Archives, histoire, documentation

Lucyna GAUTIER m'a fait parvenir les plans que je dois signer aujourd'hui au service départemental d'architecture et du patrimoine (S.D.A.P.) à Alençon, afin de lancer la procédure d'instruction de ma demande de permis de construire relative au mur Ouest de la douve Nord. Trois sont relatifs à l'état actuel...

Plan de l'état actuel.

Elévation de l'état actuel.

Coupe de l'état actuel.

... et trois à l'état projeté :

Plan de l'état projeté.

Elévation de l'état projeté.

Coupe de l'état projeté.

A la lecture de ces plans, j'apprends un nouveau mot, "chantepleure", et je m'aperçois que je n'ai pas réussi à faire comprendre par Lucyna ce que j'appelle l'arrière-cour, la terrasse ou le "Pournouët". Mais c'est un détail que je tâcherai de corriger à la main.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 14 Juillet 2011
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Il y avait brocante ce matin à Domfront.

J'ai fait quelques emplettes chez nos amis JOUACHIM qui tenaient un stand pour aider au financement de la restauration de la chapelle Saint-Laurent de la Holine à Céaucé.

Je me suis surtout attardé chez un vendeur de vieilles cartes postales qui se trouve être l'oncle du jeune Lucien FILLÂTRE (voir le "journal du chantier"). Là, j'ai lancé une razzia de cartes datant d'un siècle et représentant les vieux métiers du bocage. Voici ma sélection, en commençant par l'activité locale la plus traditionnelle :

Au pied du pommier.

Le brassage des pommes.

Le pressurage des pommes.

Le bouilleur de cru.

A la cidrerie, le vieil alambic de nos pères.

Scène de foire, marchands de cidre.

Deux cartes sont relatives au cochon :

A la foire, le marché aux porcs.

Marché aux cochons.

D'autres traitent des travaux des champs :

Les glaneuses.

La fenaison.

La mécanique, au foin.

La batterie de sarrazin.

Autre batterie de sarrazin.

Le battage du sarrazin.

Autre spécialité locale :

Fabrication du beurre.

La vente du beurre.

Un métier pratiquement disparu :

Sabotiers campés dans la forêt.

Un groupe de sabotiers.

En souvenir du vieux lavoir de la Chaslerie :

Au lavoir.

Enfin, une carte sur la vie politique locale :

Enquête préfectorale.

Mais la plus belle pièce achetée ce matin est assurément ce calendrier de 1941, dans son jus, avec la ficelle d'époque pour l'accrocher à la Chaslerie :

Mon plus bel achat de ce matin, incontestablement.

Le 27 juillet dernier au soir, après la première journée de travail des charpentiers, il m'a semblé que nous partions sur de mauvaises bases pour les sablières du four du fournil de la ferme. Leurs dimensions, 38 cm de large sur 12 de haut, me paraissaient excessives.

27 juillet 2011, des sablières qui me paraissent surdimensionnées.

J'ai donc téléphoné à Roland BOUSSIN pour suspendre le chantier jusqu'au surlendemain, afin de me permettre, dès mon retour de Paris, d'enquêter sur les usages locaux.

Hier matin, j'ai donc parcouru le voisinage de la Chaslerie, en faisant bien attention aux charpentes des fours que je croisais sur ma route. J'ai été surpris par la densité de ces édicules, puisque quasiment toutes les fermes anciennes en sont dotées.

Certains sont d'ores et déjà ruinés :

29 juillet 2011, un four à l'abandon dans les parages de la Chaslerie.

29 juillet 2011, un autre four en triste état.

D'autres semblent encore restaurables mais, parfois, il vaudrait mieux ne plus trop tarder :

29 juillet 2011, un four qui appellerait une restauration prochaine.

29 juillet 2011, encore un four très fatigué.

29 juillet 2011, un autre four à restaurer prochainement.

29 juillet 2011, même motif, même punition !

29 juillet 2011, et encore un !

D'autres encore ont toujours fière allure :

29 juillet 2011, un four dont la couverture a une forme peu fréquente.

D'autres enfin ont récemment fait l'objet de restaurations qui ne m'inspirent guère :

29 juillet 2011, un travail qui, hélas, durera.

29 juillet 2011, un autre exemple un peu trop léché à mon avis.

Ces recherches n'ayant, comme on le voit, guère donné de résultats probants, j'ai discuté avec Régis et nous nous sommes mis d'accord sur le parti à retenir.

Finalement, nous conservons les sablières posées l'avant-veille.

29 juillet 2011, on conserve les sablières.

Il en est résulté des choix pratiques à propos des chevrons mais je vous fais grâce des détails...

29 juillet 2011, la pose des chevrons.

29 juillet 2011, la pose d'un chevron de rive.

... dont des tiers non avertis auraient cependant pu commencer, dès ce vendredi soir, à comprendre qu'ils étaient bons :

29 juillet 2011, le chantier du four bâché en fin de journée.

Au terme de cette journée de choix difficiles, le chantier de couverture du four et du fournil de la ferme se trouve de nouveau interrompu, cette fois pour cause de vacances. Il devrait reprendre le 22 août prochain.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 12 Aout 2011
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Avec Mr T. et Igor, nous avons visité, cet après-midi, l'intérieur du châtelet d'entrée de la Saucerie. J'ai donc pu photographier la très belle charpente...

12 août 2011, vue d'une charpente de la Saucerie.

... ainsi qu'une cheminée de granit remarquablement ouvragée :

12 août 2011, la cheminée de la grande pièce du châtelet de la Saucerie.

Dominique SAINT LEGER, le propriétaire de la Saucerie, nous a montré une de ses récentes découvertes, des tessons du tronçon supérieur d'un très important et volumineux épi de faîtage, d'un modèle inédit pour moi. A l'origine, quatre langues (ou moustaches) de terre cuite pendouillaient de l'épi ; vu d'en bas, ce devait être très décoratif :

12 août 2011, un ancien épi de faîtage de la Saucerie.

Ce jeudi soir, j"'ai eu la chance d'"être l'"un de vos invités ; au titre anonyme et modeste d"'être le mari de votre guide mayennaise du jour.

J"'ai été extrêmement impressionné par la sévère beauté de votre magnifique manoir. Je regrette de n"'avoir pas su en goûter, sur le moment, toutes les subtilités. Si l'"élégance du « dôme à doubles courbures inversées » saute aux yeux, je n'"ai même pas soupçonné la présence des épis de faîtage ou des boules de cheminée"…
Comme vous le devinez j'"ai voulu en savoir un peu plus grâce à votre blog. On n"'y suit pas seulement l"'avancée des travaux de restauration, on y vit une incroyable histoire d"'amour où une grande sensibilité ne saurait exclure une extrême rigueur"…

Pour vous remercier de cette découverte et de cette bonne soirée, vous ayant entendu vous interroger sur un Amboriverain célèbre, je vous soumets les rares informations dont je dispose, qui me laissent fort perplexes mais vous amuseront autant qu'"elles m'"intriguent"…

Entre 1897 et 1899, Monseigneur Geay fait de fréquentes visites à la jeune prieure du Carmel de Laval, Suzanne Foccart, et lui écrit chaque semaine. Selon l'"historien Michel Denis, « c'"est une jeune femme de 25 ans que sa famille, riche et connue, à la mentalité bourgeoise étriquée, a placée au couvent pour lui éviter des écarts de conduite. » Cette « relation » nuira beaucoup à l'"évêque qui se verra finalement obligé à démissionner. Surnommé « le préfet violet » à cause de ses sympathies républicaines, il s'"était trouvé en conflit violent avec les milieux conservateurs mayennais. Il est fort possible que cette affaire ait accéléré le vote de la loi de séparation de l"Eglise et de l"Etat.
Quelques lignes de Michel Denis : (voir google : première occurrence « foccart geay »)
(La séparation et les églises de l'ouest: actes du colloque tenu à ... - Résultats Google Recherche de Livres
books.google.fr/books?isbn=2296017215...Emile Poulat, Université catholique de l'Ouest (France) - 2006 - History - 304 pages
... ses consÂœurs élisent pour la remplacer une demoiselle Suzanne Foccart, ... 59 Michel Denis, ibid. et « Conférence sur Mgr Geay et la Séparation en ...)

Quant à en faire le père de Jacques FoccartÂ…... La rumeur n'"hésite pas comme l'"indiquent des extraits de ce blog :
http://blogauteur.typepad.fr/francoisdebeaulieu/page/12/
"Mais le temps passe, les familles disparaissent, les tombes se dégradent et les concessions prennent fin. Ce fut le cas il y a quelques années pour celle de Suzanne Foccart, décédée en 1925 (à l'Ile-aux-Moines). Bien qu"'auteur d"'un ouvrage publié en 1910 sur « Marie enfant, la santissima bambina », la religieuse qui appartenait à la communauté implantée à San-Francisco (le restaurant actuel) avait donné le jour le 31 août 1913, en Mayenne, à un petit Jacques, le père étant, selon la tradition orale insulaire, un évêque. Courageux résistant pendant la guerre, il devint le grand ordonnateur de la politique africaine de la France gaulliste. Selon sa biographie officielle Jacques Foccart était le fils d'Elmire de Courtemanche, une créole de Gourbeyre (Guadeloupe), et de Guillaume Foccart, qui devint maire de cette dernière commune. Le journaliste Pierre Péan a révélé (non sans commettre des erreurs) la véritable origine de Jacques Foccart (L'"homme de l'"ombre, Fayard, 1990), ce qui était un secret de polichinelle à l'"île. Quand la mairie afficha que la concession de Suzanne Foccart allait être considérée comme caduque car la tombe n'"était pas entretenue, mon père commença le nettoyage (avec un acide qui fit plus d"'effet sur son pantalon que sur la pierre) et s'"empressa d'"écrire à Jacques Foccart, lequel lui téléphona et prit contact avec la Mairie pour qu"'on préserve la tombe de sa « tante »."

Faute de documents plus fiables et plus précis, je ne saurais tirer de conclusion définitive.

Cette biographie publiée sur le site de sa commune natale ne nous dit pas où l'"évêque se trouvait en décembre 1912 et il avait quand même 67 ansÂ…
« En 1896, il devint évêque de Laval. Farouche partisan de la séparation de l'"Eglise et de l'"état, il heurta les sentiments des chrétiens de son diocèse et manquant parfois de diplomatie, il fut la proie des calomnies et des menaces.
En 1904, il démissionna, le Pape le nomma évêque de Samos. Pendant sa retraite, il fut heureux de se consacrer à ses chers livres.
En 1911, il revint dans la région lyonnaise, à Caluire, et retournait chaque année dans sa ville natale se rafraîchir le cœÂœur.
En 1916, il prononça un sermon vigoureux et réconfortant à l'"occasion de la fête de St Symphorien.
Il mourut le 14 novembre 1919 à Hyères, » (Son voisin au cimetière de Saint Symphorien sur Coise est Antoine Pinay) ».

Entre vaudeville et grande histoire, je vous laisse vous faire votre opinion,Â… au regret de vous renouveler mes chaleureux remerciements en ne vous proposant que des mystères !Â…

Mieux vaut s"'en tenir à Victor Hugo qui aurait su chanter votre manoiritude (La légende de la nonne) ou à Georges Brassens (par ailleurs l'auteur de La Mauvaise Herbe).
On peut tout dire en peu de mots...

La mairie de La Haute Chapelle m'a communiqué hier la copie de la lettre qu'elle vient de recevoir de la "direction départementale des territoires de l'Orne". C'est la première fois que j'entends parler de cette administration qui, d'après ce que je comprends, regroupe les anciennes D.D.E. et D.D.A. (D.D.A.F. à une époque). Ainsi, on n'arrête pas le progrès !

Cette lettre est relative aux travaux envisagés sur le mur Ouest de la douve Nord, comme je l'appelle. Elle montre qu'en plein été, les services de l'Etat sont sur la brèche. Surtout, elle dispense ce dossier d'autorisation au titre du code de l'urbanisme, ce qui semble une bonne nouvelle.

Mais, après examen plus approfondi de ce courrier, je m'aperçois que l'article 425-23 dudit code auquel elle se réfère (et qui en est en réalité l'article R* 425-23, comme nul n'a le droit de l'ignorer) renvoie à l'article L.621-9 du code du patrimoine (cité ici dans la dernière version en vigueur, car cela aussi change parfois). Autrement dit, ces travaux ne sont en réalité dispensés d'aucune autorisation, bien au contraire, et, plus précisément, l'instruction continue... "Vive la France et les joueurs d'accordéon !"

Or il s'agit, comme l'on sait, d'un mur indispensable pour empêcher la ruine d'un bâtiment inscrit à l'I.S.M.H. et lui-même restauré après avoir reçu toutes les bénédictions requises. On voit donc que Courteline a encore de beaux jours devant lui dans ce pays, lui qui remarquait si finement "La vie est si dure / Qu'il faut être indulgent aux gens de procédure."

Quant à moi, du même je préférerai toujours "L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés".

P.S. : Comme il ne m'échappe pas, derrière mon écran, que mes références culturelles ont toujours beaucoup de succès parmi les visiteurs de ce site ô combien captivant, j'en remets une couche et vous confirme à toutes fins utiles qu'"Il y a du soleil sur la France et le reste n'a pas d'importance !"

L'homme et le loup, une longue traque historique menée à son terme par le Professeur MORICEAU.

Arriverai-je à intéresser cet expert caennais (dont je fus l'élève) à la chasse au goupil et aux autres prédateurs voraces sortis des bois (ou du bocage) lors de la vente des Biens Nationaux ? Ce n'est pas sûr car, si je sais à peu près ce qu'une bourse d'étudiant coûterait à l'association des amis du manoir, j'ai quelques doutes, hélas, sur la qualité du résultat. Il sera peut-être préférable d'imaginer d'autres voies, ce qui prendra du temps.

Guy HEDOUIN
rédigé le Mardi 6 Septembre 2011
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Le projet de Guédelon, plan en élévation.

Bonsoir,

Voici quelques photos sur le chantier médiéval de Guédelon.

Aperçu de l'état actuel du chantier de Guédelon.

Le logis de Guédelon.

Le côté nord, avec la tour de la chapelle à droite, la poterne en suivant, puis le logis et la tour maîtresse.

La tour maîtresse avec sa latrine.

(N.D.L.R. : Si j'ai bien compté, Guy HEDOUIN a souhaité nous communiquer, non pas "quelques", mais 51 photos du chantier de Guédelon. Son envoi a saturé mon navigateur Internet Explorer et j'ai dû faire appel à Mozilla pour voir ces photos, ce qui confirme qu'il y avait sans doute quelque chose d'anormal dans cette transmission. Bien entendu, il n'est pas question pour moi de diffuser ici un tel stock de photos dont le rapport avec la Chaslerie est au demeurant incertain. Si Guy HEDOUIN souhaite partager ses albums de photos, puis-je lui suggérer de créer plutôt un blog qui lui serait dédié ? Je connais d'ailleurs un très bon webmaster qui pourrait l'y aider.)

Le chantier de Guédelon est dû à l'initiative de Michel Guyot, propriétaire du château de St Fargeau. Il s'associe avec Marilyn Martin, historienne de l'art, fondatrice de l'association Emeraude, de reinsertion par le travail. Florian Renucci est le maître d'oeuvre du chantier.

Les travaux débutent en 1997 et doivent durer 25 ans.

Les liens, surtout celui-ci, il faut prendre le temps de tout regarder, il est très instructif pour celui qui restaure un bâti ancien : http://www.benevoleguedelon.com/ et le lien officiel : http://www.guedelon.fr/

Bonne soirée !

(N.D.L.R. : J'abrège ici l'envoi de Guy HEDOUIN. Je note au passage que les photos transmises confirment qu'à Guédelon, on n'a pas encore résolu le problème des coulures de chaux dans les maçonneries neuves. C'est là un vrai problème sur lequel j'aimerais quant à moi recevoir des conseils.)

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 11 Septembre 2011
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Carole et moi avons participé aujourd'hui à une excursion organisée par la "Société des antiquaires de Normandie" à la découverte des châteaux de la guerre de cent ans dans le département de l'Orne :

11 septembre 2011, les ruines du château de Bonsmoulins.

Carole m'a rappelé qu'elle appréciait beaucoup les coussièges :

11 septembre 2011, Carole au manoir de la tour aux Anglais, à Aunou-le-Faucon.

De mon côté, j'ai observé un petit pont franchissant la douve du manoir de la tour aux Anglais à Aunou-le-Faucon ; je me dis qu'il pourrait servir de modèle à celui que j'envisage de rétablir au débouché du canal amont dans la douve Sud de la Chaslerie :

11 septembre 2011, un intéressant modèle de pont, au manoir de la tour aux Anglais, à Aunou-le-Faucon.

Dans la petite église de Bonsmoulins, j'ai remarqué cet autre vestige de temps révolus, un corbillard comme ceux qui circulaient encore en campagne dans ma jeunesse et qui, comme l'on sait, ont inspiré Georges BRASSENS :

11 septembre 2011,

La question du choix des tomettes à poser au sol du bâtiment Nord était pendante depuis trop longtemps. Carole ne s'étant toujours pas prononcée utilement, je me suis résolu à tirer sur le stock de matériaux entreposé dans la cave. En l'occurence, j'ai retenu les tomettes jaune pâle de dimensions 16x16 achetées à mon beau-frère Denis dans le Beaujolais, à Moulin-à-Vent précisément. Ce sont les mêmes que celles que j'ai déjà réutilisées dans la chapelle. Elles recouvraient le sol des combles d'un manoir que Denis restaure à sa façon ; c'est dire qu'elles sont d'origine, sans doute de la seconde moitié du 17ème siècle ; surtout, elles ne sont pas du tout usées ; comme elles étaient posées à la chaux, il a été facile de les récupérer sans casse.

L'artisan à qui j'ai demandé de les reposer dans le bâtiment Nord est Claude PRUNIER. Celui-ci me dit que, compte tenu du mode de chauffage du bâtiment Nord par le sol, il ne pourra pas coller ces tomettes à la chaux ; il lui faudra utiliser une colle moderne ; donc, une fois posées, ces tomettes seront irrécupérables. Et dire qu'on appelle cela le progrès...

Dans l'immédiat, aidé de Bernard, Claude PRUNIER trie mon stock avant de nettoyer l'ensemble au kärcher :

17 septembre 2011, le tri et le calibrage des tomettes stockées dans la cave et destinées au rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

Je sais que je ne dispose pas de la quantité suffisante de ces tomettes pour l'ensemble du rez-de-chaussée du bâtiment Nord. Selon mes calculs, il devrait m'en manquer une petite dizaine de m2. Je me réserve donc de demander à FAUVEL de m'en fabriquer d'autres, sans doute d'une autre couleur, ce qui permettrait, le moment venu, de ménager une transition avec la salle-à-manger du logis.

J'ai évoqué hier un visiteur des "Journées du patrimoine 2011" qui a eu l'obligeance de me communiquer des photocopies de deux séries de documents.

Je citerai en premier un extrait de l'"Armorial monumental de la Mayenne" par l'abbé A. ANGOT, paru en 1913 à Laval.

Cet ouvrage reproduit deux écus qui m'intéressent.

D'abord, bien sûr, celui de la taque de la salle-à-manger de la Chaslerie, aux armes des LEDIN. L'abbé ANGOT a aperçu la même taque chez un notaire à Lignières-la-Doucelle mais, malgré toute son érudition locale, n'a pas su l'identifier, ce qui montre sans doute la limite de ce type d'érudition :

Extrait de la page 260 de l'"Armorial monumental de la Mayenne" de l'abbé ANGOT, Laval, 1913.

Cette seconde taque aux armes des LEDIN avait donc abouti non loin de Carrouges, comme la première que nous avons trouvée à Rânes. Comme elle, elle ressemble beaucoup à une taque du logis de Sainte-Marie-la-Robert (ancienne propriété de Marc CHALUFOUR). Tout cela conforte l'hypothèse que ces trois taques auraient été fondues dans l'une des forges de ce secteur, par exemple chez les LE VENEUR à Carrouges ou bien chez les anciens maîtres des forges du Champ-de-la-Pierre (actuelle propriété de la famille d'ANDIGNE). Ce point mériterait d'être creusé.

Je remarque aussi que l'abbé ANGOT estimait que la taque en question avait été fondue au 17ème siècle. J'avais pensé qu'elle était plus tardive car imaginé que la Révolution avait empêché sa livraison. Sur ce point, l'abbé ANGOT avait peut-être raison. Mais cela poserait la question de savoir comment deux taques aux armes des LEDIN auraient pu arriver à des endroits où, semble-t-il, il n'y avait pas de raison légitime liée aux LEDIN qu'elles se trouvent.

L'autre écu que mon visiteur d'hier m'a signalé, cité dans le même ouvrage, répond à la question que j'avais soulevée sous cet onglet-ci, le 27 mars dernier, à propos de son identification :

Extrait de la page 138 de l'"Armorial monumental de la Mayenne" de l'abbé ANGOT, Laval, 1913.

Extrait de la page 138 de l'"Armorial monumental de la Mayenne" de l'abbé ANGOT, Laval, 1913.

La seconde série de documents dont mon visiteur d'hier m'a communiqué la photocopie est relative à une chicaya entre un LEDIN et l'un de ses voisins. Cette histoire vaut en effet son pesant de cacahuètes et je ne suis pas sûr que, depuis quelques siècles, les choses aient beaucoup changé par ici...

Page 242 du numéro du "Pays Bas-Normand", 1963 - n°2.

Page 243 du numéro du "Pays Bas-Normand", 1963 - n°2.

Page 244 du numéro du "Pays Bas-Normand", 1963 - n°2.

Le dénommé Jacques DUPONT dont il est question ici était un graphomane. Là aussi, la situation ne paraît guère avoir évolué, ainsi que ce site ne manque pas de l'illustrer quotidiennement...

Première page d'un article de 49 pages de Jean DURAND de SAINT-FRONT, paru dans le "Pays Bas-Normand", 1969 - n°4.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 20 Septembre 2011
Maçonnerie-carrelage - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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Grâce à un antiquaire-brocanteur du secteur (autre que Jean LEMARIE), j'ai été mis sur la piste de beaux granits sculptés à une douzaine de kilomètres au Sud de la Chaslerie. D'après les photos communiquées, il y avait là de quoi récupérer des encadrements de portes et de fenêtres, et même des étagères, pour améliorer la restauration en cours de la ferme de la Chaslerie. Ces photos montrent l'état des lieux avant l'été 2011, c'est-à-dire avant qu'un maçon local n'intervienne sur cette bâtisse :

Non sans mal, j'ai réussi à entrer en contact avec le propriétaire de l'ancien manoir en ruine en question, un gros bonhomme bronzé mais essoufflé, poitrail ouvert sur une chaîne en or, roulant en coupé décapotable Mercedes bicolore (exactement le genre de beauf que j'apprécie, comme vous pouvez vous en douter). Le fait est que ce play-boy sur le retour a réussi à se faire rouler dans la farine dans les grandes largeurs par ce maçon qui, sous prétexte de récupérer les grès, a carrément mis à bas l'édifice et rendu impossible la réutilisation ordonnée des granits. Aujourd'hui, les granits sont en effet ensevelis sous des monceaux de grès auxquels ils sont mélangés sans qu'aucun relevé n'ait été dressé en temps utile.

Une fois encore, que dire devant tant de bêtise, de laisser-aller et d'insensibilité dudit beauf ainsi que devant tant de malignité de son maçon ?

Voici le courriel que j'ai adressé à la responsable du service des bâtiments de France à Alençon. Je le cite ici car il est bon que les tiers qui consulteraient éventuellement ce site aient, sur la question de la protection de la Chaslerie au titre de la législation sur les monuments historiques, toutes les données du dossier. Je précise que ce rappel ici aura également pour avantage - et ce n'est pas le moindre - de permettre à tous ceux qui en auraient besoin (et pour commencer, moi, mes fils, mes successeurs) de retrouver ces documents importants dispersés dans diverses chemises pas toujours bien rangées, en tout cas à la Chaslerie.

(début de citation)

Madame,

Comme je vous l'ai signalé vendredi, il ressort de contacts avec vos collaborateurs qu'il semble exister un débat quant à la bonne compréhension de l'extension de la protection au titre des M.H. sur le manoir de la Chaslerie. Cette question est bien entendu très importante pour la poursuite du programme de restauration du manoir puisqu'elle emporterait des conséquences négatives si l'interprétation restrictive était fondée.

Je me suis donc replongé dans mes dossiers et suis en mesure de vous communiquer la copie de documents officiels montrant que l'information de vos services semble incomplète et que, par voie de conséquence, leurs conclusions, telles qu'elles me parviennent, seraient à corriger.

Comme vous le savez, la protection de la Chaslerie est intervenue en trois étapes :

1 - Par arrêté ministériel du 2 novembre 1926, l'ensemble du manoir, de ses dépendances et des murs alentours a été inscrit à l'I.S.M.H. A l'époque, l'administration ne se livrait pas à une énumération ponctuelle des parties protégées ; elle se bornait le plus souvent à protéger un ensemble ; en particulier, il était entendu que, dans ce cadre et sauf mention contraire, toute protection relative aux extérieurs valait également pour les intérieurs ; seules les pièces préparatoires de l'arrêté explicitaient, dans la meilleure des hypothèses, l'extension de l'arrêté.

C'est ce qui s'est passé à la Chaslerie, à l'initiative d'Edouard HERRIOT, président du conseil, qui avait découvert le manoir lors d'une cure à Bagnoles et en a rendu compte dans son ouvrage "Dans la forêt normande". Je me suis procuré à Paris, dans les services de la direction du patrimoine, la "description sommaire du monument" datant d'août 1923, qui constitue la seule pièce explicative de l'arrêté de 1926, pièce dont je vous transmets ci-joint la copie :

Page 1 du rapport préparatoire à l'arrêté de 1926.

Page 2 du rapport préparatoire à l'arrêté de 1926.


On constate que :
- les dépendances situées à l'Ouest du manoir, qualifiées de "fermes" sont bien citées sur ce document ; à ce seul titre, on peut donc affirmer que les bâtiments de la ferme de la Chaslerie sont inscrits à l'I.S.M.H., tant pour leurs extérieurs que pour leurs intérieurs ;
- de même, le jardin est cité, donc protégé, étant entendu qu'il est décrit comme étant "circonscrit de trois côtés par un fossé de dix mètres de largeur et de deux à trois de profondeur" (il n'avait pas dû être curé depuis longtemps) ; à ce seul titre, ce que nous appelons aujourd'hui la terrasse et le "Pournouët" sont protégés, y compris les douves qui les entourent et les murs qui les délimitent.

2 - Par arrêté préfectoral du 26 octobre 1993, l'inscription à l'I.S.M.H. a été étendue à l'allée principale du manoir.

A l'occasion de cet arrêté, la D.R.A.C. de Caen a récapitulé sur un plan (dont copie jointe), qu'ils m'ont communiqué, l'implantation des protections au titre des deux premiers arrêtés :

Plan annexé à l'arrêté de 1993.


3 - Par arrêté ministériel du 4 juillet 1995, un certain nombre de parties inscrites à l'I.S.M.H. en 1926 ont vu leur degré de protection augmenté par classement parmi les monuments historiques ; à cette occasion, aucune des parties précédemment inscrites et qui n'ont pas été classées n'a vu sa protection diminuer.

Ainsi, "la terrasse située à l'est du manoir supportant l'ancien jardin avec ses murs de clôture et de soutènement, ses douves et le bief situé à l'angle nord-est ainsi que le bief amont" ont été classés parmi les monuments historiques. La ferme et ses dépendances n'étant pas évoqués dans ce dernier arrêté demeuraient donc inscrites au titre de l'arrêté de 1926 :

Page 1 de l'arrêté de classement de 1995.

Page 2 de l'arrêté de classement de 1995.


Comme la situation devenait complexe, Mme SINCE, qui avait instruit le classement, a récapitulé les niveaux de protection sur le plan joint (fourni ici, pour des raisons techniques, en deux pages mais mon original tient en une) :

Plan annexé à l'arrêté de 1995 (moitié gauche).

Plan annexé à l'arrêté de 1995, moitié droite.

Ce plan a d'ailleurs permis de corriger certaines imprécisions du plan de 1993. Tel qu'il se présente, il constitue un document officiel de la D.R.A.C. et montre sans ambiguïté que :
- la ferme et toutes ses dépendances (même celles en colombages qui avaient dû être démontées compte tenu de leur dangerosité suite à l'incurie de précédents occupants) sont inscrites à l'I.S.M.H.;
- le classement parmi les M.H. couvre la totalité de l'espace colorié en rouge sur le plan, à l'est du manoir, en particulier l'intégralité des fossés des douves et toutes les maçonneries attenantes (y compris celles dont l'existence n'était plus, à de minimes vestiges près, qu'un souvenir avant que je ne m'en préoccupe).

C'est dans le cadre de cette protection ainsi entendu que je veille à restaurer le manoir de la Chaslerie et l'ensemble de ses dépendances et maçonneries. Il est connu et, je pense, apprécié, que je le fasse de façon parfaitement transparente puisque tous détails sont fournis en temps réel sur un site internet ouvert au public.

C'est en particulier dans ce cadre que j'ai sollicité, à ce stade verbalement mais en obtenant un accord de principe de vos collaborateurs ("réservation de crédits"), des subventions de l'Etat pour :
- une étude préalable que je souhaite confier à Mme Lucyna GAUTIER et qui couvrirait, entre autres, la restauration de la ferme de manière à lui redonner son aspect initial de longère (j'attends encore le dernier devis de Mme GAUTIER qui a été freinée par les échos qu'elle entendait chez vous sur la protection de la ferme ainsi que de sa grange détruite, après restauration, par la tempête de 1999) ;
- la restauration de ce que j'appelle "le mur Ouest de la douve Nord" ; or il se trouve que je me suis rendu compte dernièrement du fait que le cubage de maçonnerie à restaurer sur ce mur serait très sensiblement supérieur à celui du mur Ouest de la douve Sud (sur la base de l'expérience duquel j'avais formulé ma première demande) ; j'ai donc recontacté vos services dès que je m'en suis aperçu, voici environ un mois, et, là encore, j'ai obtenu l'information qu'une seconde tranche de crédits serait programmée pour 2012.

Ceci étant, il n'est pas clair pour moi de savoir si la restauration du mur Ouest de la douve Nord est dispensée ou non de l'intervention d'un architecte. Lucyna GAUTIER, qui a pris l'attache de vos services, me dit que son intervention n'est pas nécessaire. Le fait est qu'il n'y a pas eu d'architecte pour la restauration du mur Ouest de la douve Sud, ni d'ailleurs pour la restauration du mur de terrasse ; pourtant, j'avais obtenu des subventions de l'Etat à l'époque.

Au total et en résumé, je vous prie de bien vouloir :
- me confirmer que les informations que je vous ai rappelées ont bien ôté de votre esprit tout doute sur l'extension de la protection de la Chaslerie, c'est-à-dire en particulier sur les faits que la ferme et inscrite et le mur classé ;
- m'indiquer si, pour la restauration du mur, je peux réglementairement me passer d'un architecte ;
- me confirmer que je peux vous adresser sans tarder, sur la base de nos derniers entretiens avec vos services, une demande de subvention pour la première tranche de restauration du mur Ouest de la douve Nord.

Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes salutations distinguées.

Pierre-Paul FOURCADE

(fin de citation)

N.D.L.R. : Pour la commodité de lecture de ce message, j'ai inséré les documents invoqués dans le corps du texte alors qu'ils sont simplement annexés à mon courriel.

Il faut enfin savoir qu'en plus des documents que j'ai reproduits ici, il y en a d'autres que je n'ai pas encore cités afin de ne pas allonger inconsidérément mon message.
Il ressort de ma dernière conversation téléphonique avec le service des bâtiments de France à Alençon qu'on n'y conteste pas (ou plus ?) que le mur Ouest de la douve Nord est classé. En revanche, on persiste à y dire que la ferme n'est pas protégée.

Voici donc les documents qui prouvent sans ambiguïté le contraire.

On notera que ces documents témoignent des faits, d'une part, que l'inscription de la ferme est ancienne et, d'autre part, qu'elle n'a nullement été affectée, d'une manière ou d'une autre, par l'arrêté de 1995 :

Lettre du 27 juin 2006 de la D.R.A.C.

Lettre du 14 juin 1999 de la D.R.A.C.

Lettre du 20 janvier 1998 de la D.R.A.C.

Vous observerez qu'à ce stade, je me suis borné à ramener à la surface des documents tirés de deux des dossiers que j'ai constitués sur la Chaslerie, à savoir, le premier, sur les arrêtés de protection et, cette fois-ci, sur les permis de construire ou de démolir.

Or je conserve deux autres dossiers qui prouveraient encore, si nécessaire, que la ferme de la Chaslerie et ses dépendances sont bien inscrites à l'I.S.M.H. Il s'agit, d'une part, du dossier où je collationne les documents officiels relatifs aux subventions reçues (je pourrais ainsi montrer que l'Etat a subventionné la restauration de la couverture de la ferme ainsi que celle de la "maison de Toutou", ancienne dépendance de la ferme que nous avons même déplacée) ; d'autre part, je pourrais produire mes échanges avec le fisc qui, lors d'un contrôle fiscal approfondi en 2006-2007, n'a pas manqué de m'interroger sur l'inscription de la ferme et s'est parfaitement satisfait de ma réponse.

A quelque chose, malheur est bon : l'alerte récente sur l'extension de la protection de la Chaslerie au titre des M.H. aura eu le mérite de me forcer à relire des textes arides. J'ai ainsi redécouvert que tout le terrain entre les douves et pas seulement celles-ci (de même que la cour, mais ceci est un autre sujet) est classé parmi les monuments historiques. Cela me redonne envie d'imaginer en quoi pourrait consister une belle restauration de cet espace. Or, un ami de Nicolas GAUTIER, le paysagiste Marc LECHIEN, avait couché sur le papier pour moi un premier projet, il y a 20 ans déjà. A l'époque où j'ai acheté la Chaslerie, j'étais en effet inconscient de la future extension du chantier auquel je m'attelais et, de prime abord, la reconstitution d'un genre de jardin médiéval me semblait une priorité...

Comprenant progressivement, sinon l'ampleur des dégâts, du moins la force des urgences, j'ai vite remisé ce projet aux oubliettes. Ces jours-ci, alors que Lucyna GAUTIER et moi finalisons le contenu de l'étude préalable que je souhaite lui confier en vue, notamment, de la restauration des maçonneries des douves, pourquoi ne redonnerions-nous pas vie au projet de Marc LECHIEN ?

Une réalisation de Marc LECHIEN, le château du grand jardin à Joinville.

Ce serait une belle aventure, bien que je ne sois pas du tout sûr d'être capable de la mener moi-même à bien. Je pense plutôt que cela devrait pouvoir intéresser une certaine génération montante. Il faudrait donc que j'en touche un mot, quand ils repasseront par ici, à des jeunes gens de ma connaissance. Ou bien que, découvrant ce message ici, ils ne prennent l'initiative de me téléphoner. Je suis sûr qu'un bon aménagement de cet espace d'environ un hectare aurait une sacrée gueule, si du moins on mettait en place un mode d'entretien facile des futures plantations.

Donc la suite à un prochain numéro ?
Marie FRULEUX, l'architecte des bâtiments de France qui suit à Alençon le dossier de la Chaslerie, a laissé cet après-midi sur mon répondeur le message suivant :

1 - Il n'y a plus de divergence entre l'administration et moi sur l'étendue de la protection des différentes constructions, en particulier à propos de la ferme et de ses dépendances qui faisaient encore débat.

2 - En revanche, il m'est signalé qu'en vertu d'un décret de 2009, je ne peux me passer d'un architecte pour la restauration des murs de douves. Il est même précisé que cet architecte doit fournir une maîtrise d'oeuvre complète. Bien entendu, je compte confier cette tâche à Lucyna GAUTIER.

Voici une affaire qui semble cette fois enfin mise sur de bons rails. Donc merci à tous et en avant toute !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 14 Octobre 2011
Journal du chantier - Administration - Murs divers - Archives, histoire, documentation - Désultoirement vôtre !
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Voici le texte de la circulaire du ministère des affaires culturelles qui rappelle en quoi consiste le décret de 2009 dont je viens de découvrir l'existence. Cette circulaire ne couvre pas moins de 30 pages de papier. On pourra, en la parcourant, se rendre compte de la réalité du cauchemar auquel l'administration soumet les propriétaires privés de monuments historiques, même lorsque, comme pour le mur Ouest de la douve Nord de la Chaslerie, les travaux qu'appellent leurs bâtisses sont à l'évidence des interventions simples et qui devraient pouvoir être menées à moindre coût.

Et dire qu'il y a, au niveau régional, des fonctionnaires soucieux de bien faire en appliquant de tels textes. Comment ne pas sympathiser avec eux et admirer leur zèle si méritoire au milieu d'un tel foisonnement de contraintes ?