Archives, histoire, documentation

Notre-Dame : Jean-Louis Georgelin intime l’ordre à l’architecte de «fermer sa gueule»

Interrogé par les députés sur la reconstruction à l’identique ou pas de la flèche de la cathédrale, le général missionné par Emmanuel Macron s’est montré abrupt avec Philippe Villeneuve.

N.D.L.R. : Ben dis donc, comment qu'y cause, çui-là, aux nobles et puissants architectes du patrimoine ?

Plus sérieusement, mon point de vue, dans cette affaire, est le suivant :
- je ne suis nullement choqué qu'à l'occasion de ces travaux, on puisse introduire de la nouveauté (et même beaucoup de nouveauté) au niveau de la couverture et de la flèche de Notre-Dame et je trouve particulièrement bornées les personnes qui sont, par simples conformisme ou manque d'imagination, d'une opinion opposée ;
- en revanche, j'émets les doutes les plus clairs sur la possibilité de finir en cinq ans et dans de bonnes conditions un chantier aussi titanesque à partir de pierres qui ont subi un tel désastre (le feu, les lances à eau des pompiers, le plomb fondu, etc...).

Moi, je le rappelle, je me bats depuis plus de douze ans pour que soient enfin changées des poutres pourries de la charpente de notre logis favori et depuis plus de cinq (de mémoire) pour que la nécessaire restauration des menuiseries extérieures du même logis aboutisse enfin à autre chose qu'à une accumulation de paperasses, à ce jour aussi stérile que coûteuse.

Oserai-je écrire que j'espère encore que la malédiction qui semble ainsi poursuivre notre chantier favori depuis si longtemps pourra bientôt être levée ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 21 Novembre 2019
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(Début de citation)

De : noreply@interieur.gouv.fr <noreply@interieur.gouv.fr>
Envoyé : jeudi 21 novembre 2019 15:11
À : penadomf@msn.com <penadomf@msn.com>
Objet : Votre stage de sensibilisation à la sécurité routière des 12/11/2019 et 13/11/2019

Monsieur FOURCADE PIERRE PAUL HENRI,

Vous avez récemment effectué un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

Suite à ce stage, vous trouverez ci-joint un courrier vous informant du nombre de points que vous avez pu récupérer.

Cordialement,

Le service instructeur.
Ministère de l'intérieur

(Fin de citation)
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Plus de 1500 châteaux sont à vendre en France

ENQUÊTE - Selon les agences immobilières spécialisées, de nombreux biens d’exception sont en vente. La situation en région devient critique.
Par Claire Bommelaer
Publié hier à 17:10, mis à jour hier à 18:11

Près de Quintin, dans les Côtes-d’Armor, le château de Robien et ses 150 hectares de terres ne trouvent pas preneur.

N.D.L.R. : Malgré un prix ramené de 4,2 à 2,1 millions d'euros...

Il est sûr que ce genre d'investissement, avec tout le travail qu'il suppose, n'est pas vraiment l'affaire du siècle. Mais ça occupe et, selon moi du moins, ne fait de mal à personne.

Le tombeau de Montaigne va être ouvert cette semaine pour s'assurer que sa dépouille y repose

Le célèbre philosophe repose-t-il bien au musée d'Aquitaine de Bordeaux ? Les archéologues veulent s'en assurer en programmant de nombreuse analyses, allant de la composition du bois du cercueil à la recherches d''ADN.

Michel de Montaigne représenté sur un cénotaphe (une sépulture n'abritant pas de corps) exposé au musée d'Aquitaine, à Bordeaux (UGO AMEZ / SIPA)


N.D.L.R. : Ne pourrait-on foutre la paix à ce contemporain de la Chaslerie ?


Ceci vaut pour tous les pharaons, les Vikings, les Incas que des crétins (qu'on dit ici archéologues) dérangent dans leur sommeil.
Après prise en compte des suggestions formulées par M. LESCROART hier soir et réflexion, cette nuit, sur ce que sont mes intentions et possibilités, j'ai amendé et complété mon projet de lettre à l'architecte du patrimoine mandatée.

Voici la version de mon texte que je compte lui expédier dès l'ouverture de la poste tout à l'heure :

(Début de citation)

Madame,

M. Yves LESCROART me signale ce matin que vous souhaitez que je vous renvoie signés les documents que vous m’aviez adressés début septembre par lettre recommandée.

Ces documents comportent, semble-t-il, un certain nombre d’oublis que M. LESCROART m’a signalés ; ces pièces devront donc y être jointes :
Sur le CCG :
- Annexe financière mentionnée en P. 3 (case cochée à cet effet)
Sur le CCP :
- Programme précis de l’opération (y compris la question dite des « poutres pourries » du 1er étage Nord du logis)
- Calendrier prévisionnel global (à recaler en fonction des conclusions de notre réunion du 14 novembre)
- votre attestation d’assurance
.

Ces documents contiennent par ailleurs un certain nombre de novations par rapport à notre accord contractuel tel qu’il avait été acté par mon courriel du 1er août dernier. Nous avons étudié ces novations qui, toutes sauf celle relative à mon activité internet, recueillent mon accord.

Considérant, pour cette dernière, que la demande sous-jacente correspondante serait injustifiable en l’état du droit encadrant la liberté d’expression dans notre pays, j’ai estimé qu’il était inutile que la question figure dans deux paragraphes du CCG (le G7 et le G9 nouveaux) et, plus précisément, biffé la disposition excessive de l’article G 9.3. du CCG. Pour autant, et comme convenu dès notre première rencontre, je continuerai à ne pas citer votre nom sur internet tant que vous ne m’en aurez pas donné l’autorisation.

Je vous ai déjà adressé ce matin le chèque correspondant à votre facture n°1 reçue hier.

Comme je le lui ai déjà exprimé, je suis reconnaissant à votre collègue M. Arnaud PAQUIN de m’avoir mis en relation avec vous car je pense que nous pourrons faire un excellent travail.

Au-delà du champ défini dans le contrat ainsi modifié, je pense que, si vous en aviez convenance et comme j’en ai laissé la demande par de récents messages sur votre répondeur, vous pourriez intervenir également entre le bureau d’études et moi. Le bureau d’études est chargé, principalement, de déterminer si une chaufferie unique pourrait suffire à la Chaslerie (étant entendu qu’on devrait pouvoir s’y chauffer par aquathermie et, le plus souvent, par le sol) et de dessiner tous les circuits utiles aux artisans concernés (eau, électricité, chauffage, wifi, courants faibles, etc).

Comme je l’ai indiqué lors de notre première réunion de chantier, jeudi dernier, j’ai toutefois été informé que le bureau d’études qui m’avait été recommandé par une architecte de qualité entend mettre fin à la mission que je lui ai confiée en juin dernier et dont, semble-t-il, il ne pouvait respecter le calendrier qu’il avait pourtant lui-même fixé. Ce dossier serait donc vraisemblablement à reprendre à la base. Nous pourrions en reparler si vous le voulez bien.

J’ajoute que, sous réserve des conditions financières, je serais prêt à vous confier la maitrise d’œuvre de l’ensemble des installations techniques, et - pourquoi pas ? - de l’ensemble de la restauration des parties inscrites que je pense et espère pouvoir mener à bien avant de passer, si possible, le relais de la maîtrise d’ouvrage à mon aîné, d’ici environ 5 ans.

Mon espoir serait ainsi de pouvoir personnellement mener à bien le programme de travaux de restauration suivant que je me suis assigné, avec les particularités suivantes :
- Dans le logis :
o Cage d’escalier : pose de radiateurs puis enduits sur les murs, avant l’expiration de la subvention accordée par la D.R.A.C. ;
o Salle-à-manger : modification de la poutraison du plafond par densification des solives, changement des poutres et pose de corbeaux qui pourraient être inspirés de ceux du manoir du Bas au Teilleul ; peinture de la nouvelle poutraison ;
o Chambre Nord : boiseries sur les murs ;
o 1er étage de la tour Nord-Est : salle de bains avec baignoire ;
o Rez-de-chaussée de la tour Nord-Est : l’usage qui pourra être donné à cette pièce n’est pas défini à ce jour ; le plafond pourra être abaissé ; pose de corbeaux ; le sol devra continuer à témoigner de l’ancienne forme des fondations.
- Dans l’aile Ouest :
o Toutes les menuiseries extérieures qui, selon l’ "esquisse" du 19 juillet 2018 de M. PAQUIN, devront être restaurées ;
o Au rez-de-chaussée du colombier : installation de la chaufferie (que j’espère unique), d’un w.-c., d’une salle-de-bains avec baignoire ; réservation d’une cuisine pour l’ensemble de l’aile ;
o Au 1er étage du colombier : modification éventuelle de la poutraison du plafond (je m’interroge sur l’état des poutres et la densité des solives) ; boiseries Louis XVI sur les murs (y compris la cheminée) de cette pièce destinée à être mon bureau-bibliothèque ;
o Au 2ème étage du colombier : achèvement, si c’est encore nécessaire, du programme de travaux en cours ; prévoir une illumination possible de la poutraison (M. ROBVEILLE, électricien à Caen, réalisant des merveilles en la matière) ;
o La mise en place d’un escalier n’entre pas dans mes intentions ; je me déclare néanmoins très satisfait de l’ "esquisse" de M. PAQUIN à ce sujet ; je considère que l'escalier ainsi recommandé serait approprié pour servir de colonne vertébrale à la restauration de toute l'aile.
- Dans le bâtiment Nord :
o Installation d’un cabinet de toilettes au rez-de-chaussée ; la douche sera implantée au plus près de la fenêtre ; attention : il y a déjà un chauffage par le sol dans cette pièce ;
o Installation d’une cuisine et d’une arrière-cuisine au rez-de-chaussée.
- Dans la chapelle : installation d’un radiateur et d’un système de ventilation destinés à stopper la dégradation des peintures murales malgré leur restauration récente ;
- Dans la cave : mise en place d’une isolation thermique de la couverture ; le chauffage devra pouvoir être installé à partir de la chaufferie centrale du manoir ;
- Dans la cour : finition de l’aménagement, y compris par l’installation d’un système d’illuminations par M. ROBVEILLE.


Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes salutations distinguées.

(Fin de citation)

Si jamais j’arrive au bout de ce programme, je pourrai peut-être me dire que mon passage sur Terre n'aura pas été complètement inutile.
Bonjour Monsieur,

Je suis de nouveau plongé dans l'histoire de la Chaslerie. Un dossier que je veux finir avant Noël.

Pouvez-vous me rappeler vos dernières demandes pour mieux finaliser la troisième partie de notre contrat ?
- Une généalogie complète et commentée,
- L'ascension sociale des LEDIN,
- La formation du fief de la Chaslerie,
- Une histoire simplifiée de la Révolution à aujourd'hui, soit démembrement et reconstitution,
- Et... les photos des docs classées et légendées

Bien à vous,

Eric

N.D.L.R. : En vous confiant cette mission, j'ai souhaité que vous éclairiez un certain nombre de sujets qui suscitent ma perplexité :
- Y a-t-il un lien entre le GOUPIL acheteur d'une partie du Bien National de la Chaslerie, comme son compère GOUPUCEAU, et les GOUPIL de Tessé-la-Madeleine dont mes prédécesseurs LEVEQUE étaient alliés ?
- Au-delà de commérages, de persiflages et des travaux d'érudits locaux plus ou moins auto-proclamés (parmi lesquels, la plupart semblent à ce jour s'être contentés d'un copié-collé des affirmations du pro-révolutionnaire CAILLEBOTTE, acheteur du chartrier de la Chaslerie au poids vers 1820), quel est votre avis étayé personnel sur l'ancienneté de la noblesse des LEDIN ?
- Quels sont les documents disponibles sur les anciens états des lieux, avec un intérêt marqué de ma part, suite à mes propres travaux tels que relatés sur mon site favori, à propos, par exemple, des pièces d'eau (mare, étang, douves), d'un châtelet d'entrée ou des lucarnes du logis ?

A ce jour, vous m'avez, de mémoire et pour l'essentiel, transmis la photo de divers documents bruts et livré quelques analyses orales que je ne puis utilement mettre en ligne sur mon site favori. Il s'agit pourtant d'une contrainte centrale de l'exercice. Ceci à toutes fins utiles.

S'agissant des questions plus particulières que vous me posez aujourd'hui, d'ailleurs dans le prolongement de notre dernière conversation ici, toutes me parlent même si je serais plus particulièrement intéressé par ce que vous pourrez mettre au clair à propos des premiers LEDIN et de leurs cousins du secteur ainsi que de la famille CHASLES qui les a, m'avez-vous déclaré et appris, précédés ici.

Quant au calendrier de remise de vos analyses et conclusions, il n'y a pas pour moi péril en la demeure. J'attache en effet beaucoup plus d'importance à la qualité, y compris formelle, de vos travaux qu'au strict respect d'un calendrier qui deviendrait tendu.

Bon courage, donc, et bien cordialement,

PPF

P.S. (du 25 avril 2023 à 2 heures 30) : La commande était claire, le résultat fut très inférieur aux attentes.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 23 Novembre 2019
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L'essentiel de mon programme aujourd'hui :

C'est surtout l'exposé de l'après-midi qui m'intéresse. Sur l'ADEME et ses fadaises, je suis beaucoup plus réservé.

P.S. : Je ne m'étais pas trompé, l'exposé de Jérôme ZUCCONNI, de "Logis-Nature", était passionnant ; il faudra que j'aille lui rendre visite dans son magasin de Falaise et ses conseils pourraient être très utiles à ce stade des réflexions autour de notre chantier favori. Au moment du pique-nique, j'ai pu parler avec Jean HERNANDEZ, prof de fac (Jussieu, Lausanne) de géologie (spécialiste des basaltes) à la retraite, intéressant ; il a créé le "wiki-site" des "Maisons Paysannes de France". Quant à l'homme de l'ADEME, de "Biomasse Normandie" et d'"Espace Info-Energie", je continue à trouver que les procédures admistraaaâââtives et financières qu'il est en charge de promouvoir mériteraient un grand coup de balai ou, à tout le moins, une simplification bienvenue.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 24 novembre 2019 20:10
À : de Saint-Martin Bertrand
Cc : eric.yvard-mairie <eric.yvard-mairie@orange.fr>
Objet : RE: Noblesse des LEDIN

Merci pour cette info.

Cordialement,

PPF

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De : de Saint-Martin Bertrand
Envoyé : dimanche 24 novembre 2019 15:15
À : penadomf@msn.com <penadomf@msn.com>
Objet : Noblesse des LEDIN

Bonjour Monsieur Fourcade

Puisque vous vous posez des questions concernant la noblesse des Le Din de la Chaslerie, à la Bibliothèque Nationale à Paris dans le cabinet des manuscrits, il est mentionné à propos de René :

"Maintenu dans son ancienne noblesse, et en tant que besoin de nouveau anobly par lettres du mois de janvier 1611, enregistrées à la cour des aides et chambre des comptes de Normandie le 10/12/1611 & 17/11/1614"

voir : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b100815458/f88.image

Il suffirait d'aller chercher cet enregistrement aux archives départementales de Rouen pour avoir le texte complet, ce que, malheureusement, je n'ai pas la possibilité de faire de Toulouse.

Cordialement

Bertrand de Saint-Martin

(Fin de citation)
LETTRE D'INFORMATION : 28 novembre 2019
Communiqué de presse de l'association ASEN de nos villages (dont le Pdt Christophe Grizard est administrateur FED)
Déplacement d'Emmanuel Macron dans les hauts de France

Dans le cadre du déplacement d’Emmanuel MACRON à Nesle, et avec le soutien de Xavier BERTRAND, une délégation de 4 représentants des associations ASEN, VENT DEBOUT et VENTS LIBRES DE NOTRE VILLAGE s'opposant au développement anarchique de l'éolien dans la SOMME ont été reçues ce vendredi 22 novembre 2019 à la mairie de NESLE par Mme Elisabeth BORNE, Ministre de la Transition Ecologique et Solidaire et Mme Sophie BROCAS, sa conseillère nommée le 09/11/2019 (ex-préfète d’Eure et Loire).

Notre objectif était de dénoncer la saturation de l'éolien dans les Hauts de France, connaitre sa justification et alerter sur la colère forte et croissante de la population.

Mme la Ministre n'est restée qu'un petit quart d'heure avant de s'éclipser et nous laisser avec sa conseillère.

Nous avons rappelé que l’éolien n’apporte aucune contribution à la lutte contre le réchauffement climatique. Nous n’avons pas été contredis.

Mme la Ministre justifie le déploiement de l'éolien par la seule volonté de ramener de 75 à 50% la part du nucléaire dans le mix électrique de la France.

Nous lui avons rappelé qu’à ce jour, la puissance éolienne totale raccordée est de 15800 MW, soit l'équivalent du quart de la capacité nucléaire et aucune centrale nucléaire n'est fermée comme on nous l’a tant fait croire!

Que l’exemple de la transition énergétique Allemande a démontré l’incapacité de l’éolien à se substituer à une autre source d’énergie.

Pas de réponse de la Mme la Ministre sur ces points. Seul l’objectif des 50% de nucléaire nous a été répété.

Mme la Ministre reconnait qu’il y a beaucoup d’éoliennes dans les Hauts de France Elle veut encourager les promoteurs à coloniser les autres régions, elle cite par exemple l'AQUITAINE. Cet encouragement pourrait prendre la forme d’un bonus.

Nous lui faisons remarquer que l’éolien coute déjà assez cher aux citoyens.

Que si elle conçoit que les Hauts de France sont saturés elle doit déclarer un moratoire. Elle le refuse.

Qu’étendre le déploiement aux autres régions, c’est étendre le problème.

La conseillère reconnaît qu'avec les permis déjà accordés, le nombre de machines va encore doubler dans notre région.

Alors que nous dénonçons l’impuissance des citoyens à se défendre devant les promoteurs et l’iniquité des procédures, nous sommes stupéfaits de la méconnaissance de la conseillère du Ministre sur l'éolien. Peut-être est-ce dû à son arrivée récente (d'une dizaine de jours) au sein du Ministère!

Elle ne connait pas l’existence des décrets LECORNU - DE RUGY de novembre et décembre 2018 s'appliquant aux régions HDF et BRETAGNE.

Ces décrets concernent :
· la suppression des enquêtes publiques avec leurs commissaires enquêteurs, remplaçées par des consultations électroniques,
· la suppression des tribunaux administratifs pour les recours relatifs aux contentieux éoliens.

Ce dernier point oblige les citoyens à se faire représenter par un avocat directement à la cour administrative d'appel. Ce qui représente un coût souvent prohibitif pour nos petites associations de défense de l'environnement.[1]

Pire, la conseillère nie cette législation. Elle en recherche l’existence sur son portable et essaie de nous donner tort. Embarrassée elle prend finalement connaissance devant nous du décret du 29 novembre 2018 qui nous donne raison.

Attentive à la souffrance des animaux d'élevage, elle promet un rapport de l'ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) fin 2020. D'ici là, il n’est pas question d’appliquer le principe de précaution en proclamant un moratoire.

Nous lui faisons remarquer que les animaux ne peuvent pas tricher. Et que si les animaux sont en souffrance les plaintes de riverains sont à prendre au sérieux.

Nous avons abordé les garanties financières insuffisantes pour assurer le démantellement (La loi du 26 août 2011 les fixe à 50 000 euros par éoliennes). Pas de réponse.

L’absence de la prise en compte du démantelement des massifs en béton, du recyclage des pâles. Pas de réponse.[2]

La France était l'un des pays les plus décarbonnés au monde.

Nous avons insisté sur le taux de charge des éoliennes qui n’est que de 24%. Par absence ou excès de vent, les machines sont à l'arrêt et les centrales thermiques du pays doivent prendre le relais. Ces dernières sont fort émettrices de gaz à effet de serre (CO2).

(A titre d'exemple, après avoir misé sur l’éolien pour remplacer le nucléaire, l'Allemagne, est devenue le plus gros émetteur de CO2 d’origine électrique d’Europe).

Le rejet des éoliennes par la population ne cesse de progresser car elles ne luttent pas contre le réchauffement climatique, et elles n’ont pas la faculté de fermer nos centrales nucléaires !

Mme la conseillère nous parle de recherche sur le stockage de cette électricité éolienne. Nous lui répondons qu'on ne peut la stocker à ce jour, et que le rendement s’annonce calamiteux.

Nous demandons à Mme la Ministre quel pourcentage des exploitants d’éoliennes des H de F respecte la loi sur le suivi environnemental de la mortalité des oiseaux[3]. Elle ne sait pas qu’en France, AUCUNE de ces sociétés ne respecte ce décret. Nous lui demandons de faire respecter la loi. Pas de réponse.

Nous informons que les éoliennes qui sont tout près d’ici, à Hombleux, sont portées par une société dont les capitaux propres sont négatifs de 11 millions d’€. Ce cas est fréquent de sociétés qui n’ont plus d’existence morale. Encore une fois nous demandons que soit fait respecter la loi et que ces sociétés soient recapitalisées. Pas de réponse.

Nous évoquons le prix exorbitant de l'éolien pour la France, de machines provenant de l'étranger, du peu de créations d'emplois sur notre territoire.

Nous prenons conscience au cours de l'entretien d'une volonté étatique de développer l'éolien coûte que coûte, sans justification de moyens. Sans limites. Dans nos campagnes et sur nos côtes. Comme s’il s’agissait d’un dogme plutôt qu’une nécessité.

La protection des populations, le principe de précaution, les lois environnementales, l’équité... tout le reste devient accessoire.

Nous avons l'impression d'avoir été écoutés mais pas entendus.

Nous avons été surpris du manque de maîtrise du dossier éolien, par le manque de volonté de faire respecter la loi.

Inquiets des conséquences écologiques, économiques, et sanitaires d’un réveil trop tardif.

Nous n’avons obtenu aucune réponse. Nos inquiétudes en ressortent renforcées et étendues.

Nous continuerons donc d'informer la population, les élus, et de protéger notre cadre de vie.

Christophe GRIZARD
Président de ASEN[4] de nos villages
06.13.02.40.18

[1] Ces décrets font l’objet de requêtes au conseil d’Etat par plusieurs associations de défense de l’environnement et du patrimoine.
[2] Ces deux derniers points font l’objet d’une plainte au conseil d’Etat
[3]https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024507365&categorieLien=id#JORFARTI000024507392
[4] Association de Sauvegarde des Espaces Naturels

Cordialement

Jean-Louis Butré
Président
Fédération Environnement Durable
http://environnementdurable.net
contact@environnementdurable.net
tel 06 80 99 38 08

N.D.L.R. : Voici comment on est gouvernés par des incompétents sectaires. C'est consternant.
Tout comprendre sur la transition énergétique

Pour comprendre pleinement l’inutilité de l’éolien, il faut l’examiner dans le cadre de cette transition énergétique où il prétend se situer.

"Sauvons le climat" est un groupe d’ingénieurs et de scientifiques de haut niveau. C’est aussi une ONG, dont le site internet peut être consulté avec profit. Il vient de publier un petit livre de vulgarisation (120 pages) très clair et très utile, Réchauffement climatique – Bonnes questions et vraies réponses. Sans polémique inutile, nombre de mises au point sont faites, nombre de baudruches sont crevées.

Un exemple : notre pays élabore une programmation pluriannuelle de l’énergie pour ramener de 75 % à 50% la part de son électricité fournie par le nucléaire. L’objectif est de réduire la présence des centrales sur notre sol. Or le livre démontre qu’elles resteront là, mis à part le sacrifice absurde de Fessenheim, pour pallier l’intermittence de l’éolien et du photovoltaïque.

Autre exemple : un engouement se manifeste pour l’isolation des bâtiments. Or, les travaux légers mis à part, elle est impossible à rentabiliser. Mieux vaut, et de loin, recourir aux pompes à chaleur.

Ce livre lumineux ne coûte que 10 euros. Il faut l’offrir aux maires, aux préfets, aux commissaires-enquêteurs impliqués dans les projets éoliens.

Éditions Saint-Léger. À commander chez jean.louis.giard@gmail.com (frais de port offerts à partir de deux exemplaires) ou sur Amazon.
Emmanuel MACRON (via "Facebook")
rédigé le Mardi 3 Décembre 2019
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Officiers, sous-officiers, soldats, marins, aviateurs, gendarmes,
Mesdames et messieurs,
Chères familles,

La liberté a souvent, hélas, le goût du sang versé. L’Histoire de notre pays l’enseigne. Et le drame qui s’est noué lundi dernier l’a tragiquement rappelé.

Loin de France, ce 25 novembre, 13 de nos soldats sont tombés.

Le vent fouettait la plaine ocre et aride du Sahel lorsque des commandos firent appel à des renforts aériens.
L’ennemi poursuivi depuis plusieurs jours dans le Liptako avait été repéré et le combat engagé.
Mais dans la steppe piégeuse du sud-Mali, parsemée d’acacias prostrés, la tombée imminente de la nuit rendait difficile la progression au sol.

Il fallait agir vite pour porter l’estocade.

Dans ce théâtre vaste comme l’Europe, la fulgurance vient du ciel.
Cinq hélicoptères – deux Gazelle, un Cougar et deux Tigre décollèrent de Ménaka et de Gao, appuyés par une patrouille de Mirage 2000 venant de Niamey.

La manœuvre s’exécuta : les Tigre et les Gazelle se mirent en chasse des terroristes, le Cougar était prêt à extraire des forces au sol.

L’opacité totale.
Le silence, seulement troublé par le claquement mécanique des pales des rotors.
Les tourbillons de sable.

Et soudain, la fausse quiétude de cette nuit sans lune ni étoile rompue par le fracas sourd de deux explosions.
Le Cougar et l’un des deux Tigre venaient de percuter le sol.

Leurs équipages, 13 de nos plus valeureux soldats, 13 enfants de France, étaient tués sur le coup.
Ils étaient morts, en opération, pour la France.
Pour la protection des peuples du Sahel, pour la sécurité de leurs compatriotes et pour la liberté du monde.
Pour nous tous qui sommes là, réunis dans cette cour.

***

Au nom de la Nation, je m’incline devant leur sacrifice.
Je m’incline devant la douleur des familles.
Devant les parents qui pleurent un fils.
Les épouses, les compagnes qui perdent l’être aimé.
Devant les enfants que ce drame laisse orphelins, devant les enfants à naître dont cette guerre aura volé le père.

J’assure du soutien du pays tout entier les frères d’armes de nos 13 morts.
Certains sont parmi nous. Tous les autres poursuivent le combat au Sahel. Je redis à tous et à leurs chefs ma confiance.
Nous pensons à eux en cette heure où la mission continue, sans trêve aucune.
Ils ont perdu 13 frères d’armes. Pourtant à Niamey, à Gao, à Ménaka, ils se tiennent debout aux cotés de leurs camarades des armées du Sahel, qui elles aussi payent le prix du sang. Engagés comme toujours. Soudés comme toujours. Sans d’autre but que d’accomplir leur devoir, comme ils le font depuis cinq années au Sahel.
Nous sommes à leurs côtés, comme nous sommes aux côtés de l’armée de terre, de toute la communauté militaire et de défense.

***

Nos treize soldats sont tombés.
Treize noms.
Treize familles.
Treize destins.

Le Capitaine Nicolas MEGARD avait 35 ans.

Cet enfant d’Ardres et de Calais rêvait depuis toujours de devenir pilote. Il s’était engagé à 20 ans comme sous-officier, avant de réussir le concours d’officier.
Au Kosovo, au Mali, sur le sol français, il inspirait le respect et l’admiration de tous par ses qualités de tacticien et sa haute exigence envers lui-même.
Il laisse une femme et trois enfants.

Le Capitaine Benjamin GIREUD avait 32 ans.

Au service de la France depuis 10 ans, ce fils des Alpes, passionné de montagne était un travailleur acharné.
Aguerri aux terrains difficiles du Tchad et du Mali, son sens du devoir autant que sa gentillesse étaient reconnus de tous.

Le Capitaine Clément FRISON-ROCHE avait 27 ans.

Ce saint-cyrien brillant, major de sa promotion de pilote, avait grandi dans une famille de militaires qui lui enseigna le sens du dépassement de soi pour les valeurs les plus hautes.
C’était sa première opération, qui devait marquer le début d’une longue carrière d’engagement, d’aventure, cette « poésie de l’action » pour reprendre les mots d’un de ses aïeux, écrivain.
Nous pensons à sa femme, qui aura à apprendre à leur petite fille de 7 mois l’héroïsme de son père.

Le Lieutenant Alex MORISSE avait 30 ans.

Engagé depuis dix ans, ce jeune officier plein de promesses, affrontait ses missions militaires avec le sang-froid, la détermination, la valeur des plus grands.
Pilote d’hélicoptères Tigre très expérimenté avec plus de 1000 heures de vol, il avait la passion de la transmission.
Son souvenir vivra longtemps dans les gestes des jeunes pilotes à qui il avait tant appris.

Le Lieutenant Pierre BOCKEL avait 28 ans.

Cet Alsacien était un homme d’engagement, qui, passionné pour l’aviation, avait passé dès l’âge de 14 ans son brevet de pilote.
Son talent et son sens tactique étaient salués de tous.
Durant ses 8 années dans la vie militaire, il assura quatre missions au Mali.
Sa future épouse et lui allaient devenir parents.

L’Adjudant-Chef Julien CARETTE avait 35 ans.

Cet enfant du Nord, servait la France depuis plus de 17 ans.
Mécanicien hors-pair, il s’était distingué en Côte d’Ivoire, au Tchad, au Burkina Faso, en Afghanistan et au Mali.
Son sens de l’humour, son enthousiasme, son amour des siens manqueront autant à ses frères d’armes qu’à sa femme et ses deux jeunes garçons dont il avait fait le centre de toute sa vie.

Le Brigadier-chef Romain SALLE DE SAINT PAUL avait 35 ans.

Cet enfant de France originaire de Colombie, avait trouvé dans l’armée une seconde famille. En s’engageant, il avait voulu rendre à la France ce que la France et ses parents adoptifs lui avaient offert.
Au Gabon, à Djibouti, au Mali, son dévouement impressionnait ses chefs comme ses camarades. Il était heureux de servir.
Il laisse une épouse et deux petites filles.

7 parcours exemplaires, 7 soldats d’exception. 7 hommes d’exceptions.
Et une même famille : celle de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre, des bérets "bleu cobalt" du 5ème régiment d’hélicoptères de combat de Pau, un régiment d’élite, qui a tant donné au pays et lui donne tant encore. Chaque jour.

Le Capitaine Romain CHOMEL de JARNIEU avait 34 ans.

Engagé depuis 7 ans, ce Vendéen né au bord de l’Atlantique dans une famille de militaires et de marins avait le goût des horizons lointains.
Il avait commencé une carrière civile prometteuse avant d’être rattrapé par une vocation irrépressible : devenir militaire et servir son pays.
Projeté à plusieurs reprises pour servir la France sur les théâtres d’opérations extérieures, il avait gravi rapidement les échelons pour devenir il y a quelques mois chef de groupement commando montagne.
Il aimait passionnément la vie militaire, au point d’avoir écrit un livre sur son quotidien au régiment. Puissent ses mots gagner bientôt le cœur des Français et lui faire gagner une forme d’éternité.

Le Maréchal des Logis Chef Alexandre PROTIN avait 33 ans.

Envoyé plusieurs fois au Mali, ce natif de Charleville-Mézières était un équipier commando irréprochable. En dix années d’engagement, il avait mille fois prouvé son professionnalisme et sa loyauté.
Nous partageons le deuil de sa compagne. Tous deux cultivaient le projet d’avoir un enfant.

Le Maréchal des Logis Antoine SERRE venait d’avoir 22 ans.

Cet enfant des Alpes, excellent athlète, était un amoureux de la nature et de la montagne.
En entrant avant même ses 18 ans à l’école militaire de haute montagne de Chamonix, il unissait ces passions à celle du service des autres.
Son dynamisme, sa maturité impressionnaient ses pairs. Malgré sa jeunesse, il avait déjà effectué deux longues opérations au Mali.

Le Maréchal des Logis Valentin DUVAL avait 24 ans.

Ce Rouennais, issu d’une famille d’agriculteurs normands, montrait une rigueur et un talent qui lui valurent d’être major de sa promotion d’opérateurs réseaux, et d’intégrer le commando montagne.
Ces compétences rares et son savoir-faire en transmission radio en firent un atout précieux pour chacune de ses trois missions au Mali.
Nous pensons à sa famille, déjà endeuillée l’année dernière par la perte accidentelle, en entraînement, de son beau-frère, lui aussi chasseur alpin.

4 parcours hors normes, 4 soldats d’élite.
4 amoureux de la montagne aussi qui avaient décidé de rejoindre le prestigieux 4e régiment de chasseurs de Gap et de faire leur ce mot d’ordre à l’altruisme inouï : « Toujours prêts, toujours volontaires ».

Le Maréchal des Logis Chef Jérémy LEUSIE avait 33 ans.

Engagé au sein du 93ème régiment d’artillerie de montagne de Varces, cet Angevin en était devenu une des figures les plus expérimentées.
Ses qualités humaines rivalisaient avec ses qualités physiques.
Il était une force de la nature, à la dimension de l’histoire de son régiment et de sa devise : « de roc et de feu ».
Il a porté cette flamme qui l’animait, au Tchad, en Afghanistan, au Mali de nombreuses fois, et laisse une compagne.

Le Sergent-chef Andreï JOUK avait lui 43 ans.

Entré dans la légion étrangère comme sapeur d’assaut il y a 11 ans, ce Biélorusse avait suivi un parcours remarquable jusqu’à devenir commando montagne ; il fut projeté à plusieurs reprises au Sahel.
Le 2ème régiment étranger de génie de Saint-Christol se souviendra longtemps de ce soldat d’une bravoure extraordinaire, Français non par le sang reçu mais par le sang versé.
Il était père de quatre enfants et avait fait le choix de défendre notre pays et nos valeurs.

Oui, 13 destins français.
13 visages, 13 vies données.
13 hommes que la fraternité des combats et des entraînements dans les sommets enneigés comme dans les cieux étoilés avait rapprochés et que la mort, à jamais, a unis.

13 noms qui seront inscrits dès demain à l’encre de pierre sur le monument aux morts pour la France en opérations extérieures.
Comme les noms de l’engagement de nos armées pour notre défense.
Comme les noms de la lutte de tout un pays contre ses ennemis.
Comme les noms de la guerre de toute une Nation contre le terrorisme.
Comme les noms du combat universel de la France pour la liberté.

***

Soldats !

Voyez vos communes de Pau, de Gap, de Varces-Allières-et-Risset et de Saint-Christol-d’Albion, leurs élus rassemblés dans cette cour des Invalides, à la fois lourds du chagrin de votre disparition et fiers de votre engagement, de votre courage, de votre sacrifice. Voyez les Maires des villes où vous êtes nés qui portent la peine de tout un peuple.
Les larmes coulent sur les flancs des Pyrénées, du massif des Ecrins, du Vercors et des plateaux du Lubéron. Elles coulent aussi sur vos terres natales des Alpes, d’Alsace, d’Auvergne, de Mayenne, du Nord, de Normandie, et de Vendée. Sur les terres où vous avez vécu et où vos proches vivent. Sur toutes les terres de France.
Mais ces larmes de tristesse sont mêlées d’espoir et de détermination.
L’espoir en notre jeunesse, en notre armée.
La détermination à faire triompher des valeurs de notre République.

Soldats !

Voyez ces enfants de France venus des quatre coins du pays, de vos villes et de vos villages – peut-être les avez-vous croisés quelquefois.
Si jeunes. Mais si reconnaissants pour tout ce que vous avez accompli.
Si conscients aussi de ce qu’ils vous doivent : leur avenir, leur sécurité.
Si conscients des rêves que vous n’avez pas tous pu accomplir et qu’ils poursuivront pour vous.

Soldats !

Voyez devant vous ces anciens combattants et tous les porte-drapeaux venus de nos régions.
Par leur engagement et leur exemple, par leur présence, ils nous rappellent ce que nous devons à nos aînés.
Et ils vous inscrivent dans une Histoire, celle de la Nation, dont les fils s’entrelacent avec l’Histoire de nos armées.

Des batailles de Champagne à celle de Dolbro Polje, de la bataille des Alpes à la campagne d’Allemagne, de Narvik à Bir-Harkeim, ces lieux résonnent des exploits de vos unités et de leurs ancêtres, par-delà les siècles.

Jean Vallette d’Osia, Albert de Seguin de Reyniès, Tom Morel !
Tous ces héros dont les silhouettes veillent sur la Patrie ici, aux Invalides.
Et dont les 13 noms que nous pleurons ce jour sont les dignes héritiers.

Oui, voyez, Soldats, la Nation s’unir dans la diversité des opinions et des croyances, des horizons et des différences, autour de vous, des drapeaux bleu-blanc-rouge qui ornent vos cercueils.
Vos couleurs. Nos couleurs.
Les couleurs d’une Nation libre, toujours.
Et unie autour du sacrifice de ses enfants pour qu’elle vive libre, forte et fière.

Vous étiez 13 soldats, 13 engagés volontaires.
Engagés pour une idée de la France qui vaut d’être servie partout où il faut défendre la liberté des hommes et où la Nation le décide.
Un engagement profond, modeste et discret, qui n’est rendu public que par le sacrifice ultime. Loin du fracas des mots inutiles.
Volontaires car chacun avait choisi, seul, exerçant son libre-arbitre, de parcourir tout le chemin de la force et de l’honneur d’être homme.

Ainsi ce que nous saluons aujourd’hui, c’est non seulement le devoir de chacun de ceux qui à leur place servaient la France sous les armes mais l’acceptation lucide et profonde de ce devoir qui fait du soldat français un citoyen d’autant plus admirable.

Soldats !

Nous ferons bloc pour cette vie de peuple libre conquise grâce à nos armées, grâce à vous.

Chef d’escadrons Nicolas MEGARD,
Chef de bataillon Benjamin GIREUD,
Chef de bataillon Clément FRISON-ROCHE,
Chef d’escadrons Romain CHOMEL de JARNIEU,
Capitaine Pierre BOCKEL,
Capitaine Alex MORISSE,
Major Julien CARETTE,
Adjudant Jérémy LEUSIE,
Adjudant Andreï JOUK,
Adjudant Alexandre PROTIN,
Maréchal des Logis-chef Valentin DUVAL,
Maréchal des Logis-chef Antoine SERRE,
Maréchal des logis Romain SALLE DE SAINT PAUL,
Comme chef des Armées, j’ai décidé de vous promouvoir ce jour au grade supérieur.
Au nom de la République Française, je vous fais chevalier de la légion d’honneur.

Vive la République !
Vive la France !

N.D.L.R. : Très bon dans ce rôle.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 4 Décembre 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes - Références culturelles
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Lu, sur "gensdeconfiance.fr", l'annonce suivante :

(Début de citation)

Exceptionnel tableau d’autel /retable bois sculpté doré époque Régence


Chers GDC,
Je propose à la vente cet important tableau d’autel, placé dans une structure appelée retable, représentant la Passion, datant de la fin du règne de Louis XIV/tout début Régence (1710-1715), sur panneau de chêne parqueté et chevillé monté dans un encadrement en bois sculpté et doré à la feuille. Le retable est sculpté, polychromé, argenté à la feuille (nuages et Golgotha) et doré à la feuille. La scène représente la Sainte Vierge et Saint Pierre au pied de la croix, la Jérusalem céleste en fond avec de splendides rayons.
Le retable est en deux parties : l’image composée de trois panneaux superbement sculptés et dorés à la feuille d’or et d’argent ; le magnifique cadre est en quatre parties, il est ajouré, très finement sculpté des décors typiques de la Régence.
Une restauration s’impose comme on peut le voir (l’œuvre est dans son état originel). Hormis le manque sur la partie sommitale (deux têtes de putti), l’œuvre est complète (la polychromie sur les personnages est pratiquement intacte).
Il s’agit d’un retable de chapelle privée, provenant d’une collection familiale dont nous nous séparons.
Dimensions : 90 cm x 60 cm
Faire offre décente pour cette œuvre rare
Possibilité d’envoi (prévoir frais de port en colissimo en sus)

(Fin de citation)

Un visiteur de notre site favori aurait-il une idée de ce que serait ici un prix "décent" ?

Quant à la restauration, l'excellent Ryszard ZUREK saurait sans nul doute la mener à bien. Mais à quel prix ?

P.S. (à 6 heures 30) : Echange de courriels nocturnes avec l'ami "John" (ce grand fainéant) :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 4 décembre 2019 06:25
À : Maison Lemarié <info@normandie-antiquites.com>
Objet : RE: retable

C’est donc bien ce que je disais : trop fainéant le p’tit père John...

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De : Maison Lemarié <info@normandie-antiquites.com>
Envoyé : mercredi 4 décembre 2019 06:23:29
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : retable

Bonjour Pierre Paul,

Fortement abîmé, intéressant, prix de la restauration oups ! religion catholique en perdition, valeur ? seul l’acheteur le sait et un bon vendeur comme vous doit bien avoir sa petite idée sur le prix.

Moi je suis intéressé mais le prix, Dieu seul le sait !

___________________________________________________________________

Nom : PPF
Prénom : the best one
E-mail : penadomf@msn.com
Sujet du message : Formulaire contact
Message :
Votre avis ?
https://www.chaslerie.fr/blog/message/47474
Faut pas êt' fainéant, John !

(Fin de citation)

P.S. 2 (à 6 heures 45) :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 4 décembre 2019 06:42
À : Maison Lemarié <info@normandie-antiquites.com>
Objet : RE: retable

Et ceci, John, même motif, même punition :


Chers GDC,
Je propose à la vente un superbe Christ en ivoire d’époque Régence, magnifiquement sculpté (ivoire de Dieppe, certainement de la famille des ivoiriers dieppois Cruppevolle), titulus en ivoire, croix en bois de palissandre, reliquaire au pied également en ivoire (Bois de la Croix), fond en soie damassé d’époque, encadrement en bois sculpté et doré, le tout est d’époque et dans son état originel.
Le Christ, in vivo, est représenté tête levée vers le ciel, bouche entrouverte, on voit apparaître la langue et la dentition, barbe bifide, réseau veineux apparent sur les bras et les pieds, le perizonium est magnifiquement sculpté, cordelette très travaillée…
Modèle très rare, peu courant par ses dimensions : très grand Christ (mesure 27 cm x 18 cm), l’encadrement 59,5 cm x 37,4 cm) . Il est INTACT, ne supporte aucun manque.
Faire offre décente pour cette œuvre rare.
Possibilité d’envoi (prévoir frais de port en colissimo en sus)

(Fin de citation)

P.S. 3 (à 11 heures 10) : Accord trouvé avec le vendeur pour les deux lots.

C'est ma grand-mère paternelle qui n'en reviendrait pas de voir un mécréant de mon espèce acheter de tels monuments.

Que voulez-vous, c'est la logique du chantier qui, une fois de plus, l'emporte.
Et aussi le fait que la vente de Pontorson est de nature à me redonner de l'oxygène alors que j'en ai marre de me serrer la ceinture (toute relative, je le concède bien volontiers).

P.S. 4 (le 5 décembre 2019 à 2 heures) : A propos des CRUPPEVOLLE...
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mercredi 4 Décembre 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes - Références culturelles
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Lire Proust
Publié le 4 décembre 2019

Je me souviens de cette étudiante qui s’était cassé la cheville le premier jour de ses vacances et s’était vue condamnée à rester deux mois dans un fauteuil. — Eh bien, s’était-elle dit, puisque je ne peux rien faire d’autre, je vais lire « À la recherche du temps perdu ». Et non seulement elle était allée au bout de son projet, mais elle en parlait comme d’une traversée éblouissante, et disait qu’elle avait vécu le plus bel été de sa vie.

Moi, Proust, je ne l’ai jamais lu "in extenso". J’ai fait deux ou trois tentatives qui ne m’ont pas emmené au-delà de la centaine de pages. Mais j’ai une autre façon de le lire : c’est de le picorer. Ouvrir un de ses livres au hasard. Tomber sur une phrase qu’on peut lire et relire et faire tourner dans sa bouche comme un alcool. Par exemple celle-ci, savoureuse, subtile et ironique, qu’on trouve dans « Le côté de Guermantes » :

« Être grande dame, c’est jouer à la grande dame, c’est-à-dire, pour une part, jouer à la simplicité. C’est un jeu qui coûte extrêmement cher, d’autant plus que la simplicité ne ravit qu’à la condition que les autres sachent que vous pourriez ne pas être simple, c’est-à-dire que vous êtes très riche. »


N.D.L.R. : Moi aussi, j’ai toujours bloqué vers la page 100… Malgré plusieurs tentatives, et à différents âges, y compris récemment.
16 h 30, Igor arrête déjà le travail pour aujourd'hui. Il est vrai que c'est son anniversaire et qu'il est attendu par sa chérie.

Je constate que la "balafre" atteint le bassin central :

5 décembre 2019.

5 décembre 2019.

J'en déduis que ce fossé a dû être creusé pour enterrer la canalisation de sortie des eaux du bassin et envoyer celles-ci sous le manoir, peut-être parallèlement à une canalisation (qui, comme l'autre, reste à trouver) qui aurait apporté l'eau potable au logis.

Les prochains jours devraient nous permettre d'élucider tout ça, du moins si la météo le permet (elle est à la pluie pour la semaine prochaine, ce qui pourrait freiner les travaux extérieurs).