Bâtiment Nord

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 17 Février 2015
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord
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Miracle, le plombier a fini par venir !

17 février 2015.

Il a interrompu le chauffage et est en train de couper, dans la future bibliothèque, des tuyaux désormais inutiles, datant des prédécesseurs.

P.S. : Tuyaux enlevés :

17 février 2015.

Il ne reste plus que des fils électriques à dissimuler.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 17 Février 2015
Journal du chantier - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Conciliabules au sommet avec Pascal BRESSON ce matin :

17 février 2015.

Pascal est venu me présenter son projet de boiseries pour la future bibliothèque. Voici ce que cela donne (si l'on peut dire car, en réalité, c'est très loin d'être donné) :

- D'abord, le plan de la pièce, sur lequel figure, pour en saisir l'encombrement, le plan de la table de style Louis XVI récemment achetée (style approximatif car les pieds ne "collent" pas vraiment, me dit Pascal) ; cette table (qui sera très utile lorsque Garance viendra remplir des coloriages à côté de son Bon-Papa ou bien s'entraîner à la rédaction en racontant à ses autres grands-parents ses vacances à la Chaslerie) a fourni l'idée de la décoration :

- La face Sud, dans un premier schéma, et la face Nord ; je rappelle que nous prévoyons un bureau dans l'embrasure de la fenêtre Sud :

- La face Sud, dans un second schéma (porte d'accès à la salle-à-manger plus haute et bureau à la même hauteur que les moulures voisines, plus fenestrou dissimulé dans les boiseries) :

- La face Ouest :

- La face Est, dans un premier schéma :

- La face Est, dans un second schéma :

- Et, pour finir, les moulures envisagées :

Bien entendu, je vais demander à M. MAFFRE de nous faire part de ses commentaires. Il s'agira entre autres de choisir entre les différents schémas proposés (pour ma part, je préfère chaque fois les seconds schémas), et aussi de réfléchir à ce que pourrait être l'aménagement du plafond : des solives, comme le propose Pascal, ou bien un plafond en plâtre peint en blanc, auquel irait ma préférence car j'ai le souci (peut-être à tort) de prévoir un éclairage électrique rasant au-dessus des boiseries ; en tout état de cause, il y aura une affreuse poutre à cacher au milieu de la pièce et des différences de hauteur de plafond à rattraper entre les deux moitiés de la pièce :

17 février 2015.

P.S. : Réflexions de l'après-midi (également soumises à la sagacité de M. MAFFRE) :

- Sur le plan de la pièce, je pense qu'il y aurait lieu de changer l'implantation des gonds de la porte donnant sur la salle-à-manger ainsi que de la porte donnant sur l'arrière-cuisine, tout en continuant à laisser ces portes ouvrir vers l'intérieur de la bibliothèque ; il me semble en effet que cela limiterait les occasions de prendre ces portes dans la figure quand, par exemple, on dessert la table de la salle-à-manger en portant la vaisselle sale vers la machine à laver dont j'imagine qu'elle aurait sa place dans l'arrière-cuisine. Ne pas oublier l'insonorisation si, comme je le suppose, on parque l'électro-ménager bruyant dans l'arrière-cuisine.

- De même, je suis d'avis que, sur la version 2 de la face Est, ce serait bien que les portes du placard soient modifiées de façon à rendre facilement accessible ce qui, dans le schéma ci-dessus, constitue sinon un angle mort, du moins un secteur difficilement accessible (il n'y a rien de plus agaçant que de devoir déplacer certains dossiers pour accéder à d'autres).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 4 Mars 2015
Journal du chantier - Ferronnerie - Bâtiment Nord
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Roland FORNARI est venu hier reprendre les mesures de l'escalier du bâtiment Nord. Il avait égaré les précédentes.

3 mars 2015.

3 mars 2015.

3 mars 2015.

Il m'assure qu'il reviendra d'ici une dizaine de jours, muni des barreaux forgés, pour préciser le profil de la rampe.

Roland me signale que, depuis l'attentat contre "Charlie Hebdo", il ressent un gel des commandes de ses clients habituels qui s'ajoute à la persistance de la hausse continue des charges qui pèsent sur les artisans et au foisonnement incessant des si chères contraintes administraaaâââtives qui caractérisent notre pays.

Il n'est hélas pas le seul à émettre ces constats, ce qui, soit dit en passant, pourrait poser problème à la bonne surveillance du déroulement de notre chantier favori, sujet dont on aura sans doute l'occasion de reparler ici.

En sens inverse, Roland BOUSSIN, auprès de qui je m'assurais qu'il se tienne enfin prêt à respecter son calendrier d'intervention, me dit qu'il croule littéralement sous le travail.

Comprenne donc qui pourra !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 5 Mars 2015
Journal du chantier - Administration - Logis - Bâtiment Nord - Désultoirement vôtre ! - Météo
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Gelée blanche ce matin autour de notre manoir favori. Mais le ciel est d'un bleu réjouissant :

5 mars 2015.

Je vais néanmoins consacrer l'essentiel de la journée à des corvées :

- remettre à flot la comptabilité de Pontorson ;
- aller y faire un tour pour régler un problème et faire visiter le lot disponible à la location ;
- et, s'il me reste beaucoup de courage, m'atteler enfin à la rédaction d'une demande de subvention au conseil général pour les travaux intérieurs de la "tranche 2014".

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 5 Mars 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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Il demeure assez difficile de rendre compatibles un chantier de restauration de monument historique et une vie sociale minimale. Carole aura de nouveau l'occasion de le vérifier quand, les beaux jours aidant, elle reviendra à la Chaslerie.

En attendant, j'ai demandé à Igor de démonter le plancher provisoire qu'en vue du mariage, il avait fallu installer à grands frais dans l'ancienne cuisine afin de la transformer en dortoir. Je crois qu'en tout et pour tout, 4 bambins y auront dormi quelques heures le 26 juillet dernier. Bien, n'insistons pas sur cet épisode qui avait, comme vous pouvez vous en douter, entraîné divers débats familiaux...

Voici l'aspect de cette ancienne cuisine ce matin, presque prête à recevoir une future bibliothèque, par exemple :

5 mars 2015.

5 mars 2015.

Mais où sont passés tous les lits que Carole avait voulu installer là ?

Les voici, dans la salle-à-manger du logis, elle aussi en attente de travaux :

5 mars 2015.

Vous voyez bien que je n'exagérais pas quand je prétendais que, cette année encore, nous devrions vivre à peu près comme des ours.

D'ailleurs, c'est bien connu, je n'exagère jamais. Hum...

Ce matin, en revenant de Paris, j'ai fait étape chez M. MAFFRE, notre excellent architecte, pour un point sur les dossiers de travaux en cours ou prévus.

Pour la restauration de la charpente et de la couverture du colombier, on attend toujours que Roland BOUSSIN veuille bien émettre un calendrier auquel il se tienne enfin.

Pour la fin du "programme 2014" de travaux :
- je suis prêt à passer commande à Roland FORNARI des grilles du premier étage du logis. J'attends qu'il me confirme qu'il se sent capable de les réaliser ;
- en ce qui concerne la cage d'escalier du logis, M. BRESSON est prêt à poser certaines menuiseries intérieures ; j'ai néanmoins freiné le retour de l'entreprise BODIN dans l'attente du règlement des subventions réclamé depuis le 23 décembre dernier ; en outre, il reste quelques menus travaux de plomberie ou d'électricité à terminer avant que le maçon ne puisse utilement revenir ; troisièmement, je m'interroge sur l'opportunité de restaurer les enduits avant que des nouveaux châssis de portes et fenêtres ne soient posés ; enfin, je me dis qu'il serait préférable d'attendre que la restauration de mon ex-chambre au 1er étage du logis soit bien avancée avant de risquer d'exposer des enduits frais au passage d'ouvriers.

Avant de lancer l'étude préalable sur les châssis des portes et fenêtres, on attend que l'arrêté de subvention soit écrit en termes en phase avec la demande et que le taux de la subvention corresponde au moins aux pratiques habituellement en vigueur en la matière.

Pour l'aménagement intérieur de l'"aile de la belle-mère", M. MAFFRE ne verrait que des avantages à ce que mon aîné fasse enfin part de ses observations sur le schéma envisagé il y a quelques mois. Je sais que ce fiston tient à disposer d'une cheminée dans son salon. De mon côté, j'ai proposé d'englober la tour Louis XIII dans le projet.

Enfin, s'agissant de mon rêve de bibliothèque dans le bâtiment Nord, M. MAFFRE est très réservé sur le principe de cet aménagement à cet endroit. Il m'invite à consacrer les fonds encore disponibles à l'avancement prioritaire de la restauration de la salle-à-manger et de mon ex-chambre dans le logis. Ce faisant, il pousse dans le même sens que Carole et le fiston, ce qui commence à faire beaucoup pour mes résistances de sumotori. Ceci ne m'empêchera pas, en tout état de cause, de traiter rapidement le plancher et de la plafond de cette ancienne cuisine.

On dirait qu'après le mariage et la naissance, la jeune classe concernée se met en ordre de marche vers notre manoir favori.

Mon aîné vient en effet de me communiquer le courriel suivant, adressé à M. MAFFRE :

(début de citation)

Bonjour,

Pour faire suite à notre discussion de ce jour et pour avancer dans notre projet de réhabilitation de l'aile ouest du manoir, je vous propose de nous rencontrer à votre domicile l'un des vendredis suivants (...).

Sans vouloir totalement déflorer le sujet, voici les premières réactions que nous avons eues sur le fond à la lecture des plans :
- l'idée d'une modification radicale des ouvertures en façade est bonne. Nous n'y voyons donc aucun inconvénient tant que la D.R.A.C. est susceptible de donner son accord pour de telles modifications ;
- le schéma directeur est séduisant avec un grand salon dans la partie nord des écuries. Néanmoins, je ne conçois pas à ce stade un tel salon sans une cheminée mais ne souhaite pas non plus créer de nouveau conduit. Il faudrait donc évaluer la possibilité de rattacher la cheminée dans le salon au conduit de la tour Louis XIII (tout en conservant un tirage satisfaisant et un entretien aisé dans la mesure du possible) ;
- il faudrait reprendre les plans en intégrant la tour Louis XIII, à l'exclusion du RdC que je souhaite conserver en accès libre depuis la cour pour le rangement des vélos, du matériel de jardinage et de bricolage (point qui peut être discuté car je comprends que mon père et ma femme ont peut-être un point de vue différent).

Sinon, plus marginalement:
- le colimaçon dans le pigeonnier prend une place démesurée au regard de l'espace disponible. Nous serions donc d'avis de le supprimer et de ménager des accès aux chambres directement à partir du plateau des écuries afin de se laisser davantage de place pour des salles de bain.
- le grand plateau du 1er étage des écuries nous semble trop vide. Sans doute gagnerait-il à être davantage structuré avec des pièces (quitte à réduire légèrement la cage d'escalier).

Dernier point, il me semble que nous devrions trancher rapidement la question du chauffage (i.e. chaudière indépendante pour chaque aile ou mise en commun ? Type de chaudière ?). Comment conseilleriez-vous de procéder sur ce sujet ?

J'espère que nous aurons prochainement l'occasion de nous entretenir plus avant de ce projet.

Cordialement,

(signature)

P.S.: je vous confirme que Monsieur Boussin s'était engagé dans un courrier en date du 23/12/2014 à débuter les travaux d'échafaudage et de charpente le 15 avril.

(fin de citation)

Tout ceci me paraît excellent. Deux remarques :

- je n'ai pas de point de vue arrêté sur le meilleur usage du rez-de-chaussée de la tour Louis XIII ; l'idée du fiston me paraît bonne et cet espace pourrait accueillir une chaudière centrale, desservant l'ensemble des bâtiments sur cour ;

- à propos du chauffage, je pense qu'il y a lieu de lancer enfin l'étude qu'on avait envisagé de confier à un excellent spécialiste, M. Thierry BURIN des ROZIERS. Je ne sais pas s'il serait toujours disponible, compte tenu notamment du temps que nous aurons mis pour arrêter la décision de le mandater. Il faudrait que M. MAFFRE ou le fiston le recontactent. Moi, je n'ose plus.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Mars 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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M. BRESSON vient de me téléphoner pour me demander où en sont mes projets avec lui.

Je lui ai répondu que, pour la bibliothèque, le programme dans l'ancienne cuisine avait du plomb dans l'aile mais que l'on pourrait installer, le moment venu, des étagères au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est. Certes, je ne pourrais plus disposer ma table à cartes dans cette dernière pièce qui ne serait plus qu'un bureau mais le nombre de mètres de rayonnages devrait ne pas être significativement moindre. En tout état de cause, le plafond de l'ancienne cuisine devra être restauré, ce qui pourrait nécessiter l'intervention de M. BRESSON, pour coffrer la poutre moche et, le cas échéant, disposer des solives comme au Grand Tote.

Pour ce qui concerne les portes intérieures de la cage d'escalier du logis, on attend toujours les pentures de Roland FORNARI. Il faut également que je reçoive les subventions de la première tranche du "programme 2014". Par ailleurs, il faut que je voie avec M. MAFFRE si on demande à l'entreprise BODIN de revenir vite pour poser certains enduits sur tout ou partie des murs de la cage d'escalier du logis ou si on attend d'avoir avancé dans la restauration de châssis de portes et de fenêtres ou, même, de la salle-à-manger et de mon ex-chambre dans le logis, de manière à ne pas risquer d'endommager des enduits frais.

Pour l'étude préalable relative aux châssis des portes et fenêtres de la Chaslerie, qui conditionne la réalisation des travaux correspondants, notamment par M. BRESSON, j'ai sollicité une subvention de l'Etat. Mais - une fois n'est pas coutume (la dernière fois, c'est moi qui m'étais trompé dans la préparation d'un dossier) - je m'interroge sur l'instruction de cette affaire : je n'ai pas reçu de réponse à la question que j'ai posée, j'ai en revanche obtenu une réponse à une question que je n'ai pas posée et, si l'on s'en tient à la lettre du courrier reçu, les travaux projetés seraient rendus impossibles donc l'étude préalable en question, inutile ; enfin, le taux de subvention apparent est inférieur à celui attendu. Je n'ai pas manqué d'informer mon nouvel interlocuteur officiel désigné de cet état de fait.

Donc gardons le moral, tout baigne, comme d'hab !
J'ai transmis hier à M. MAFFRE le devis que m'avait adressé, mi 2012, M. PERROTTE. Y étaient joints les dessins des châssis de fenêtres que cet excellent menuisier recommandait pour la cage d'escalier du logis ainsi que pour la "salle dévastée".

L'on voit ici, au passage (c'est l'un des nombreux intérêts de consigner, parfois laborieusement peut-être, sur notre site favori, des événements qui paraissent insignifiants à des tiers), que, de notre côté, le dossier mature depuis trois années au moins.

Ainsi, le contact est désormais établi entre l'architecte et cet artisan, avant même que les corrections de l'arrêté de subvention de l'étude préalable ne nous soient parvenues.
C'est dire que nous sommes quelques-uns dans les starting-blocks, prêts à démarrer cette étude dès que le dossier paraîtra en ordre.

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De retour à la Chaslerie, Carole s'est déchaînée...

21 mars 2015.

21 mars 2015.

21 mars 2015.

... contre les rosiers qui n'avaient qu'à bien se tenir :

21 mars 2015.

Il sera intéressant de voir s'ils résistent à ce traitement de choc qui me semble un peu tardif.

De mon côté, j'ai réglé son compte à une araignée (de chez CHISTREL, est-il besoin de le préciser ?).

P.S. et N.B. : Les faits que j'aie transformé en chantier l'ancienne cuisine du bâtiment Nord et en grenier la salle-à-manger du logis sont en revanche passés comme une lettre à la poste.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 25 Mars 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Logis - Bâtiment Nord
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Un message de M. BOCHET sur le répondeur ce matin m'apprend qu'il y aurait des erreurs dans ma demande de paiement de subvention du 23 décembre dernier, pour la partie qui coince à ce jour, c'est-à-dire celle relative aux parties inscrites.

Il est fort possible que je me sois trompé une nouvelle fois, tant ces décomptes sont complexes à dresser (du fait des divers taux de T.V.A. applicables ; du fait aussi que le même architecte suit l'ensemble du chantier, ses factures de visite ne distinguant évidemment pas entre les parties classées et les parties inscrites ; sans parler du traitement des travaux en régie, effectués par Igor et, à l'époque, Jonathan).

On peut cependant se demander pourquoi il aura fallu trois mois pour s'en apercevoir, alors qu'il y a un mois environ, mon interlocuteur m'avait affirmé que tout était clair pour lui et qu'il envoyait le dossier au paiement. Ne serait-il pas plus simple que je sache qui élève des objections, afin de pouvoir me les faire préciser et voir posément de quoi il retourne ? Ce jeu de cache-cache ne facilite pas les choses.

Comme on le voit, je serais prêt de mon côté à faire amende honorable le cas échéant. Mais pourquoi, en sens inverse, n'ai-je toujours pas été informé des corrections qu'appelle un courrier du 4 mars dernier alors que je les ai immédiatement sollicitées et que cela m'a été promis verbalement le 10 mars ? En attendant, la nouvelle mission de M. MAFFRE, à savoir l'étude préalable sur les châssis de portes et de fenêtres, continue à être entravée.

P.S. : M. BOCHET et moi venons de réussir à nous parler en début d'après-midi. En fait, il lui manque une facture de l'entreprise BODIN et les trois déjà réglées à l'architecte. Ces 4 documents étaient annexés à ma demande relative aux parties classées. Pensant que mes 2 demandes, celle relative aux parties inscrites et celle relative aux parties classées, seraient instruites par le même agent, je n'avais pas cru nécessaire de dupliquer ces factures. Ce sera chose faite dans les prochaines minutes.

P.S. 2 : J'ai donc envoyé la copie de ces factures à 14 h 42.
A 16 h 33, je recevais, en retour, le certificat de conformité signé de l'A.B.F., donnant son feu vert au versement de la subvention.

Cette fois-ci et pour ce dossier, on tient le bon bout ! Merci à tous !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 26 Mars 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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Profitant d'une insomnie pour relire la lettre de la D.R.A.C. du 4 mars dernier, je relève qu'elle m'accorde une subvention pour "la restauration des menuiseries extérieures du corps de logis principal, de l'aile Nord en partie, du pavillon Louis XIII, des anciennes écuries et du pavillon du colombier du manoir de la Chaslerie à La Haute-Chapelle (étude de diagnostic)". Ouf, vous pouvez respirer mais il fallait lire la phrase jusqu'au bout ("étude de diagnostic", c'est le nouveau nom, paraît-il, de l'"étude préalable" que je souhaite confier à M. MAFFRE).

Jusqu'à cette nuit, j'avais lu trop vite et m'étais concentré sur l'expression "restauration des menuiseries extérieures" puisque ma demande portait sur l'"étude préalable à la restauration des menuiseries extérieures", expression que je m'attendais à retrouver dans ce courrier.

Donc, en l'absence de réaction de mon interlocuteur désigné, je me suis enferré à redemander - la dernière fois, hier après-midi et par écrit - quelque chose... qui m'avait déjà été accordé ! Honte à moi, je couvre mon front de cendres, Amen !

Il demeure que le taux de la subvention retenu pour cette étude, quel que soit le nom de cette dernière, est inférieur à celui qui m'avait été annoncé pas plus tard qu'au début de l'année puis confirmé verbalement voici deux semaines environ. Je cherche à comprendre plus généralement où on en est en matière de taux de subvention car la donnée sera critique pour la suite des opérations.

Dès 9 heures du matin hier, sous une pluie battante, Benoît MAFFRE et son assistante, Florianne GRIPPON, prenaient les cotes des ouvertures de la Chaslerie afin de se mettre en mesure de commencer dès que possible leur "étude de diagnostic" sur les portes et fenêtres des bâtiments sur cour (pour dire les choses simplement). Comme on s'en doute, j'ai essayé de les photographier pour illustrer mon compte rendu en ligne. Mais il semble que mon appareil "Panasonic" ait rendu l'âme ; le fait est que je le trimballe toujours dans une poche de mon anorak, sans étui, et que la promiscuité avec des clés ne lui arrange pas le portrait ; cette fois-ci, je crois que je ne pourrai éviter de lire le mode d'emploi du successeur, un "Olympus", que je tiens prêt à prendre le relais.

A 10 heures, Roland FORNARI devait nous rejoindre pour compléter son relevé de cotes pour la rampe de l'escalier du bâtiment Nord ; je comptais profiter de l'occasion pour lui confirmer ma commande des grilles du 1er étage du logis, telle que prévue dans le "programme 2014" que l'on sait. Mais Roland n'est pas venu et n'a pas davantage téléphoné pour s'excuser. Dans l'après-midi, j'ai appelé son atelier et suis tombé sur un disque. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de fâcheux.

Mon aîné avait débarqué jeudi soir à la gare de Flers comme je le lui avais recommandé car l'évènement important de ce vendredi était la visite de la Chaslerie par une délégation de la D.R.A.C. de Basse-Normandie et une autre du S.T.A.P. d'Alençon. J'attendais cette inspection non sans une certaine appréhension, souhaitant faire bonne figure, et la Chaslerie avec moi, sans pour autant en rabattre sur le fond de mon discours, d'un style pas toujours habituel j'en conviens, ne serait-ce qu'en raison de ce qui peut apparaître frondeur dans mon caractère. Je le dis tout de suite : tout s'est très bien passé.

Le nouveau conservateur régional des monuments historique, Philippe ROCHAS, accompagné de l'excellent Arnaud TIERCELIN, d'Emeline LE NOZAHIC (qui suivra désormais les travaux sur parties classées de la Chaslerie) et de l'A.B.F., chef du S.T.A.P. de l'Orne, Anne CHEVILLON, a visité l'ensemble des bâtiments sur cour (à l'exception du 1er étage du bâtiment Nord, celui des chambres en soupente) ainsi que la chapelle. Il est difficile pour moi de me mettre à la place de ceux qui, à cette occasion, découvraient la Chaslerie autrement qu'à travers des dossiers (à savoir Philippe ROCHAS et Emeline LE NOZAHIC) mais il me semble qu'ils n'ont pu qu'être frappés par (1) les volumes des bâtiments (la Chaslerie est beaucoup plus grande en réalité que sur les photos ; je pense que ceci tient à l'équilibre global de ses proportions qui, sur photos, est trompeur quant à l'échelle), (2) la rudesse des matériaux qui donnent leur unité à cet ensemble édifié et maintenu, voire accru, à travers des siècles, tant bien que mal (murs montés à la terre ; dégâts - heureusement réversibles - causés par une période de travaux au ciment, au milieu du XXème siècle), (3) l'importance du programme de restauration déjà réalisé depuis 24 ans, et (4) l'ampleur de ce qui reste à accomplir pour (re)donner enfin une habitabilité minimale à ces vieilles pierres.

Après la visite, nous nous sommes retrouvés dans mon bureau où j'ai montré des photos anciennes (en fait mon dossier du concours V.M.F. de 2014), après quoi nous avons évoqué les dossiers en cours - toutes les difficultés sont désormais aplanies et j'en remercie mes interlocuteurs - puis les dossiers à venir :

- fin du "programme 2014" ; j'ai expliqué pourquoi je tardais à lancer la réfection des enduits de la cage d'escalier du logis et mes arguments ont, je crois, été bien compris ;

- aménagement intérieur de l'"aile de la belle-mère" et de la tour Louis XIII ; mon aîné, l'architecte et moi avons insisté sur la problématique de l'escalier intérieur, en distinguant entre le projet (acté par un permis de construire) préparé par Lucyna GAUTIER et les réflexions en cours entre mon aîné et M. MAFFRE à propos de modifications éventuelles à ce projet ;

- restauration de l'intérieur de la moitié Nord du logis ;

- projet de restauration de l'Avenue ; la question est pour moi en délibéré car j'attends d'en savoir plus sur la possibilité de confirmer officiellement que cette Avenue est nécessaire à l'exploitation forestière de mes plantations (en clair, d'obtenir, en plus de la subvention des affaires culturelles, une subvention de la D.R.E.A.L.) ; il faudra sans doute passer par la mise au point d'un P.S.G. ("plan simple de gestion") ;

- projet de restauration du circuit des douves ; cité ici pour mémoire.

Finalement, j'ai fait découvrir "ma cantine" à notre petit groupe ; l'atmosphère était bon enfant, conviviale et sympathique et la conversation détendue.

P.S. : A noter que mon fiston a dit et répété qu'il était heureux que M. MAFFRE soit là pour me cadrer (il devait faire allusion au projet de bibliothèque). Je trouve qu'il est un peu gonflé, le bonhomme : c'est moi qui ai demandé à M. MAFFRE de le cadrer, lui. Ne pas confondre. ;-))

Voici le courrier que j'adresse à Philippe ROCHAS :

Sont jointes à ce courrier les pièces annexes suivantes :
- le formulaire rempli de demande de subvention à l'Etat pour la restauration d'un monument historique classé ;
- la convention avec l'Etat, signée par mes soins, et qui devra être revêtue de la signature du préfet de région ;
- le devis de Benoît MAFFRE avec sa note explicative ;
- une fiche sur mon identité ;
- une attestation que les travaux n'ont pas commencé ;
- une attestation que je suis en règle au regard de mes obligations fiscales et sociales ;
- un plan de financement détaillé de l'étude de diagnostic en question (à savoir 60 % par subvention de l'Etat et le solde par moi en auto-financement).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 9 Avril 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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Je confirme que le "Siporex" est un très mauvais matériau de construction, au moins pour les usages que je pensais possibles. Certes, celui qu'on a utilisé pour monter les cloisons intérieures du bâtiment Nord était fin, par souci de ne pas perdre de précieux cm2. Mais on a constaté qu'il ne présentait aucune résistance à rien et que, par voie de conséquence, il était vite constellé de micro-fissures.

Depuis quelques mois, j'en fais de nouveau l'expérience dans ma chambrette en soupente. Voici ce qu'on observe désormais entre une panne (portée par deux fermes distantes de 2 mètres environ, la cloison se trouvant à mi-distance des deux fermes) et le cadre de la porte d'accès au palier :

9 avril 2015.

De ce côté-ci de la cloison, le Siporex a été revêtu d'un grillage léger de plastique puis enduit d'un produit fixateur et enfin de chaux. De l'autre côté, là où est l'escalier, j'ai préféré que la chaux soit déposée sur du placo et il n'y a aucune fissure.

Je vais donc demander à Igor de fixer un placo sur cette face-ci également puis d'enduire ce placo de chaux. Ceci devrait suffire pour faire disparaître cette horrible fissure. Du moins je l'espère.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 11 Avril 2015
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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Dans la boîte aux lettres hier soir, un courrier du 8 avril 2015 de la D.R.A.C. m'annonçant le versement de 80,66 % de la subvention qui m'avait été allouée le 1er juillet 2014 pour la restauration des parties inscrites du "programme 2014".

Ma demande, envoyée le 23 décembre 2014, portait sur 80,70 % de cette subvention. Cette fois-ci, je m'étais donc trompé de peu dans mes calculs.

Au courrier ce matin :

En revanche, toujours pas d'écho à la "déclaration préalable" que j'ai dû déposer pour les plantations. Plus que 3 semaines à patienter (si l'on peut dire) avant de pouvoir considérer l'accord comme acquis.
Donc une année de perdue...

Pour rien !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 15 Avril 2015
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
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M. DELTA, le plombier, viendra me voir vendredi matin. J'ai l'intention de lui passer commande de bacs à douche pour le cabinet de toilettes de la chambre mortuaire et pour celui du fournil de la ferme. Il est grand temps qu'on améliore le confort des lieux.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 16 Avril 2015
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
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Je suis en train de prendre les mesures aussi précises que possible du cabinet de toilettes de la chambre mortuaire et des pièces d'eau du fournil de la ferme.

A cette occasion, je m'aperçois que ces dernières ne sont pas rectangulaires : la longueur disponible pour ces deux pièces est de 4,92 m ou de 5 m selon le côté ; pour les largeurs, c'est pire encore : 1,84 m du côté du cabinet de toilettes et 1,75 m du côté du coin cuisine.

Je m'aperçois néanmoins qu'on devrait pouvoir installer une douche de 1 m2 dans le fournil de la ferme, donc équivalente à celle du cabinet de toilettes qui jouxte ma chambrette en soupente, dans le bâtiment Nord ; selon mon expérience, c'est très confortable.

En revanche, à côté de la chambre mortuaire, le bac de douche ne pourra pas avoir plus de 80 cm de large. Pour la longueur, il faut que je peaufine mes mesures mais 1 m doit passer.

Reste à choisir les modèles.

Je m'en occuperai lors de ma prochaine insomnie, afin de pouvoir passer commande demain.