Archives, histoire, documentation

Oldtimer - classic cars (via "Facebook")
rédigé le Dimanche 15 Septembre 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Jean B‎ugatti with the Bugatti Royale 'Esders' Roadster, 1932.
It is one of the largest cars ever built. There were 7 chassis, each with a different body configuration, but all had a 169.3 in. wheel base and an overall length of 21 ft. The straight 8 12.7 litre engine was based on an airplane engine design & put out 300+ hp. The engine block was 4.6 ft long x 3.6 ft high - it was the largest automobile engine ever made.


N.D.L.R. : Cette voiture n'a pas grand chose à voir avec notre manoir favori. Mais je la trouve magnifique. Et il faut bien l'avouer, je n'ai - au moins ces temps-ci - pas grand chose d'intéressant à raconter ici.

Plus précisément, j'aurais peut-être des choses intéressantes à évoquer. Mais, s'agissant d'une négociation en cours à propos d'une prestation de services par un membre d'une corporation qui m'a déjà valu beaucoup de soucis et de déceptions, il vaut sans doute mieux que je garde cela pour moi. A ce stade du moins.
Châteaux français (via "Facebook")
rédigé le Lundi 16 Septembre 2019
Vie du site - Entretien du site - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes - Références culturelles
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#Carcassonne, ville médiévale au sud de #France dans la région du Languedoc. Les premiers murs ont été construits à l'époque gallo-romaine, avec d'importants ajouts aux XIIIe et XIVe siècles. #histoire https://t.co/EfBaPdxTfP – à Carcassonne.


N.D.L.R. : Pour le simple plaisir des yeux et bien qu'il n'y ait pas de lien évident avec notre manoir favori (si ce n'est l'amour des vieilles pierres).

Depuis quelques mois, je ne trouve plus sur "Facebook" les messages ou photos que j'aimais copier-collier sur notre site favori. Mes contacts sur ce canal se sont érodés. Depuis quelques jours néanmoins, je vois apparaître des photos aériennes que je trouve belles. Elles nous délasseront utilement des enquiquinements médiocres de la vie quotidienne dont on n'arrive guère, par ailleurs, à se dégager.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 16 Septembre 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Géologie - Références culturelles
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Dans le dernier numéro de la revue des "Maisons paysannes de France", je remarque cet article :


Cet article m'intéresse à plusieurs titres :
- d'abord à titre familial puisque la famille de Carole conserve des attaches fortes en Beaujolais ;
- ensuite, parce qu'il rappelle le vocabulaire et les pratiques des anciens carriers ;
- enfin, parce qu'il y est question d'un "Géoparc mondial UNESCO" alors qu'un tel label est actuellement à l'étude pour le Domfrontais.

Cet article me fournit en outre une occasion de me lamenter une fois de plus à propos de ce que j'appelle la barbarie envahissante. Je déplore en effet la fermeture de toutes ces carrières qui permettaient des constructions respectueuses des terroirs. Aujourd'hui, on voit proliférer des lotissements à base de parpaings et de ciment et, presque chaque fois, la vision de matériaux aussi uniformes et tristes me déprime.
Que voulez-vous, on ne se refait pas !
Bernard LANGELLIER (via"Facebook")
rédigé le Lundi 16 Septembre 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Nature (hors géologie) - Annonces - A la Chaslerie
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Comment fabriquer du brou de noix ? Cette année 2019, les noix tombent parfois sans se séparer du brou ; à cause de la sécheresse, je suppose.

Voici des fruits du noyer. C'est une drupe ou fruit charnu à noyau ; comme la cerise, la pêche... sauf qu'ici la partie comestible est la graine (amande) :

Le fruit du noyer entier :

Le fruit du noyer (drupe) comprend 1) la paroi du fruit constitué a) d'une partie charnue ou brou et b) d'une partie ligneuse appelée coque ou mieux écale. À l'intérieur de l'écale se trouve l'amande, c'est-à-dire une graine dans un noyau. L'amande est constituée notamment de 2 cotylédons, appelés ici cerneaux qui sont comestibles :

Voici le brou ou partie charnue de la paroi du fruit. Tout le reste a été enlevé. Remarquez les vaisseaux conducteurs de sève entre le brou et l'écale. NB : Il faut voir cette photo en creux, la coque (écale) ayant été préalablement enlevée. Pour que la noix soit saine, le brou doit se détacher complètement au moment de la chute :

Deux noyaux avec vaisseaux à la surface. Un noyau comprend l'écale (ligneuse) et l'amande comestible :

Ces éléments charnus de la paroi du fruit du noyer sont verts puis noircissent :

Voici des brous de noix mis à macérer dans l'eau. Le brou permet de teindre le bois, des meubles par exemple :


N.D.L.R. : Je mets ce message en ligne ici à l'intention des gars d'la ville, les durs, les vrais, les tatoués. Car moi, je savais déjà tout ça.

Ceci dit, si des personnes sont intéressées par le ramassage de mes noix (issues de trois noyers en pleine forme et totalement bio), il ne faut pas hésiter à se faire connaître. Car j'en aurai nettement plus, cette année, que pour ma consommation familiale.
lefigaro.fr
rédigé le Samedi 21 Septembre 2019
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Google prétend avoir atteint la «suprématie quantique».

Le géant informatique américain Google prétend avoir franchi une étape importante désignée sous le nom de «suprématie quantique» en fabriquant une machine aux capacités bien supérieures à celles des ordinateurs classiques les plus puissants, selon le Financial Times de vendredi.

Ces calculateurs d'un nouveau type sont capables, pour certaines tâches, de les réaliser bien plus rapidement que les machines actuelles car ils peuvent utiliser des propriétés étonnantes des particules permettant d'échapper aux règles de la physique classique.

Une étude des chercheurs de Google décrivant cette innovation, vue par des journalistes du quotidien économique, a été brièvement publiée sur le site de la Nasa cette semaine avant d'en être retirée.

Les chercheurs y affirmeraient que leur processeur est capable de mener une opération en trois minutes et vingt secondes là où il faudrait 10.000 ans au plus avancé des ordinateurs actuels. Ils auraient atteint ainsi la «suprématie quantique», en démontrant clairement qu'un ordinateur quantique bat en performance un ordinateur classique.

L'entrepreneur de la tech Andrew Yang, en lice pour la primaire démocrate, a salué cette avancée. «Que Google mette en oeuvre l'informatique quantique est une étape importante. Cela signifie, entre autres choses, qu'aucun code n'est indéchiffrable», a-t-il écrit sur Twitter.

N.D.L.R. : Un nouveau monde.
Maxime est passé me dire bonjour ce matin. Je lui ai montré les dispositifs en inox que j'ai fait fabriquer à La Ferrière-aux-Etangs pour boucher des regards dans les "trottoirs" :

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

Il m'a appris que son employeur, mécanicien agricole à La Baroche-sous-Lucé, saurait me fabriquer les mêmes.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 21 Septembre 2019
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Ces "Journées du Patrimoine" m'ont donné l'occasion, en compagnie de Carole, d'entrer dans le manoir de Mebzon à Sept-Forges pour la première fois depuis ma précédente visite, qui devait remonter à quelque chose comme 25 ans :

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

Au rez-de-chaussée :

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

Au 1er étage (deux cheminées se trouvent dans la même pièce) :

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

Une cheminée (neuve) qui me rappelle quelque chose :

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

Vers les combles :

21 septembre 2019.

Au bord de la Mayenne :

21 septembre 2019.

Une superbe charpente :

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

21 septembre 2019.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 23 septembre 2019 10:33
À : DESMOULINS-HEMERY Servanne <DESMOULINS.Servanne@ORNE.fr>
Objet : RE: Chaslerie - 2ème tranche de restauration des menuiseries extérieurs du logis.

Chère Servanne

Merci beaucoup pour cette aide très appréciée.

Amicalement,

PPF

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De : DESMOULINS-HEMERY Servanne <DESMOULINS.Servanne@ORNE.fr>
Envoyé : lundi 23 septembre 2019 09:56:47
À : 'Pierre-Paul Fourcade' <penadomf@msn.com>
Objet : RE: Chaslerie - 2ème tranche de restauration des menuiseries extérieurs du logis.

Bonjour,

Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, votre demande de subvention a été validée par le comité du patrimoine qui s’est tenu le 19 septembre.

Le vote des 15 000 € par la Commission permanente interviendra le 25 octobre.

Amitiés,

Servanne DESMOULINS-HEMERY | chef de la mission patrimoine et musées
Direction des archives et du patrimoine culturel | Pôle Attractivité territoriale | Conseil départemental de l'Orne
8 avenue de Basingstoke CS 30528 | 61017 ALENÇON cedex
Tél. : 02 33 81 21 55 | 06 09 33 17 26
www.orne.fr

(Fin de citation)
En Bretagne, un homme reconstruit seul un manoir "dans les règles de l'art".


N.D.L.R. : Merci beaucoup pour cette info. Sans nul doute, cela vaut le voyage.

Comme vous avez la gentillesse d'intervenir avec empathie sur mon site (ce n'est pas la première fois que je le remarque), accepteriez-vous de m'accompagner à la rencontre de ce personnage ?

Pour info, dans l'article communiqué, je relève une phrase : "une bonne restauration est une restauration qui ne se voit pas". C'est exactement ce que je pense. J'avais d'ailleurs été frappé lors de la première visite de Benoît MAFFRE à la Chaslerie par la remarque qu'il avait immédiatement faite : "c'est troublant, on ne voit pas où sont vos restaurations". Or, si tel est le cas, c'est parce que je veille à ce qu'il en aille ainsi, notamment en ne m'adressant qu'à des artisans capables de me satisfaire (ou à un garçon aussi doué, soigneux et intelligent qu'Igor). Et parce que, lorsque quelque chose ne me plaît pas, je n'hésite pas à faire refaire, même si cela explose mon budget (à l'exemple d'une ferronnerie récemment bâclée par un artisan, par ailleurs sympathique mais qui partait à la retraite).

Mais, à la différence de la personne dont cet article narre l'expérience, je ne fais rien moi-même. Strictement rien. Si ce n'est trouver les bons artisans, maintenir un contact infusé d'admiration avec ceux qui sont bons, virer les autres quels qu'ils soient s'ils ont failli à leur tâche. Et surtout, gérer la strasse (en l'espèce ses préposés obligés) qui nous bouffe avec, si souvent (mais pas toujours ni tout le temps), une valeur ajoutée négative. Et, plus encore, trouver les sous et gratter les fonds de tiroir pour avancer dans mon programme. En supportant, s'il le faut, les reproches, l'ingratitude ou même l'indifférence de quelques-uns dont j'aurais espéré mieux.

N.D.L.R. 2 (15 minutes plus tard) : Comment l'avais-je oublié ? Je passe aussi pas mal de temps à intervenir sur ce site et je pense qu'il est unique en son genre. En tout cas, je n'en connais nul équivalent.

J'ai pour principe de ne pas me laisser dicter ce que je peux, dois, ne peux pas ou ne dois pas y écrire. Or ce ne sont pas les donneurs de leçons qui manquent en la matière. Ils sont d'autant plus ridicules à mes yeux qu'ils ne sont pas fichus, pour ce qui les concerne, d'écrire vite et bien (et sans fautes d'orthographe qui me gonflent) ce qu'ils pensent. Tout juste bons à prendre des positions de principe fermées. Le genre castrateur. Mon réflexe est de leur redire ici de la façon la plus nette : qu'ils aillent se faire cuire un œuf !

Mais soyons plus constructifs. Sur le fond, je rappelle que ce site est d'ores et déjà muni d'un "bureau des pleurs" où l'on écoute les doléances et donne suite à celles qui, lorsque cela arrive, le méritent. Le seul défaut de ce dispositif, si l'on veut bien réfléchir deux minutes, est que j'y suis à la fois juge et partie. Voici un défaut que l'on pourrait certes, au moins en théorie, monter en épingle, au point même d'en chier un half-track. A dire vrai, personne n'a, à ce jour, mis le doigt sur ce défaut. Mais, comme le savent ceux qui peuvent comprendre, c'est-à-dire ceux qui réfléchissent, je suis ouvert à une adaptation en la matière, je veux dire à favoriser l'intervention d'un "vieux sage" (ou d'un autre) si cela paraît indispensable à la tranquillité de certain(e)s. "Do you see what (and who) I mean ?"
Témoignage de Betty 💢 (via "Facebook")
rédigé le Lundi 30 Septembre 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pouvoirs publics, élus locaux
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J'ai fui Rouen avec mes enfants, beaucoup trop insoutenable 😞 Les autorités sont en train de jouer avec nos vies.
Si vous pouvez faire remonter mon message de désespoir, faites le. La situation est surréaliste.

Je suis à Paris actuellement, je peux témoigner des dépôts de suie dans les pluies, des odeurs d'hydrocarbures et de plastique brûlés, des maux de tête, des nausées, de la gorge qui brûle... Nous vivons en plein cauchemar...

J'ai été réveillée à 6 h hier par les bruits d'explosion alors que je suis à plusieurs kilomètres. Nous avons vu le nuage noir passer toute la matinée, confinés dans la maison conformément aux consignes. Écoles et lieux publics fermés.

Mes migraines ont débuté vers 12 h hier. Le soir vers 21 h, les odeurs ont fini par rentrer dans la maison, j'avais l'impression d'avoir la tête dans un bidon d'essence, littéralement.

Nous avons hésité à partir hier soir vers 22 h mais l'odeur était encore plus insoutenable dehors que dedans et je n'ai pas osé traverser cela avec mes enfants de 4 et 6 ans. Ce sentiment atroce d'être autant en danger dans sa maison que dehors.

Ce matin, toujours des odeurs atroces, par vagues en fonction des vents, les gens se cachent le visage dans la rue pour ne pas respirer ça. Je suis partie avec mes enfants à la gare, traverser la ville nous a donné la nausée, gorge qui brûle et yeux qui piquent.

Les écoles sont toujours fermées, par mesure de sécurité nous dit-on, alors que tout est sensé être sans danger.
Les gens, ma famille, mes amis, mes collègues, tout ceux à qui je parle ONT PEUR, on sait qu'on nous ment. J'ai appelé la préfecture, langue de bois, le samu hier soir, débordés d'appels.

Des dépôts de suie noire, grasse, collante partout suite aux pluies. La mairie nous dit qu'ils sont en train de nettoyer les cours de récréation pour lundi. Des oiseaux morts retrouvés dans Rouen sur les quais.

La population se sent en danger, et abandonnée à cause de l’œil médiatique focalisé sur Chirac. c'est un sentiment irréaliste, que jamais je n'aurais cru vivre un jour... Mon fil facebook est plein de gens qui disent qu'ils vont porter plainte, qu'ils sont effarés de constater une telle inaction de la part des autorités.

Je m'arrête là, mais égoïstement, je suis partie, je suis à Paris, j'ai la chance d'avoir une sœur qui m'accueille. J'ai encore la gorge qui pique mais la migraine est partie.
J'ai 32 ans, un bon boulot, je suis éduquée, pragmatique et sensée, mais aujourd'hui j'ai peur. Je voudrais le dire et que le message soit transmis. Toute la ville est inquiète.

N.D.L.R. : Pensées émues pour mes amis rouennais André et Edna. S'ils le souhaitent, je les attends à la Chaslerie.
Éoliennes: le livre choc qui dénonce un scandale international.

INTERVIEW EXCLUSIVE - Dans une synthèse particulièrement documentée, le militant Fabien Bouglé démonte un à un les arguments en faveur de l’éolien. Imposture écologique, dangers pour la santé, gaspillage d’argent public, corruption: les faits qu’il rapporte sont préoccupants.

N.D.L.R. : Tout cela pourrait assez mal finir.
Dans le numéro du "Monde" daté du 2 et que j'ai trouvé hier soir dans ma boîte aux lettres (pour une fois, le facteur a fait son travail), je lis les critiques de films.

"Alice et le maire" et "Atlantique", j'essayerai de ne pas les louper quand ils seront projetés par ici.

"Atlantique" a été tourné à Thiaroye. Je crois que j'y passais quatre fois par jour quand ma mère me conduisait à l'école de la rue Kléber ou au lycée Van Vo ou venait m'y rechercher, au volant de sa "2-chevaux" (de 1960 à 1962, j'étais donc en classe de 7ème puis en 6ème). Il faudra que je lui demande si c'était bien là, près du lycée DELAFOSSE, que j'observais chaque fois l'état d'avancement de la construction d'embarcations de pêche (des thoniers à la coque de bois, dans mon souvenir). Ou bien si c'est là qu'elle achetait le poisson pour les plats dont nous régalait notre "boy cuisinier", Abdoulaye M'BAYE (Abdou pour ses femmes - il entretenait deux épouses avec ses 100 francs C.F.A. de salaire mensuel - et pour nous).

P.S. (du 5 octobre 2019) : Non, Thiaroye, lieu de sinistre mémoire, n'est pas l'endroit auquel je pensais ici.

Il s'agit en revanche de "la Gueule-Tapée". Nous habitions alors au "Point E", sur la 3ème rue partant de l'ovale en venant du Sud (dans mon souvenir, il y avait alors un baobab sur chacun des foyers de cet ovale) :

Je devais rendre des comptes sur mes résultats scolaires alors que nous roulions sur la Corniche. Et j'avais intérêt à ce qu'ils soient bon. Sinon, l'atmosphère devenait vite irrespirable pour moi.

J'apprends que la rue Kléber a changé de nom...

Je savais déjà que "mon" Van Vo, le lycée Van Vollenhoven s'appelle désormais le lycée Lamine Gueye :

Il avait alors de belles couleurs ambrées, dignes d'un bâtiment colonial. Tout badigeonné de blanc, il m'apparaît désormais bien fade. Il reste quand même ces vastes galeries le long des façades ; nous y attendions les profs pendant les inter-classes et l'air y demeurait frais malgré la canicule, grâce à l'excellente conception de l'architecte à laquelle, âgé de 9 ans, j'étais donc déjà sensible puisque je m'en souviens très bien, près de 60 ans plus tard.
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Jeudi 17 Octobre 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Otiosus
Publié le 17 octobre 2019

Poursuivant mon exploration de la notion d’otium, que j’ai déjà abordée plusieurs fois, et le faisant tranquillement (“per otium” eût-on dit justement en latin), je suis retourné consulter le Gaffiot (le Gaffiot et le Bailly sont les deux mamelles des petits étymologistes tels que moi. Le Gaffiot est en ligne, et c’est formidable).

On y remarque que le mot otium a pour dérivé l’adjectif otiosus, qui veut dire oisif, bien sûr, mais plus particulièrement « qui n’est pas pris par les affaires », qui s’en tient à l’écart, et qui donc est libre de son temps. C’est ainsi que le Gaffiot traduit la locution de Cicéron quoniam sumus otiosi (littéralement : puisque nous sommes oisifs) par : « puisque nous avons le temps ».

Voici la clé : l’oisif est celui qui a le temps.


Et comme l’oisif a le temps (pas simplement du temps : le temps), il l’emploie à ce qui lui plaît : à jouer, à étudier, à chanter, ou comme le sage de La Bruyère à « méditer, parler, lire et être tranquille ». En Occident, on n’aime pas cette idée, et la plupart des gens hausseront les épaules et vous diront que le temps, en réalité, l’oisif le perd, qu’il ferait mieux de travailler. Mais c’est le contraire qui est vrai. Le drame des hommes est de ne pas accepter de comprendre ce que le grand Cervantès, le père de Don Quichotte, a pourtant parfaitement exprimé : « l’homme qui travaille perd un temps précieux ».