Archives, histoire, documentation

Bien rentré ! Je repars demain matin pour les Pyrénées.
Voici, comme promis, la copie des "slides" que j'ai utilisées pour un exposé à Gand/Gent sur les bases de la musique occidentale (avec une 2e partie sur les instruments à claviers) - c'est un peu dense, ce n'était que le support d'une explication bien plus dépliée.
(...)
Merci de ton accueil et de la visite de ta belle et impressionnante demeure. Quel courage !
Ce serait bien que tu y organises des évènements, pour y mettre de la vie même si les travaux ne sont pas encore terminés !

Et à bientôt
Amitiés
Jean

N.D.L.R. : Tu es toujours le bienvenu. Et, si ça te tentes, n'hésite pas à organiser un (voire plusieurs) concert(s) au manoir favori !

Un peu trapu, ton topo mais très intéressant. Il faudrait nous le présenter oralement. Et "in French, if possible. And - why not ? - at the favorite manor house, too" !
Route des joyaux de la mayenne (via "Facebook")
rédigé le Jeudi 13 Février 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Références culturelles
0
Prix spécial du Jury pour les jardins du Manoir de Favry !

PRIX SPECIAL DU JURY

Un jardin alliant de façon élégante originalité et tradition. Réunissant des espaces très différents : la cour, le jardin potager, les topiaires, le jardin se distingue par son harmonie et le goût très sûr de sa conceptrice qui en est le fil conducteur.

GRAND PRIX DES JARDINS EBTS FRANCE - BRIMONCOURT

COMMUNIQUE DE PRESSE


Après le vote des membres d’EBTS France, le jury s’est réuni le mercredi 15 janvier à 12h00 au Willi’s Wine Bar, 13 rue des Petits Champs 75001 Paris

Membres du jury :
Antoinette Seillière – Christine Ternynck – Chantal Baudron - Patricia Bouchenot-Déchin – Suzanne Meijer – Patrick Masure – Francis Lesur

LES PRIX ONT ETE REMIS LORS D’UN DÎNER DE GALA
LE VENDREDI 24 JANVIER
AU CERCLE DE L’UNION INTERALLLIEE
33 rue du Faubourg Saint-Honoré
PARIS


N.D.L.R. : Je ne verrai sans doute pas cela au manoir favori.
AU TEMPS DES CHATEAUX (via "Facebook")
rédigé le Jeudi 13 Février 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0

Le château de Josselin est situé à Josselin, commune française du département du Morbihan en Bretagne.
Réalisé entre 1490 et 1505 en reprenant bon nombre d'éléments issus du style Louis XII, il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 21 août 1928.
Il est une des pointes du triangle rohannais (trois grandes forteresses La Chèze, Josselin et Pontivy) qui a pour centre le village de Rohan, le fief nominal de la maison de Rohan dont le château est délaissé au profit des trois autres.
Le château est depuis sa construction, la résidence des Ducs de Rohan.

Guéthénoc, cadet de la maison ducale de Bretagne, vicomte de Porhoët, de Rohan et de Guémené, membre de la famille des comtes de Rennes, aurait quitté la motte féodale de Château-Tro en Guilliers pour construire en ce lieu un premier château en bois vers l'an 1008. Il exploite ainsi un site de haute valeur militaire et commerciale comprenant un surplomb rocheux qui domine en à-pic la rivière Oust et correspondant à l'intersection de deux voies romaines : Sipia - Castel-Noec et Vannes - Merdrignac. Son fils Goscelinus donne son nom à la nouvelle forteresse, Castellum Goscelini, d'où Château-Josselin puis Josselin, le bourg castral qui se développe au pied du château et offre une relative sécurité.
Le territoire est alors presque désert, mais connu par la chapelle Notre-Dame du Roncier où est vénérée une statue de la Vierge, découverte au ixe siècle et qui donne lieu à un pèlerinage, ce qui contribue à l'essor économique du village. Ce pèlerinage est d'ailleurs un des plus importants du Morbihan, après celui de Sainte-Anne-d'Auray. La pauvreté documentaire de cette période ne permet pas de bien saisir le rythme et les étapes de cet encellulement lié à la construction de ce château et au pardon de Notre-Dame du Roncier, mais il correspond à une entreprise des Rohan de défrichement, de concentration et de domination des hommes.
En 1154, Eudon de Porhoët, beau-père, régent et tuteur du jeune duc de Bretagne, Conan IV, rassemble des seigneurs bretons pour priver son beau-fils de ses droits. Il est défait par Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre et nouveau duc d'Anjou, auprès duquel s'est réfugié Conan IV. Vers 1170, Henri II vient en personne diriger la démolition du château et fait semer du sel afin de maintenir les murs en ruine.
La forteresse est relevée dès 1173 par le vicomte de Porhoët Eudon, allié du roi de France. Puis la châtellenie passe aux mains de plusieurs grandes familles étrangères à la Bretagne, dont les Lusignan, les comtes d'Alençon et du Perche. En 1370, ces derniers acceptent de céder Josselin, « château ville et châtellenie », à Olivier V de Clisson en échange de la baronnie du Thuit, près de Falaise. Cette acquisition coïncide avec le revirement de Clisson du côté français et amorce de manière délibérée sa brouille avec le souverain breton. À partir du château existant, Clisson fait édifier la forteresse la mieux armée de Bretagne : une enceinte féodale de 4 500 m2, avec un châtelet-résidence et des remparts de 25 m jalonnés de neuf tours et un énorme donjon de 26 m de diamètre et 32 m de hauteur. En 1389, Clisson est banni du royaume de France et est condamné à mort par le duc Jean IV. Il se réfugie dans sa place forte de Josselin mais Jean IV ne tarde pas à faire le siège du château. Parsemée de trêves, la lutte avec le duc de Bretagne continuera jusqu'à sa mort.

Après la mort d'Olivier de Clisson, le château devient alors la propriété d'Alain VIII de Rohan (héritier des vicomtes de Rohan, dont le château est à une vingtaine de kilomètre), qui a épousé Béatrice, fille d'Olivier de Clisson. Son fils Alain IX de Rohan commence à faire construire un logis qu'il adosse aux tours et à la courtine.
En 1488, le duc de Bretagne François II prend le château et le démolit partiellement afin de punir Jean II de Rohan de son soutien au parti français qui lui est opposé. Sa fille Anne de Bretagne le restitue à Jean II, qui, grâce aux revenus de la châtellenie de Dinan et de Léhon et du « billot » (produit d'une taxe sur les boissons pour cinq années) dont il est gratifié par Charles VIII en remerciement de son aide pour conquérir la main de la « petite duchesse », peut transformer le castel et construire dans l'enceinte un logis de plaisance, qui est doté de 1490 à 1510 d'une très belle façade de granit sculpté typique du style Louis XII (1495-1525/1530), formant la transition entre l'art gothique et la Première Renaissance. Malgré la présence d'artistes et d'ouvriers italiens, l'ornementation des façades témoignent des relations qui existent alors entre la production architecturale française et celle du plateresque espagnol. Parallèlement, la reconnaissance de Rohan se manifeste dans de nombreux A surmontés d'une cordelière, emblème de la Duchesse-Reine.
Bannis de Josselin du fait de leur adhésion au protestantisme, les Rohan doivent laisser le gouverneur de Bretagne, le duc de Mercœur, faire de leur château une base pour la Ligue opposée au nouveau roi Henri IV. L'histoire du château reste obscure pendant de longues années, mais la guerre de Succession de Bretagne lui rend son rôle militaire lors de l'épisode du combat des Trente en 1351 : de Josselin partent les trente partisans de Charles de Blois sous la conduite de Jean de Beaumanoir.
Le château passe aux mains des Rohan dont l'essor s'affirme au XVe siècle. En 1455, le vicomte de Rohan réaménage le château pour y installer de l'artillerie. Les travaux semblent montrer par la suite une inflexion des programmes. Le temps des préoccupations d'ordre militaire est passé. Jean II de Rohan entreprend d'importants travaux de restauration visant à améliorer le confort. Il fait reconstruire le manoir d'habitation et sa belle façade sur la cour nord-est.
En 1603, lors de l'érection de la vicomté de Rohan en duché-pairie par le roi Henri IV, Henri II de Rohan, général en chef des protestants, transfère le siège de son pouvoir au château de Pontivy. Lors des guerres de soumission des protestants conduites par Louis XIII, il conduit la révolte protestante contre le pouvoir royal. Pour le punir, le cardinal de Richelieu fait démanteler en mars 1629 le donjon (en deux temps, tant sa masse est imposante) et trois tours, mais épargne le bâtiment Renaissance. Richelieu annonce au duc Henri II, chef des insurgés protestants : « Monseigneur, je viens de jeter une bonne boule dans votre jeu de quilles ! ». En 1694, après la bataille de Camaret, le château sert de prison aux soldats anglais.
Au XVIIIe siècle, les Rohan, vivant à la Cour, ne résident plus au château qui est démeublé et délaissé. Le château redevient prison en 1758, après la bataille de Saint-Cast, et abrite alors près de 1 200 prisonniers de guerre. En 1760, devant le délabrement de la forteresse, Louis III de Rohan Chabot fait raser ce qui reste des deux grandes tours qui encadrent la première porte et le pont-levis.
En 1776, afin de procurer du travail aux enfants pauvres de la région, la duchesse de Rohan permet d'établir une filature de coton dans les salles du rez-de-chaussée.

Lors de la Révolution, la municipalité réquisitionne le château et s'y installe pour tenir ses séances. Une partie de l'habitation sert de dépôt de grains et, dans la tour isolée, les « ci-devants » sont emprisonnés dans des conditions dénoncées par le général Lazare Hoche dans un rapport à la Convention nationale.
En 1799, le château est rendu à la famille Rohan, dans un état très dégradé. Cette situation d'abandon du château se poursuivra jusque vers 1850. En 1822, la duchesse de Berry, lors de sa tournée aventureuse, convainc le duc de Rohan de le restaurer, et des estampes de cette époque, dont une datée de 1828, montrent un bâtiment fort délabré, à la longue toiture effondrée par endroits.
Vers 1835, Charles de Rohan-Chabot, dixième duc de Rohan, décide d'engager une restauration en bonne et due forme de sa demeure, très largement délabrée et où le toit s'écroule par endroits. Le chantier débute vers 1855, sous la direction de l'architecte Jules de La Morandière, élève de Viollet-le-Duc. L'extérieur est remis en état, l'intérieur décoré dans le style néo-gothique dit « Troubadour » alors en vogue est remeublé et presque totalement réaménagé. Le chantier est poursuivi par le blésois Henri Lafargue de 1880 à 1904 puis par Alain Lafargue en 1917, avant d'être ouvert au public vers 193018.
Il est actuellement habité par le quatorzième duc de Rohan, Josselin de Rohan, retiré après une carrière politique régionale et nationale, et sa famille.
Sont visitables les jardins et quatre vastes pièces du rez-de-chaussée du château, la longue salle à manger dessinée par Lafarge, dont le haut des lambris est sculpté à jour des prénoms du duc Alain, de ses parents, de son épouse et de ses enfants, le salon, une antichambre et la bibliothèque contenant 3 000 volumes et des portraits anciens.
Y sont exposés de nombreuses œuvres d'art : tableaux de maîtres dont un portrait de Louis XIV par Rigaud, celui de l'amiral Du Casse qui lui est attribué, celui de Louis XV enfant par Rosalba Carriera, nombre d'effigies familiales (le cardinal de Rohan, la duchesse de La Rochefoucauld d'Enville, Josselin de Rohan-Chabot (1876-1916) 12e duc de Rohan et député du Morbihan par Jean-Gabriel Domergue), le buste en marbre du duc Alain par Auguste Rodin, un beau mobilier du XVIIIe siècle (Davies, Heurtaut, Teuné), la table ayant servi à la signature de l'édit de Nantes), des porcelaines de Sèvres, une grande pendule offerte par Louis XV à Bussy, successeur de Dupleix comme gouverneur de l'Inde française (1755-1758), l'exemplaire en bronze de la célèbre statue d'Henri de Navarre jeune par Bosio qui orna jusqu'en 1830 l'appartement des enfants royaux au palais des Tuileries, une statue équestre monumentale en marbre d'Olivier V de Clisson par Emmanuel Frémiet dont la reproduction en plâtre, offerte par le 12e duc (au musée de Vannes ?) est exposée dans une salle du château de Suscinio.
Les anciennes écuries ont été réaménagées afin d'accueillir le Musée de poupées.

De l'imposante citadelle triangulaire jalonnée par neuf tours (dont les murs ont 3,50 mètres d'épaisseur) plus un imposant donjon, bâtie au XVe siècle, il ne reste que le long corps de logis le long de l'Oust, les trois tours comprises, et au nord-ouest une tour séparée du logis qui servit de prison au XVIIIe siècle (d'où son appellation de « Tour-prison ») et de bureau pour le greffe de la juridiction seigneuriale. Cette aile a été transformée en château de plaisance, et restaurée au XIXe siècle dans le style néo-gothique avec notamment une caractéristique originale, le faîtage des lucarnes presque au niveau du faîtage du comble. Le reste de la forteresse a été démantelé en 1629 pendant la campagne de démolition du cardinal de Richelieu, qui souhaitait éliminer les forteresses non royales, puis s'est délabrée progressivement.
L'enceinte à peu près triangulaire est posée sur un bloc de schiste taillé en glacis. Dans une distribution intérieure fort traditionnelle, le maître d'œuvre a intégré un élément très novateur, l'escalier rampe sur rampe, le plus ancien connu en France, dont la présence et sa fonction sont clairement explicitées par un jeu d'ouvertures qui annonce les fastes des châteaux de la Loire. L'emploi exclusif du granite, pierre à sculpter qui montre qu'elle n'est pas un obstacle insurmontable, différencie le château de Josselin des autres œuvres où si souvent le tuffeau et la brique donnent une polychromie murale ici absente.
L'aile du côté de la rivière présente une austère façade typique de l'architecture militaire : trois tours rondes très élevées en poivrière sont couvertes en ardoise et reliées entre elles par des courtines couronnées de corbelets et mâchicoulis bretons sommés d'arcatures trilobées. Contre la courtine est adossée la maison d'habitation avec fenêtres carrées, celles de l'étage supérieur intégrées dans des grandes lucarnes à deux étages surmontées de pignons à chou et crochets.
Jean II de Rohan fait réaliser entre 1495 et 1506 la façade côté cour, témoignage exceptionnel du gothique flamboyant et de la Renaissance bretonne. L'édifice se compose d'un vaste corps de logis, tout en façade, construit en granit. La célébrité du château de Josselin est due à cette façade basée sur un fort contraste entre le mur gouttereau, y compris ses ouvertures (portes et fenêtres), simplement souligné d'arcs en accolade, et l'ensemble des lucarnes à pinacles et balustrades. Le lien est fait par une série de descentes d'eau en pierre sculptée.
Au dessus du rez-de-chaussée, d'immenses lucarnes à deux étages sont reliées entre elles par une galerie ajourée sur laquelle la majeure partie de la sculpture est réservée. Cette balustrade qui repose sur une corniche en encorbellement offre ainsi une grande variété de motifs décoratifs : pinacles, remplages au dessin tourmenté, cordelières, A couronnés, macles en forme de losange et devise "A PLUS" (armoiries et devise des Rohan), fleurs de lys, hermines stylisées, arabesques... Les portes et les fenêtres, surmontées par des arcs en accolade surbaissés décorés de choux frisés, sont plus sobrement décorées. Dans la partie médiane, deux portes percées côte à côte indiquent la présence de l'escalier central. Les dix lucarnes comportent dans leur partie inférieure une grande fenêtre rectangulaire, divisée en six carrés égaux. Elles sont chacune dotées d'un trumeau richement sculpté et couronnées par un gâble très aigu dont les tympans sont ornés tantôt d'un A couronné, tantôt d'un écu armorié avec le collier de Saint-Michel.

Le jardin à la française créé au début du XXe siècle par le paysagiste Achille Duchêne s’étend devant la façade Renaissance du château. Les buis et des ifs taillés encadrent les pelouses.
Une roseraie a été aménagée en 2001 sous la direction du paysagiste Louis Benech. Elle comporte 160 rosiers appartenant à 40 variétés différentes.
Un parc à l'anglaise lui aussi créé par le paysagiste Achille Duchêne et revu par Louis Benech s'étend au pied des remparts, le long d’un cours d’eau. Ce parc présente des espèces rares d’azalées, de camélias, de nombreux rhododendrons et des arbres centenaires. Il est ouvert au public pour les Journées du Patrimoine et Rendez-vous au jardin.

N.D.L.R. : Dont acte.
Châteaux, Manoirs et Gentilhommières (via "Facebook")
rédigé le Jeudi 13 Février 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
FILAIN, Haute-Saône, Franche-Comté, 13 km au sud de Vesoul. Maison forte du 14ème siècle, complétée en style Renaissance courant 16 ème siècle. Les deux tours carrées annoncent aussi un style Henri IV. Propriété privée.


N.D.L.R. : Quel dommage qu'il soit à ce point balafré par la route.

Je me rappelle avoir eu pour élève à l'E.N.A. un membre de la famille éponyme.
J'ai pris, cette après-midi, ma première leçon de piano avec Bruno FUSI, dans les locaux de la "Maison des associations" à Domfront. La prochaine aura lieu dans trois semaines, c'est-à-dire après les congés scolaires.

Voici les documents qu'il m'a communiqués et que je vais étudier d'ici là :

Bruno FUSI m'a interrogé sur mes goûts musicaux, sur les raisons pour lesquelles je désire apprendre à jouer d'un instrument ; il a également voulu savoir pourquoi j'ai choisi le piano.

J'ai répondu que mes goûts sont plutôt classiques, que je désire inciter mes petits-enfants à apprendre à jouer d'une instrument et que j'ai choisi le piano parce qu'il m'y semble plus facile d'émettre des notes justes.
A la demande de l'architecte du patrimoine, j'ai prié BREBANT-FORAGE de me rappeler quelle forme avait pris sa déclaration des forages de la fin de 2018.

Voici sa réponse, qui a été complétée à propos des liens que je n'arrivais pas à ouvrir, à savoir la "déclaration d'ouverture de travaux d'exploitation d'un site géothermique de minime importance", le "dossier technique du forage d'eau pompage" et celui du "forage d'eau rejet".
Mes activités anti-éoliennes m'ont conduit, hier après-midi (avec 24 heures d'avance car je m'étais trompé sur la date de la réunion), dans un château des environs de Sées dont la propriétaire, mon amie Ida, m'a autorisé à prendre des photos des éléments de la cuisine :

18 février 2020.

18 février 2020.

18 février 2020.

18 février 2020.

Je me dis que cette cuisine, de très belles dimensions et fort bien aménagée, avec un goût très sûr, pourrait aider Carole à réfléchir aux travaux à entreprendre (dès que la question du chauffage aura enfin pu être réglée) dans la nôtre.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 19 Février 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
0
La sortie du rapport de mon camarade de promotion à l'E.N.A. Frédéric THIRIEZ sur la réforme de cette école me donne l'occasion d'apercevoir des photos des bâtiments de sa nouvelle implantation de Strasbourg. Je tombe en arrêt devant les menuiseries d'ouvertures de ce qui est manifestement l'entrée principale. Et là je me demande comment une telle horreur a pu être acceptée...

... par toutes les sommités des affaires culturelles payées pour éviter ce type de forfait.

Et la galerie couverte voisine est à l'évidence une autre merde due aux mêmes.

Et les menuiseries des lucarnes et les noues sont également ratées :


C'est nul !

Moi, j'aurais "végétalisé" la cour pour essayer d'atténuer la sécheresse des lieux.
Le paysan du Danube
Publié le 19 février 2020

Gustave Doré


En ces temps où la politique se complait dans le mensonge et se ridiculise dans des pantalonnades, il ne sera pas mauvais d’entendre ou de réentendre Le paysan du Danube. Ce député laid, fruste, mal foutu, venu des marches de l’Empire, et s’exprimant dans une langue qui n’était pas la sienne, donna, dit-on, sous le règne de Marc Aurèle, une extraordinaire leçon de dignité et d’éloquence au Sénat romain.

Ce réquisitoire intense et vibrant contre l’injustice, l’impérialisme et la corruption fournit à La Fontaine la matière d’une fable magnifique et singulière, au ton inhabituellement grave, une des rares où il ne laisse pas affleurer son humour.
J'ai passé de nouveau une partie de l'après-midi au manoir de Cléray, à Belfonds, donc non loin de la cathédrale de Sées. En excellente compagnie, ma foi.

En partant, j'ai pris une photo de la porte de la salle où nous étions réunis :

19 février 2020.

Un beau modèle, Louis XIII d'après moi, donc de nature à nous inspirer lorsque nous en serons à restaurer des boiseries murales de notre manoir favori.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 20 février 2020 17:31
À : (...)
Objet : RE: coordonnées d'un peintre comme convenu le 8 fev dernier / logis nature

Merci.

Cordialement,

PPF

________________________________________________________________________________

De : (...)
Envoyé : jeudi 20 février 2020 16:08
À : 'Pierre-Paul Fourcade' <penadomf@msn.com>
Cc : (...)
Objet : coordonnées d'un peintre comme convenu le 8 fev dernier / logis nature

Bonjour,

Voici les coordonnées d’un peintre axé sur les techniques respirantes : Mr LEBAILLY Alexandre de Caen prêt à venir sur votre chantier

06 28 07 33 58.

Cordialement

Maud (...)

(Fin de citation)
Et voici maintenant les commentaires que m'inspire la restauration de l'intérieur de la chapelle de notre manoir favori :

Comme l'illustrent les photos du D.O.E. de l'artisan, ces travaux ont eu lieu alors que l'architecte en chef des monuments historiques en charge de ce chantier avait omis d'assurer préalablement la mise hors d'eaux du bâtiment. Elle avait en effet laissé les deux fenêtres de la chapelle ouvertes aux intempéries, les occultations provisoires ayant été installées, à l'initiative de l'artisan et par celui-ci. Un détail parmi d'autres ; à mes yeux, une faute professionnelle manifeste, s'ajoutant à l'incurie et à la désinvolture constatées plus généralement sur mon chantier de la part de cette bénéficiaire d'un monopole public.

Je m'étais plaint de son attitude auprès de la D.R.A.C.

A ma connaissance, l'inspection générale des monuments historiques a rédigé un rapport sur ces faits avérés, le rédacteur étant Yves LESCROART, que je ne connaissais pas à cette époque.

Malgré mes demandes auprès de la D.R.A.C., je n'ai jamais pu avoir communication de ce rapport.

Quant à cette architecte en chef des monuments historiques, elle n'intervient plus dans l'Orne depuis cette affaire. Elle a, semble-t-il, été promue puisqu'elle a reçu en apanage la restauration de la cathédrale de Strasbourg, dossier à propos duquel elle s'est vite répandue dans la presse en protestant contre l'insuffisance des crédits d'Etat qui lui étaient alloués.

Détail annexe : l'architecte en chef des monuments historiques qui lui a succédé dans l'Orne, et à qui donc j'ai dû m'en remettre jusqu'à ce qu'il atteigne l'âge de la retraite, était un (...). A la chapelle, il a évincé, pour des motifs futiles, la restauratrice de vitraux avec qui je prévoyais de faire affaire pour lui substituer un de ses compagnons de (...). Au passage, le devis que j'ai dû régler, de mémoire sans aucune subvention, avait, comme par hasard, explosé : le prix de compétences aussi distinguées, sans doute ?

Mais le point le plus frappant de la restauration de ces peintures murales, du moins à mes yeux et à ceux du public qui ne manque pas de continuer à s'en étonner, est qu'elles ne doivent pas couvrir plus de 5 % de la surface des murs.

Il y a donc eu beaucoup d'efforts pour, somme toute, pas grand chose.

La raison principale de ce fiasco tient selon moi à l'application étroite qui a alors été faite de la "charte de Venise".

Je comprends fort bien qu'il faille des règles pour éviter des abus mais - je vous le demande un peu - n'eût-il pas mieux valu à la Chaslerie, par exemple, prendre un peu de hauteur par rapport à ce que de telles réglementations peuvent avoir - appelons un chat un chat - de stupide ?

Cette idée de savoir prendre un peu de hauteur par rapport à des réglementations étouffantes me paraît très importante. Nous connaissons tous des fonctionnaires particulièrement zélés qui appliquent étroitement des réglementations dont ils savent eux aussi le caractère excessif. C'est bien triste car, ce faisant, que servent-ils en réalité ? Leur carrière ? Leur tranquillité ? Un peu de courage, que diable !

Car il est clair qu'au moins dans ce pays, on excelle à pondre toujours plus de règles, toujours plus détaillées et exigeantes, pour forcer les gens à la vertu. Un chouette programme, vraiment ! Et tout ça crée, bien sûr, de nouveaux emplois publics, donc grève toujours plus les budgets publics. Et pour quel résultat, je vous le demande ? (...) :

Châteaux, Manoirs et Gentilhommières (via "Facebook")
rédigé le Lundi 24 Février 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
Le château de la Courbe
Il est situé à 2 km de Brée en Mayenne, sur la route allant de Brée à Saint-Christophe-du-Luat. L'édifice fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques depuis le 22 septembre 1995.
Les propriétaires se font un plaisir d'accueillir tous les vacanciers curieux de patrimoine : du 1er au 31 juillet et du 13 au 30 septembre.
Horaires : de 10 à 12h et de 14h à 18h. La visite est gratuite.
N° de téléphone : 02 43 90 04 10

- Au XIIe siècle, un habitat seigneurial à motte et à manoir était bâti sur le site, proche de 400 m, des Murailles.
- Dans la première moitié du XIIIe siècle est bâtie une grande salle (18 m x 11 m) sans étage, probablement à nef, dotée d'une cheminée monumentale. Deux médaillons décorent le mur sur le pignon sud : celui de gauche présente une tigresse qui se reflète dans un miroir, croyant y voir l'image de son petit; celui de droite montre un cavalier portant dans son bras gauche un jeune tigre et tenant dans la main droite un miroir.
- Au milieu du XIVe siècle, un second bâtiment, le vieux logis, avec entrée spécifique, est construit en angle de la grande salle, laquelle est alors rétrécie au niveau de la nef centrale, et la cheminée déplacée sur le mur ouest, construit à cette époque. Une cuisine et ses dépendances est également construit perpendiculairement de la grande salle. Substantiellement modifié et surélevé par la suite, ce bâtiment constitue le logis neuf.
- Vers la fin du XIVe siècle, un étage est ajouté au-dessus de la grande salle et permet d'installer une salle haute suivie d'une chambre carrée qui existe encore. Les ouvertures de la grande salle sont remaniées; une tour de latrines est construite à l'angle sud-est de la grande salle et dessert, via une galerie extérieure, les deux pièces de l'étage.
- Dans la 2e moitié du XVe siècle, de larges transformations sont opérées : transformation du vieux logis en cuisine, construction de la tour de gloriette, de la chapelle, surélévation de la moitié est du logis neuf, construction d'une tour de latrines.
- Vers 1560 on achève la surélévation du logis neuf, avec chambre haute et cabinet. La galerie est poursuivie vers l'ouest pour desservir les lieux. Sur la façade, on surmonte les fenêtres de frontons à décors de volutes et pots à feu.
- Vers la fin du XVIe siècle, au moment de la Ligue, un mur d'enceinte défendu par 4 tours vient renforcer les défenses extérieures.

4 bâtiments de service sont édifiés à proximité :le porche d'entrée (XIIIe – XIVe siècle), muni d'un double pont-levis ;
le bâtiment de service ferme la cour au nord (antérieur à la fin du XVe siècle) ;
la grange (XVIe siècle)
une fuie existait au XVIIe siècle (petit colombier, généralement dressé sur piliers.)


N.D.L.R. : Les derniers propriétaires ont fait là des merveilles. Chapeau bas !
france3-regions.francetvinfo.fr
rédigé le Lundi 24 Février 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
L'Arbre blanc de Montpellier élu plus bel immeuble au monde


Le plus beau bâtiment résidentiel du monde est à Montpellier. C’est l’Arbre blanc qui a été élu par le site spécialisé en architecture ArchDaily. Cet immeuble contemporain a vu le jour au printemps dernier sur les bords du Lez.

N.D.L.R. : C'est très bien. Mais on me permettra de préférer le manoir favori.
Je viens de m'inscrire à une formation gratuite sur le financement participatif organisée par "Dartagnans" le 14 mars prochain :

(Début de citation)

De : Solenne de Dartagnans <solenne@dartagnans.fr>
Envoyé : lundi 24 février 2020 16:52
À : Penadomf <penadomf@msn.com>
Objet : Une formation gratuite au financement participatif !

Madame, Monsieur,

Vous avez sûrement des interrogations sur le financement participatif et sur comment cette nouvelle source de financement pourrait s'intégrer à vos projets.

Les devis liés à la restauration, la préservation ou encore la valorisation d'un monument, ainsi que ceux liés aux lancement de projets culturels sont souvent élevés, et le financement participatif peut en ce sens servir de source complémentaire de financement, pour soulager vos dépenses.

Dartagnans, plateforme leader de financement participatif dédiée à l'accompagnement des projets culturels et patrimoniaux, propose désormais des formations interactives, vous permettant de comprendre le mécanisme de crowdfunding et ses clés de succès.

La prochaine présentation aura lieu le vendredi 13 mars à 11h et durera environ 1h. Cliquez-ici pour vous inscrire !

Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire,

Bien cordialement,

Solenne Mirouze
Account Manager
01 88 32 01 98
solenne@dartagnans.fr
1 rue de Châteaudun, 75009 Paris

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 25 Février 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
Trouvé sur "Facebook" ce commentaire de Jean LOUCHET, accompagné des photos suivantes : "2 ans que c'est au point mort (autres projets en parallèle...) Je n'aime pas ce fond en sapin sur le grand virginal-muselaar, je vais le redémonter et remplacer par du tilleul ou du sapin de meilleure qualité. Manip pas évidente, je l'ai collé et chevillé... et surtout il y a une jambe de force du sommier qui s'appuie dessus et y est collée. Bon, humilité douceur et patience :-)" :

Et dire que je ne me suis même pas sûr de ne pas m'être trompé dans l'ordre chronologique de ses photos...

Par ailleurs, je n'ai toujours pas touché le piano que Jean m'a livré il y a une quinzaine de jours...