Bâtiment Nord

Très intéressante visite ce matin chez mon voisin François LAUTOUR, à Lonlay-l'Abbaye.

J'ai commencé par admirer une superbe taque de fonte qui, paraît-il, pèse 500 kg :

17 janvier 2018.

J'ai parlé de la taque de la Chaslerie qui est fêlée et François LAUTOUR m'a dit qu'il est possible de la réparer en vissant à son arrière des joints de métal (surtout, ne rien souder).

Puis François LAUTOUR m'a montré son installation de chauffage par géothermie. Voici le principal appareil qui fait un certain bruit du fait de la pompe de circulation qu'il contient en plus du compresseur :

17 janvier 2018.

Pour un plus grand confort, l'installation est complétée par un "buffer" silencieux, chargé de réguler la température de l'eau dans le circuit des radiateurs :

François LAUTOUR, ancien de "LUREM" puis fondateur et P.D.-G. de France-Elévateurs (qu'il a vendu à "Etna"), connaît et pratique la technique ainsi qu'en témoignent, à son domicile, ses impressionnants ateliers de travail du fer, du bois et du vin (il produit son propre vin à partir de vignes plantées derrière sa maison) ainsi que sa collection de motos, dont une superbe "Indian" des troupes américaines de la Seconde Guerre Mondiale qu'il a conservée dans son jus, pneus inclus, et qui ferait un malheur chez les "Pawn Stars" de Las Vegas. Malheureusement, avant de prendre en photo ces engins, j'ai fait tomber mon appareil photo sur le sol en béton, ce qui l'a mis H.S.

Quoi qu'il en soit, j'avais grand intérêt à écouter cet expert et praticien. Il m'a appris que, pour chauffer ses 150 m2, il a fait forer 3 puits de 100 mètres de profondeur, ce qui n'est pas possible dans tous les sols (cela ne convient pas dans les sols argileux car les parois du puits ne sont pas assez solides pour le foreur qui ne peut plus récupérer alors son coûteux trépan). Dans chaque puit, sont enfilés quatre tuyaux de type "plymouth" permettant un double va-et-vient de l'eau glycolée qui y circule avant que sa chaleur ne soit récupérée par le compresseur où un échangeur thermique fonctionnant sur le principe de l'échauffement de l'embout d'une pompe à vélo en transfère la chaleur à un second circuit d'eau qui alimente les radiateurs. François LAUTOUR insiste sur l'importance de l'isolation thermique des plafonds des pièces ainsi chauffées, tout en indiquant qu'il existe des isolants peu épais grâce à l'inclusion de feuilles d'aluminium.

Bien entendu, la longueur des puits doit être proportionnée à la surface à chauffer. François LAUTOUR précise que, pour 150 m2 à chauffer sous 2,50 m de hauteur de plafond, il faut une puissance de chauffe de 15 kW, ce qui correspond à 300 m de puits, donc ici 3 puits de 100 m de profondeur chacun, sachant qu'on compte un apport de 50 W par mètre de puits, le forage coûtant (...) €/m.

Il fait valoir qu'il existe de la géothermie de surface (à 1,20 m du sol), moins coûteuse à installer puisqu'il y suffit d'une mini-pelle, qui suppose également que le terrain ne soit pas argileux (sinon, les tuyaux ne sont plus en contact avec la terre dès que la glaise se rétracte, ce qui les rend inopérants). Il va d'ailleurs me communiquer les coordonnées d'un de ses amis qui a mis en place une installation géothermique de surface.

Enfin, pour la Chaslerie, il m'incite à me renseigner sur l'aérothermie, tout en me signalant que celle-ci ne fonctionne guère quand il fait moins de 0° C, ce qui oblige à maintenir un chauffage de substitution pour les jours de grand froid, certes rares en Normandie.

P.S. : Au moment de mettre en ligne ce message, j'ai téléphoné à François LAUTOUR pour le lui lire afin de m'assurer que je n'écris pas d'âneries. Lorsque je lui ai dit que sa photo est désormais en ligne sur notre site favori, j'ai appris que ce voisin fait déjà partie de notre fan-club favori !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 20 Janvier 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord
0
Lorsque je lui ai téléphoné hier pour lui demander s'il comptait venir ce samedi, Igor m'a répondu qu'il serait ici dès 7 heures du matin.

Et le fait est qu'à 6 h 55, j'ai entendu comme une petite souris qui grattait la porte de mon bureau provisoire, c'était Igor qui nous arrivait de Laval :

20 janvier 2018.

Je lui ai vite expliqué ce que j'attends de lui pour aujourd'hui et raconté les principaux enseignements de la visite de Cédrick COOS hier.

A 7 h 03, Igor était à pied d’œuvre dans la tour Nord-Est :

20 janvier 2018.

Et, depuis 7 h 05, j'entends le marteau-piqueur.

Il est ainsi prévu qu'aujourd'hui Igor :
- finisse d'enlever les enduits au ciment des murs de la pièce du rez-de-chaussée de la tour Nord-Est,
- redonne aux meurtrières leurs ébrasements d'origine, en commençant par la meurtrière Ouest qui servira de test (elle donne sur la chaufferie actuelle),
- emporte au "Valtra" les gravats puis les dépose à l'ancienne carrière Sud de notre manoir favori (ils pourront servir et seront aisément accessibles lorsque la restauration de l'allée historique sera à l'ordre du jour),
- puis commence à forer le futur passage entre la tour et la chaufferie actuelle, de manière à nous permettre de définir le meilleur centrage pour ce passage, si possible en préservant la meurtrière Ouest, mon idée étant de confier le soin à l'entreprise BODIN de prendre le relais d'Igor pour achever la réalisation dudit passage, sans doute, par souci d"économie compte tenu de l'épaisseur du mur, en béton puisque la surface en sera enduite de chaux.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 20 Janvier 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
0
7 h 50, le marteau-piqueur s'arrête, je vais voir ce qu'il se passe :

20 janvier 2018.


Igor m'apprend qu'il vient juste de découvrir un trou qui traverse toute la muraille :

20 janvier 2018.


"Et toujours pas de Trésor", ainsi qu'il conclut ses observations.

Quelques minutes plus tard, rebelote ! Cette fois, j'assiste à la scène.

Dans l'un des trous, Igor découvre des restes de graines de céréales, dévorées par des rongeurs :

20 janvier 2018.

20 janvier 2018.


Comment ces bestioles sont-elles arrivées là ? Et quand ont-elles sévi ? Mystère et boule de gomme !

Quant au troisième trou du jour, il est vide :

20 janvier 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 25 Janvier 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord - Charretterie
0
A la réflexion, je me dis qu'il n'est plus temps de tergiverser : IL FAUT que je m'attaque au problème du chauffage de mes bâtiments et IL N'EST PAS RAISONNABLE que l'investissement que je vais devoir faire ne règle pas le problème dans, au minimum, la "bulle" constituée par le logis et le bâtiment Nord. Il faut que je monte un dossier de consultation d'entreprises. A cet effet, voici ce que je peux, en l'état de mes archives, fournir de plus clair comme plan :


La hauteur sous plafond du logis est de 3,65 mètres au rez-de-chaussée et de 3,15 mètres à l'étage. La surface du logis susceptible d'être un jour habitable est de 182 m2 par niveau, plus deux fois 11 m2 pour les tours, soit 204 m2 par niveau (N.B. : c'est la première fois que je fais ces calculs tant de telles données sont dépourvues de signification pratique en l'état du chantier).

Quant au bâtiment Nord, il fait intérieurement 18 mètres de longueur et 4 de largeur, soit une surface au sol de 72 m2, sa hauteur de plafond étant, au rez-de-chaussée, de 2,35 mètres dans la partie déjà restaurée, alors qu'elle devrait être de près de 2,60 mètres dans le futur bureau-bibliothèque et la future cuisine ; l'étage y est en soupente marquée avec des pièces dont la largeur est de 3,50 mètres et la hauteur moyenne de 1,80 mètre.

Autrement dit, tout cela représente à la louche un volume à chauffer de :
- 204 x 3,40 x 2 = 1 387 m3 pour le logis,
- et (72 x 2,47) + (18 x 3,50 x 1,80) = 292,2 m3 pour le bâtiment Nord,
- soit un total de 1 679 m3.

A ce jour, seuls sont chauffés l'étage du bâtiment Nord et la moitié la plus basse de plafond de son rez-de-chaussée, soit :
- une "surface Carrez" de (9 x 4) + (18 x 1,75) = 67,5 m2 (donc j'exagère en disant qu'en 26 ans de chantier, je n'ai restauré que 26 m2 de pièces habitables ; il faudra que je change de disque) ;
- un volume de (36 x 2,35) + (18 x 3,50 x 1,80) = 198 m3.
Un membre de notre fan-club favori, néanmoins désireux de gardé l'anonymat - appelons-le Nicomède -, est manifestement navré de me voir bricoler de vieux plans pour arriver à donner une base à mes cogitations et à mes échanges para-architecturaux avec les membres de ma famille, les artisans, ou même ledit fan-club.

Il m'a écrit hier : "Hello PPF, Je suis tes interrogations sur la poursuite de tes travaux. De mon côté, j'ai entrepris de construire une grande villa à (...). Au début, j'ai hésité, puis j'ai décidé de me lancer dans la modélisation en 3D avec le logiciel gratuit et super simple Sweet Home 3D. Je n'ai eu qu'à me féliciter de cette décision et de l'investissement en temps que cela a nécessité. Par ailleurs, je peux transmettre directement des plans côtés à mon entrepreneur, sans l'intermédiaire d'un architecte. Je suggère malgré le fait que tu prétendes ne pas être Geek que tu t'y mettes, tu ne le regretteras pas. Cela permet d'échanger avec les corps d'état sur des bases plus concrètes. Je te joins quelques exemples de ce que cela permet (3e vue = modélisation plancher chauffant). Merci de ne pas publier stp, j'oeuvre dans la discrétion."

Etaient attachés à ce message quelques plans et dessins 3-D d'une maison à bâtir, si j'ai bien compris, sous des cocotiers.

Je remercie Nicomède pour cette très intéressante contribution. Je vais tâcher de trouver le temps nécessaire pour m'initier à ce logiciel (sans doute après que j'aurai mis dans les circuits ma demande de versement de pension de retraite). Si je bute dans cet apprentissage, je me permettrai de le contacter pour qu'il me dépanne. Je dois cependant dire que le dernier plombier que j'aie rencontré récemment et qui m'a fait par ailleurs très bonne impression est rétif à internet et toujours pas connecté. Avec lui, j'échangerai donc principalement sous forme papier.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 26 Janvier 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord
1
François LAUTOUR m'a expliqué que pour chauffer un logement de 150 m2 de surface et de 2,50 mètres de hauteur sous plafond (soit 375 m3), il lui avait fallu installer une puissance de chauffe de 15 kW, nécessitant le forage de 300 mètres de puits (3 de 100 mètres chacun).

Donc, pour arriver à chauffer par géothermie profonde la "bulle" d'habitation de 1 679 m3 du logis et du bâtiment Nord, il faudrait que, pour obtenir les 67,2 kW de puissance nécessaires, je fasse forer 1 344 mètres de puits, c'est-à-dire une quinzaine de puits de 100 mètres de profondeur chacun. A (...) €/m, cela représenterait, rien qu'en forages, un investissement de (...) €. Merdum, y a intérêt à pas se planter, d'autant que François LAUTOUR m'a mis en garde contre le fait que tous les terrains ne sont pas propices à une installation géothermique, m'incitant à regarder plutôt, pour notre manoir favori, du côté de l'aérothermie.

Je vais le recontacter pour qu'il m'en dise plus à ce sujet. Il m'a déjà signalé qu'il faudrait compléter un éventuel chauffage par aéroothermie par une chaudière plus classique, afin d'être parés face aux grands froids.

Et tout cela milite pour une chaufferie centrale qui serait installée dans la charretterie, afin d'éloigner de nos tympans le bruit du système ainsi que d'éviter de nous obliger à construire un édicule nouveau pour abriter l'installation.

Bien entendu, avant d'envisager de me lancer dans un pareil investissement, qui obligerait de surcroît à défoncer des terrains vers le manoir pour passer des tuyaux, il faudrait que mon aîné sorte du bois et me dise s'il est prêt à mettre avant la Saint-Glinglin la main au porte-monnaie.
Bonjour,

J'ai lu vos interrogations sur le chauffage de votre manoir. J'imagine que vous n'occupez pas la totalité des surfaces en toutes saisons. Un chauffage intégral, s'il est satisfaisant, est ruineux quelque soit le mode adopté. Il me semble qu'un mixte serait le plus adapté, intermittent et rapide pour les pièces occupées occasionnellement, radiateur électrique éventuellement mobile, chauffage au sol ou mural par panneau pour les endroits plus fréquentés, poêles à bois ou à granulés quand vous avez des conduits en état. Il est bon aussi de poser des trappes sur les cheminées non utilisées (n'arrêtent pas l'eau mais évitent les échappées de chaleur)

Je vous conseille les granulés pour leur facilité de manipulation. En vieillissant, bouger des bûches devient difficile, le fuel va devenir inabordable et son stockage n'est pas toujours plaisant.

L'aérothermie donne satisfaction aux personnes que je connais, mais il s'agit de surfaces réduites et le matériel est assez volumineux.

Pour ce qui est du doublage de votre mur, le placo est à proscrire, pas raccord avec les lieux, sensible à l'humidité. Un enduit de chaux me parait bien préférable, c'est respirant et maintient bien la chaleur.

Et surtout profiter de l'été et des jours ensoleillés pour ventiler l'ensemble du bâtiment, les murs finiront par se mettre en température : en ce moment la pièce non chauffée de mon troglo est à 16°.

Espérant avoir apporté de l'eau à votre moulin, je vous souhaite une bonne fin de semaine.

Cordialement,

N.D.L.R. : Merci, très intéressant. Vous rejoignez, à propos des granulés, l'idée de Nicomède. Je retiens également votre commentaire sur le placo.
Roger GRIPPON, maire-adjoint de Domfront-en-Poiraie avec qui je parlais hier de mes problèmes de chauffage, m'a signalé le système par aérothermie du pôle de santé de Domfront. Je suis allé photographier la partie extérieure de l'installation :

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

Il paraît que l'installation est estimée beaucoup trop bruyante par un voisin qui habite à une vingtaine de mètres, avec vue directe sur elle.

J'ai demandé à la communauté de communes, responsable de cette installation, de m'en montrer la partie intérieure au pôle de santé ainsi que de me communiquer des pièces du dossier me permettant de me renseigner sur ce mode de chauffage :
- sa puissance,
- le volume chauffé,
- sa consommation,
- la nécessité et le dimensionnement d'un chauffage d'appoint éventuel pour les jours de grand froid,
- les coordonnées de l'architecte et de l'installateur que je souhaiterais interroger sur les contraintes pratiques comme la nécessité de laisser toute cette quincaillerie à l'air libre.

Mme PIEDNOIR, directrice de l'interco, va en demander l'autorisation à son président, Bernard SOUL.
(Début de citation)

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : samedi 27 janvier 2018 09:44
À : (...)@culture.gouv.fr
Cc : T.F.
Objet : Chaslerie - 1ère tranche des menuiseries extérieures du logis - Architecte

Cher Monsieur,

Le menuisier retenu, M. LEBOISNE, m'avait signalé ces derniers jours que (...) ne le rappelait plus alors qu'il lui avait demandé un plan à échelle 1:1 de la première fenêtre à restaurer (le "specimen"), que ce plan était prêt depuis plusieurs semaines et qu'une réunion de chantier devait être programmée très prochainement.

Or mon fils (...) m'apprend à l'instant que (...) vient de lui envoyer une facture "pour solde de tout compte". L'explication qui m'est transmise est qu'il ne souhaite plus suivre les travaux de la Chaslerie dès lors que mon fils n'est plus son client.

Compte tenu de l'impossibilité, que j'avais constatée dans le contexte de l'an dernier, de trouver alors un successeur à (...), j'espère que, cette fois-ci, l'un de ses collègues de qualité n'invoquera pas d'obstacle de principe à le relayer en tant que de besoin.

Avant de contacter qui que ce soit, j'essaye d'en savoir davantage sur ce que sera le comportement de (...) pendant cette transition.

De mon côté, le dossier a évolué puisque ma demande de conseil ne concernerait plus seulement la restauration des menuiseries extérieures du logis (en deux ou trois tranches selon les subventions qu'il serait possible d'obtenir) mais également la restauration de la salle-à-manger du logis et de la pièce attenante dans la tour Nord-Est avec une préoccupation particulière et nouvelle sur le mode de chauffage à retenir, ceci dans le cadre d'un budget total maximum de (...), correspondant au crédit de 20 ans qu'à l'âge de 66 ans et alors que je suis retraité, je me trouve contraint de négocier.

Je ne manquerai pas de vous tenir informé de ce que j'apprendrai de nouveau. Comme toujours, vos conseils sont les bienvenus.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 29 Janvier 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère"
0
Je rentre d'une promenade dans les entrepôts de Jean LEMARIE, à Notre-Dame-du-Touchet. Il y conserve divers meubles pour moi, dont des boiseries que j'avais retenues lors de la vente aux enchères du mobilier du manoir de la Raterie à Domfront :

29 janvier 2018.

29 janvier 2018.

29 janvier 2018.

Vérification faite, elles font environ 2,85 mètres de hauteur. Je me demande où je pourrais les installer dans notre manoir favori. Comme il fait nuit noire et que les pièces auxquelles je pense n'ont pas d'éclairage électrique qui fonctionne, j'irai prendre leurs mesures demain.

P.S. : En tapant "Raterie" dans le moteur de recherche de notre site favori, je retrouve un message du 29 septembre 2015 qui répondait précisément à ces questions. Il semble donc que je doive transplanter ces boiseries à Paris. Ce pourrait en effet être une bonne idée, même si cela ne m'avancerait guère dans mon programme de restauration de notre manoir favori.
Grâce à l'un de ses messages sur "Facebook", j'ai appris vers 11 h 30 que Catherine MEUNIER, conseillère régionale et vice-présidente du conseil départemental, tenait ce matin sa permanence mensuelle en mairie de Domfront. Je m'y suis précipité pour lui signaler mes problèmes de chauffage, qui sont aussi ceux d'un monument historique ouvert au public tout au long de l'année. J'ai suggéré deux pistes d'aide publique à côté du maquis des administrations écolos intervenant dans ce domaine ; l'une serait à rechercher dans le cadre de l'annonce récente du Président MORIN ; l'autre dans le cadre de la politique régionale classique telle que j'avais commencé à l'explorer à propos de la cave de notre manoir favori.

Catherine MEUNIER m'a demandé de la saisir par écrit.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : samedi 3 février 2018 18:58
À : Idée Énergies
Objet : RE: SCIC IDEE - Dossier FOURCADE - Travaux et demande d'informations pour étude bois

Je suis entièrement libre les deux jours.

Attention, il s'agit de me conseiller aussi sur le meilleur combustible possible.

Cordialement,

PPF

__________________________________________________________


De : Idée Énergies
Envoyé : samedi 3 février 2018 18:57
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: SCIC IDEE - Dossier FOURCADE - Travaux et demande d'informations pour étude bois

Je vais avoir un déplacement vers mi février à Domfront, seriez vous disponible ( le 14 ou 15 février.)

Cordialement, Fabrice BLAIZOT

__________________________________________________________

Le 3 févr. 2018 à 15:58, Pierre-Paul Fourcade a écrit :

> Bonjour M. BLAIZOT !
>
> Je reprends contact avec vous car je suis en train de réfléchir à la question du chauffage des bâtiments principaux de la Chaslerie (notamment le logis et le bâtiment Nord). La dernière fois, vous aviez fait une étude pour la cave, petite dépendance de l'ensemble.
>
> Pouvons-nous nous rencontrer à propos de ce nouveau sujet ?
>
> Cordialement,
>
> PPF

(Fin de citation)
De 5 h du matin à 7 h 40, l'hébergeur était en panne. Autrement dit, impossible de se connecter au site et à sa tour de contrôle.

Je me demande ce qui a pris à mon geek précédent de me coller dans un truc aussi pourri (et néanmoins coûteux).

Je voulais me mettre à étudier le fonctionnement du logiciel "Sweet Home 3D". Ce sera pour plus tard. Là, j'ai un coup de pompe.

P.S. (à 11 h) : "Cambérabéro" m'a écrit :

(Début de citation)

Il ne s'agit pas d'une panne, mais d'un ralentissement. Et dans les cas de fort ralentissement, ça ressemble à une panne. Notez la nuance.

Je n'ai jamais utilisé les serveurs de AWS, donc je m'en remets aux informations données par (...) : il ne sait pas expliquer précisément pourquoi cela se produit. Il est possible (hypothèse) que ce soit le passage des robots indexeurs (Google par exemple) sur le site. Le principe d'un robot indexeur est d'explorer le site, en suivant tous les liens qu'il trouve. C'est exactement comme si un visiteur voulait voir toutes les pages et cliquait partout. Cela déclenche des requêtes lourdes, quand il tombe sur des liens correspondant à des recherches par exemple.
Donc il est possible que ce soit ça. Ou pas.

L'hébergeur n'est donc pas en cause. Vous avez souscrit une formule légère (1 Go de RAM je crois). AWS vous donne la machine demandée. Mais le site est très gourmand en ressource pour certaines requêtes.
Si vous achetez une Twingo pour déménager une armoire normande, est-ce la faute de Renault ? Ça pourrait être celle du vendeur, mais comme c'était sa première journée chez Renault, il ne connaissait pas la gamme ni les capacités de chaque modèle.

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 6 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord
0
Je ne sais pas pourquoi mais il semble que je traverse une bonne phase ces jours-ci : dernier épisode, je crois que j'ai enfin trouvé un bon plombier !

Celui-ci, qui m'avait été recommandé par une alliée dans les combats anti-éoliens, a su résoudre le problème du chauffage au 1er étage du bâtiment Nord, ce qui, dans l'immédiat, va me changer la vie.

Surtout, on a parlé de ma problématique d'ensemble en matière de chauffage et il m'a dit des choses très sensées, notamment sur le chauffage au bois déchiqueté. Il va me communiquer les coordonnées de propriétaires de châteaux normands de ses clients qui utilisent cette technique. J'irai ainsi explorer leurs installations, en complément de ma visite dans les sous-sols de Canisy, château d'une dimension trop supérieure à notre manoir favori pour que j'en suive sans crainte le modèle pourtant impressionnant.

L'excellent Hubert POISSON, régisseur du château de Canisy.

En regardant cette neige tomber, je viens d'avoir une idée. Et j'ai laissé un message sur le répondeur de Roland FORNARI lui demandant d'y réfléchir.

Pourquoi ne pas surmonter le bassin carré de granit du centre de la cour d'une construction de ferronnerie, une sorte de baldaquin conçu pour être en phase avec les lampadaires et le dôme d'entrée ou les épis de faîtage ou bien les plessis de notre manoir favori ? Bref, un truc manorialisant et, plus encore si possible, manorialisateur.

Quant à l'usage d'une telle gloriette, je n'en sais rien et laisse Roland imaginer. Eclairage à l'unisson des 5 lanternes ? Ou arrosage des plates-bandes ? Ou tablette pour les devoirs de vacances ou, aussi, cabane pour les jeux des petits-enfants ?


P.S. (du 8 février 2018) : Une piste ?

Vincent PICAULT vient de passer. Je lui ai demandé de me préparer différents devis correspondant aux travaux suivants :

- dans l'"aile de la belle-mère", je voudrais relever le sol du rez-de-chaussée d'une dizaine de centimètres ; Vincent PICAULT me recommande de commencer par installer un drainage efficace à l'extérieur, au ras du mur Ouest, et par imperméabiliser le bas du mur (sous le niveau du sol) ;

- dans l'"aile de la belle-mère", le relèvement du sol empêchera de conserver les deux poutres au plafond de la "cuisine-provisoire-qui dure" ; donc j'ai demandé de substituer un plafond moderne au plafond actuel, en en profitant pour faire sauter le sol en ciment de l'ex-chambre du 1er étage du colombier, la cheminée moche de cette pièce, ainsi que le mur de séparation avec son cabinet de toilettes, le tout en conservant les éléments de boiserie et en vue d'installer, comme au rez-de-chaussée, un chauffage par le sol ;

- dans la cour, un drainage "ad-hoc" avec imperméabilisation du pied caché des murs, au moins le long du bâtiment Nord et du logis ;

- dans le bâtiment Nord, casser le sol en béton de la chaufferie actuelle ; couler un nouveau sol en réservant l'épaisseur pour le chauffage par le sol ; casser la séparation entre la chaufferie et l'ancienne cuisine (ce qui, me dit Vincent, obligera à doter le plafond d'un IPN) ; percer un passage vers la tour Nord-Est ;

- dans le logis, relever d'une bonne vingtaine de centimètres les linteaux des passages vers la tour Nord-Est et vers le bâtiment Nord.

Dans mon esprit, ces travaux sont prioritaires, de même que l'implantation, enfin, d'une chaufferie centrale, sans doute dans la charretterie. Je veux dire par là qu'ils devraient être réalisés dès 2018 - au moins ces travaux de maçonnerie - en dépit du frottement fiscal que l'on sait (moindre intérêt de 2018 que de 2019 et suivants pour de tels travaux, du fait de l'"année blanche" de la retenue à la source).
Au marché de Domfront ce matin, j'ai rencontré Gontran ACHARD de la VENTE et je lui ai fait part de mes problèmes de chauffage. Il m'a invité à venir prendre le thé chez lui pour me montrer son installation de géothermie profonde. Il est très satisfait de son équipement qui maintient en permanence une température de 19 à 20° C (19 en été, 20 en hiver, sans aucune intervention de sa part) dans sa maison dont la surface habitable est de l'ordre de 500 m2.

Voici le compresseur, qui fait un tout petit peu de bruit (un léger ronflement) et que Gontran a isolé phoniquement :

9 février 2018.

Voici le bac-tampon (rouge) de 500 litres nécessaire pour le chauffage et le bac-tampon (blanc) de 200 litres utilisé pour l'eau courante :

9 février 2018.

Pour toute sa consommation, Gontran utilise l'eau du puits, dont voici le petit ballon (rouge, en haut à droite) :

9 février 2018.

Gontran m'a expliqué que son installation a nécessité le forage de 6 puits de 100 mètres, à 15 mètres les uns des autres et à une trentaine de mètres de la maison, ainsi que le collecteur. Dans les tuyaux, soudés à l'arc électrique, circule 1,5 m3 de glycol et aucun entretien n'est à prévoir.

Sa maison a fait l'objet d'une isolation thermique complète, avec des agglos de 27 cm d'épaisseur sur les murs et ce produit, comportant en sandwich une feuille d'aluminium, dans les combles :

9 février 2018.

Selon Gontran, les agglos de ses murs ne sont pas indispensables pour que l'installation soit efficace ; en l'absence de ces agglos, le coût de fonctionnement ne serait pas très différent. Son installation lui a coûté au total 60 k€. Il n'a pas sollicité de subventions. Sa facture de chauffage s'est trouvée divisée par 4 par rapport à la période précédente où, sur une moindre surface chauffée, sa chaudière fonctionnait au fuel.

Il m'a donné les coordonnées de son installateur en me le recommandant. Je viens de prendre contact avec ce dernier. Selon Gontran, il ne faut pas hésiter à prévoir à la Chaslerie un chauffage par géothermie desservant, outre le logis et le bâtiment Nord, toute l'aile gauche ("aile de la belle-mère" et tour Louis XIII), ainsi que la cave et la ferme, quitte à se contenter d'une température de 10° C dans les bâtiments dont la restauration n'est pas envisagée à vue d'homme.

Selon moi, toute la question va être de s'assurer que le sous-sol de la Chaslerie est bien propice à ce type de chauffage. Je suis évidemment très sensible aux faits que la géothermie ne nécessite ni cheminée, ni entretien, et que sa chaufferie est silencieuse et d'encombrement très limité (sans nécessiter de silo très volumineux et de manipulations fréquentes, comme avec les granulés ou le bois déchiqueté).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 9 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Electricité - Ferronnerie - Logis - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère"
0
En rentrant tout à l'heure à notre manoir favori, j'ai voulu tester les nouvelles lanternes. Je vous laisse apprécier :

9 février 2018 vers 19 h 45.

9 février 2018 vers 19 h 45.

9 février 2018 vers 19 h 45.

9 février 2018 vers 19 h 45.

Féérique, isn't it ?

Je pense qu'avec le chef d'oeuvre que va nous concocter Roland FORNARI pour la gloriette centrale, notre manoir favori va devenir digne des "Mille et une nuits".

En attendant, j'observe que le travail d'E.J.S. est très propre, comme on le constate avec cette mise aux normes de l'installation électrique des écuries :

9 février 2018 vers 19 h 45.

Visite ce matin du chauffagiste recommandé par Gontran ACHARD de la VENTE. Nous avons parcouru les différents bâtiments susceptibles d'être chauffés.

Les préconisations sont claires :
- se cantonner à ce stade au chauffage du logis et du bâtiment Nord ;
- faire les forages dans le "Pournouët", en commençant par un forage de test pour comprendre de quoi se compose le sous-sol ;
- installer la chaufferie le plus près possible des volumes à chauffer (à cause des déperditions de chaleur et de pression), donc pas dans la charretterie ; l'endroit idéal semblerait le "cul-de-basse-fosse" (pièce du rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest) ;
- améliorer l'isolation thermique de notre manoir favori autant que faire se peut.

Tout cela me paraît raisonnable.

J'ai reçu communication des documents suivants :

Sur la base du plan que j'ai communiqué et des mesures qui ont été prises, un devis devrait m'être envoyé.