chambre du rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

... ou qu'au passage vers la grande salle et sous le futur escalier :

23 décembre 2010, sous le futur escalier du bâtiment Nord.

E.J.S. a estimé nécessaire d'abandonner nombre de gaines posées par le prédécesseur et d'en faire passer de nouvelles. Comme la dalle est déjà en place, il faut alors intervenir le long des murs. J'espère que cela ne compliquera pas le travail du plombier lorsqu'il installera prochainement le circuit de chauffage par le sol.

23 décembre 2010, le long du mur Sud de la grande pièce du bâtiment Nord.

23 décembre 2010, le long du mur Nord de la grande pièce du bâtiment Nord.

De son côté, Pascal poursuit sa tâche sur le mur de refend entre le salon et la grande salle de la ferme. On aperçoit sur les photos suivantes l'amorce des réservations pour les futures portes coulissantes :

23 décembre 2010, Pascal remonte le mur de refend de la ferme.

23 décembre 2010, les emplacements des futures portes coulissantes dans le mur de refend de la ferme.

Enfin, Pascal m'a aidé hier à déménager mon mobilier de Caen où il ne me reste donc qu'à rendre bientôt les clés.

Pendant que j'explique les dépendances à colombage de la Chaslerie, Pascal et E.J.S. continuent à travailler.

Pascal a presque terminé la porte Sud de la ferme. Le linteau de grès a été posé...

3 janvier 2011, pose du linteau de la porte Sud de la ferme.

4 janvier 2011, la porte Sud de la ferme.

... de même qu'a été coulé le linteau intérieur en béton :

4 janvier 2011, la porte Sud vue de l'intérieur de la ferme.

Cependant, compte tenu du froid, Pascal s'est de nouveau déplacé vers l'intérieur de la ferme :

4 janvier 2011, le mur de refend monte très lentement mais il fait à peine 1° C dans la ferme...

Quant à l'électricien E.J.S., il devrait avoir achevé cette semaine son intervention au rez-de-chaussée du bâtiment Nord :

4 janvier 2011, l'emplacement des futurs fusibles au rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

Terminons-en avec cette promenade parmi les anciennes dépendances de la Chaslerie, ici celles de la ferme. En ce qui concerne ces dernières, nous avons déjà évoqué les trois granges (dans des messages, sous cet onglet, en dates des 31 décembre et 2 janvier derniers) ainsi que le garage (dans un message du 3 octobre dernier ; j'ai alors expliqué pourquoi j'avais supprimé cette adjonction de parpaings et de schingle). De même, depuis le 6 février 2010, j'ai rendu compte ici de la restauration des maçonneries du fournil de la ferme ; comme Roland BOUSSIN m'a promis d'en reposer la charpente dès ce mois-ci, on reparlera très prochainement de ce bâtiment.

Pour que le tour soit complet, il me reste à évoquer les trois anciens poulaillers de la ferme. Ils étaient contigus et avaient été implantés au Sud et à proximité immédiate de ce bâtiment. Voici comment ils se présentaient vus du Sud-Ouest :

Septembre 1993, les poulaillers de la fermes, vus du Sud-Ouest.

et les voici vus du Sud-Est (avec, au premier plan, le fournil dans l'état qui était le sien avant le début de la restauration en cours) :

2 mai 1998, les poulaillers de la ferme derrière le fournil, vus du Sud-Est.

Ils furent démontés en 1999...

Juin 1999, début du démontage des poulaillers.

ce qui fit vite apparaître que rien ne pouvait en être conservé :

Juin 1999, démontage des trois poulaillers.

Juin 1999, démontage des trois poulaillers.

Juin 1999, démontage des trois poulaillers.

Pour finir cette promenade, récapitulons ce que nous avons vu ici depuis le 29 décembre 2010 :

- dans la cour et à proximité immédiate du manoir, 7 dépendances aujourd'hui démontées et que je n'envisage pas de remonter après restauration ;

- dans la descente de la départementale au manoir, une grange en trois tronçons, démontée et que je ne remonterai pas davantage ;

- à proximité de la cave, deux dépendances, un poulailler devenu appentis et la "maison de Toutou" déplacée de la ferme, tous deux en cours de restauration ;

- à proximité de la ferme, trois granges désormais démontées (dont l'une dont je n'exclus pas une prochaine seconde restauration après que la tempête de 1999 l'a abattue), un garage supprimé, trois poulaillers démontés et un fournil en cours de restauration.

Au total, ceci représentait donc, dans l'environnement immédiat du manoir, 18 dépendances construites légèrement. Seules 3 ou 4 seront donc conservées au terme de la campagne de restauration en cours. Pour bien faire, j'aurais dû citer également les vestiges d'un fournil à proximité de la cave (dont les dernières traces ont disparu lors du débroussaillage de l'été 1991) et, à 500 mètres au Sud du manoir, une dernière grange qui ne tient plus debout que grâce aux bûches qu'elle abrite et que je devrais démonter si j'entends poursuivre l'exploitation de l'ancienne carrière qui se trouve là. Cela fait donc un total général de 20 constructions légères.

Certes, toutes ces anciennes dépendances étaient disparates dans leurs formes ou leurs usages mais elles arrivaient encore, malgré le poids des ans et leur décrépitude avancée, à démontrer le charme de volumes très simples, même bricolés, dès lors qu'ils avaient été bâtis avec des matériaux du terroir, grès, chêne, torchis et tuiles.

A l'époque en effet, les Lafarge, Saint Gobain, Lapeyre et autres multinationales de la laideur n'avaient pas encore atteint nos campagnes ni poussé au hideux champignonnage de lotissements vulgairement disparates qui tendent à envahir artificiellement des pans entiers de l'horizon. Mais on a compris que ceci est une autre histoire...
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Excellent travail de Pascal qui a découvert à proximité de la Chaslerie un bâtiment de pierres en ruine (les bonnes pierres), en a retrouvé le propriétaire et a négocié l'achat du lot. J'ai juste eu à payer ce matin. Il y a là 19 m3 de grès, dont une forte proportion de pierres d'angle, puisque le bâtiment en question était un petit garage. Certes, 19 m3, ce n'est pas énorme mais les petits ruisseaux font les grandes rivières.

Par ailleurs, Pascal a fini de maçonner la porte Sud de la ferme :

8 janvier 2011, le gros-oeuvre de la porte Sud de la ferme enfin terminé.

Mine de rien, cela faisait donc trois mois que ce travail avait été entamé (voir mon message, ici, du 7 octobre dernier). Comme on le voit, il a installé sur l'ouverture une menuiserie provisoire afin qu'en cas de tempête, le vent ne soulève pas une nouvelle fois la couverture de cette extension Sud du bâtiment.

A l'intérieur de la ferme, les choses avancent lentement :

8 janvier 2011, le mur de refend de la ferme.

Dans le bâtiment Nord, le plombier a pris le relais de l'électricien. Il a débouché les toilettes mal installées par son prédécesseur, l'électricien-plombier-chauffagiste défaillant qui, décidément, était aussi nul dans chacune de ses trois prétendues spécialités...

J'ai pu me rendre compte ce matin de la bonne progression du chantier.

Pascal avance dans la restauration du mur de refend de la ferme. Il m'a par ailleurs trouvé, dans le secteur, un second lot de grès à acheter, plus important que le précédent ; je lui ai donné mon accord de principe ; il semble que le fait que j'achète de tels lots commence à être connu par ici, sans doute grâce à ce site internet, et c'est une très bonne chose.

12 janvier 2011, le mur de refend de la ferme.

Marc CHALUFOUR, que je souhaiterais voir nous enseigner comment fabriquer et poser le torchis des colombages, est toujours très occupé à ses propres travaux. La vente de son logis de Ste-Marie-la-Robert a été réalisée ; il restaure désormais les bâtiments du "demi-acre" à Chênedouit.

Par ailleurs, j'ai constaté que la condensation avait disparu de la cage d'escalier du logis de la Chaslerie ; mais l'électricité n'est pas revenue pour autant ; E.J.S. doit donc me changer un interrupteur au moins.

Roland BOUSSIN m'a confirmé son retour pour la fin janvier ; il commencera alors à poser la charpente restaurée du fournil de la ferme.

M. DELTA, le plombier, désire m'entretenir d'un problème d'isolation pour le chauffage par le sol du rez-de-chaussée du bâtiment Nord. On se rencontrera donc sur place samedi prochain.

De son côté, Roland FORNARI me dit avoir bientôt terminé les trois grandes grilles de la façade Est du logis. Chacune pèse 280 kg. Pour la pose, il souhaiterait que Pascal, Bernard et peut-être Claude puissent donner un coup de main à sa propre équipe ; j'ai bien sûr donné mon accord. La grille du puits est prête à poser, de même que le lustre de la charretterie. Il reste encore à adapter le système de manivelle du puits. En revanche, il ne m'a toujours pas transmis les dessins de ses projets de lanternes pour la cour ni de la grande grille du mur entre la chapelle et le manoir.

Thierry BURIN des ROZIERS viendra, le 5 février prochain, examiner la question du chauffage sur place, de manière à formuler ses recommandations quant au combustible à privilégier. Vaste problème...

Sur un plan plus administratif, je viens d'appeler l'architecte des bâtiments de France pour solliciter une subvention de l'Etat pour l'"étude préalable" que j'ai confiée à Lucyna GAUTIER en vue de la restauration des douves du manoir.

Enfin, il me reste à demander au conseil général de l'Orne de m'autoriser à reporter la restauration de la couverture de l'écurie du manoir. Je ne voudrais pas perdre leur subvention ; or, il semble qu'en l'état de la doctrine du conseil général, ces travaux devraient être engagés d'ici la fin de 2011. Sur cette question, d'apparence secondaire mais critique en pratique, le département serait ainsi beaucoup plus exigeant que l'Etat. Cette position ne me semble pas sérieusement fondée, donc me paraitrait mériter d'être significativement assouplie, sans que cela ne gêne personne, ainsi qu'il paraît possible.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 15 Janvier 2011
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord
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Le plombier, M. DELTA, est passé ce matin pour qu'on se mette bien d'accord sur sa première tranche de travaux pour le chauffage du bâtiment Nord. En fait, nous nous contenterons à ce stade d'installer le circuit de chauffage par le sol dans l'entrée de ce bâtiment ainsi que dans sa chambre du rez-de-chaussée (y compris son dressing et son cabinet de toilettes) mais pas encore dans la grande salle (futur bureau de Madame ou bibliothèque ou salon d'hiver ou salle de jeux des petits-enfants). Pour ce dernier volume, la "logique de chantier" rend plus judicieux d'attendre qu'on ait avancé dans les travaux de la future arrière-cuisine.

Pascal a continué cette semaine à remonter, non sans une certaine lenteur, le mur de refend de la ferme. Pour les linteaux, il a, comme je le lui avais demandé, utilisé de vieilles poutres de chêne de récupération. Pour pouvoir travailler plus commodément, il a, avec mon autorisation, scié des solives de sapin qui ne présentaient aucun intérêt.

Ce matin, M. DUVEAU, le menuisier "meilleur ouvrier de France" recommandé par Patrice CAHART, est venu prendre les mesures de l'ouverture où il devra installer des portes coulissantes :

29 janvier 2011, réunion de chantier avec M. DUVEAU et Pascal.

Avec M. DUVEAU, nous avons évoqué la forme de la future porte d'entrée du bâtiment Nord. Comme je ne suis pas sûr de mes aptitudes pour décider "a priori" dans un tel domaine, je lui ai demandé d'aller prendre ses instructions en la matière auprès de Lucyna GAUTIER, au Mans, c'est-à-dire près de chez lui.

Dans la foulée, je me suis rendu chez mon voisin Hubert GAHERY où j'ai finalisé l'accord complexe sur les bases dont j'avais rendu compte ici le 29 décembre dernier, sous l'onglet "Sujets divers". Le géomètre viendra dans une semaine délimiter les nouvelles parcelles aux frais de mon voisin.

Hubert GAHERY est satisfait de notre accord. Il m'a donc présenté un de ses parents, m'indiquant que ce dernier serait vendeur de deux lots de pierres, l'un à Saint-Gilles-des-Marais, l'autre à Saint-Mars d'Egrenne. Il s'agit, dans les deux cas, de grès domfrontais, ce que l'on appelle ici de la "pierre froide" (Pascal m'avait fait remarquer, à l'occasion du remontage du puits de la ferme, l'été dernier, une différence, sensible au toucher, de température entre la "pierre froide" et le grès d'ici même quand les deux matériaux sont également exposés aux rayons du soleil) ; autrement dit, ce n'est pas exactement la qualité que je recherche mais cela pourrait toujours servir pour les restaurations de la ferme ou pour les soubassements de sa grange. J'ai donc topé avec le vendeur. Les pierres sont à terre, recouvertes de mousses, les bâtiments correspondants ayant été démontés il y a plus de vingt ans. Dès que Bernard pourra l'y aider, Pascal ira donc prendre livraison de ces deux lots, avec le tracteur Valtra et la remorque ; il faudra un certain nombre de rotations.

Roland BOUSSIN m'avait promis de revenir avant la fin janvier replacer la charpente restaurée du fournil de la ferme mais il n'est toujours pas à pied d'œuvre et me parle désormais de la première quinzaine de février.

Quant à Roland FORNARI, j'attends toujours qu'il installe les grilles de la façade Est du logis et qu'il me fournisse enfin les dessins demandés pour les lanternes de la cour et la grande grille aux armes des LEDIN destinée à parachever la restauration du mur entre la chapelle et le manoir.

Dans le bâtiment Nord, M. DELTA m'a promis d'installer la semaine prochaine le circuit de tuyauterie nécessaire pour le chauffage par le sol. Vivement qu'on puisse enfin avancer dans nos travaux dans ce bâtiment !

J'observe la poursuite d'un phénomène qui me déplaît : l'avancement du mur de refend ne témoigne pas, à mes yeux, de plus de trois demi-journées de travail de Pascal au cours de la dernière semaine.

5 février 2011, course de lenteur dans la ferme.

Par ailleurs, si E.J.S. a bien rétabli l'électricité dans la cage d'escalier du logis, ils ont omis de remédier à un problème au rez-de-chaussée du colombier.

Le plombier M. DELTA n'a pas encore installé le circuit de chauffage prévu dans le bâtiment Nord.

Et si Roland FORNARI prétend toujours qu'"il n'y a pas de lézard", je ne vois rien venir de son côté.

Bref, quand le chat n'est pas là, les souris dansent. Je vais devoir y mettre bon ordre rapidement.

Seule note positive de la semaine, Thierry BURIN des ROZIERS est venu visiter la Chaslerie en vue de préparer son rapport sur les combustibles à privilégier pour le chauffage des différents corps de bâtiment. Il me fera des recommandations sur 4 lots indépendants, les bâtiments sur cour, la cave, la ferme et le fournil de la ferme.

5 février 2011, Thierry BURIN des ROZIERS à la Chaslerie (ici entre la ferme et son fournil).

Arrivé sans prévenir à la Chaslerie, je constate que le chantier n'avance pas bien.

Pascal a pris la mauvaise initiative de déposer derrière le fournil de la ferme les premières bennes de pierres récupérées chez le frère d'Hubert GAHERY, à Saint-Gilles-des-Marais et Saint-Mars-d'Egrenne.

7 février 2011, le lot de pierres achetées à Saint-Gilles-des-Marais nous attend sous ce tas.

Il s'agit de pierres trop grosses pour être maçonnées à la ferme. Donc, à l'évidence, elles n'ont rien à faire à cet endroit. De plus, elles ne sont pas triées. Cela permettra à Pascal de me facturer de nouvelles heures de travail pour convoyer ces pierres soit à l'ancienne carrière de la Chaslerie, soit le long de la départementale, et pour les y trier enfin. Bernard devait l'aider ce matin pour conduire le tracteur et la benne à remplir mais il est absent.

Dans le bâtiment Nord, le plombier, M. DELTA, s'est borné à ce stade à sceller le dispositif d'accrochage du futur w.-c. du rez-de-chaussée. Il me semble que, compte tenu de la taille exigüe de la pièce, il a, malgré ma demande, implanté ce socle trop loin du mur, de sorte que l'espace devant le lavabo sera très réduit.

9 février 2011, dans le futur cabinet de toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

Roland BOUSSIN m'a téléphoné dimanche pour me communiquer son estimation du coût de restauration de la charpente du fournil de la ferme. Heureusement, j'étais assis. Après m'être concerté avec Carole, j'ai rappelé Roland BOUSSIN ce matin pour lui déclarer que je ne pouvais bien entendu donner suite à des propositions qui me paraissaient délirantes. Cela n'a pas eu l'air de l'émouvoir ; en tout cas, il m'a indiqué que ses prix unitaires étaient les mêmes que ceux appliqués l'an dernier pour la charretterie ainsi que, par ailleurs, pour l'écurie (qui n'en est qu'au début de sa restauration). J'attends de recevoir enfin le devis du fournil de Roland BOUSSIN pour l'étudier point par point. Le fait que ni Mr T., ni W.F. ne manifestent de hâte pour prendre mon relais rend moins urgente la mise à leur disposition d'un local confortable destiné à les abriter les week-ends où ils seraient venus contrôler l'avancement de leurs propres travaux. Quant au fournil, il a déjà passé un hiver sans couverture ; mais il faudra que j'avise, au moins pour assurer la protection du cul du four.

Thierry BURIN des ROZIERS m'a transmis, dès lundi, le résultat de son étude. Il distingue, comme demandé, selon les bâtiments ainsi qu'entre dépenses d'investissement et coûts de fonctionnement. Les montants sont croquignolets. J'ai communiqué ce travail à Carole, Mr T. et W.F. afin qu'ils me fassent part de leurs remarques. Je reprendrai ensuite l'attache de Thierry BURIN des ROZIERS pour me faire expliquer ce que je ne comprendrais pas. Pour le manoir, il envisage un mode de chauffage qui nécessite en tout état de cause une étude complémentaire, afin de déterminer si le débit d'eau dans le puits est suffisant.

L'entreprise S.O.S. Sécurité, filiale de Groupama, est venue ce matin changer le système d'alarme du manoir. Le précédent, pourtant récent, avait déjà des défaillances. J'espère que celui-ci sera de meilleure qualité. J'en ai profité pour le renforcer.

Dans l'après-midi, un maçon recommandé par Lucyna GAUTIER doit venir constater les conséquences du dégât des eaux de cet hiver dans la cage d'escalier du logis. Son devis sera, entre autres, transmis à Groupama aux fins d'indemnisation.

Difficile de rêver, comme pourtant j'en ai besoin, face à de tels projets et devant de telles difficultés pratiques de suivi du chantier.

Heureusement, ce matin, je trouve dans la boîte aux lettres les dessins tant attendus de Roland FORNARI, pour la grille du mur entre la chapelle et le manoir, ainsi que pour les deux lanternes destinées à flanquer l'entrée principale du logis, dans la cour. Les voici ; d'abord la grille :

9 février 2011, le projet de grille de Roland FORNARI.

9 février 2011, le couronnement du projet de grille de Roland FORNARI.

... puis les lanternes :

9 février 2011, le projet de Roland FORNARI pour la paire de grandes lanternes.

J'aime beaucoup la taille prévue (1,20 m, c'est un sacré morceau !) ainsi que cette idée de corde pour soutenir la lanterne mais j'opterais plutôt pour un éclairage électrique (concession vulgaire à la mollesse de notre époque, je le reconnais bien volontiers !).

9 février 2011, détail des lanternes de Roland FORNARI.

Tout ceci me paraît témoigner d'une "manorialitude" de bon aloi. Reste à se procurer le devis avant de décider...

P.S. 1 : Dès ce matin, j'ai téléphoné à Roland FORNARI et lui ai donné mon accord pour la réalisation immédiate de la grille et des deux lanternes. Je lui ai juste demandé de prévoir une protection de la corde (ou plutôt du fil électrique) contre la chute d'eau puisque les bâtiments de la Chaslerie (tous, sauf la ferme) sont dépourvus de gouttières. Roland FORNARI m'a précisé à quel type de verres il pensait ; il choisira des verres à l'ancienne bien entendu. Nous avons également évoqué d'autres aspects pratiques : l'aération pour que la chaleur de l'ampoule n'amollisse pas le plomb et l'accès à l'ampoule pour pouvoir en changer.

P.S. 2 : Puisque Bernard ne peut venir aider Pascal à déménager les pierres du frère d'Hubert GAHERY, j'ai demandé à Pascal de se remettre à remonter le mur de refend de la ferme. Le plombier a, pour sa part, installé la tuyauterie requise pour les pièces d'eau prévues, sur son permis, par Lucyna GAUTIER.

9 février 2011, les réservations sont faites au niveau du 1er étage du mur de refend de la ferme.

Comme W.F. n'a toujours pas émis d'observation à propos de la restauration de la ferme, je poursuis la mise en œuvre du projet de Lucyna. Ajouterai-je que j'apprécierais toutefois que ce ne soit pas un autre "one man show" de ma part, la profondeur de mes poches n'étant hélas pas infinie ?
Pascal a terminé la semaine en continuant à maçonner à l'intérieur de la ferme :

11 février 2011, poursuite de la restauration du mur de refend de la ferme.

Ce matin, j'attends la visite de M. DELTA, le plombier, de M. PRUNIER, le carreleur, et de Pascal. Nous devons nous mettre d'accord sur les travaux au sol des deux pièces du bâtiment Nord critiques à ce stade du chantier, soit l'entrée et la chambre du rez-de-chaussée (avec son cabinet de toilettes et son dressing). J'en profiterai pour voir avec M. DELTA s'il peut déplacer la fixation de la future cuvette de w.-c.

P.S. 1 : La réunion de ce matin s'est très bien passée. M. DELTA a accepté, sans difficulté, de déplacer le socle de la cuvette. Ces Messieurs ont parlé des épaisseurs des matériaux qu'ils vont superposer sur le sol. Mon intention est enfin d'avancer prioritairement dans la restauration intérieure du bâtiment Nord ; cette fois, Carole m'en a en effet convaincu. Cela se fera par étapes. Je ne sais encore combien de temps cela prendra.

P.S. 2 : J'ai croisé Bernard dans l'après-midi. Il souffre du dos, ce qui explique son absence ces derniers jours. Je lui souhaite un prompt rétablissement.

Pascal envisageait, après avoir terminé d'œuvrer au mur de refend de la ferme, d'attaquer la restauration du mur Ouest de la douve Nord. Je lui ai demandé d'attendre encore quelque temps. En effet, je souhaite recueillir l'avis de Lucyna GAUTIER sur cette tranche de travaux pour laquelle il est d'ailleurs attendu une subvention de l'Etat dont la préparation du dossier n'a pas encore commencé.

Comme le plombier n'est pas revenu à la Chaslerie, les travaux dans le bâtiment Nord sont, une fois de plus, gelés. J'attends de M. DELTA qu'il déplace le support du w.-c., me transmette une documentation sur le matériel sanitaire à choisir et, surtout, fasse le nécessaire pour implanter un circuit de chauffage par le sol. Il m'a expliqué qu'une fois ce circuit posé par lui et la nouvelle chape coulée par Pascal, il faudrait encore qu'il chauffe cette dernière avant que le carreleur ne puisse intervenir.

J'ai donc demandé à Pascal de poursuivre son travail sur la ferme, toujours sur la base des plans de Lucyna GAUTIER. Pascal devra déplacer du matériel de Roland BOUSSIN, encore entreposé dans l'extension Sud de ce bâtiment, afin de pouvoir intervenir sur la fenêtre Ouest de cette extension. Ensuite, il devrait travailler sur les ouvertures de la partie de la ferme qui correspond au futur petit salon (l'ancienne salle à vivre). Il a cependant besoin de continuer à mettre à l'abri du matériel de chantier ; il devra donc fermer provisoirement en parpaings l'ouverture du rez-de-chaussée du mur de refend.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 7 Mars 2011
Journal du chantier - Ferronnerie - Logis - Bâtiment Nord
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Dès mon retour à Paris, j'ai interrogé Thibaud pour connaître son opinion sur les grilles. Il consulte en effet régulièrement ce site et je désirais avoir une première idée de la "température" familiale après mon coup de force. Je n'ai pas été déçu : Thibaud s'est déclaré perplexe devant ce qu'il appelle ma "bunkerisation" de la Chaslerie. Donc ça partait assez mal pour moi...

Mais ce soir, fortuitement, Carole, qui ne consulte, elle, jamais le site, m'a demandé quel avait été mon programme à la Chaslerie. Etape par étape, je lui ai appris que Roland FORNARI était revenu. Elle s'est alors enquis de mon "projet de grilles pour la salle à manger" (sic). Je lui ai répondu que la grille était posée. Elle a voulu savoir l'effet produit de l'intérieur de la pièce. J'ai suggéré que les grilles se mariaient bien avec les granits du mur et que c'était tout à fait dans le style du mobilier. Sa curiosité étant ainsi aiguillonnée, elle a voulu savoir ce que je prévoyais pour le salon. Et là, de proche en proche, j'ai pu lui faire passer les messages que les grilles y étaient également posées mais qu'il faudrait sans doute changer certains meubles de place. Bref, je lui ai ouvert des perspectives sur le mobilier et sur l'idée de meubler le bâtiment Nord, par exemple, avec certains fauteuils de style Louis XV.

Il semble que ces horizons l'aient intéressée. Il lui tarde tant que les travaux du bâtiment Nord avancent enfin ! Le fait est que j'ai pu ainsi la préparer aux changements intervenus à la Chaslerie depuis sa dernière visite.

Voici une très bonne chose de faite. La curiosité féminine, quel levier précieux pour les maris un petit peu trop entreprenants...

La suite au prochain numéro, quand Carole pourra juger directement de l'effet produit. Mais le plus dur pour moi est peut-être passé...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 14 Mars 2011
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Bâtiment Nord
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M. DUVEAU, le menuisier "meilleur ouvrier de France" recommandé par Patrice CAHART, m'a transmis son second projet pour la porte sur cour du bâtiment Nord, après qu'il l'a fait valider par Lucyna GAUTIER, ainsi que je le lui avais demandé.

Après avoir réduit à l'automne dernier la largeur de l'ouverture de cette porte (voir mes messages sous cet onglet, à partir du 24 novembre dernier), Pascal avait posé là, je le rappelle, une porte provisoire, récupérée à la ferme :

13 mars 2011, la porte provisoire du bâtiment Nord.

Le premier projet de M. DUVEAU, transmis en novembre dernier, ne me convenait pas. Ce modèle imposait en effet, compte tenu de la largeur de l'ouverture, de prévoir des menuiseries dormantes de part et d'autre du battant. Je le trouvais donc trop rustique :

Le 1er projet de M. DUVEAU pour la porte sur cour du bâtiment Nord.

Le second, calé sur l'ouverture rétrécie, me paraît marquer un net progrès :

Le 2ème projet de M. DUVEAU pour la porte sur cour du bâtiment Nord.

Je souhaiterais cependant connaître le profil du bas de la porte et m'interroge sur le type de sa poignée.

Je me demande aussi s'il ne conviendrait pas d'introduire de légères variations dans la largeur des planches de la partie basse de la porte.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 23 Mars 2011
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord
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J'ai signé hier soir le devis de l'entrepreneur qui doit intervenir prochainement au rez-de-chaussée du bâtiment Nord pour couler le produit sur lequel le plombier pourra ensuite installer le circuit de chauffage par le sol.

Cette tranche de travaux portera sur l'entrée de ce bâtiment, ainsi sur les pièces qui se trouvent à gauche de cette entrée, soit une chambre avec un petit dégagement et un petit cabinet de toilettes.

Ce devis n'a pas été agréable à négocier, mon interlocuteur s'étant montré fuyant puis particulièrement rétif à toute discussion : il est en position de monopole dans la région.

Deux nouveautés cette semaine :

Lundi, un entrepreneur spécialisé (Isoltech Normandie, basé à Sainte-Honorine-la-Chardonne) est venu, à l'instigation du plombier, M. DELTA, disposer une couche de produit isolant - de la mousse de polyuréthane - sur une partie du rez-de-chaussée du bâtiment Nord. Voici, à titre d'exemple, une photo, avant ce traitement, du coin de l'entrée qui sera sous l'escalier ; c'est là que seront dissimulées un certain nombre de manettes destinées, entre autres, à régler le chauffage par le sol :

3 avril 2011, le sol de l'entrée du bâtiment Nord, avant pose de l'isolant.

Et voici le même endroit, après traitement :

7 avril 2011, le même endroit après la pose de l'isolant.

Comme on le voit en comparant ces deux photos, l'isolant en question est de bonne épaisseur.

La prochaine étape consistera, pour le plombier, à disposer sur cet isolant le réseau de tuyaux du futur chauffage par le sol ; j'espère qu'il ne tardera pas. Puis Pascal enduira les murs de chaux. Le plombier reviendra ensuite pour le cabinet de toilettes. Le carreleur devrait prendre le relais. Bien sûr, l'électricien interviendra en tant que de besoin. A ce stade, un plâtrier aura à s'occuper des plafonds, tandis que Sébastien LEBOISNE devrait poser les boiseries restaurées de la future chambre du rez-de-chaussée (aux dernières nouvelles, il a retrouvé, dans les décombres de son atelier détruit par le feu, le panneau que je lui avais confié, dont seul l'arrière a été léché par les flammes). Enfin, le menuisier-escaliéteur pourra poser l'escalier et le forgeron sa rambarde, ce qui nous permettra de déplacer le chantier vers le 1er étage du bâtiment Nord. Comme on le voit, tout cela est complexe et nécessitera une bonne coordination entre les différents corps de métier. Gageons que, pour les quelques 34 m2 au sol de cette tranche-ci, les travaux dureront encore quelques mois. Car, comme je le rappelle souvent à Carole, de plus en plus pressée d'emménager, "Paris ne s'est pas bâti en un jour".

De son côté, Pascal s'est, durant les quatre premiers jours de cette semaine, employé à maçonner deux petites ouvertures extérieures sur le pignon Sud de la ferme, comme je le lui avais demandé. Je souhaitais en effet l'occuper utilement avant la livraison des pierres de la cheminée, prévue pour après-demain samedi.

Voici comment se présente désormais le pignon Sud de la ferme, après le percement de ces deux ouvertures :

7 avril 2011, le pignon Sud de la ferme.

Selon moi, ces ouvertures ne dénaturent pas le bâtiment qui conserve, à l'évidence, son statut de ferme. Vues de l'intérieur, ces ouvertures me semblent animer opportunément la future cuisine-salle à manger. Voici celle qui se trouvera dans l'axe de la table :

7 avril 2011, l'ouverture qui sera dans l'axe de la future table.

Comme les murs de cette pièce devraient être enduits de chaux - et aussi parce qu'il y a eu de la mérule dans cette partie du bâtiment - nous avons choisi de réaliser les linteaux en béton, et non en bois.

De l'autre côté de la porte, l'ouverture est symétrique :

7 avril 2011, Pascal en train de terminer la maçonnerie de la seconde petite ouverture au rez-de-chaussée du pignon Sud de la ferme.

Le résultat me convient tout à fait ; je demande donc à Pascal de percer une troisième ouverture, celle-ci sur le mur Est de la même pièce, près de l'emplacement d'une ancienne niche (ou ouverture ?) dont on aperçoit ici l'encadrement de bois vermoulu :

7 avril 2011, l'emplacement de la future troisième petite ouverture de la future cuisine de la ferme.

Il me semble que ces initiatives égaieront agréablement cette future cuisine. J'espère que le résultat plaira à Walter.

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Bonjour,

Au risque de passer pour un rabat-joie, je trouve plus élégante la façon dont vous aviez traité les éguets de la boulangerie.

En ce qui concerne votre isolant, j'ose espérer que vous saviez que c'est loin d'être écolo, dans le même esprit que les agriculteurs chimistes.

Cela étant dit, chacun agit avec sa conscience, au jour d'aujourd'hui, on ne peut pas dire que l'on ne savait pas.

Si l'on désire de l'information, elle existe, je redis chacun est libre d'agir à sa guise.

Bonne journée !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 18 Avril 2011
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord
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Dans l'entrée, la chambre, la penderie et le cabinet de toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment Nord, les compagnons du plombier ont passé l'après-midi à agrafer sur l'isolant le circuit de chauffage par le sol :

18 avril 2011, pose du circuit de chauffage par le sol sur 35 m2 du bâtiment Nord.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord
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Les deux compagnons du plombier sont revenus ce matin pour finir de brancher leur installation à un ensemble de robinets et tester l'étanchéité du circuit sous pression :

19 avril 2011, les robinets du circuit de chauffage par le sol dans le bâtiment Nord.

Il est prévu qu'un maximum de regards et branchements soit désormais accessible sous l'escalier :

19 avril 2011, l'intendance aux abris !

Dans le bâtiment Nord, la prochaine étape des travaux consistera à couler une dalle de ciment sur le sol. L'épaisseur de cette dalle dépendra de celle du revêtement final. Dans la chambre et le dressing, je pense à des tomettes anciennes. Dans le cabinet de toilettes et l'entrée, j'envisage plutôt des céramiques, afin de faciliter l'entretien.

Les plombiers m'ont cependant averti que les tapis sont proscrits dans les pièces chauffées par le sol. Ce sont en effet d'excellents isolants.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord - Liens divers - Ailleurs - Vie du site - Annonces
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J'ai passé l'après-midi sur les routes de Basse-Normandie, à la recherche de tomettes pour les 35 m2 de la première tranche de travaux au rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

A dire vrai, je dispose déjà de stocks de tomettes anciennes, rouges ou jaunes. Les secondes, du même modèle que dans la chapelle, ont été achetées à mon beau-frère Denis CHASTEL-SAUZET, dans le Beaujolais où elles tapissaient le grenier d'un manoir XVIIè que Denis démantelait ("no comment"...). Mais je souhaitais examiner les qualités et les tarifs de tomettes neuves "à l'ancienne".

Je me suis rendu dans deux magasins recommandés par Google.

D'abord, au Nord de Caen, à Bénouville, chez NIVAULT. Un seul modèle de tomettes "à l'ancienne" a retenu mon attention mais je l'ai trouvé trop rouge à mon goût :

22 avril 2011, tomettes à l'ancienne chez NIVAULT.

J'ai cependant remarqué un modèle intéressant de simili tomettes en céramique :

22 avril 2011, simili tomettes en céramique chez NIVAULT.

D'une façon générale, NIVAULT est un simple commercialisateur de carrelages, essentiellement des céramiques, fabriqués ailleurs et dont l'origine m'a paru soigneusement occultée. Bref, ce n'est pas là le type de professionnel que je recherche.

Ma seconde étape a été dans un trou perdu au Nord de Saint-Lô, chez FAUVEL. Là, la production se fait sur place et m'a tout de suite semblé beaucoup plus intéressante. La vendeuse, une jeune Allemande enceinte jusqu'au cou, ne savait pas répondre à mes questions mais a eu l'intelligence d'appeler à la rescousse le directeur technique. Celui-ci, M. Philippe ROBERT, un homme passionné par son métier, m'a longuement fait visiter son atelier, montré divers échantillons à des stades successifs de fabrication, ouvert des volumes expliquant les calepinages authentiques de ses carreaux. Il a ainsi répondu à toutes mes questions. Sa production m'a semblé d'excellente qualité. En voici deux échantillons, le premier, copié d'un manoir de la région de Flers, glacé avec un produit contenant un oxyde de cuivre, donc à reflets verts...

22 avril 2011, une tomette glacée au cuivre chez FAUVEL.

... le second glacé avec un oxyde de fer, donc à reflets rouille :

22 avril 2011, une tomette glacée au fer chez FAUVEL.

Le principal problème de ces tomettes ornementées dans la masse ("pavés estampés à décor à l'engobe", comme il faut dire) est leur prix, vraiment astronomique (de l'ordre de 1 500 €/m2).

Dans le Domfrontais, le reflet rouille me paraît le plus légitime, compte tenu du caractère ferrugineux des sols de ce terroir.

M. ROBERT serait à même de réaliser des tomettes aux armes des LEDIN, ce qui semblerait particulièrement approprié. Mais je pense réserver cette qualité de décor (et, plus généralement, les pavés estampés) à la salle à manger du logis, lorsque je remplacerai l'horrible carrelage bas de gamme installé là par mes prédécesseurs par un "patchwork" où les tomettes ornementées seraient, par souci d'économie - est-il utile de le préciser ? - noyées dans un fond uni, ainsi que cela ne manquait pas de se pratiquer déjà à l'époque.

Pour l'entrée du bâtiment Nord, je pencherais plutôt, en revanche, pour un autre décor de FAUVEL, à savoir un carrelage bicolore, fortement contrasté, rouge et noir (ou jaune et noir), comme cela se faisait sous Louis XIII et comme j'en ai vu de magnifiques exemples (rouge et noir) au château de Canisy (par exemple au sol de sa salle à manger et de divers couloirs de ce château), près de Saint-Lô.

Mais il va falloir que je fasse d'abord valider ces orientations somptuaires par Carole. Nous retournerons donc sans doute chez FAUVEL dès demain.

Pour ce qui concerne la réalisation éventuelle, je suis prévenu que les délais de fabrication de cet artisan remarquable ne permettraient pas une livraison avant septembre prochain. Ceci retarderait donc une fois de plus les travaux dans le bâtiment Nord...

Pour le sol de l'entrée du bâtiment Nord, il me semble que les pavés Louis XIII de FAUVEL seraient d'un très bon effet. Selon moi, leur décor contrasté équivaudrait au tapis dont nous privera le chauffage par le sol. Je pense aussi qu'ils permettraient, par la force de leur présence, de limiter le nombre de meubles dans cette entrée, ce qui me paraît bienvenu pour un tel lieu de passage.

Voici à quoi ils ressemblent :

23 avril 2011, pavés Louis XIII de FAUVEL.

En fait, la taille des carreaux de la photo précédente me paraît beaucoup trop importante. Voici un modèle de dimensions deux fois moindres :

23 avril 2011, autres pavés Louis XIII de FAUVEL.

Il faut imaginer que les pavés roses seraient cirés, donc brillants et que ces tomettes seraient encore plus petites, comme à Canisy...

Mais Carole n'aime pas ce choix. Elle a d'ailleurs un argument pertinent quand elle se demande quelles tomettes seraient compatibles avec ces pavés dans les pièces voisines de l'entrée. J'avoue que, là, elle me colle. Au moins pour le moment...