Astronomie

L'Europe va-t-elle mettre fin à l'heure d'été en France ?

Selon l'étude de la Commission européenne, 20% des 510 millions d'Européens souffrent de problèmes de santé pour s'adapter à chaque changement d'heure.

Ce jeudi midi, le Parlement européen doit adopter une résolution qui pourrait bien changer la vie des 510 millions d’Européens, dont 67 millions de Français. Il s’agit de mettre un terme au changement d’heure deux fois par an. Exit l’heure d’été ?

N.D.L.R. : Une connerie écolo en moins, je vote pour ! Ras le bol de devoir régler ma montre tous les six mois. D'ailleurs je ne le fais plus, je reste calé sur l'heure d'été, donc me couche et me lève comparativement tôt en hiver.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 11 Aout 2018
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Au milieu de la nuit, je savoure le bouquin que m'a offert Carole ("La diplomatie n'est pas un dîner de gala"). Passionnant. Quel plaisir de partager tant de vies si différentes de la mienne !

De minuscules bestioles attirées par la lumière de ma lampe de chevet, entrées par le houteau ouvert de ma chambrette monacalo-monastique savourent, quant à elles, mes oreilles. Ça me chatouille et ça me gratouille. Je referme le houteau à défaut d'éteindre la lampe.

La lecture continue.

P.S. (du 15 août 2018) : Malgré son poids, cet ouvrage se lit d'un trait. J'ai beaucoup aimé. Je partage le constat amer sur l'évolution de l'Europe, et pas que face à la Chine, si bouillonnante et, sans doute, inquiétante quand elle détruit son passé pour se couvrir de gratte-ciels toujours plus foisonnants et se développe à un train d'enfer sans souci pour l'environnement.

Des portraits intéressants. BARNIER, laminé, JUPPE, encensé. La visite de DENG Xiaoping à Versailles est évoquée (page 293 où l'auteur, que j'ai donc croisé autour d'une tasse de thé, confond le château et le Grand Trianon). Il est question d'un ambassadeur dont, sur recommandation d'un ami de mon aîné, j'ai croisé la fille il y a une petite quinzaine d'années ; cette jeune demoiselle au pedigree impeccable était alors stagiaire ENA à Alençon et un élu porté à profiter des avantages de sa fonction avait tenté le rentre-dedans ; elle est aujourd'hui mère de famille et installée à Londres où son mari préside la commission des affaires étrangères de la Chambre des Communes (on parle déjà de lui comme futur Premier Ministre de sa Gracieuse Majesté). Impressionnant, affaire à suivre.
En 1582, il y a 437 ans, la semaine que nous sommes en train de vivre n’a tout simplement pas eu lieu ! Point de faille spatio-temporelle ou de sort jeté au monde… Mais tout de même, le peuple de France qui s’était couché en ce dimanche 9 décembre 1582 s’est levé le lendemain… le lundi 20 décembre !

A cela bien sûr une explication rationnelle : l'adoption du calendrier grégorien en France, en lieu et place du calendrier julien, introduit par Jules César en 46 av. JC et encore en cours jusqu’alors…

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mardi 8 Septembre 2020
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Triangle d’été
Publié le 8 septembre 2020

Il y a dans l’hémisphère nord, au zénith du ciel d’été, un grand triangle formé par trois étoiles plus brillantes que les autres : Deneb, Véga, et Altaïr. La Voie lactée passe en son milieu.

On dit qu’au Japon, autrefois, les amants attendaient avec impatience le septième soir de la septième lune, car la croyance populaire disait que c’était celui où Altaïr de l’Aigle, franchissant le « fleuve céleste », rejoignait « Véga la fileuse », sa bien-aimée, pour une nuit.

Le ciel, pour cause d’amour, n’était pas tout-à-fait immuable.

Altaïr, en bas à gauche. Vega à droite. Deneb au milieu en haut.
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mercredi 9 Septembre 2020
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Les amants des étoiles
Publié le 9 septembre 2020

Altaïr était un bouvier, et Véga une princesse. Elle était fille du Soleil. Elle vivait dans un palais, et avait pour principale occupation de filer, ce qu’elle faisait si bien qu’on l’avait surnommée « la Fileuse ».

Un jour Altaïr, qui était jeune et très beau, passa sous sa fenêtre avec ses bœufs. Véga et lui n’échangèrent qu’un regard, mais qui scella leur destin : ils tombèrent amoureux dans l’instant. Leur amour était d’une si resplendissante évidence que personne dans le palais, pas même le Soleil, ne s’y opposa. Les jeunes gens se fréquentèrent, un peu, beaucoup, passionnément. Bientôt, ils se mirent à vivre ensemble.

Cependant, comme ils s’occupaient de jour en jour davantage de leur bonheur et de leur plaisir, et de moins en moins de leur travail, le rouet de Véga s’immobilisa, et les bœufs d’Altaïr, livrés à eux-mêmes, s’éparpillèrent partout dans le ciel, bousculant les constellations et mettant le désordre dans les étoiles.

A la vue du firmament ainsi piétiné, les Dieux se fâchèrent. Ils sommèrent le bouvier d’y mettre bon ordre. Celui-ci n’écoutait pas, trop épris pour quitter les bras de sa belle. Alors le Roi le chassa de son palais, et l’exila avec son troupeau de l’autre côté du « fleuve céleste », ainsi que les Chinois nomment la Voie lactée.

Véga se mit à dépérir. Elle pleurait jour et nuit, elle était inconsolable. Craignant pour la vie de sa fille, le Roi adoucit la sentence : il accorda aux amoureux le droit de se retrouver une fois par an, le septième jour de la septième lune. Et pour franchir le fleuve et son bouillonnement d’astres, une déesse commanda à toutes les pies de l’Empire de se rassembler au-dessus, et de former un pont sur lequel les amoureux puissent marcher.

Cette nuit-là, il ne fait jamais beau. Au début tombe une bruine légère, qui sont les larmes de bonheur des amants qui se retrouvent. A la fin, il pleut à verse, ce sont les sanglots de la séparation. Et l’on ne voit pas les étoiles.


Voici ce qu’on raconte au Japon et en Chine, où l’on n’est jamais à court d’histoires nées de la contemplation du monde.
Olivier LEPICK (via "Facebook")
rédigé le Mercredi 13 Juillet 2022
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L’univers partage avec la bêtise ce fascinant paradoxe : ils sont tous deux sans limite et pourtant en expansion. Comme je me le disais à moi même, songeur, et pas plus tard que hier soir en observant le ballet subtil et envoûtant des glaçons dans mon verre de rosé comme autant de galaxies s’entremêlant dans un ciel d’été, « on est bien peu de chose ! »

P.S. (à 7 heures 15) : Communiqué officiel : « je démens catégoriquement ces accusations proprement dégueulasses à mon endroit et qui remettent en cause mon intégrité personnelle d’homme et d’élu».
« Suite à la publication d’un court texte se voulant détaché et humoristique sur les premières images de l’univers prises par le télescope spatial James Webb, d’aucuns ont compris et d’autres dénoncé avec une véhémence scandaleuse le fait que j’userais, en ces temps caniculaires, de glaçons pour rafraîchir mon rosé. Je tiens à démentir avec la plus grande fermeté ces accusations ignobles et infondées ne reposant que sur une interprétation malintentionnée d’un bon mot sur les réseaux sociaux. Non, je n’ai jamais usé et je n’userai jamais de telles méthodes condamnables pour siroter un rosé à bonne température. J’ai bien trop de respect pour le travail des vignerons français (même ceux du Minervois), une infinie reconnaissance envers les producteurs de cubitainers, et une admiration bien trop vive pour les fabricants de glacière portable pour me perdre dans de telles extrémités. Je démens donc solennellement et catégoriquement ces accusations proprement dégueulasses à mon endroit et qui remettent en cause mon intégrité personnelle d’homme et d’élu. J’ai par ailleurs immédiatement demandé à mon avocat d’engager des poursuites en diffamation contre toute personne relayant ces rumeurs malfaisantes aux motivations évidemment politique. On veut m’abattre. J’ai confiance en la justice de mon pays. Je pensais avoir tout vu et tout entendu dans ma vie mais là, et en la circonstance, je ne pouvais laisser la rumeur ternir mon honneur »
Michel BERA (via "Facebook")
rédigé le Dimanche 18 Juin 2023
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Méridienne de solstice d'été 2023. Bien sûr, c'est dans 4 jours, mais comme le soleil s'arrête (solstitium), et que les orages arrivent, on prend ses précautions, on fait dans le prudent, le délicat, le rassurant : si le soleil s'arrête (de monter ou de descendre dans le ciel), la tâche ne va pas beaucoup bouger non plus.


N.D.L.R. : J'aime la longueur de ces journées d'été. S'il n'y avait pas tant de chaleur (comme hier pendant ce spectacle), ce serait parfait pour moi.