Archives, histoire, documentation

Cette année, la hotte du Père Noël contenait pour moi (en plus du cadeau de l'artisan polonais et d'une bouteille d'alcool de banane rapportée des Iles Canaries par Igor) :
- de la part de Carole, le "guide Michelin" sur la Roumanie et "Roumanie, au carrefour des empires" d'Henri PAUL dans la collection "L'âme des peuples" (on voit qu'elle prépare un prochain voyage),
- de la part de mon aîné, "L'archipel français" de Jérôme Fourquet au "Seuil" et "Sapiens - Une brève histoire de l'humanité" de Yuval Noah HARARI chez "Albin Michel",
- de la part de mon cadet, "Le livre de ma jeunesse - 1952" chez "Hors Collection", "Le plaisir au Moyen Age" par Jean VERDON chez "Perrin" et "888-1180 Féodalités" par Florian MAZEL chez "Gallimard".

A tous, un grand merci. Le Bon-Papa a là de quoi occuper intellllligemment ses longues soirées d'hiver !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 28 Décembre 2019
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Vu, ce soir, au ciné de Flers, en compagnie de mon aîné, le dernier épisode de "Star Wars". Je n'ai pas compté plus de deux phrases de dialogue intelligible dans tout le film. Il est vrai que j'ai pioncé la plupart du temps, ce qui n'était pas sans mérite compte tenu du tintamarre de la bande-son.
J'en suis au tiers de la lecture de "Sapiens" d'HARARI. C'est un livre puissant. Une fois de plus, mon aîné a su trouver pour me l'offrir un livre qui m'intéresse beaucoup, ce qui, reconnaissons-le, n'est pas donné à grand monde. C'est à ce titre, significatif à mes yeux, que j'ai une relation très particulière avec mon aîné, je veux dire cette qualité de connivence que je ne qualifie pas seulement d'intellectuelle.

Et moi, de mon côté, qu'est-ce que je lui transmets de vraiment important à ses yeux, dans quel domaine ressentirait-il à me fréquenter - ne soyons pas plus précis - un parallélisme, d'intentions ou de démarche, qu'il ne trouverait guère ailleurs ? Il ne me l'a jamais dit, me l'avouera-t-il un jour ?
Bonjour PPF.
Visite du château d'Oiron ce week-end avec Marceau. J'ai pensé à vous devant les portes :

Oiron.

Oiron.

Ce modèle se trouve dans quasiment toutes les pièces.
Bon réveillon à vous. Salutations.
PM

N.D.L.R. : Merci. Tous mes vœux pour vous aussi et pour le jeune Marceau.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : jeudi 2 janvier 2020 03:45
À : T.F. ; A.-V.F.
Objet : Piano

Mon camarade de promo à Polytechnique (...) (grand musicien, pianiste, claveciniste et accordeur d'instruments) avait fait paraître, le 9 octobre dernier, l'annonce jointe sur "Facebook" :

Il avait précisé : "Régulièrement des amis me demandent si je connais "un bon piano droit à vendre". Ce n'est plus un oxymore, car aujourd'hui il y en a un ! J'ai inspecté l'engin et collaboré à la rédaction de l'annonce, donc je m'engage sur ce qui y est écrit ! Le meuble n'est pas de la grande ébénisterie, mais c'est un petit piano d'étude vraiment agréable à jouer, facile, doux et chantant, tout le contraire des machins made in *** que les marchands essaient de nous refiler... J'espère qu'il retrouvera une (très) bonne maison !"

Puis il avait indiqué que le piano était vendu.

J'avais tardé à découvrir l'annonce mais réagi en lui écrivant : "Je m’inscris pour le suivant..."

Cette nuit, il revient vers moi : "Pierre-Paul, la personne qui l'achetait a changé d'avis (son déménagement est remis à plus tard + pb de sous), est-ce qu'il t'intéresse toujours? MP"

J'ai répondu : "oui (puisque tu dis qu'il est bon et en état de marche) !"

Seriez-vous d'accord pour que je vous le fasse livrer ? Je prends en charge l'achat. Cadeau du Bon-Papa pour ses petits-enfants.

(Fin de citation)

P.S. (à 4 heures 20) : Ma belle-fille me répond qu'elle ne voit pas de place pour un tel piano dans son appartement.

Il vaut mieux lire ça qu'être aveugle : je crois qu'on commence bien l'année...

Si mon aîné n'intervient pas utilement, je demanderai à Carole d'héberger ce piano chez elle à Paris ou à mon cadet s'il accepte le cadeau.

Au pire, ce piano ira au manoir favori. Je l'installerais alors au "petit salon" car c'est la seule pièce chauffée susceptible de l'accueillir. Il ne me resterait plus qu'à trouver un prof de piano dans le secteur et à me mettre à l'étude de cet instrument, ce qui ne me ferait pas de mal d'ailleurs.
Quel était le quotidien des enfants royaux au XVIè et au début du XVIIè siècle, avant que le culte monarchique poussé à son paroxysme ne sépare dès l’enfance le prince des autres mortels ? Des années passées essentiellement à l’air pur du Val-de-Loire, loin des parents mais auprès de serviteurs dévoués et rigoureusement sélectionnés !

Le choix de la nourrice est essentiel. Les femmes de la haute noblesse, et à fortiori les reines, n’allaitent jamais leur progéniture. Le célèbre Ambroise Paré, chirurgien des rois Henri II, François II, Charles IX et Henri III, énumère les qualités qu’il juge indispensables à celle qui va remplir cette fonction. Il faut qu’elle ait « enfanté deux ou trois enfants » et qu’elle soit « sans aucun soupçon de lèpre ou de vérole ». C’est mieux… Son âge doit être compris entre 25 et 35 ans. Il faut en outre qu’elle soit « bien carrée de poitrine […], ni trop grasse ni trop maigre, sa chair non molasse, mais ferme » car elle est alors considérée plus robuste et plus apte à veiller au bien-être de l’enfant. Détail important : les rousses sont prohibées ! Le mieux en terme de carnation ? Une « brunette, parce que le lait est meilleur que celui d’une blanche », cette-dernière étant de tempérament moins « chaleureux ». La nourrice doit en outre manifester des qualités morales : être joyeuse, chaste, sobre (on ne veut pas d’une poivrote !), riante et surtout… dynamique. Les paresseuses prennent la porte.

Marie de Médicis et son fils le dauphin Louis, futur Louis XIII, âgé de 3 ans – Peinture par Charles Martin en 1603 – Musee des Beaux-Arts de Blois


N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
J'ai terminé la lecture de "Sapiens" d'HARARI.

Ce bouquin sur l'histoire de l'humanité (excusez du peu) est clair et passionnant de bout en bout. Je le recommande très chaleureusement à tous ceux qui ne veulent pas mourir idiots :


Et encore merci à mon aîné qui me l'a offert pour Noël : choix parfait !

Le manoir de Verdigné se situe sur la commune d'Avesnes en Saosnois, il a été construit vers 1570 :

N.D.L.R. : Trouvé par hasard sur "Facebook". Contemporain de la Chaslerie. Et, en plus, pas loin d'ici (il faudra que j'y passe une tête). Etonnant, non ?

Et en plus, je dois être à 14 heures à Saint-Georges-du-Bois (c'est-à-dire dans le secteur, près du Mans) pour récupérer les 28 solives récemment achetées sur "leboncoin.fr". Bien envie d'y passer une tête dès aujourd'hui...

L'application "Waze" de mon téléphone portable m'indique que ce manoir se trouve à 111 km de notre manoir favori et qu'il me faudra 1 h 37 pour m'y rendre...
Manoir de Favry
C'est un manoir du XVIe siècle, il relevait du comté de Laval, situé à Favry, 53 340 Préaux entre Le Mans et Laval , Chambres d'hôtes et magnifiques jardins :

N.D.L.R. : Superbe ! Et si "cosy" ! Y arriverai-je un jour ? Ou mes successeurs, plus vraisemblablement ?

A l'évidence contemporain de la Chaslerie. Encore un manoir à visiter à l'occasion.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 9 Janvier 2020
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Comme envisagé la nuit dernière, je me suis rendu au manoir de Verdigné dans lequel je me suis permis de pénétrer bien que je l'aie trouvé vide et que l'on soit hors saison :

Il y a là des choses intéressantes, comme ces lucarnes,...

... cette très belle cheminée Renaissance,...

... ce plafond à la française dans une salle d'impressionnantes dimensions,...

... ou cet escalier à mur d'échiffre et marches de bois :

A l'extérieur, outre des douves à remettre en état, de belles dépendances...

... avec des vestiges d'un portail qui a dû être remarquable :

Toutefois, fort de mes 28 ans de restauration d'un monument historique, je ne saurais trop conseiller au(x) propriétaire(s) de Verdigné de faire sauter, sans tarder davantage, un certain nombre de verrues malencontreuses...

... et autres poteaux télégraphiques :

A l'évidence, la maîtrise d'ouvrage consent de valeureux efforts pour rendre son lustre à ce manoir mais, à y regarder de plus près,...

... on ne peut que déplorer qu'elle se soit adressé à un couvreur manifestement incompétent (car je ne peux pas croire que ce monument soit protégé, ...). Observez en effet comme le résultat est pitoyable (c'est beaucoup plus net en réalité que sur ces photos) :

Tout cela est bien éloigné des standards de la "qualité FOURCADE", hélas ! Je pense ici, plus particulièrement, au dôme d'entrée de la Chaslerie, tel qu'il a été restauré par Roland BOUSSIN, charpentier-couvreur, sous le contrôle de Nicolas GAUTIER, A.B.F. que j'ai ainsi connu plein d'enthousiasme et d'à-propos lorsqu'il était en poste à Alençon.
Quelques minutes de nostalgie au "garage JOUBIN" de Domfront où sont visibles deux modèles d'automobiles dont le bruit du moteur a bercé mon enfance :

- une 4 C-V :

10 janvier 2020.

10 janvier 2020.

10 janvier 2020.

10 janvier 2020.

10 janvier 2020.

10 janvier 2020.

10 janvier 2020.

10 janvier 2020.


- et une "Dauphine" :

10 janvier 2020.

10 janvier 2020.

10 janvier 2020.

10 janvier 2020.

10 janvier 2020.

Et dire que j'ai traversé le Massif Central en tous sens, dans l'une de ces caisses à savons, à l'époque où il n'y avait nulle autoroute mais, au contraire, de très nombreux virages qui me retournaient le cœur. En plus, mon père fumait en permanence comme un sapeur, des "Gauloises" qui empestaient, de sorte qu'il était souvent obligé d'abaisser sa vitre pour que nous ne suffoquions pas, ce qui nous a valu de très nombreux rhumes et angines. Et ce qui, surtout, ne lui a pas vraiment réussi.

Adolescent ou même adulte, j'ai toujours estimé que l'industrie automobile était mature, donc qu'il n'y avait guère de place pour des améliorations, tant esthétiques que techniques. Difficile de s'être trompé davantage. Ceci dit, tout ce qu'on a vu depuis longtemps en la matière constitue-t-il un vrai progrès ? Il me semble permis d'en douter. Et pourtant, l'humanité s'est engouffrée avec frénésie dans la consommation automobile, ce qui a bouleversé beaucoup de choses. Et pour quels résultats ?
Châteaux, Manoirs et Gentilhommières (via "Facebook")
rédigé le Samedi 11 Janvier 2020
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
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BORIE PETIT à Champcevinel, 24 Dordogne, Nouvelle Aquitaine .
À l’origine une borie est une bouverie ou maison des bœufs, un domaine agricole où le métayer laboure avec des bœufs.
Ouvert à la visite en été :

Borie Petit.

Borie Petit.

Borie Petit.

Borie Petit.

Borie Petit.

Borie Petit.

Borie Petit.

Borie Petit.

Borie Petit.

Borie Petit.


N.D.L.R. : En partie contemporain de la Chaslerie.
Je viens de commencer la lecture du bouquin sur l'intelligence artificielle que m'a recommandé Pierre ORY, ce qui m'ouvre des perspectives inquiétantes. En particulier, vu de ma fenêtre, que pèsera la restauration de monuments historiques lorsque notre espèce aura été débordée par le transhumanisme, ce que certains qui s'y connaissent nous promettent pour les tout prochaines décennies ? Et, beaucoup plus grave, à quel monde complètement nouveau doit-on s'attendre, auquel il faudrait préparer nos petits-enfants et leurs contemporains ?

Portrait d'un vieillard et d'un jeune garçon par Domenico Ghirlandaio, vers 1490.