Archives, histoire, documentation

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 18 Octobre 2019
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Emmenée par Jean-Paul LEROY-TULLIE, le président de "Domfront-Patrimoine", une délégation de douze membres de cette association, dont votre serviteur, est allée ce matin visiter Sainte-Suzanne et rencontrer Vincent HOUILLIERE, président des "amis de Sainte-Suzanne".

C'était l'occasion pour les amateurs d'art et d'histoire de deux cités médiévales voisines (Normandie et Maine) de comparer les atouts respectifs de leurs championnes et leur mise en valeur, exercice toujours stimulant, et même captivant, quoi que puissent en dire les tristes sires qui n'étaient pas des nôtres :


Voici donc quelques photos de cette sympathique rencontre et de cette promenade...

18 octobre 2019.

18 octobre 2019.

18 octobre 2019.

18 octobre 2019.

... suivie d'agapes salutaires :

18 octobre 2019.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 26 Octobre 2019
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Personne n'ayant manifesté d'intérêt pour mes cèpes, je les ai offerts à mes voisins François et Ginette LAUTOUR. J'ai ainsi fait la connaissance d'un de leurs voisins de Lonlay, dénommé JOUIN, qui fut l'employé agricole de François LEVEQUE (mon vendeur) il y a une cinquantaine d'années. Nous avons évoqué l'employée de maison dont m'avait parlé, ému, un visiteur lors de "Journées du patrimoine" il y a une quinzaine d'années. Elle s'appellerait Nicole CHEMIN. Il y a un doute sur sa commune de résidence, Champsecret ou Saint-Bômer. Et je n'en retrouve pas la trace via "Google". Donc l'enquête continuera.

A noter que, chez François, j'ai remarqué un ancien et très bel évier de granit qu'il a récupéré près de chez lui et maçonné à sa façon dans une embrasure de fenêtre d'une dépendance :

26 octobre 2019.

26 octobre 2019.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 28 Octobre 2019
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Au courrier ce matin, la lettre recommandée suivante :


Merdum ! Depuis le temps, je pensais qu'ils m'auraient oublié.

Cela me vaudra de suivre mon 4ème (au moins) stage de récupération de points. Cette fois-ci à Villedieu-les-Poêles, les 12 et 13 novembre prochains.
Je vous envoie la photo d’un plafond peint d’ocre jaune et ocre rouge, très simple, intact, depuis le XVIe siècle en Eure-et-Loir, à Blévy, dont j’ai rencontré d’autres exemples, notamment en Seine-maritime (Manoir d’Agnès Sorel au Mesnil-sous-Jumièges, dépendance de l’abbaye) :


N.D.L.R. : Merci beaucoup ! Ce modèle me paraitrait simple à mettre en œuvre (plus que celui de Couterne) et tout à fait approprié pour la salle-à-manger de notre manoir favori.
Pour qui veut bien faire, la restauration d'un monument historique peut nécessiter parfois quelques notions de base en matière d'héraldique. Par exemple, lorsque l'on réfléchit à ce que pourrait être le décor de quelque poutre, bien sûr, voire de quelque solive.

Certes, il s'agit, dans ces exemples, de plafonds médiévaux, ce qui n'est pas ce qu'on recherche pour ici.

Quoique. Pour les plafonds du rez-de-chaussée des deux tours du logis, ça aurait du sens, même si ces tours ont été bien bahutées au cours des siècles.
Élisabeth Báthory, la comtesse sanglante
Malheur aux jeunes filles qui entraient au service de la belle comtesse hongroise. Obsédée par la jeunesse éternelle, celle-ci fut accusée en 1610 de crimes défiant l’imagination.

Portrait supposé d'Élisabeth Báthory, la comtesse sanglante.


N.D.L.R. : Brrr... Contemporaine de la Chaslerie.
Librairie Plein Ciel Le Havre, culture et curiosités (via "Facebook")
rédigé le Samedi 2 Novembre 2019
Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
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Les moines du monastère de Santa Maria de Alcobaça, à 88 kilomètres de Coimbra au Portugal, étaient soumis au Moyen Âge à un traitement infaillible contre l'obésité.
Les moines, qui mangeaient au réfectoire, étaient obligés d'aller chercher leur nourriture dans la cuisine d'à côté.
Personne ne faisait le service. Le problème était qu'ils devaient passer par une porte.
Et alors ? La porte mesure 2 mètres de haut et seulement 32 centimètres de large :

Ceux qui ne pouvaient pas la passer se retrouvaient sans manger et perdaient évidemment du poids rapidement.
Les supérieurs des moines ont eu recours à cette porte parce que la gourmandise est l'un des sept péchés capitaux et que l'obésité rend moins apte aux travaux manuels.
Les religieux appartenaient à l'Ordre cistercien aujourd'hui éteint, dont les adeptes travaillaient comme agriculteurs et produisaient tout ce qu'ils consommaient. En 1834, ils furent forcés de quitter le monastère par un décret gouvernemental supprimant les ordres religieux du Portugal. Aujourd'hui, le monastère d'Alcobaça, considéré comme l'une des sept merveilles du Portugal, fait office de musée.

( Publication due à l'érudition de Genet Tua. Merci de l'autorisation de partage ♡ )

N.D.L.R. : C'est exactement ce qu'il me faudrait (j'ai encore fait craquer un pantalon cette semaine) ! Et dire que j'ai visité ce monastère, notamment sa remarquable cuisine, et n'y ai pas vu cette porte (qui, si je ne me trompe, a l'air condamnée) !
Pour tâcher de relancer les réflexions sur les formes de quelques menuiseries extérieures à venir, voici quelques photos trouvées sur la "page Facebook" de "2.Vieilles portes, vieux volets et vieilles fenêtres en couleur !" :

- pour la porte principale du logis, deux exemples à Saint-Saturnin-les-Apt (Vaucluse) :


- pour la porte entre l'arrière-cuisine et l'arrière-cour, un modèle de Saint-Romain-au-Mont-d'Or (Rhône) :


- pour la lucarne Sud du colombier (sinon pour les trois), une réalisation en Dordogne :

Votre épouse a raison, rien n'empêche d'insérer des plates-bandes à un autre endroit, tout autour de la cour pour en respecter la géométrie. Ça permettrait une lecture facile et serait très harmonieux. Ou alors, pour les mêmes raisons, partir du bassin central pour créer un décor qui mettrait l'ensemble en valeur.

Pour vous en convaincre, voyez ces quelques photos. Faut écouter les filles de temps en temps !

- à Saint-Jacques-de-Compostelle :


- à l'abbaye de Senones (Vosges) :


- à Bourg-en-Bresse, au monastère royal de Brou :


- au monastère de Brucourt :


- à l'abbaye de Fontevraud :


- à Penhurst Place :


- à l'abbaye de Fontenay (Côte-d'Or) :


- à l'abbaye aux Hommes, à Caen :


- à Westminster Abbey :


- à Orval :


- à l'abbaye de Valloires :


J'aime beaucoup la vue de Senones. Ou encore celle de Brou. Avec des petits buis qui finissent de définir la structure, c'est sobre et ravissant. Manorial, quoi ! Valloires est également très belle.

N.D.L.R. : Merci pour cette intéressante contribution qui me donne quand même l'impression que vous voulez m'enfermer dans un monastère. Il faudrait alors, peut-il sembler et si je puis me permettre, que ce soit dans la catégorie des moines paillards.
Pensez également au village de Sully :


N.D.L.R. : Merci beaucoup pour cet exemple.

J'aime beaucoup que le fan-club fasse montre d'émulation pour communiquer ses idées.

Ceci dit, notre cour favorite est assez petite (de l'ordre de 25 mètres de côté) et de forme irrégulière. En plus, sa partie Sud ne voit guère le soleil, arrêté par le mur des passages charretier et piétonnier.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 4 Novembre 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Economie - Anecdotes - Références culturelles
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On n'imagine pas à quel point le prix des meubles anciens s'est écroulé. Il faut le voir pour le croire.

J'ai récemment remarqué, chez des antiquaires amis (donc à des prix incorporant leurs marges) :
- un bahut normand de mariage du XIXème en chêne maillé, avec de beaux décors sculptés, de 2,40 m de haut : proposé à 2 500 €,
- une armoire normande de mariage, richement sculptée : proposée à 1 200 €.

A l'instant, je viens de toper en direct pour une bonnetière à 140 € :

4 novembre 2011.

4 novembre 2011.

J'ai fait mon offre à 3 heures du matin, elle a été acceptée moins de trois heures plus tard.
J'espère que la vendeuse ne se dédira pas (je me méfie depuis l'aventure de la cheminée de Mebzon).

Je destine cette bonnetière à abriter mes dossiers dans ma chambrette monacalo-monastique. Depuis des mois, ils en jonchent le parquet et c'est plutôt encombrant :

4 novembre 2019.


Et vivent les insomnies et les insomniaques !

P.S. (à 22 heures) : J'irai chercher la bonnetière à Sèvres jeudi matin. Je tâcherai d'éviter les embouteillages autour de Paris.

Quant au bahut normand du "Roi Soleil"...

4 novembre 2019.

... je crois comprendre qu'il vient d'être acheté par une personne de qualité, de même qu'une certaine commode...

4 novembre 2019.

... et un lot de cristaux :

4 novembre 2019.

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➡️ Persécution des chrétiens au Japon: Crucifixion de 26 chrétiens à Nagazaki en 1597.
➡️ Après l'arrivée des premiers marins portugais au Japon en 1542, commence l'évangélisation sous l'impulsion de Saint François Xavier.
➡️ 95 jésuites (57 portugais, 20 espagnols et 18 italiens) étaient installés au Japon en 1600 et on estime que 200 à 300.000 japonais s'étaient convertis.
➡️ La ville de Nagazaki, peuplée quasi exclusivement de chrétiens, était surnommée "la Rome du Japon".
➡️ Inquiété, le pouvoir japonais cherchera alors à stopper puis à éradiquer le christianisme.
➡️ Des autorités de persécution sont mises en place avec pour objectif la persécution et l'extermination des chrétiens à l'échelle nationale. Quiconque est soupçonné d'être chrétien doit renier publiquement le christianisme et déshonorer les symboles chrétiens.
➡️ Ceux qui refusent de renoncer à leur foi chrétienne sont exécutés, souvent au moyen de la crucifixion publique ou brûlés vifs.
➡️ Une insurrection est brutalement écrasée en 1637, et plus de 40.000 chrétiens sont tués.
➡️ Des milliers de japonais chrétiens émigrèrent à Macau ou aux Philippines espagnoles.
➡️ Il faudra attendre 1873 et la restauration Meiji pour que le christianisme soit à nouveau autorisé au Japon.


N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Ville de Domfront-en-Poiraie‎ (via "Facebook")
rédigé le Mercredi 6 Novembre 2019
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NOV6
L'île des esclaves, de Marivaux
Public · Organisé par Ville de Domfront-en-Poiraie
Aujourd’hui de 20:30 à 21:30
Commence dans 16 heures environ · 5–11°C Pluie légère

"L'île des esclaves", célèbre pièce de Marivaux, est mise en scène par Jacques Vincey, directeur du Théâtre Olympia, cdn de Tours.

Quatre jeunes voyageurs athéniens, deux maîtres et deux esclaves, échouent sur une île où ils se voient obliger d’échanger leurs rôles. Les maîtres deviennent serviteurs et les asservis patrons. Quand les uns jubilent, les autres se morfondent ou corrigent leurs conduites pour retrouver la liberté.

Une pièce qui interroge sur la place de chacun dans la société.

Les acteurs : Blanche Adilon, Mickaël Grédé, Thomas Christin, Charlotte Ngandeu, Diane Pasquet.

Mercredi 6 novembre 2019, à 20 h 30, à partir de 14 ans. Durée : 1 h. Tarif : 10 € (plein), 5 € (réduit – scolaires, étudiants, demandeurs d’emploi, bénéficiaires de minima sociaux, titulaire AAH et détenteurs de la carte de fidélité). Places à retirer à la Maison des associations de Domfront-en-Poiraie ou à réserver par mail : saisonculturellepartagée@gmail.com ou au 02 33 38 56 66.

N.D.L.R. : Je compte aller voir ce spectacle proposé, si j'ai bien compris, par "Le Préau" de Vire. Ce sera pour moi l'occasion de saluer les principaux acteurs de la vie culturelle domfrontaise.
Une fois de plus, j'aurai passé le journée sur les routes. Principalement pour visiter le manoir de Lormarin, dans le Perche, à l'invitation de son propriétaire, désireux d'échanger avec moi sur des sujets d'intérêt commun.

Alban CRISTIN a commencé par me montrer sa boutique d'antiquaire, aménagée dans une dépendance...

7 novembre 2019.

7 novembre 2019.

... puis il m'a entraîné vers sa demeure...

7 novembre 2019.

... dont il m'a fait visiter le rez-de-chaussée, superbement restauré et meublé. C'est lui-même qui effectue, entre autres, la quasi-totalité des travaux de maçonnerie et de carrelage. Je ne puis qu'être admiratif.

Je me suis livré, avec son autorisation, à quelques activités d'espionnage industriel, en lien avec mes préoccupations actuelles :

7 novembre 2019.

7 novembre 2019.

7 novembre 2019.

7 novembre 2019.

7 novembre 2019.

Bonjour Monsieur Fourcade

J'ai repris, un peu par hasard, l'étude de cette branche de mes ancêtres qui est la famille Ledin de la Chaslerie, suite à un testament trouvé chez un notaire parisien, et je suis tombé sur votre site.

En effet, le site "roglo", bien utile même s'il contient des erreurs, mentionne pour certaines des sources concernant cette famille, le document fait en 1997 par monsieur Patrick Delaunay, Les Ledin de la Chaslerie, et internet me revoie bien évidemment sur votre site.
Mais je n'ai rien trouvé concernant cet auteur, et, comme je suis passionné de généalogie, j'aurais souhaité en savoir un peu plus sur cette famille, et me faire une idée plus précise sur l'ancienneté de sa noblesse réelle ou arrangée.
Est-ce que l'on peut encore trouver cet ouvrage ?

Le testament que j'ai retrouvé à Paris concerne Marguerite Ledin, daté de 1708 avec 2 codicilles. Un autre acte du même notaire fournit une copie de son acte de sépulture du 7 décembre 1708, dans lequel il est précisé qu'elle fille de Jacques Ledin et d'une dame Hebert, et qu'elle a 52 ans. Elle serait donc la fille ainée de ce couple.
Dans ce que j'ai pu voir sur votre site, M Delaunay n'en parle pas, et la base "roglo" la mentionne comme fille d'Anne Marie de Caignou, deuxième épouse de Jacques Ledin, ce qui, vu cet acte, est manifestement erroné.

Si vous êtes intéressé, je peux vous transmettre les photos et les références de ces actes.

Et félicitations pour la restauration de la Chaslerie, que je ne manquerais pas de venir visiter, si je passe un jour dans la région, mais c'est quand même un peu loin de Toulouse.

Cordialement

Bertrand de Saint-Martin

N.D.L.R. : La dernière fois où je l'ai vu, il y a une bonne dizaine d'années, Patrick DELAUNAY était cadre, de mémoire chargé du contrôle de gestion, dans le groupe B.N.P.-Paribas. Son ouvrage sur les LEDIN est resté sous forme photocopiée. Je dispose d'un exemplaire à la Chaslerie.

A ma connaissance, le meilleur connaisseur, de nos jours, de l'histoire des LEDIN est Eric YVARD, archiviste de formation, actuellement maire-adjoint de Bellême où il est en charge de la vie culturelle. Je l'ai mandaté pour exhumer l'histoire de la Chaslerie. Il devrait pouvoir répondre à vos questions et, comme moi, être intéressé par votre document.

Sur l'ancienneté de la noblesse des LEDIN, Eric YVARD tend, m'a-t-il dit, à donner crédit aux analyses critiques qui en on été faites. Il ne m'a toutefois pas encore remis ses conclusions écrites. Il a cependant retrouvé la trace d'une famille CHASLES qui aurait possédé la Chaslerie avant les LEDIN.

De mon côté, l'observation des fondations des deux tours du logis m'a amené à considérer comme plausible l'hypothèse de la présence d'un manoir qui aurait été rasé vers 1420 par les Anglais lorsqu'ils occupaient le Domfrontais.

Cordialement,

PPF
Bonjour
Voici les photos des Testament et acte de sépulture de Marguerite LEDIN
Cordialement


N.D.L.R. : Merci. J'ai transmis ces documents à Eric YVARD qui m'a répondu qu'il ne les connaissait pas. Ils nous offrent une fenêtre intéressante sur ce que pouvaient être les préoccupations et l'entourage de celle qui signait M de Lesdin de la Chalerie.