Assemblées générales

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 10 Juillet 2011
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Assemblées générales - Entretien du site - Vie du site
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Les débats n'ont pas été moins utiles pour les autres points inscrits à l'ordre du jour de l'A.G.

2 - Le deuxième point de cet ordre du jour était le "point sur la vie du site internet ; en particulier, recommandations pour en améliorer la navigation".

J'ai commencé par demander aux participants de lever la main s'ils regardaient ce site très souvent, voire quotidiennement ; ce test a montré que nombre d'entre eux étaient dans ce cas. J'ai encouragé les membres de l'association à laisser plus souvent des messages sur le site, tout en saluant les contributions remarquées de Guy HEDOUIN.

Contrairement à ce que j'imaginais, il n'y a pas eu de critiques sur la présentation du site ni sur les nouveaux boutons destinés à faciliter la navigation. En revanche, plusieurs participants ont déclaré souhaiter la mise en place d'une "fonction recherche par mots-clés". J'ai répondu qu'avec mon jeune webmaster, nous chercherions à mettre en place une telle amélioration. J'ai invité les membres de l'association qui le souhaiteraient à participer aux travaux avec le webmaster, qui devraient pouvoir reprendre le mois prochain.

3 - "Travaux de restauration du manoir ; problèmes rencontrés" : ce point a été évoqué très rapidement ; je me suis contenté de signaler que le programme de travaux était en cours de redéfinition, étant entendu qu'il paraissait possible, à ce stade, que la livraison d'un premier local chauffé, jusqu'alors prévue pour l'automne, prenne du retard.

J'ai néanmoins indiqué que, grâce à une couverture chauffante, j'arriverais à survivre à la Chaslerie pendant l'hiver prochain. Mais le docteur LENEGRE m'a mis en garde contre les risques d'électrocution ou d'incendie notoirement liés à l'usage de tels palliatifs.

4 - "Sujets divers" :

J'ai exposé que la trésorerie de l'association, déposée au Crédit agricole à Domfront, s'élevait, avant paiement des cotisations 2011, à 1 534,31 €, dont 1 388,85 placés en SICAV-court terme et le solde en liquidités. Ce montant correspond, pour l'essentiel, au produit ancien de la vente de "pin's de la Chaslerie" (dont il reste quelques exemplaires en stock) et, pour le solde, aux cotisations antérieures, étant entendu que les dépenses de l'association sont, à ce jour, supportées par les propriétaires du monument.

Au titre des cotisations de 2011, 75 € ont été versés et seront déposés en banque.

Au titre des dépenses à venir, j'ai évoqué l'idée que l'association dote d'une bourse de 500 € (plus 150 € pour couvrir ses frais) un étudiant en maîtrise d'histoire du professeur MORICEAU à Caen. J'ai rappelé que deux époques de l'histoire de la Chaslerie comportaient des zônes d'ombre, d'une part avant 1598, date de construction (ou de reconstruction) du logis, d'autre part entre 1794 (vente de la Chaslerie comme "Bien national") et la seconde moitié du XIXème siècle où les deux lots vendus à la Révolution ont été de nouveau dans la même main ; à propos de cette seconde zône d'ombre, j'ai précisé que l'étude pourrait consister à éclairer les liens familiaux entre un certain GOUPIL et les précédents propriétaires de la Chaslerie.

Des membres de l'association m'ont demandé quelle aide pourrait apporter à cette recherche la famille LEVEQUE. J'ai répondu qu'à part un dossier laissé sur place par Brigitte LEVEQUE et deux messages de cousins des LEVEQUE sur le site (l'un d'eux étant d'ailleurs la simple mise en ligne d'un point de vue mémorable paru en 1992 dans le "Publicateur libre"), cette aide était à ce jour inexistante.

Il y a eu débat, notamment avec Jacques LAURENSOU, François MOREAU et Jean-Philippe CORMIER, sur la qualité prévisible d'un tel travail, dès lors qu'il serait confié à un étudiant. Mme Jeannine ROUCH a suggéré qu'on s'adresse plutôt à un correspondant, étudiant ou non, de la "Société historique et archéologique de l'Orne".

L'assemblée m'a cependant autorisé à engager les sommes demandées mais m'a chargé de veiller à ce que la bourse soit attribuée à une personne qui apporte une valeur ajoutée effective en termes de connaissance d'aspects inédits de l'histoire de la Chaslerie.

Le concours-photo en cours a été évoqué rapidement, trois candidats s'étant officiellement inscrits à ce jour. La date-limite de prise de photos étant le 31 juillet prochain, il est encore temps de photographier la "Sainte Anne 2011". Le jury se réunira début septembre pour arrêter son choix en temps utile avant les prochaines "Journées du patrimoine".

Enfin, Marion PEETERS a été invitée à présenter ses oeuvres au public lors de ces prochaines "Journées du patrimoine", notamment les très beaux tissus d'ameublement qu'elle réalise et qui constituent autant de pièces uniques.

Aucun autre point ne figurant à l'ordre du jour, la séance a été levée en temps utile pour aller prendre un "pot de l'amitié" offert par les propriétaires.
François MOREAU
rédigé le Lundi 11 Juillet 2011
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Assemblées générales - Animation, fêtes, visites
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Cher ami,

Il est des assemblées qui sont fastidieuses, d'autres qui sont houleuses, samedi, c'était un plaisir de vous retrouver, et n'oubliez pas, je vous prie, de remercier la maîtresse de maison pour son accueil.

Voici mon programme, et mon CV.

Bien amicalement vôtre.

François MOREAU

François MOREAU au clavecin.

(début de citation)

Manoir de La Chaslerie

Samedi 23 juillet 2011

Concert de clavecin par François MOREAU

Louis COUPERIN
(ca 1626 - 1661)

Prélude
Allemande
Première Courante
Seconde Courante
Sarabande
Première Chaconne
Gigue
Seconde Chaconne
Tombeau de Mr de Blancrocher

François MOREAU a mené parallèlement des études de lettres (agrégation, doctorat ès lettres) et des études musicales (piano avec Reine GIANOLI, clavecin avec Huguette DREYFUS et Kenneth GILBERT, orgue avec Kenneth GILBERT et Odile BAILLEUX). Il a participé à plusieurs Académies internationales de musique ancienne (clavecin et orgue).
Il a été organiste à l"Abbaye de la Source à Paris et à la chapelle Royale du Château de Versailles. Il a donné des récitals d"orgue et de clavecin en France et en Italie.

Discographie : Girolamo FRESCOBALDI à l"orgue du Musée de VIRE (Le Chant de Linos).

(fin de citation)

N.D.L.R. : Les liens sont de moi. J'espère ne pas m'être trompé... PPF
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 12 Juillet 2011
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Assemblées générales
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Voici le texte du courriel que je viens d'adresser à Michel MORICEAU, journaliste au "Publicateur libre", à propos de l'A.G. de l'"association pour la restauration et l'animation du manoir de la Chaslerie" le 9 juillet dernier :

Bonjour !

Comme promis, je vous propose le texte d'un article.

(début de citation)

Le principal point de l'ordre du jour concernait la préparation de la "fête de la Sainte Anne 2011 à la Chaslerie". Après le succès rencontré l'an dernier pour la première édition, la formule va changer cette année. Une joueuse de luth, Isabelle VILLEY, et un claveciniste, François MOREAU, interprèteront de la musique Renaissance et des airs de Louis COUPERIN. Des sonnets de Dominique LEMAIRE, poète ami du propriétaire du manoir, seront lus, dont celui-ci, spécialement consacré à la Chaslerie :

"C"est un manoir en grès ferrugineux
Beige bruni couvert d"ardoises bleues
Dont les pureaux font un dôme d"écailles
En double courbe au-dessus du portail

Le fer de roche en couleur au milieu
D"un vieux bocage et d"un domaine herbeux
Teinte la douve habitat des grenouilles
Et des rongeurs au mufle de gargouilles

Ces bâtiments n"ont rien qui se renfrogne
Un mouvement déplace un peu leurs lignes
Et donne un charme à la rigueur des lieux

Pourquoi bâtir des châteaux en Espagne
Ici dans une tour à la Montaigne
Tu es chez toi sans même y faire un feu "

A l'entracte, les spectateurs pourront pique-niquer aux abords du manoir, chacun apportant son panier.

Les instruments des musiciens étant fragiles, le concert devra pouvoir se tenir à l'intérieur du manoir en cas de pluie, ce qui limitera l'auditoire à une centaine de personnes au maximum qui devront s'être préalablement signalées, dans la limite des places disponibles, en téléphonant au 02 33 37 08 10. Afin de couvrir les frais du spectacle, une contribution financière volontaire est attendue de chaque spectateur.

Pour le reste de l'ordre du jour de l'A.G., il a très rapidement été question du programme de travaux de restauration du manoir et, plus longuement, des améliorations à apporter au site internet www.chaslerie.fr. Il est enfin possible qu'une bourse soit attribuée à un étudiant en histoire ou à un érudit afin de parfaire la connaissance sur l'histoire du manoir et de ses anciens occupants.

A l'issue de l'A.G. et pour se conformer à une tradition bien établie, un verre de l'amitié a été servi dans le logis.

(fin de citation)

Bien cordialement,

PPF
"Ouest-France" publie aujourd'hui un intéressant article dont le titre est : "Zone de développement éolien : l'avis du ministre" et le sous-titre : "Frédéric Cuvillier, ministre délégué au développement durable et de l'énergie, a répondu au sénateur Lenoir, au sujet des prises illégales d'intérêt lors de la constitution de zones de développement éolien". Voici cet article :

Article paru dans "Ouest-France" le 7 août 2012.

Le moins qu'on puisse dire est que la réponse ministérielle ne paraît pas de nature à lever toutes les interrogations.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 9 Aout 2012
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Assemblées générales - A la Chaslerie - Annonces
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Vous trouverez ci-après le texte de la convocation à la prochaine assemblée générale de l'"Association pour la restauration et l'animation du manoir de la Chaslerie". Tous les visiteurs de notre site favori sont les bienvenus et ceux qui désireraient y participer sont priés de le signaler (par exemple par courriel à penadomf "at" msn.com), ceci afin de faciliter l'organisation.

(début de citation) :

Madame, Monsieur,

La prochaine assemblée générale de notre association se déroulera au manoir de la Chaslerie à La Haute Chapelle, vendredi 17 août prochain, à partir de 15 heures.

L'ordre du jour sera le suivant :
- vie du site internet ; fréquentation ; état des dernières améliorations ; recommandations ;
- visites et animation du manoir ; fléchage ; prise en compte dans les documents de l’office du tourisme ;
- travaux de restauration du manoir ; réalisations de l’année passée ; projets pour l’année à venir ;
- avis sur le projet de Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) et notamment sur son annexe, le Schéma régional éolien (SRE) ;
- examen des mesures à prendre pour la protection d’espèces sensibles aux abords immédiats de la Chaslerie, notamment les écrevisses à pieds blancs ;
- sujets divers.

Selon une tradition bien établie, un pot sera servi à l'issue de la réunion.

Il n'est pas indispensable d'être à jour de sa cotisation pour venir. Il est en effet toujours possible de régulariser sa situation, au tarif modique, défiant toute concurrence et inchangé de 5 € par an.

En espérant avoir le plaisir de vous retrouver lors de cette A.G., je vous présente mes cordiales salutations,

Marie-Annick de SAINT MELOIR
02 33 38 35 69

(fin de citation)
Le 24 juillet dernier, j'avais montré ici la petite chauve-souris que j'avais trouvée agrippée à la première marche de l'escalier du logis.

De même, j'ai photographié ce matin une chauve-souris que j'ai trouvée morte (et un peu desséchée) au 1er étage du logis, sur un entrevous de la pièce dévastée. La voici à côté de la souris de mon ordi qui donne l'échelle :

15 août 2012, une chauve-souris à identifier.

Qui saurait me dire de quelles espèces il s'agit là ?

Je précise qu'il paraît important de préciser quels chiroptères on trouve à la Chaslerie, car ces petites bêtes protégées cohabitent mal avec les éoliennes (comme l'explicite le "Schéma régional éolien", notamment en ses pages 75 et 76, document que nous étudierons demain en assemblée générale de l'association de la Chaslerie)...

P.S. : Selon moi, la seconde chauve-souris est un oreillard roux (Plecotus auritus).

Quant à la première, j'en redonne la photo, très agrandie (de mémoire, elle est deux fois plus petite, donc huit fois moins volumineuse que la souris de mon ordi). Manifestement, il ne s'agit pas d'un oreillard :

24 juillet 2012, l'autre espèce à identifier.

Peut-être une noctule de Leisler (Nyctalus leisleri) ?
Dans notre secteur du bocage, l'implantation d'éoliennes ne saurait être considérée comme une affaire de tout repos...

Article paru le 16 août 2012 dans le "Publicateur Libre".

Le maire de Lonlay-l'Abbaye venant de prévenir qu'il ne pourrait participer à l'A.G. de demain après-midi, on ne manquera pas de lui porter la bonne parole. Afin que nul n'en ignore !
N'est-il pas regrettable que M. Christian DEROUET, le maire de Lonlay-l'Abbaye, n'ait pas cru devoir répondre favorablement à l'invitation qui lui avait été faite, en temps utile, de participer à notre assemblée générale de cette après-midi ? Il avait pourtant au moins cinq bonnes raisons de s'y rendre, ainsi que l'ordre du jour de cette assemblée générale l'exprime sans ambiguïté :

1 - La Chaslerie a toujours entretenu avec Lonlay et son abbaye des liens très forts ; à l'origine du manoir, le seigneur de la Chaslerie avait pour suzerain l'abbé de Lonlay ; pendant des siècles, l'abbaye a conservé les documents attestant cette vassalité ; il est d'ailleurs déplorable que le chartrier correspondant ait subi plusieurs fois les conséquences de l'incurie des hommes ou des aléas de l'Histoire. Le maire de Lonlay-l'Abbaye peut être informé de l'existence de documents inédits sur l'histoire de sa commune et souhaiter partager ce savoir.

2 - La Chaslerie constitue pour la commune de Lonlay-l'Abbaye sur le territoire de laquelle elle est en partie implantée un atout culturel et touristique de choix. Le public ne s'y trompe pas puisque la Chaslerie reçoit chaque année de très nombreux visiteurs (de l'ordre de 1 500 en "réel" et de 30 000 en "virtuel").

3 - Depuis plus de vingt ans, le manoir de la Chaslerie fait l'objet d'un important programme de restauration. Les travaux de maçonnerie nécessitent le recours au bon grès, de la bonne couleur et du bon grain. En trouver n'est pas facile depuis que les carrières locales ont fermé. La fine connaissance du terrain que sont censés développer les élus locaux aurait pu permettre à M. DEROUET de signaler chez lesquels de ses administrés des stocks de pierres pourraient être disponibles.

4 - Comme tous les maires de la région Basse-Normandie, le maire de Lonlay-l'Abbaye doit faire part, d'ici quelques jours, aux autorités régionales, de son opinion sur le "Schéma régional éolien" ; il doit le faire en répercutant l'avis des associations locales concernées ; l'association de la Chaslerie a plus de 20 ans d'existence et une vitalité qui l'a conduit à inscrire ce sujet à l'ordre du jour de son assemblée générale de 2012. Pour l'efficacité de l'action du maire de Lonlay-l'Abbaye, il aurait semblé utile qu'à l'instar de son collègue le maire de La Haute Chapelle, M. Roger GRIPPON, il prenne ses dispositions pour éclairer de son point de vue les débats de l'association, étant observé que, dans sa version actuelle, le Schéma régional éolien de Basse-Normandie classe Lonlay-l'Abbaye parmi les "communes favorables au grand éolien" (!). Cela aurait paru d'autant plus opportun que l'idée d'implanter des éoliennes dans les parages soulèverait à l'évidence de très sérieux problèmes.

5 - Le ruisseau Choisel (ou Beaudouët) qui sépare les territoires de Lonlay-l'Abbaye et de la Haute Chapelle traverse les terres de la Chaslerie. Ce ruisseau a l'immense avantage d'héberger des écrevisses à pattes blanches, ce qui justifierait sans doute le renforcement des mesures de protection dont il bénéficie déjà, notamment au titre des truites fario.

Compte tenu du fait que M. DEROUET ambitionne, semble-t-il, d'être le prochain conseiller général du canton de Domfront, l'"association pour la restauration et l'animation du manoir de la Chaslerie" ne manquera pas de le tenir informé du résultat de ses propres réflexions. Elle sera particulièrement vigilante lorsqu'elle observera la façon dont M. DEROUET tirera les conséquences de ses délibérations. Elle en rendra compte ici, notamment.
Je suis bien conscient de l'importance de votre assemblée générale du 17/08/12 mais mon emploi ayant été établi avant de recevoir cette invitation il m'est impossible de m'y rendre et je m'en excuse.

N.D.L.R. : Je découvre votre message après l'assemblée générale et vous en remercie. Je prendrai rendez-vous auprès de votre secrétariat pour vous communiquer de vive voix les conclusions les plus importantes de l'A.G. dont je rendrai également compte sur "notre site favori".
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 17 Aout 2012
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Assemblées générales
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Après l'accueil dans la cour des participants à notre assemblée générale d'hier...

17 août 2012, François MOREAU salue Guy LEBOSSE devant Carole et Marie-Annick.

... l'ordre du jour de la séance a été examiné en détail dans la salle-à-manger du logis...

17 août 2012, en pleine séance. De gauche à droite : Jacqueline et Guy HEDOUIN, François MOREAU, Roger GRIPPON, Guy LEBOSSE, le docteur Jean-Aimable LENEGRE, PPF et Marie-Annick.

... puis nous avons repris quelques forces dans le salon partiellement remeublé grâce, entre autres, à Carole...

17 août 2012, on papote autour d'une flute de champagne.

... pour terminer par une promenade aux abords du manoir, afin d'examiner les derniers travaux réalisés et d'évoquer ceux envisagés pour la prochaine année :

17 août 2012, Guy HEDOUIN observe et critique le châssis des fenêtres du fournil de la ferme.

Mais, plutôt que de vous ennuyer ici avec des détails, je passe la plume à Hélène LEROY-PEETERS qui a pris toutes ces photos et me les a communiquées avec des commentaires d'un style inimitable :

(début de citation)

Bonsoir Beau Marquis et Belle Marquise,
Walter,

Un ciel désespérément bleu, Assemblée Générale fort avenante menée par des mains de Maître, cocktail alléchant, puis visite de la Merveille du Sieur à travers les douves, où là, monsieur ragondin n'a point eu l'temps d'danser...

Quelle douce robe...
à toi petit ragondin
coquin de passer par là...
Ô vilain Bernard !

17 août 2012, l'exploit du jour de Bernard.

Puis vint... "Il n'y a pas de si bonne Société qui ne se quitte"...
De retour dans nos maisonnées les yeux remplis de délices et un message fort : simplicité, générosité et ténacité.

Mil Mercis.

PS
C'est bien la première fois,
ma foi,
que l'on vous voit...
Nous servir des foies !!!

17 août 2012, on restaure les membres du fan-club venus du Grand Nord.

Magnifique photo de Papa et son Fiston cadet !

17 août 2012, PPF et W.F..

(fin de citation)

Bon, je vois que vous n'avez pas tout saisi. Alors on va reprendre à notre rythme (ce sera l'objet de prochains messages).

Ayant reçu ses photos, j'ai juste demandé à Hélène ce qu'elle pensait de mon cadet dont elle faisait ainsi la connaissance et si elle pourrait nous ouvrir, ce samedi soir par exemple, sa table d'hôte de la Torlière. Carole va en effet nous abandonner tout le week-end, Mr T. et la demoiselle à l'écharpe blanche (qui arrivent ce samedi matin par le train de 11 heures), W.F. et son amie, (débarquée cette nuit en gare de Flers avec plus d'une heure de retard : bravo la S.N.C.F., toujours aussi brillante sur le Paris-Granville !) et moi. Voici sa réponse :

(début de citation)

Compact !
I like !
Wally a du charme et une certaine douceur (inquiète) dans le regard... bel athlète !

17 août 2012, W.F. devant l'entrée de l'appentis de la cave.

J'ai senti aussi une certaine admiration pour son papa, qu'il considère comme beau modèle (pas facile à "modeler" !...) et une sécurité fort agréable et réconfortante entre ses Parents.

Oui pour demain soir ou dimanche midi... mais mais... ne pensez-vous pas que votre belle jeunesse veuille rester dans ce havre de paix, cette Merveille que vous chérissez tant ? Prendre le temps à l'infini de ces belles journées qui seront si ensoleillées afin de profiter nonchalamment de leur précieux week-end !!... Si j'étais à leur place je ne voudrais pas quitter ces lieux.

A ma question posée cet aprèm, Wally m'a avoué qu'il lui est fort agréable de pouvoir rester une semaine sans s'ennuyer dans ce domaine qu'il chérit... Ne pas avoir envie de partir.

Soyez proche et à l'écoute de vos charmants zenfants.
Vous pouvez être fier(s) de votre Entreprise, Sieur de La Chaslerie ; on s'y sent si bien...

(fin de citation)

P.S. du 19 août 2012 : En effet, "on s'y sent si bien" avec des saucissons chauds, comme nous l'avons vérifié hier soir en grignotant dans l'arrière-cour.
Bonsoir,

Nous sommes de retour à la Bézirie, nous vous remercions de votre accueil.

Suite à notre promenade sur le chantier, voici les infos sur la terre que je vous avais promises.

La suite demain.

Bonne soirée à tous !

N.D.L.R. du 18 août 2012 : Merci, c'est très clair et très utile pour nous. Dès ce matin, j'ai donné à Jonathan un tirage-papier, en le chargeant de potasser ce document.
Bonjour,

Suite à notre A.G. d'hier, voici quelques liens utiles :
- sur les chiroptères ;
- sur la DREAL de Basse-Normandie ;
- sur l'inventaire national du patrimoine naturel ;
- sur le réseau Natura 2000 ;
- sur les cahiers d'habitat Natura 2000.

Si je trouve autre chose, je fais suivre.

Bonne journée à tous !

N.D.L.R. : Vous êtes une mine !
Lors de la récente A.G., Hélène LEROY-PEETERS nous a prêté un ouvrage d'un érudit local à l'évidence féru de lettres classiques, "La satire mal nippée" de Charles NOBIS, paru en 1950 à Domfront à l'imprimerie du "Publicateur Libre". Voici l'extrait qu'elle nous a signalé, relatif à La Haute Chapelle :

Cet ouvrage traite de même de diverses autres communes du bocage ornais.
A mes yeux, le principal point à l'ordre du jour de notre dernière assemblée générale était celui relatif aux éoliennes. Afin d'introduire le débat, j'avais étudié le matin-même le schéma régional éolien (SRE) qui constitue à ce stade l'alpha et l'oméga de ma documentation sur ce sujet controversé.

1 - Résumé du schéma régional éolien de Basse-Normandie :

L'objectif national de production d'énergie éolienne en 2020 a été fixé en 2009 au niveau ministériel dans le cadre de directives européennes prises en application du protocole de Kyoto. Il est de 19 000 MW, à comparer à une production de 7 748 MW fin 2011. Autrement dit, il faut que, d'ici 2020, soit dans 8 ans, la production éolienne de la France ait augmenté de 12 250 MW environ, soit 120 MW environ pour chaque département français, ce qui correspond à l'équivalent de 1,5 parc éolien (de 5 grandes éoliennes de 2 MW chacun) de plus chaque année par département.

Au niveau régional, la puissance installée au 1er mai 2012 était très inégalement répartie puisque les 67 mâts du Calvados produisaient 134 MW, les 46 de la Manche 82 MW et les 2 de l'Orne 2,4 MW. A la même date, 11 zones de développement éolien (ZDE) avaient été autorisées en Basse-Normandie...

Plan des ZDE de Basse-Normandie (source : le schéma régional éolien).

... dont une à Rânes pour 118 MW maximum installable et une autre à Briouze pour 50 MW maximum installable, soit, à ce stade, un total ornais qui pourrait atteindre 168 MW.

La liste, en mai 2012, des ZDE de Basse-Normandie (source : le schéma régional éolien.

La question des ZDE est critique puisqu'elle conditionne la vente de l'énergie produite à un tarif de faveur, à savoir 8,2 c€/kWh pendant 10 ans puis entre 2,8 et 8,2 c€/kWh pendant 5 ans. Plus précisément, pour pouvoir bénéficier de cette obligation d'achat à tarif d'ami qui s'impose à EdF (donc à ses abonnés, au mépris de leurs propres intérêts immédiats), les installations doivent constituer des unités d'au moins 5 éoliennes, à moins qu'il ne s'agisse d'une éolienne de moins de 250 kW et dont la hauteur du mât est inférieure à 30 m. Autrement dit, il semble en première analyse que le mitage du territoire hors ZDE soit toujours possible par des éoliennes isolées de 30 m de hauteur de mât (soit 50 m avec les pales), ce qui est susceptible de poser un vrai problème lorsque l'on sait que les éoliennes de moins de 12 m de mât (on appelle ceci le "micro éolien") sont dispensées de permis de construire et que celles de moins de 50 m de mât (soit près de 90 m de hauteur, pales incluses ; on les appelle "petit éolien" et elles produisent chacune entre quelques dizaines et quelques centaines de kW) sont soumises à une simple notice d'impact, ce qui en simplifie grandement l'implantation. Ainsi, seules celles dont le mât a plus de 50 m donc qui, en pratique, dépassent 100 m de haut (dites de "grand éolien") doivent donner lieu à une étude d'impact et à une enquête publique. Ce fait est de nature à inquiéter à juste titre tous ceux qui craignent des décisions d'implantation prises en catimini, entre copains, pour des éoliennes de 50 m de hauteur, pales incluses.

Il faut également savoir que, afin de s'assurer la bonne volonté des élus locaux, les pouvoirs publics leur font espérer des ressources fiscales annuelles supplémentaires de 10 000 €/MW de puissance éolienne installée, dont 60 % pour la commune d'implantation, 30 % pour le département et 10 % pour la région. Enfin, on sait que les propriétaires des terrains d'implantation des éoliennes ainsi que leurs fermiers bénéficient de subventions supplémentaires pour toute éolienne installée ; mais, comme par hasard, le schéma régional éolien de Basse-Normandie ne pipe mot sur cette information pourtant essentielle. En contrepartie de ces mannes tombées du ciel, rien n'est dit, bien entendu, sur les coûts induits pour les clients d'EdF, c'est-à-dire vous et moi, par l'établissement de réseaux électriques pour aller chercher l'énergie produite par les nouvelles installations (à prix de surcroît faussé à notre détriment direct, comme on l'a vu), ni sur la durée de vie de celles-ci ni, encore moins, sur les coûts de démontage, sachant qu'une éolienne de 2 MW nécessite la bagatelle de fondations d'environ 150 m3 de béton (c'est-à-dire le volume d'un cube de plus de 5 m de côté pour chacune des éoliennes).

Tout à sa fièvre d'implanter de nouvelles éoliennes, le rédacteur du schéma régional éolien de Basse-Normandie (c'est-à-dire le conseil régional) regrette que, dans notre "région qui possède un habitat dispersé (...) le respect d'une distance minimum de 500 m par rapport aux habitations dès que la hauteur des mâts dépasse 50 m, et la création d'unités de production d'au moins 5 machines si les éoliennes ont une puissance supérieure à 250 kW ou la hauteur du mât est supérieure à 30 m contraint fortement les possibilités de développement du grand éolien" (sic). Il cite cependant une étude selon laquelle "la probabilité de voir une éolienne depuis un point quelconque du territoire serait proche de 100 % pour une puissance cumulée de 20 000 MW, si les parcs éoliens ont une taille de 10 MW, et proche de 10 % si les parcs ont une taille de 200 MW". En clair, il préconise de "privilégier la construction de parcs de taille plus importante qu'actuellement ou de concentrer différents parcs dans un même secteur".

Sur la base des données existantes, comme la "carte de synthèse des contraintes et des sensibilités" incluse dans la "charte éolienne de l'Orne de 2007"...

La carte des contraintes élaborée en 2007 pour l'Orne.

... dans le cadre d'une "démarche partenariale" (dont je sais que se sont senties exclues de grandes associations nationales de défense du patrimoine dont le sérieux n'est pourtant plus à démontrer), après analyse des "sensibilités environnementales (patrimoine naturel, biodiversité...)" ainsi que des "sensibilités patrimoniales, architecturales et culturelles", après prise en compte des "unités paysagères" et des "contraintes et servitudes techniques" (radars, aérodromes et bases aériennes, couloirs de vol en basse altitude RTBA), le conseil régional a établi sa carte de synthèse des enjeux et contraintes :

Carte de synthèse des enjeux et contraintes élaborée dans le cadre de la préparation du schéma régional éolien de Basse-Normandie.

Au terme de ces travaux et après en avoir délibéré, le conseil régional de Basse-Normandie estime que cette région a, selon les hypothèses, un potentiel de production éolienne en 2020 de 850 à 1 100 MW. Il divise la région en 8 secteurs distincts. Celui de l'"Ouest Ornais" dont relève la Chaslerie se voit attribuer un objectif de 150 à 190 MW, ce qui marque une volonté de rattraper le prétendu retard constaté actuellement.

Les 8 secteurs définis pour la production éolienne, avec leurs objectifs de production à l'horizon de 2020.

Les communes sont classées en 3 catégories, celles "favorables au grand éolien", celles "favorables préférentiellement au petit éolien" et celles faisant partie des zones d'exclusion.

Le zonage auquel aboutit le schéma régional éolien de Basse-Normandie.

Ainsi, selon les termes exacts du schéma régional éolien de Basse-Normandie, Lonlay-l'Abbaye est considérée par le conseil régional comme une commune "favorable au grand éolien", comme Ger, Domfront ou Saint-Bômer-les-Forges. Quant à La Haute Chapelle, elle fait partie des communes prétendument "favorables préférentiellement au petit éolien".

2 - Notre débat en A.G. :

En qualité d'association de protection de l'environnement, nous sommes invités à participer à la consultation publique qui a été mise en place par l'Etat, en liaison avec le conseil régional de Basse-Normandie, sur la période du 9 juillet au 9 septembre 2012, et qui porte sur le projet de "Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE)" dont fait partie ce schéma régional éolien. Pour une association comme la nôtre, c'est avant tout le schéma régional éolien qui pose problème. C'est donc sur lui que nous nous prononcerons.

Notre intérêt à agir ne fait aucun doute. Notre association, dont la vitalité est démontrée sur plus de 20 ans, a en effet pour objet d'encourager la restauration et l'animation du manoir de la Chaslerie, monument historique classé largement visité par le public, soit réellement tout au long de l'année, soit virtuellement grâce à un site internet d'une qualité et d'un importance exceptionnelles et incontestées en France pour un monument historique privé. La Chaslerie étant bâtie dans un site bocager, au creux d'un vallon, il importe tout particulièrement que son panorama ne soit pas pollué par des constructions qui heurtent la sensibilité, de jour et, plus encore, de nuit, comme le font, selon beaucoup d'observateurs, les éoliennes.

La consultation à laquelle nous sommes invités ne porte que sur l'éolien terrestre. Il ne nous est donc pas possible d'affirmer qu'on aime beaucoup les éoliennes... quand elles sont loin en mer !

Il ne faut pas s'imaginer que le plafond de 168 MW qui ressort de la liste des ZDE existantes en mai 2012 (voir l'encart ci-dessus) serait de nature à suffire pour atteindre l'objectif 2020 dans l'"Ouest Ornais" ; en effet, d'après certains articles de presse récents, l'existence de ces deux premières ZDE ornaises serait vivement contestée par des associations manifestement expérimentées en matière juridique et qui vont jusqu'à invoquer des prises illégales d'intérêt de la part de certains élus, voire de la corruption ou du trafic d'influence (il semble que les juges pénaux soient d'ores et déjà saisis).

Nous devons donc étudier la question très sérieusement, en ne nous bornant pas aux arguments évidents aux abords des monuments historiques anciens. Il est souhaitable que nous émettions un avis dans le cadre de la consultation en cours. Selon nos informations (courriel du 17 juillet dernier de la déléguée de "Vieilles Maisons Françaises" pour la Manche), "Il est important (...) de (nous) exprimer par écrit auprès du maire de (notre) commune, il doit tenir compte de (nos) remarques quelles que soient ses opinions personnelles, les communes étant consultées à propos du SRE également".

Le manoir de la Chaslerie est très directement concerné par les projets éoliens éventuels des communes de Lonlay-l'Abbaye et La Haute Chapelle, plusieurs coteaux de ces communes dominant son site. Le maire de Lonlay-l'Abbaye, invité à participer à notre débat en A.G., s'est excusé car empêché ; il sera associé à ses suites. Le maire de La Haute Chapelle, Roger GRIPPON, est présent à son habitude, ce dont l'association lui sait gré. M. GRIPPON indique d'emblée ne pas avoir connaissance de projet éolien dans le secteur, ne pas avoir été consulté sur le schéma régional éolien et savoir que la compétence en matière d'éoliennes a été déléguée au parc régional Normandie-Maine.

M. HEDOUIN, citant le cas du parc régional des marais du Cotentin et du Bessin, considère que ces institutions ne freinent guère l'implantation d'éoliennes.

Les membres de l'association considèrent que la limite de protection des 500 m prévue par la législation autour des monuments historiques serait insuffisante, en l'état de la topographie, pour éviter que des éoliennes, même de moins de 30 m de hauteur de mât, ne constituent des nuisances très préjudiciables. La proposition que j'avance donc, de demander que Lonlay-l'Abbaye soit retirée de la liste des communes favorables au grand éolien et La Haute Chapelle de celle relative au petit éolien ne suscite aucune remarque négative de la part des participants. Elle est donc approuvée dans son principe.

Quant aux raisons qui seraient invoquées, outre les raisons évidentes déjà citées, on peut en relever trois autres, particulièrement pertinentes en l'espèce :
- le survol fréquent de la Chaslerie par des avions militaires circulant à très basse altitude, comme des avions de chasse dont les pilotes semblent la considérer comme un amer ou des avions de parachutage dont l'un a récemment survolé la Chaslerie à moins de 50 m d'altitude, causant le réveil du propriétaire qui siestait benoîtement ;
- la présence constante dans les murs de la Chaslerie et à ses abords immédiats (y compris les bois et les haies bocagères avoisinants) de diverses espèces de chauve-souris, animaux qui, selon le schéma régional éolien de Basse-Normandie lui-même, sont incompatibles avec des éoliennes. A ce sujet, M. HEDOUIN recommande qu'une étude faunistique soit, si possible, prochainement menée par des experts de l'Université de Caen afin de mettre en œuvre les techniques les plus pointues de détermination des espèces observées ;
- la nécessité de préserver, au sein de l'"Ouest Ornais", la "Poirée" du domfrontais, paysage dont le schéma régional éolien de Basse-Normandie rappelle opportunément qu'il est "unique et constitue une particularité qui a justifié la labellisation de ce territoire en tant que 'paysage de reconquête' dont le caractère et l'intérêt seront à prendre en compte dans la définition d'éventuels projets éoliens" ; à ce sujet, on ne peut que rappeler qu'une telle poirée est plantée en bordure des douves de la Chaslerie, ce qui justifie cet argument ici.

En conclusion, les membres de l'association unanimes ont approuvé l'idée que celle-ci se manifeste rapidement et directement, y compris par écrit, auprès de toutes les instances concernées, afin de faire valoir son point de vue et prospérer ses demandes de retrait des communes de Lonlay-l'Abbaye et de La Haute Chapelle des listes annexées au schéma régional éolien de Basse-Normandie soumis à la consultation.
Bonjour,

Pour compléter la série de liens:
- sur les enduits ;
- sur des manoirs et fermes en colombage enduits sur torchis en pays d'Auge ;
- sur la rénovation des murs en torchis ;
- et encore sur le torchis.

Bonne journée !

N.D.L.R. : N'en jetez plus ! Nous croulons sous l'info !
Au cours de notre récente A.G., François MOREAU nous a remerciés de faire paraître sur notre site favori des annonces sur les spectacles qui passent dans les parages de la Chaslerie. Pourtant nous ne le faisons qu'irrégulièrement.

Les visiteurs du site sont donc invités à nous laisser des messages pour signaler les informations de cet ordre qui leur paraissent intéressantes. Quant à moi, je rouvre le bal avec l'annonce suivante qui n'est pas sans lien avec certaines préoccupations récentes :

Annonce parue dans "Ouest-France" le 17 août 2012.

L'ordre du jour de notre récente A.G. prévoyait l'examen des mesures à prendre aux abords immédiats de la Chaslerie pour la protection d’espèces sensibles, notamment les écrevisses à pieds blancs. Ce fut surtout l'occasion d'évoquer les différentes réglementations d'ordre environnemental applicables dans les parages. J'ai introduit le sujet en me basant sur le rapport de 141 pages établi en janvier 2012 par l'A.E.P.E. et que j'ai consulté à l'occasion de la récente enquête publique sur la déviation Sud de Domfront. La question paraît complexe et je vais tâcher d'être clair dans mes explications.

1 - La Chaslerie est proche ou fait partie d'"espaces naturels protégés" :

1.1 - Des directives européennes ont établi un réseau européen de "sites Natura 2000" concentrant l'essentiel du patrimoine naturel. Deux types de sites ont été créés en fonction de la nature du patrimoine naturel remarquable qu'ils contiennent :
- les "Zones de Protection Spéciale (ZPS)" où la conservation des oiseaux 'in situ' a une forte priorité ; ceci ne nous concerne pas à la Chaslerie ;
- les "Zones Spéciales de Conservation (ZSC) où les habitats et espèces originaux, spécifiques ou rares d'une zone bio-géographique de l'Europe sont présents" (sic).

En fait, il n'existe pas (encore) de site Natura 2000 aux abords de la Chaslerie mais deux "Sites d'intérêt communautaire (SIC)" voisins pourraient être qualifiés de ZSC une fois qu'ils auront été "validés par l'Europe" (sic, sans jeu de mots). Ces deux SIC sont :
- le SIC "Bassin de l'Andainette", réputé pour ses écrevisses à pieds blancs (tiens, tiens, tiens...) mais aussi ses chabots ou ses lamproies de Planer (ces espèces sont qualifiées de "très sensibles aux pollutions du milieu aquatique et à la modification du substrat des cours d'eau") ; on y observe également des forêts d'aulnes rivulaires et de suintement, des bois tourbeux à bouleaux, une végétation flottante de renoncules des rivières montagnardes à planitaires, ainsi que des prairies humides semi-naturelles à hautes herbes ;
- le SIC "Landes du Tertre Bizet et Fosse Arthour" contenant :
. sur le secteur du Tertre Bizet, de la lande humide atlantique tempérée à bruyère ciliée et à bruyère à 4 angles, de la tourbière haute active, de la forêt alluviale résiduelle, de la lande sèche, des prairies humides semi-naturelles à hautes herbes, landes sèches, et de la chênaie-hêtraie atlantique acidiphile à houx ;
. sur le secteur de la Fosse Arthour, de la lande humide atlantique tempérée à bruyère ciliée et à bruyère à 4 angles, de la tourbière boisée, de la forêt alluviale résiduelle, des éboulis médio-européens siliceux, de la lande sèche et de la hêtraie atlantique acidiphile à houx.

1.2 - Parmi les "arrêtés préfectoraux de protection de biotope (APB)", l'un d'eux concerne directement la Chaslerie, puisque le Choisel en traverse les terres avant de se jeter dans la Varenne au Gué-Viel. Il s'agit de l'"APB de la rivière la Varenne" qui a été désigné par le préfet de l'Orne "pour la préservation d'habitats aquatiques liés à la reproduction et à la croissance de la truite fario".

2 - Des "inventaires du patrimoine naturel" couvrent déjà la Chaslerie ; ils sont importants à connaître puisqu'ils doivent être pris en compte lors d'éventuelles études d'impact ; en tout état de cause, ils donnent de précieuses indications sur la qualité des milieux naturels et sur les espèces patrimoniales.

2.1 - Une "Z.N.I.E.F.F. (zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique ou floristique) de type I", c'est-à-dire couvrant des "secteurs de grand intérêt biologique ou écologique", la ZNIEFF de la "Haute vallée de l'Egrenne" traverse les terres de la Chaslerie et atteste que ses eaux sont riches en truites fario, chabots, lamproies de Planer et... écrevisses à pieds blancs !

Les Z.N.I.E.F.F. de type I aux abords de la Chaslerie.

Si l'on agrandit cette première carte, cela donne ceci :

2.2. - Une "Z.N.I.E.F.F. de type II", c'est-à-dire concernant de "grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes" (fermez le ban !), la Z.N.I.E.F.F. "Bassin de l'Egrenne" complète cette protection. Cette Z.N.I.E.F.F. témoigne de la présence à la Chaslerie de petites centaurées délicates, de vulpin roux, de pulicaire commune, d'écrevisses à pieds blancs (bis) et de tritons ponctués.

Les Z.N.I.E.F.F. de type II aux abords de la Chaslerie.

Si l'on agrandit cette deuxième carte, cela donne ceci :

2.3 - Une localisation de zones humides a été réalisée par la DREAL de Basse-Normandie et actualisée en 2010. Elle repose prioritairement sur l'interprétation de photos aériennes manifestant la présence de joncs. A la Chaslerie, les champs bordant le Choisel, notamment celui situé à l'Est de la douve Est, sont directement concernés.

Les zones humides autour de Domfront.

Si l'on agrandit cette carte aux abords de la Chaslerie, on obtient ceci :

Les zones humides aux abords immédiats de la Chaslerie.

3 - En l'état des textes applicables, force est donc de reconnaître que la présence d'écrevisses à pieds blancs aux abords de la Chaslerie est d'ores et déjà prise en compte, notamment au niveau des Z.N.I.E.F.F. citées. Compte tenu des contrôles existants de la qualité de l'eau au Gué-Viel, il ne semble pas indispensable de solliciter un renforcement de la protection au titre de ces crustacés.

On restera cependant attentifs à l'apparition d'espèces végétales ou animales non encore répertoriées dans l'arsenal de textes réglementaires en place, par exemple pour leur faire prendre en compte la présence de précieux chiroptères.
Contrairement à ce qu'a affirmé M. GRIPPON lors de notre dernière A.G., les maires ont bien été saisis pour avis à propos du schéma régional éolien. C'est ce que me confirme la DREAL de Caen. Il leur appartient de répondre individuellement à cette consultation. Je vais donc m'enquérir du contenu des réponses des maires de La Haute Chapelle et de Lonlay-l'Abbaye, et m'assurer qu'ils relayent correctement le point de vue de notre association, avec les motivations qui ont été explicitées en temps et heure.
Monsieur,

Comme convenu, je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint le schéma éolien du parc naturel régional Normandie-Maine. Ce schéma n'a pas de valeur prescriptive ni de portée réglementaire mais est issu d'un consensus entre les élus du Parc. Vous pourrez également consulter la Charte du PNR 2008-2020 sur notre site Internet qui comporte des engagements et prescriptions concernant l'éolien.

Vous souhaitant bonne réception,

Sincères salutations.

N.D.L.R. : Une fois de plus, il apparaît que Roger GRIPPON s'est mépris, sans doute sous l'effet des masses d'informations que, comme ses collègues maires de communes rurales, il doit ingurgiter. Le document transmis par M. SOULARD est ni plus, ni moins que celui que j'avais déjà mis en ligne. Il n'y a nulle délégation de compétence au parc régional en matière d'éoliennes. C'est aux collectivités territoriales de répondre, sauf à admettre qu'elles ne sont pas au niveau de leurs attributions (ou que les élus ont d'autres idées derrière la tête) !