Bâtiment Nord

A mon avant-dernier S.M.S., mon aîné a répondu hier :

"Pour le transfert, je voudrai d’abord contacter Anne Sophie Bellamy pour me faire confirmer l’interprétation du notaire. Or elle ne travaille que du lundi au mercredi. Je te tiens au courant dès que j’ai réussi à la joindre."

Il est permis de se demander à quelle influence mon aîné est inféodé pour ne pas se satisfaire de l'avis écrit d'un notaire, de la transmission de l'article de loi et d'un article de doctrine pertinents, ainsi que du "nihil obstat" d'un ami, ancien directeur de la législation fiscale au ministère des finances et ancien conseiller à la Cour de Cassation, par ailleurs supérieur hiérarchique aujourd'hui de la charmante personne, au demeurant, dont mon aîné met en avant une prétendue nécessaire consultation supplémentaire pour tenter de justifier un de ces retards à réagir et autres faux-fuyants dont il a le secret.

Quant à moi, il me semble que des personnes extérieures au dossier pourraient imaginer une influence déterminante bien qu'incompétente, capricieuse et sournoise.
Le chauffagiste venu découvrir la Chaslerie le 14 février dernier m'a téléphoné hier après-midi pour me dire qu'il préparait son devis en liaison avec son correspondant chez "LEMASSON", le fabriquant d'installations de matériel pour chauffage par géothermie.

Il souhaite étendre son devis à l'aile de la belle-mère mais précise que cela nécessiterait une seconde chaudière.

De mon côté, je lui ai recommandé de forer ses puits sur la terrasse plutôt que sur le "Pournouët". Mon idée est que la surface disponible y est sans doute suffisante, que cela rapprocherait les puits de la chaufferie du logis et du bâtiment Nord (c'est-à-dire de la tour Sud-Ouest) et que cela éviterait des terrassements sous le mur de terrasse qui, comme on le sait, a été fondé sur du béton.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 19 Février 2018
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord
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Le plombier qui était intervenu dans le futur cabinet de toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment Nord devait repasser ce matin afin de remonter la cuvette de w.-c. Dans cette perspective, j'avais pris cette photo qui montre qu'après l'enlèvement de parpaings par Igor, il y avait lieu de déplacer quelques tuyaux d'une dizaine de centimètres. :

Ce plombier s'était déjà signalé, depuis quelques mois que j'ai essayé de recourir à lui, par son aptitude à poser des lapins, à louper la mise hors d'eaux du fournil du manoir ou encore à tarder chaque fois à intervenir à l'occasion de mes multiples dégâts des eaux.

Il m'a envoyé ce matin le S.M.S. suivant : "Bonjour mr fourcade je suis actuellement sur une intervention urgente. je viens chez vous dès que c’est terminé. cdt. (...)". Au moins, cette fois, il a donc prévenu.

J'ai néanmoins répondu : "Bonjour Monsieur (...). Inutile de revenir. L'affaire sera suivie par votre successeur. Vous avez un emploi du temps beaucoup trop chargé pour mes besoins. Sans parler de la coupure d'eau défectueuse dans une dépendance. Cordialement, Fourcade"
Je viens de vérifier si je n'avais pas écrit d'ânerie en prétendant que le mur d'échiffre de notre manoir favori est inscrit à l'ISMH. Pour cela, j'ai entré dans le moteur de recherche de Google : Chaslerie Mérimée, pensant ainsi arriver à la fiche pertinente de la base de données "Mérimée" entretenue par le ministère de la culture.

Or le premier document sur lequel on tombe est celui-ci.

Il y apparaît que la dernière mise à jour de la fiche de notre manoir favori sur cette base dénommée "Momentum" date du jour de Noël 2017.

Je voudrais en féliciter l'auteur que rien ne semble arrêter dans son très patient et méritoire labeur.

Je lui conseillerais cependant de cesser d'envoyer les visiteurs se perdre dans le jardin de Mme de ROMEMONT, au bourg de La Haute-Chapelle. J'ai essayé d'entrer les bonnes coordonnées géographiques, telles que fournies par "Wikipedia". Mais imposs !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 22 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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PAN SUR LE BEC DE PPF !

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 22 février 2018 17:37
À : (...)
Objet : RE: Manoir de la Chaslerie - Travaux urgents - Subventions - Problèmes posés par la succession de M. (...), architecte du patrimoine

Cher Monsieur,

Après m'être de nouveau plongé dans mes dossiers, je vous confirme que je suis bien en possession de deux factures du 24 mars 2014 de M. BRESSON, menuisier, relatives à ses interventions dans la chambre de 6 mètres de long qui se trouve au 1er étage à l'Ouest du bâtiment Nord. J'ai consulté les photos que j'avais prises de la réalisation des travaux correspondant à ces factures et elles datent bien des jours suivant immédiatement ce 24 mars 2014.

Il ne semble pas faire de doute non plus sur le fait que le projet de programme 2014 préparé par M. (...) m'a été transmis, comme à vous je crois, ce même 24 mars 2014. Ce projet incluait bien, comme devant être réalisé, le plancher de la même chambre.

Avec un recul de près de quatre ans et compte tenu de ces informations que je suis donc confus de confirmer, il semble que notre souci de ne pas être en retard pour le mariage de mon aîné nous ait conduits à anticiper, un peu plus que je n'en avais gardé le souvenir, sur les autorisations normalement requises et alors que les demandes formelles, au demeurant complexes à préparer, d'autant qu'elles mettaient en œuvre deux procédures parallèles et aux rythmes différents selon qu'il s'agissait de parties inscrites ou de parties classées, en étaient encore, très "stricto sensu", au stade de la préparation.

Je précise que je n'ai retrouvé la trace d'aucun devis signé. Comme je ne travaille qu'avec des entreprises peu nombreuses, que je connais bien et en qui j'ai pleinement confiance, les commandes sont le plus souvent simplement téléphoniques, sur la base de devis antérieurs que j'ai pu leur demander bien en amont de la constitution des dossiers officiels, ne serait-ce que pour me permettre de réfléchir aux moyens d'assurer le financement sur fonds propres.

Dans ces conditions, vous paraît-il nécessaire que je vous présente la demande de prorogation envisagée ?

S'agissant du souci de ne pas donner aux couleurs des enduits l'aspect d'un patchwork, je le partage entièrement. BODIN est une entreprise très professionnelle dont je n'ai qu'à me louer des réalisations ici, leur compagnon en charge des travaux délicats a une sensibilité aux couleurs exceptionnelle. Donc je ne doute pas que, d'une intervention à l'autre, ils sauraient assurer, si nécessaire sous le contrôle de l'UDAP d'Alençon, l'unité de présentation de leur travail fini.

Bien cordialement,

PPF

__________________________________________________________________

De : (...)@culture.gouv.fr
Envoyé : jeudi 22 février 2018 15:37
À : Pierre-Paul Fourcade
Cc : (...); (...); (...); (...)
Objet : Re: Manoir de la Chaslerie - Travaux urgents - Subventions - Problèmes posés par la succession de M. (...), architecte du patrimoine


Bonjour Monsieur Fourcade,

Mes réponses sont en gras souligné dans votre message.


Pierre-Paul Fourcade a écrit :
>
> Cher Monsieur,
>
> Je reviens sur le point n° 1 et, plus particulièrement, sur le reliquat disponible pour les enduits de la cage d'escalier.
>
> Je me suis replongé dans mes dossiers.
>
> A - Il ne fait pas de doute que l'arrêté pertinent, attributif de subvention pour les parties inscrites du "programme 2014", est celui du 1er juillet 2014. Il prévoyait une subvention au taux de 30 % et d'un total de 19 297 €.
>
> Or 15 565 € ont été versés le 8 avril 2015 suite à ma première demande de paiement qui datait du 23 décembre 2014. A ce stade, il restait ainsi 3 732 € disponibles.
>
> En revanche, je ne comprends pas pourquoi ma 2ème demande de paiement, par courrier du 16 avril 2016 à Mme '...) et portant sur 1 054 € de subvention, n'a, semble-t-il, pas été réglée depuis cette époque car je n'avais pas manqué de fournir les justificatifs (principalement une facture du 8 janvier 2016 de M. BRESSON, menuisier, d'un montant de 3 846,64 €, relative à la "porte d'accès au w.-c. avec bardage"). Il est vrai que le dossier était compliqué par le fait que, dans ses propres factures, M. (...) se refusait à distinguer entre le classé et l'inscrit (cf sa facture de 897,60 € du 18 septembre 2015, fournie à l'appui de ma demande du 16 avril 2016).
>
La part de subvention sur cette facture va être mise en paiement prochainement. Elle viendra donc en déduction du disponible indiqué dans mon dernier mail. Le disponible sur la subvention passera ainsi à 2678 € (3732 - 1054 = 2678).
>
> Donc les 3 732 € que vous me citez me paraissent bien rester disponibles à ce jour pour les enduits de la cage d'escalier, ce qui représenterait 30 % d'une dépense de 12 440 €. Sachant que j'ai retrouvé un devis préliminaire de BODIN daté du 13 décembre 2013 portant précisément sur ces enduits pour un montant total de 37 840,83 € TTC, il ne fait pas de doute que la réalisation des enduits du mur d'échiffre suffirait à permettre la consommation de l'enveloppe résiduelle de 3 732 €.
>
Après déduction des travaux de menuiserie, le montant des travaux subventionnables est ramené à 8 926 € TTC.
>
> B - Quoi qu'il en soit, s'agissant de la date à retenir pour le calcul du délai de 4 ans à la fin duquel la subvention est susceptible de passer à la trappe, je m'avoue un peu perdu, en l'absence, me dites-vous, de déclaration d'ouverture du chantier, pour savoir quoi vous dire :
> - par courriel du 9 janvier 2014, je vous avais informé de mon désir de faire réaliser dès 2014 les enduits de la cage d'escalier ; je vous avais transmis pour ceux-ci un montant HT de 32 316 € ; j'avais précisé que je ne pouvais engager lesdits travaux sans subvention ;
> - mon premier contact téléphonique avec M. (...), qui fut chargé desdits travaux, date de janvier 2014 ; il est venu pour la première fois à la Chaslerie le 16 janvier 2014 ;
> - le 24 janvier 2014, j'ai eu un RV au STAP d'Alençon à la suite duquel j'ai produit un tableau récapitulant mes désirs de travaux pour 2014 ; il n'y était plus question des enduits ;
> - le 24 mars 2014, vous m'avez adressé un courriel pour m'expliquer comment commencer les travaux sans attendre l'arrêté de subvention mais dès que l'autorisation des travaux est acquise ; vous répondiez ainsi à ma demande du même jour, motivée par la perspective du mariage de mon aîné ;
> - le projet de "programme 2014" de M. (...), incluant les enduits pour 28 460 € HT, est daté, sans autre précision, de mars 2014 ;
> - ma demande d'autorisation des travaux date cependant du 31 mars 2014 ; y était joint le projet de "programme 2014" de M. (...) (or nous savons que je n'ai pas pour habitude d'attendre quand j'ai les pièces utiles en mains) ;
> - le recepisse de cette demande est du 1er avril 2014 ;
> - le 2 avril 2014, je vous ai recontacté sur les conseils de M. (...) pour vous prier de m'aider à commencer les travaux dès que possible ;
> - le 26 avril 2014, j'ai été informé d'une modification du délai d'instruction de la demande de permis ; le délai était ainsi susceptible d'être porté à 6 mois ;
> - j'ai reçu l'AT le 16 mai 2014 ;
> - le 17 mai 2014, je vous ai recontacté pour obtenir le feu vert pour commencer les travaux ;
> - le 20 mai 2014, une lettre de la DRAC m'a transmis le dossier de demande de subvention pour le programme 2014 des parties inscrites ;
> - l'arrêté de permis de construire correspondant date du 23 mai 2014 ;
> - la demande de subvention correspondante date du 26 mai 2014 ; l'enveloppe pour la cage d'escalier était de 28 460,13 € HT ; à noter qu'il était prévu 3 496,95 € HT pour la menuiserie qui a fait l'objet de la facture jointe à ma 2ème demande de paiement de subvention, celle du 16 avril 2016 (voir ci-dessus) ; une attestation signée de non-commencement des travaux était jointe à cette demande ;
> - le 19 juin 2014, le dossier de demande de subvention a été réputé complet ;
> - l'arrêté de subvention est du 1er juillet 2014 mais j'ai le souvenir - à vrai dire vague aujourd'hui - que, compte tenu de l'urgence due au mariage de mon aîné fin juillet 2014, nous avions réclamé et obtenu de pouvoir commencer les travaux avant la date de signature de cet arrêté ; je ne retrouve pas la trace du document accordant cette autorisation.
>
> C - S'agissant de la réalisation effective des travaux subventionnés en application de l'arrêté du 1er juillet 2014, tous renseignements utiles sont fournis, jour après jour, de façon très détaillée et illustrée, par le site internet de la Chaslerie (onglet "Journal du chantier") qui montre que rien n'avait été entrepris du programme subventionné sur les parties inscrites en question avant, sauf erreur de ma part, le 28 mai 2014 : on s'apprêtait alors à poser, sous le contrôle effectif de M. (...), les dalles sur le sol du rez-de-chaussée de la cage d'escalier.

Nous sommes contrôlés sur nos actes par le Contrôleur budgétaire en région et devons lui fournir les éléments prévus par les textes. Le début de l'opération est déterminé par une déclaration du propriétaire ou le premier acte juridique valant commande de travaux (cf. mes derniers mails). A priori, vous devez être en possession des devis signés aux entreprises. Nous ne les avons pas, mais nous avons une première facture de M. Bresson datée du 24 mars 2014 (réglée le 26 mars). La date de commencement ne peut donc être postérieure au 24 mars 2014.
>
> En conclusion, en l'état de ces recherches :
>
> - pour autant que, s'agissant de parties inscrites, l'intervention d'un architecte habilité ne soit pas indispensable à ce stade,
D'un point de vue règlementaire, il n'y a pas d'obligation de maîtrise d’œuvre pour le suivi de ces travaux. Il est donc conseillé de faire intervenir une entreprise qualifiée et d'en avertir l'UDAP qui assurait le CST de l'opération. Toutefois, le reliquat de subvention étant modeste, attention de ne pas trop morceler la réalisation des enduits qui risqueraient d'avoir des différences d'aspect.
> - que l'on retienne la date du 1er juillet 2014 ou même celle du 28 mai 2014 pour le départ du délai de quatre ans,
> - et sous réserve de la confirmation que j'ai demandée hier à M. COOS à propos, notamment, de sa date d'intervention,
> a) il me semble que nous devrions pouvoir tenir, et même largement, dans le délai initialement prévu
> b) il ne me semble donc pas nécessaire que je dépose une demande de prorogation du délai.
>
> Si toutefois vous deviez estimer que ma présentation, ou bien d'autres faits que je n'ai pas retrouvés de mon côté, appellent une autre conclusion, je vous prierais de bien vouloir me l'indiquer et j'obtempérerais sans délai, autant que faire se peut (mon principal souci étant toujours, à ce jour, la succession de M. (...) ; mon second souci est de (...) : cela semble moins évident que je ne le souhaiterais et même que je ne le pensais).
>
> Bien cordialement,
>
> PPF

(Fin de citation)

(N.B. : C'est moi qui ait présenté en caractères gras soulignés les réponses de mon interlocuteur. Sur l'original, elles étaient en bleu, couleur que je ne suis pas (pas encore ?) équipé pour reproduire dans les messages de notre site favori.)
Je vais devoir m'atteler à la préparation du dossier que je compte envoyer à l'architecte du patrimoine avec lequel j'ai eu un bref mais sympathique échange téléphonique ce matin. La méthode étant apparue bonne, je compte procéder à ce propos comme je l'ai fait, ces derniers jours, relativement aux dégâts des eaux à répétition, c'est-à-dire mettre en ligne, au fur et à mesure que je les retrouverai, les documents administratifs pertinents, plus les éléments de contexte utiles. Sur cette base, je préparerai une note de synthèse articulant les priorités que je verrais à la nouvelle collaboration.

Je pense suivre le plan suivant :
A - Préambule (les protections ; l'historique du chantier).
B - La restauration des menuiseries extérieurs du logis.
C - La problématique de la restauration du rez-de-chaussée du logis.
D - Les travaux urgents dans l'"aile de la belle-mère".
E - Pour mémoire, la fin du "programme 2014".

La matière étant complexe et variée, ce travail me demandera plusieurs jours.
Pas facile, en l'état du chantier, d'organiser des réunions de travail dans notre manoir favori : il ne reste plus de disponible ou même d'accessible que l'ancienne cuisine du bâtiment Nord, qui me sert cet hiver de bureau :

3 mars 2018.

3 mars 2018.

En nous y tassant, hier en début d'après-midi, nous avons néanmoins pu tenir l'A.G.O. annuelle de l'A.D.D.O.O.E. et, en particulier, préparer de nouveaux arguments de fait que nous communiquerons à l'excellent Me Francis MONAMY, notre avocat dans nos combats anti-éoliens.


Nous avons également évoqué la consultation nationale, en cours via internet, lancée par le gouvernement à propos de son scandaleux projet de décret tendant à se coucher devant les promoteurs éoliens. A ce titre, nous avons qualifié d'excellente la contribution de l'un des nôtres, que voici :

(Début de citation)

> Début du message réexpédié :
>
> De: Robot Consultations Publiques - SG/SPSSI/CPII/DOSO/ET <robot-consultations-publiques.csso@developpement-durable.gouv.fr>
> Objet: [Consultations publiques du MEEEM] Confirmation du dépôt d'un commentaire sur le site des consultations publiques
> Date: 2 mars 2018 à 14:44:02 UTC+1
> À: xtpresse@me.com
>
> Bonjour Xavier de Thieulloy,
>
> vous avez déposé un commentaire sur le site des consultations publiques
> du Ministère de la Transition êcologique et solidaire
> http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr
> Les consultations publiques du ministère de la Transition ...
> www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr
> Espace de consultations publiques du ministère de la Transition écologique et solidaire
>
> au sujet de la consultation CSPRT du 13 mars 2018 - Projet de décret
> relatif aux éoliennes terrestres et portant diverses dispositions de
> simplification et clarification du droit de l'environnement.
>
> Date et heure du dépôt : le 02/03/2018 à 14:44
> Titre de votre commentaire : questions sur le projet de décret
> Votre commentaire :
> Consultation sur le « Projet de décret relatif aux éoliennes terrestres
> et portant diverses dispositions de simplification et clarification du
> droit de l’environnement »
>
> Le projet de décret en objet appelle de ma part diverses remarques et
> questions :
>
> Pourquoi déroger au droit commun en matière de contentieux
> administratif ?
> Le droit commun serait-il trop favorable aux justiciables en général,
> auquel cas il faudrait envisager de le revoir, ou existe-t-il des raisons
> objectives de ne déroger que dans le cas particulier de l’éolien (pages
> 32 à 34 du tableau comparatif des versions) ?
> À la lecture de ce projet de texte, il semble que le pouvoir
> réglementaire envisage d’organiser un déni de justice : le droit à
> une justice équitable est pourtant un fondement de l’État de droit. En
> supprimant l’échelon des tribunaux administratifs, le justiciable
> n’aura plus de possibilité de faire appel pour des questions de fond et
> pas seulement de forme judiciaire ; par ailleurs, le plaignant n’est pas
> obligé de faire appel à un avocat pour le défendre devant le tribunal
> administratif, ce qui n’est pas le cas de la CAA ; les promoteurs
> éoliens, qui peuvent plus facilement financer le contentieux, seraient à
> nouveau favorisés.
> Le projet de « cristallisation des moyens », qui empêcherait les
> plaignants de développer de nouveaux moyens de recours au-delà d’un
> délai très réduit, semble aussi très pénalisant en ce qu’il limite
> considérablement le temps dont ils disposent pour étayer leur
> argumentation.
> Le projet de nouvelle rédaction de l’article R425-29-2 appelle de
> sérieuses réserves : ne permettrait-il pas de remplacer, sans examen
> sérieux, des éoliennes arrivées en fin de vie par de nouvelles, plus
> grandes et plus puissantes ?
> On remarque en outre que l’encombrement des tribunaux administratifs au
> 1° janvier 2018 aurait une influence sur le traitement des contentieux et
> entraînerait donc une différence de traitement entre justiciables : un
> tribunal très chargé qui n’aurait pas inscrit une affaire à son rôle
> au 1° janvier devrait transmettre l’affaire à la CAA, tandis qu’un
> tribunal moins chargé l’aurait inscrite et donc devrait la traiter. Le
> premier justiciable n’aurait pas de possibilité de faire appel, tandis
> que le second en garderait la possibilité.
> Ces projets de dérogations s’ajouteraient à des dérogations déjà en
> vigueur dans d’autres domaines ; c’est en particulier le cas du Code
> la santé publique, dont les règles en matière de nuisances sonores
> entraînées par des ICPE ne sont pas respectées dans le cas des
> éoliennes.
>
> Pourquoi faire confiance aux promoteurs éoliens dans l’élaboration des
> dossiers ?
> J’ai pu constater, dans les dossiers éoliens que j’ai vus, que les
> promoteurs n’hésitaient pas à écrire un nombre important de
> contre-vérités, en particulier en ce qui concerne l’environnement. Les
> tribunaux compétents ont d’ailleurs dû à plusieurs reprises en
> sanctionner sur la base de prises illégales d’intérêt ou de
> corruption. Comment peut-on penser qu’ils produiraient des dossiers plus
> rigoureux s’ils étaient certains de ne plus être contrôlés par les
> services de l’État dans des domaines aussi sensibles que les capacités
> techniques et financières ou le respect des documents d’urbanisme
> locaux ?
>
> Conclusion
> Le traitement des dossiers d’instruction du déploiement d’éoliennes
> fait déjà la part belle aux promoteurs d’éoliennes, tant dans les
> procédures auxquelles ils sont soumis que pour le (manque de) respect des
> règles relatives à l’environnement. On peut se demander pourquoi il
> faudrait encore davantage les favoriser, d’autant que l’intérêt de
> ces dispositifs pour la société fait l’objet de doutes croissants.
> En ce qui concerne l’administration de la justice, le président de la
> République déclarait : « Rien ne ruinerait davantage notre édifice
> démocratique que le sentiment d’une justice dont les principes
> resteraient une construction théorique et déjà point le sentiment
> parfois que le citoyen le plus vulnérable ne bénéficie pas, dans la
> réalité, des droits qui lui sont octroyés. Une justice effective,
> c’est aussi une justice qui entend les souffrances de nos
> concitoyens…». L’implantation d’éoliennes se fait généralement en
> appliquant le principe que ceux qui en bénéficient (propriétaires
> fonciers, exploitants des éoliennes) ne sont pas ceux qui en souffrent
> (riverains soumis aux nuisances sonores et aux pertes de valeur vénale de
> leurs biens immobiliers). De façon choquante, ces derniers ne se voient
> proposer aucune compensation aux nuisances qu’on leur impose, ce qui
> n’est pas le cas d’autres installations nécessaires à la vie de la
> société. On a donc l’impression très forte d’une profonde injustice,
> au détriment de zones rurales souvent fragiles sur le plan économique.
> Il ne semble pas judicieux d’aggraver le sentiment d’injustice
> qu’éprouvent les victimes d’éoliennes. Il serait au contraire très
> souhaitable de revenir au droit commun sur tous les points où
> l’industrie éolienne bénéficie de dérogations. Le principe de
> précaution a valeur constitutionnelle ; on constate qu’il est assez
> largement bafoué dans des projets éoliens ; il faudrait éviter que
> l’éolien prenne dans quelques années une place comparable à celle du
> sang contaminé, d’autant qu’il existe d’autres pistes, plus
> efficaces, pour réduire la consommation énergétique du pays et sa
> production de gaz à effet de serre.
>
> Xavier de Thieulloy
> le 3 mars 2018
>
> Le Ministère de la Transition êcologique et solidaire
>
> Ceci est un mail automatique suite à votre dépôt de commentaire sur le
> site des consultations publiques du Ministère de la Transition êcologique
> et solidaire.

(Fin de citation)

Nous nous sommes quittés en nous promettant d'intervenir dans ce débat, chacun pour ce qui le concerne et avec ses propres arguments.
Je n'avais pas pu m'y mettre plus tôt mais le temps est enfin venu pour moi de commencer à préparer la note que je compte adresser à un architecte du patrimoine pour lui expliquer en quoi consiste notre chantier favori et ce que j'attendrais de lui.

Pour ce faire, je compte passer en revue tous les messages de l'onglet "Journal du chantier/Architecture-M.O."
Pour vous, il n'y en a guère que 216 puisque, depuis le dernier perfectionnement de notre site favori, vous n'avez plus accès - du moins directement - qu'aux messages mis en ligne depuis moins d'un an. Mais pour moi, qui peux consulter tout le stock depuis 2009 grâce à ma "tour de contrôle", il n'y en a pas moins de 968 !

Pour la commodité de mon travail, j'avais dit que je suivrais ce plan :

A - Préambule (les protections ; l'historique du chantier).
B - La restauration des menuiseries extérieures du logis.
C - La problématique de la restauration du rez-de-chaussée du logis.
D - Les travaux urgents dans l'"aile de la belle-mère".
E - Pour mémoire, la fin du "programme 2014".

Eh bien, allons-y !

Je noterai par la suite, dans un point F comme fourre-tout, les messages qui, sans être utiles pour mon travail immédiat, pourront resservir à d'autres fins au cours des prochains mois.

A A - Préambule :

A-1) Les protections :
- 20 février 2014 : l'histoire de la construction de la Chaslerie.
- 3 octobre 2011 et 13 octobre 2011 : le point précis sur les protections au titre des monuments historiques.
- 11 octobre 2011 : un complément sur la protection.
- 1er avril 2014 et 4 avril 2014 et 29 avril 2014 et 22 mai 2014 : de quelques conséquences de la protection.

A-2) L'historique du chantier :
- 22 février 2014 : sur une répartition des rôles qui n'a guère eu cours puisque je suis de nouveau le seul payeur final.
- 4 mai 2014 et 20 juin 2014 : sur l'historique du chantier.
- 5 octobre 2016 et 8 octobre 2016 et 9 octobre 2016 et 9 janvier 2017 : les enduits extérieurs d'origine.


B B - La restauration des menuiseries extérieures du logis.
- 22 septembre 2015 et 2 octobre 2015 et 9 octobre 2015 et 8 décembre 2015 et 22 août 2016 et 12 septembre 2016 : l'étude préalable et autres productions de M. MAFFRE.
- 2 avril 2016 : les observations de l'Etat sur l'étude de M. MAFFRE.
- 5 juillet 2016 et 30 juillet 2016 et 13 septembre 2016 et 1er octobre 2016 et 3 octobre 2016 et 17 octobre 2016 et 2 novembre 2016 et 4 novembre 2016 et 6 novembre 2016 et 9 janvier 2017 et 26 janvier 2017 : sur la porte principale.
- 6 novembre 2016 : la note détaillée de M. MAFFRE.
- 24 novembre 2016 : les suites de cette note.
- 25 mars 2017 : l'autorisation de travaux.
- 27 mars 2017 et 31 mai 2017 et 30 octobre 2017 et 8 janvier 2018 et 12 février 2018 : la subvention de l'Etat.
- 23 mai 2017 et 26 décembre 2017 et 8 janvier 2018 et 9 janvier 2018 : le contenu de la 1ère tranche.
- 19 janvier 2018 : la convention du 15 novembre 2017 avec l'Etat.
- 8 juin 2017 et 15 janvier 2018 et 27 janvier 2018 et 19 février 2018 : le contrat d'architecte.
- 26 décembre 2017 : le financement de la 1ère tranche.
- 11 janvier 2018 et du même jour et 24 janvier 2018 et 2 février 2018 et 15 février 2018 et du même jour et 19 février 2018 : le paiement des subventions.
- 24 mai 2017 : sur les menuiseries métalliques.


C C - La problématique de la restauration du rez-de-chaussée du logis.

C-1) Les réservations pour fluides :
- 3 mars 2014 et 6 mars 2014 et 7 mars 2014 et le même jour et 12 mars 2014 et 1er mai 2014 et 2 mai 2014 et 7 mai 2014 et 12 mai 2014 et 28 mai 2014 et le même jour et 29 mai 2014 et le même jour et 2 juin 2014 et 10 juin 2014 et 11 juin 2014 et 20 juin 2014 et 30 janvier 2018 (important et récapitulatif) : les réservations pour fluides et la pose des dalles dans l'entrée du logis.

C - 2) Autres infos sur le logis :
- 7 avril 2017 et 12 janvier 2018 : les plans.
- 17 février 2018 et 18 février 2018 et du même jour : les fondations rondes des tours.
- 12 janvier 2018 et du même jour et encore du même jour et 14 janvier 2018 et 15 janvier 2018 et 24 février 2018 : le projet de restauration.
- 8 mars 2018 : le modèle du manoir du Bas au Teilleul.
- 30 mars 2016 : souvenirs, souvenirs.
- 5 janvier 2018 et 9 janvier 2018 : travaux de maçonnerie à prévoir.
- 25 janvier 2018 et 3 février 2018 et 6 mars 2018 : la problématique du chauffage.
- 3 mai 2014 : la géothermie de surface.
- 17 janvier 2018 et 26 janvier 2018 et 9 février 2018 et 10 février 2018 et 13 février 2018 et 17 février 2018 et 7 mars 2018 : la géothermie profonde.
- 27 janvier 2018 : l'aérothermie.
- 6 février 2018 : le bois déchiqueté.
- 8 février 2018 : les inserts.
- 27 janvier 2018 et 8 février 2018 : les planchers chauffants.


D D - Les travaux urgents dans l'"aile de la belle-mère".
- 4 février 2014 : les plans de 1952.
- 12 novembre 2015 : les gaines dans la cheminée.
- 13 novembre 2016 : le problème connexe des portes extérieures de la "tour Louis XIII".
- 26 janvier 2018 et 18 février 2018 et 25 février 2018 : le problème connexe de la chambre du 1er étage du colombier.
- 15 février 2018 et 16 février 2018 et du même jour : le problème connexe des lucarnes.
- 12 février 2018 : le traitement fiscal des travaux urgents.
- 16 février 2018 et 19 février 2018 : la demande de subvention et les contacts avec l'UDAP 61.
- 23 février 2018 : ma préparation de la note à l'UDAP 61.
- 26 février 2018 et 27 février 2018 et du même jour : ma note de synthèse à l'UDAP 61.
- 28 février 2018 : la visite de l'UDAP 61.
- 5 mars 2018 : les devis.


E E - Pour mémoire, la fin du "programme 2014".
- 1er avril 2014 et 4 juillet 2014 : le "programme 2014".
- 26 mai 2014 : le permis de construire relatif aux parties inscrites du "programme 2014".
- 23 juin 2014 et 23 février 2018 et 8 mars 2018 : la problématique de la subvention.
- 30 juin 2014 : un carrelage à poser.
- 2 janvier 2017 : les rampes d'escalier.
- 11 décembre 2013 et 22 février 2018 et du même jour et 2 mars 2018 : les enduits muraux.


F F - Le fourre-tout.

F-1) La cave :
- 9 août 2010 et 8 janvier 2011 : la problématique de la restauration de la cave.

F-2) La ferme :
- 2 octobre 2010 : la problématique de la restauration de la ferme.
- 17 octobre 2010, un deuxième du même jour : les projets relatifs à la ferme.
- 26 novembre 2010 : un problème de charpente qui reste à traiter.
- 6 janvier 2018 : des travaux de charpente-couverture à prévoir.

F-3) Les douves :
- 2 novembre 2010 et 5 novembre 2010 et 10 décembre 2011 et 27 juin 2012 : la problématique de la restauration des douves.
- 12 juin 2012 : les plans des douves.

F-4) L'"aile de la belle-mère :
- 14 décembre 2010 : des documents d'architecte et des appréciations peu amènes sur les travaux des années 1950 dans l'"aile de la belle-mère".
- 13 octobre 2012 : les escaliers actuels de l'"aile de la belle-mère".
- 14 octobre 2012 et 10 décembre 2012 et 5 janvier 2013 et 8 janvier 2013 et du même jour et 2 février 2013 et le même jour : la problématique de la restauration de l'"aile de la belle-mère".
- 27 février 2013 et 17 avril 2014 et 14 septembre 2015 et 15 septembre 2015 et 18 septembre 2015 et 27 juin 2016 et 25 juillet 2016 : les plans pour l'"aile de la belle-mère".
- 7 janvier 2013 et du même jour : sur des idées qui ont eu cours chez certaines, à propos des aménagements intérieurs de l'"aile de la belle-mère".
- 14 octobre 2012 et 10 février 2014 et 12 février 2014 et le 13 février 2014 et 27 février 2014 et 2 mars 2014 et 18 mars 2014 et 17 avril 2014 et 28 avril 2014 et 3 mai 2014 : sur les casts de l'"aile de la belle-mère".
- 12 décembre 2014 et 18 décembre 2014 : des vues sur la restauration de l'"aile de la belle-mère".
- 12 mai 2015 : un point à surveiller.
- 17 mai 2015 et 18 mai 2015 et 19 mai 2015 et 25 mai 2015 : un débat occulté contre mon gré.
- 9 juin 2015 : sur une coulure blanche qui m'intriguait ces derniers jours.
- 9 juin 2015 et 12 juin 2015 et 19 novembre 2015 et 13 septembre 2017 : sur un caractère souvent pénible.
- 30 juin 2015 : un débat qu'on aura peut-être l'occasion de rouvrir.
- 6 janvier 2018 : des travaux de charpente-couverture à prévoir.

F-5) Le logis :
- 28 février 2013 et 9 novembre 2013 et 20 novembre 2013 : des infos utiles sur le logis.
- 9 février 2011 : une étude, dont je ne retrouve pas la trace à ce jour, sur les modes de chauffage à la Chaslerie par Thierry BURIN des ROZIERS.
- 13 septembre 2015 et 14 septembre 2015 : sur les linteaux des fenêtres à l'étage.

F-6) Le bâtiment Nord :
- 30 juin 2014 : le circuit de chauffage par le sol.

F-7) L'allée :
- 19 novembre 2011 : les deux pavillons de l'allée (parmi mes rêves les plus fous).
- 9 mai 2012 (on y lit qu'un certain fermier voisin me chauffe les oreilles depuis un moment) et 17 avril 2014 et 4 juillet 2014 : le projet de restauration de l'allée historique.

F-8) Les matériaux :
- 27 janvier 2016 et du même jour : pour le sol des étages.
- 9 mars 2016 et 24 mars 2016 et 30 mars 2016 et du même jour et 31 mars 2016 et 15 avril 2016 et 17 mai 2016 et 8 juin 2016 : pour la rénovation thermique.
- 29 juin 2012 : un stock de boiseries dont j'avais perdu le souvenir (à moins que ce ne soient celles de la Raterie, point à vérifier).
- 13 mai 2014 : sur notre fournisseur de granit (adresse utile si, par exemple, on installe un jour des pilastres en haut de l'allée historique).
- 9 août 2015 : une double vasque qui me reste sur les bras.
- 29 mars 2016 et 1er avril 2016 : sur des carrelages.
- 4 octobre 2009 : les références de la peinture rouge des menuiseries extérieures.
- 20 juin 2014 : des goûts et des couleurs.
- 25 juin 2014 et 26 juin 2014 : la couleur des joints.
- 30 juin 2014 : une rampe d'escalier en bois.
- 3 juillet 2014 et 9 juillet 2014 : des ferronneries.
- 11 juillet 2016 : des décors de stuc.
- 4 juillet 2014 : les produits d'entretien du granit.
- 8 juin 2016 : pour le traitement des poutres vermoulues.
- 13 septembre 2016 et 12 octobre 2016 : pour l'entretien des bois cirés.
- 10 juillet 2014 : des vitres.
- 10 juillet 2014 : éléments d'archéologie.
- 11 juillet 2014 et 23 juillet 2014 : un très beau travail de restauration de menuiseries.
- 23 juillet 2014 : des tenons que je n'aime pas du tout.
- 23 juillet 2014 : des finitions de boiseries de chêne.

F-9) Quelques archives d'utilité relative :
- 7 août 2014 et 5 novembre 2014 et - 4 janvier 2016 : le "projet" de M. MAFFRE et d'autres documents pour la restauration de la charpente et de la couverture du colombier.
- 2 août 2016 : une porte charretière cloutée.
- 12 octobre 2016 : sur un grand décorateur d'origine domfrontaise.
- 7 février 2018 et 12 février 2018 : la gloriette.
- 13 février 2018 : les cuisinières de haut de gamme.
Je cherche toujours à me renseigner sur la profondeur de la (vraie) nappe phréatique (pas celle de surface) ainsi que sur la nature du sous-sol de notre manoir favori.

Sur les conseils de Roger GRIPPON, j'ai rendu visite hier soir à une voisine qui a échoué à chauffer par géothermie profonde sa maison du bourg de La Haute-Chapelle. Elle m'a expliqué qu'il y a une quinzaine d'années, lorsqu'elle avait voulu faire forer des puits de 40 m de profondeur, l'artisan était arrivé, à -17 m, sur du sable "de sablier", très fin, de sorte que, ne sachant pas chemiser ses trous, il n'avait pu aller plus loin. Cette dame a donc fini par opter pour l'aérothermie.

Cette dame me conseille de m'adresser à Philippe JARRY, mon terrassier favori, pour qu'il m'en dise plus car "il connaît bien le sous-sol de la commune".
Il y avait une réunion ce matin à 10 heures à Domfront :

Il y avait foule mais il fallait avoir pris rendez-vous et l'on était reçus un par un.

Apparemment, les critères (résidence principale, revenu fiscal de référence) sont toujours les mêmes. Mais on a changé de chapelle écolo depuis l'époque où je m'étais renseigné pour la cave. Mon interlocuteur ne sera plus SOLIHA mais le CDHAT, On me dit que "SOLIHA et CDHAT sont des concurrents sur la thématique Conseiller Info Energie sur le territoire" (sic). Il semble que, localement, le CDHAT ait réussi à évincer SOLIHA.


Donc encore une chapelle écolo dont je vais devoir étudier les rites, sans trop d'espoir à ce stade, je dois le reconnaître.

En attendant, pour nous changer, encore une paperasse à remplir avant d'obtenir, peut-être, un rendez-vous :

D'ailleurs, la case "Sans suite" est même prévue sur ce dernier formulaire.
0
A propos de la géothermie profonde, je cherche à me renseigner sur les sous-sols de notre manoir favori.

Philippe JARRY m'a indiqué qu'il y avait eu un forage favorable dans le lotissement, chez un certain Laurent Fretté. Il se souvenait des mésaventures de Mme LENEVEU dans le bourg de La Haute-Chapelle et du limon qui avait bloqué le trépan. Surtout, il m'indique qu'à la Thierrière, le grand-père de Maxime, Marcel LEBOUTEILLER (ancien fermier de la Chaslerie), avait réussi à faire creuser un puits profond en traversant du schiste. J'essaie d'obtenir des précisions.

P.S. : Je suis allé repérer la maison des FRETTE. Je suis également passé chez la mère de Maxime, pour noter l'endroit où se trouve ce puits :

7 mars 2018.

C'est cette plaque de béton au milieu du champ :

7 mars 2018.

Maintenant que j'ai repéré ces endroits, j'ai essayé de comprendre quelque chose à partir des cartes de l'I.G.N. :

Sur la carte suivante, i'ai porté :
- en 1, la maison de Mme LENEVEU (résultat défavorable, sable très fin ou limon à - 17 m) :
- en 2, dans le lotissement communal, la maison de M. FRETTE (résultat favorable, je ne connais pas la profondeur du puits),
- en 3, à la Thierrière, le puits de M. Marcel LEBOUTEILLER (résultat favorable)
- et en 4, l'endroit où l'on envisagerait de forer le sol de la Chaslerie :

Je ne peux pas dire que ces cartes de la nature du sol en surface renseignent le béotien que je suis sur ce qui se passe à - 100 m.

Je vais donc essayer de recontacter M. Christian ENOUF, le géologue qui avait dressé ces plans, du moins pour La Haute-Chapelle (61700) il y a une vingtaine d'années, d'après ce que je comprends.

P.S. 2 (à midi) : Je viens d'appeler Pascal LEBOUTEILLER, le père de Maxime, puis Marcel LEBOUTEILLER, le grand-père. Ils m'apprennent qu'un sourcier avait déterminé l'endroit où creuser pour trouver de quoi obtenir un puits artésien. A 60 mètres de profondeur, il y avait du schiste friable que l'on ne savait pas buser, de sorte que le foreur a interrompu son travail. Donc les LEBOUTEILLER se sont contentés d'un puits traditionnel d'une quinzaine de mètres de profondeur et qui fonctionne très bien.

P.S. 3 (le 9 mars2018) : je suis passé ce soir chez mes voisins FRETTE qui m'ont montré leur installation de géothermie profonde, à base de deux forages de 40 m de profondeur qui ont permis d'atteindre une nappe d'eau ferrugineuse. Ils sont très satisfaits de leur installation mais leur maison est isolée thermiquement. Je suis déjà en contact, parmi d'autres, avec l'artisan intervenu chez eux.
Dans mes efforts pour essayer de comprendre le sous-sol de notre manoir favori, j'ai reçu de Roger GRIPPON le conseil d'aller interroger M. André BRARD, agriculteur basé à Saint-Bômer-les-Forges, aux Vallées Le Coq, c'est-à-dire à 3 km à vol d'oiseau à l'Est de notre manoir favori.


M. BRARD m'a expliqué qu'il y a une vingtaine d'années, le Service Hydrologique de l'Orne avait procédé à deux forages sur ses terres en vue de trouver un approvisionnement pour la desserte en eau des populations environnantes. L'un des forages, à 80 m de profondeur entre la Bissonnière et la Planche, n'avait rien donné. L'autre non plus jusqu'à 78 m de profondeur mais l'eau y avait été trouvée à - 80 m et le forage avait été poursuivi jusqu'à - 100 m. Néanmoins, le débit de 40 m3/h avait été considéré comme insuffisant pour l'usage envisagé. Des terrains friables avaient été traversés, dont du schiste, de sorte qu'une fois le trépan retiré, le trou s'était rebouché tout seul.


A quelque temps de là, M. BRARD avait repris le forage à son compte puisque l'eau se trouvait à 130 m de dénivelé sous sa maison. Il avait alors eu recours à une entreprise de Loire-Atlantique, qui, au fur et à mesure de la descente de son engin, avait disposé un tube de PVC de 140 mm de diamètre, par empilement de sections de même longueur que les sections du tube métallique de forage, soit de l'ordre de 5 m chacune, ceci pour prévenir l'effondrement des matériaux traversés. L'eau avait jailli en surface, en puits artésien, mais elle était ferrugineuse. Donc un "défériseur" avait dû être installé, de même que, finalement, une pompe de 12, 5 CV quelque part dans le trou.

Après quoi, puisque Roger GRIPPON m'avait indiqué que M. BRARD est un agriculteur d'élite, j'ai souhaité qu'il me montre l'usine de production de méthane qu'il est en train de construire et qui traitera le fumier de ses bêtes (bovins et cochons, les cochons suivant un régime alimentaire particulier, sans O.G.M. mais avec ajout d'oméga 3, ceci afin d'obtenir les meilleures rillettes du Mans) :

10 mars 2018.

10 mars 2018.

10 mars 2018.

J'ai été impressionné par la taille de l'investissement en cours (en haut à gauche de la photo suivante dont on sait qu'elle a 20 mois) :

10 mars 2018.

Qu'on en juge : il y a là deux cuves de béton de 15 mètres de diamètre et 6 m de hauteur chacune, dites "dégusteurs", comportant, dans la masse du béton, un dispositif de chauffage du fumier pour obtenir une meilleure fermentation des matières et une troisième cuve, pour le stockage des jus avant qu'ils ne soient répandus en guise d'engrais sur l'exploitation, de 35 mètres de diamètre et de 8 m de hauteur (le chien ne donne pas l'échelle) :

10 mars 2018.

Comme il n'existe pas de canalisation pour emporter le méthane produit vers ses consommateurs extérieurs, il est transformé sur place en électricité, celle-ci empruntant alors des fils électriques. Un local neuf abrite notamment un volume cadenassé dédié à Edf. Cette 4ème citerne, d'environ 4 mètres de profondeur, sera remplie d'eau et les pompiers pourront y puiser :

10 mars 2018.

M. BRARD m'explique que cette usine sera rentable pour lui alors que le montant de l'investissement qu'il me laisse entendre correspond au prix de plusieurs monuments historiques en bon état du secteur.

Mme BRARD m'a très aimablement offert le café. Puis, au cours de notre promenade à proximité de ses cuves, pendant laquelle j'ai pris les photos précédentes, M. BRARD m'a présenté ses deux fils qui lui ont succédé dans cette très remarquable exploitation que lui-même avait débutée avec 8 ha et 20 vaches. Assurément la plus remarquable exploitation qu'il m'ait été donné de voir dans le secteur à ce jour.

Sur les cinq petits-enfants de M. et Mme BRARD, il y en a, paraît-il, trois qui expriment d'ores et déjà l'intention de poursuivre sur les voies tracées par leurs parents, une perspective qui ne saurait, on l'imagine, me laisser indifférent, moi qui ai totalement échoué en ce domaine.

Je suis reparti admiratif devant tant de travail, d'efforts réfléchis et de succès dans l’œuvre d'une vie, ainsi que de gentillesse et de bienveillance dans l'accueil.

J'oubliais de signaler que les BRARD vont prochainement ouvrir sur leurs terres, de l'autre côté de la butte qui borde leur horizon au Sud, donc tournée vers le soleil, une unité de production photo-voltaïque d'électricité. Tout cela est vraiment très impressionnant.

P.S. : Je ne trouve pas trace, sur internet, d'un Service Hydrologique de l'Orne mais ceci et cela que je vais devoir étudier.
L'ouvrage de la DREAL sur l'hydrologie de la Basse-Normandie est un étouffe-chrétien de plus de 500 pages :

Plutôt que de le lire, j'en mets en ligne quelques images qui, à première vue, me semblent intéressantes (le numéro de la page est indiqué en fin de nom de la photo, tel que ce dernier apparaît en bas à gauche de l'écran quand on passe la souris sur une image).

Regardons d'abord, la conclusion...

... puis le glossaire :

Manque de pot, le secteur de notre manoir favori n'est pas traité en détail sur ce document bas-normand (il faudra aller voir le site de la DREAL des Pays de la Loire) :

Je note cependant une tendance à l'assèchement de la Varenne voisine :

Pour le reste, laissons-nous porter par les images, dans l'ordre où elles apparaissent dans le bouquin :

Ici, nous sommes donc dans une zone de "mesures ponctuelles".

Donc ici un bon mètre de flotte par an (ou peu s'en faut)...

Pas limpide cette carte mais, en se repérant grâce aux deux cluses que l'on sait, on voit qu'on est ici sur le Massif Armoricain (roches sédimentaires et roches métamorphiques, les roches magmatiques n'étant pas loin).

Ici, je dis chapeau à celui qui arrive à lire quelque chose sur cette carte. La situation a l'air passablement complexe dans le secteur de notre manoir favori. Il semble toutefois qu'il y ait par ici une bande de terrain Est-Ouest de nature hydromorphe. Mais il y a surtout des "sols bruns acides".

Sur la carte précédente, entre le Domfrontais et les Alpes Mancelles, on reconnaît notamment la cluse de l'Egrenne (très nette), la cluse de la Varenne et le Mont Margantin.

On reconnaît la cluse de la Varenne. La Chaslerie est à son Nord-Ouest, sur la hauteur Domfront-Avranches (par Mortain), en limite de "région à réseau hydrographique divergent", près de la ligne de partage des eaux vers la Loire.

On se trouve très près du "marais de la faille de la Varenne" (cf la Saucerie ou Saint-Gilles-des-Marais).

Ici, on est au cœur de notre sujet. Il serait sans doute utile que je contacte Jean-Michel CADOR, l'auteur de ce dessin.

Grosse différence de débit des cours d'eau entre l'hiver et l'été par ici, de l'ordre de 1 à 10.

"Coefficient de ruissellement" de l'ordre de 30 % par ici.

Il me semble qu'on n'est pas loin ici d'un "aquifère d'intérêt supra-régional" mais on doit le louper de 2 ou 3 km et se trouver dans un "aquifère d'intérêt local", sur le "socle sédimentaire de l'Armorique".

Bref, tout cela gagnerait à être sérieusement précisé. En attendant de rencontrer Christian ENOUF, le co-auteur de la carte géologique locale, il faudrait peut-être que j'arrive à me faire expliquer les choses par Jean-Michel CADOR.
Toujours sur les conseils de Roger GRIPPON, j'ai rendu visite ce matin à mon voisin, M. TOUTAIN père, à 1,2 km à vol d'oiseau au NNO de notre manoir favori :

Il y a deux ou trois ans, M. TOUTAIN a chargé l'entreprise MANGOT de Magny-le-Désert de lui forer un puits à un endroit qu'il lui a désigné derrière sa maison. Ce premier forage n'a rien donné.

L'entreprise MANGOT a proposé un second forage à un endroit qu'elle a choisi, au pied d'une butte, devant la maison.

Ce second forage a eu 50 m de profondeur. Les 20 premiers mètres ont trouvé de l'argile, puis est sorti le schiste, d'abord marron puis noir. L'eau a été trouvée à - 30 m dans du schiste noirci par l'humidité. L'eau était d'abord ferrugineuse, mais, en-dessous, tout à fait limpide et parfaitement potable bien qu'un peu calcaire. L'installation fonctionne à la satisfaction de la famille TOUTAIN.
En surfant sur la toile, j'ai trouvé ceci qui fait suite aux fortes précipitations de janvier dernier :

Donc la nappe a remonté : on s'en serait douté.

Surtout, je note que la nappe serait par ici "semi-captive" et dans un "aquifère" constitué par de la "cornéenne du Briovérien".
Voici la lettre que je souhaiterais déposer en début d'après-midi au cabinet de l'architecte du patrimoine que j'ai contacté :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 13 mars 2018 03:01
À : Jean-Michel Cador
Objet : RE: La Haute-Chapelle (Orne) - Demande de renseignement sur le sous-sol

Cher Monsieur,

Merci beaucoup pour ces très utiles précisions.

Grâce à vous, je suis arrivé aux cartes qui m'intéressent...

... mais, sur la dernière, je ne sais pas comment procéder pour obtenir les infos particulières relatives aux puits du secteur.

Puis-je vous prier de me donner le mode opératoire ?

Cordialement,

PPF
____________________________________________________________

De : Jean-Michel Cador <jean-michel.cador@unicaen.fr>
Envoyé : lundi 12 mars 2018 11:59
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: La Haute-Chapelle (Orne) - Demande de renseignement sur le sous-sol

Je vous invite à regarder le site du BRGM Infoterre qui vous permet de consulter les cartes géologiques (voir celles au 1/50.000) et les dossiers existants dans la BSS qui vous donneront les forages avec les descriptifs des terrains traversés.

Vous êtes dans le massif ancien dépourvu de nappes d'importance, seulement de petites nappes peu profondes (celles prospectées par les puits des fermes).

Jean-Michel Cador
Maître de Conférences

- directeur du Département de Géographie
- responsable L. Pro Environnement et Agriculture

UFR SEGGAT
Sciences Economiques, de Gestion, Géographie et Aménagement des Territoires
Département de Géographie

Université de Caen Normandie
Laboratoire GEOPHEN UMR6554 CNRS
Bâtiment Accueil
Esplanade de la Paix
BP 5186
14032 Caen cedex
direct : 02.31.56.60.46
accueil : 02.31.56.63.84

http://geographie.unicaen.fr:80/

(Fin de citation)
A la question que je lui ai posée sur le mode opératoire pour accéder aux informations sur les puits forés dans le secteur, Jean-Michel CADOR a répondu ceci, que je vais tâcher de mettre en application :

(Début de citation)

De : Jean-Michel Cador <jean-michel.cador@unicaen.fr>
Envoyé : mardi 13 mars 2018 09:59
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: La Haute-Chapelle (Orne) - Demande de renseignement sur le sous-sol

Bonjour,

les carrés noirs qui s'affichent sont les dossiers de la Banque de données du Sous-Sol (BSS).

Dans la liste des couches d'information (icône avec un petit + en haut à droite), vous ajoutez le type de dossier qui vous intéresse depuis le menu Dossiers du sous-sol BSS (avec ou sans profils, avec ou sans documents, vérifiés ou non). Il faut fouiller, il y a de tout dans ces dossiers.

En cliquant sur un carré noir avec l'icône "i" pour information, menu en haut au milieu, vous avez accès aux données (lien "fiche détaillée" dans le tableau) : localisation, descriptif des terrains, voire coupe dessinée (appelée log), informations sur la qualité des eaux, bref, une multitude de données de plus ou moins bonne qualité, il y a un gros travail de recherche à faire dans ces dossiers pour trouver des informations complètes. Privilégiez les points de forage d'eau potable qui sont de loin les plus complets et sérieux.

Il faut recouper les infos, car dans cette banque de données on trouve les sondages faits par des foreurs plus ou moins compétents en géologie et la dénomination des terrains peut être fantaisiste.

Par exemple, le forage 02491X0014/F à St Gilles des Marais est un dossier pour la géothermie, avec une coupe géologique :


Sincères salutations.
_________________________________
Jean-Michel Cador
Maître de Conférences

- directeur du Département de Géographie
- responsable L. Pro Environnement et Agriculture

UFR SEGGAT
Sciences Economiques, de Gestion, Géographie et Aménagement des Territoires
Département de Géographie

Université de Caen Normandie
Laboratoire GEOPHEN UMR6554 CNRS
Bâtiment Accueil
Esplanade de la Paix
BP 5186
14032 Caen cedex
direct : 02.31.56.60.46
accueil : 02.31.56.63.84

http://geographie.unicaen.fr:80/

(Fin de citation)
Je suis arrivé à appliquer le mode opératoire décrit par Jean-Michel CADOR mais que les renseignements sur lesquels je suis tombé, à propos du puits de mes voisins TOUTAIN, sont compliqués !

- localisation,
- description technique,
- documents numérisés
, (les 3 premières séries d'informations sont accessibles à l'aide du même lien)
- fiche descriptive de la donnée.

Je vais tâcher d'extraire de cette masse d'informations celles qui sont susceptibles de m'intéresser pour mes propres forages éventuels à venir.

A première vue, les infos semblent correspondre :

- on est bien chez mes voisins TOUTAIN, au point de coordonnées Lat : 48° 37' 33'' N , Lon = 0° 41' 24'' O, à une altitude de 140 m :

- le forage dont il est question ici est celui qui, si j'ai bien compris les explications de M. TOUTAIN, aurait raté son objectif d'alimenter le cheptel en eau :
- ce forage a eu un diamètre de 125 mm, une profondeur de 52 m alors que M. TOUTAIN m'avait parlé de 50 m ; il date de fin février 2012 (M. TOUTAIN ne se rappelait plus la date) et a bien été réalisé par l'entreprise Mangot Forage ;
- la carte géologique est celle que j'avais trouvée :


- on est sur le bassin versant de la Mayenne, en écoulement libre sur un socle karstique (si je comprends bien la carte suivante) :


- des documents techniques que j'ai ainsi trouvés, le plus intéressant pour moi est le dernier des quatre suivants, avec en particulier les indications de débit d'eau et les informations sur le chemisage opéré :

Il ne me reste donc plus qu'à aller étudier la documentation disponible sur les autres forages du secteur, afin d'essayer d'en tirer des conclusions utiles pour ici.
J'ai reçu hier un plombier diligent qui s'était fait accompagner d'un métreur pour déterminer de quelle puissance de chauffe nous aurions besoin ici.

Ce matin, j'ai adressé au métreur, avec copie au plombier, le courriel suivant :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 24 mars 2018 09:05
À : (...)
Cc : (...)
Objet : Chaslerie - Chauffage

Monsieur,

Suite à votre visite d'hier en compagnie de (...), voici quelques liens utiles :
- les plans du colombier (voir après la page 16/25),
- les plans des écuries (voir ce qui concerne l'"état présent" à l'époque ; depuis, j'ai fait sauter les cloisons au 1er étage),
- l'isolant "Skytech" utilisé dans les combles du colombier et des écuries (voir pages 130 et suivantes),
- les réservations sous l'entrée du logis,
- les plans du logis,
- les plans du bâtiment Nord (pages 11 et suivantes),
- le projet pour la future cuisine (bâtiment Nord),
- mes calculs pour le chauffage du logis et du bâtiment Nord.

Cordialement,

PPF
06 12 96 01 34

(Fin de citation)