Archives, histoire, documentation

La semaine prochaine, Pascal devrait commencer à remonter le mur Est du futur petit salon, béant depuis un bon mois (voir mon message du 25 mars dernier, sous cet onglet).

Nous en profiterons pour placer le potager sous la fenêtre...

30 avril 2011, le potager et sa fissure sur le dessous.

... et, entre la porte et la fenêtre de cette façade Est, un vieil évier ébréché de granit exhumé du stock de vieux matériaux hérités du "Mahatma" du Passais.

30 avril 2011, l'évier à replacer, au milieu de vieux matériaux.

La longueur de son canal d'évacuation est compatible avec l'épaisseur du mur ; il pourra donc trouver une nouvelle vie en servant désormais de vide-poche.
Nous êtions sans nouvelles de Roland BOUSSIN depuis plus de deux mois.

Il est repassé cet après-midi à la Chaslerie, accompagné de son gendre blessé à la main par une grosse écharde de sapin. Nous avons discuté des difficultés de la conjoncture et fini par trouver un accord sur son dernier devis.

Il devrait donc revenir le 23 mai prochain pour commencer à poser la charpente restaurée du fournil de la ferme. Nous étudierons dans la foulée comment restaurer la charpente de la ferme, tant à hauteur du futur petit salon (où il faudra changer la ferme, les arbalétriers et les sablières - rien de moins -) qu'à celle de l'extension Sud du bâtiment (afin de lui redonner son aspect initial de longère).

N.B. : Roland BOUSSIN m'a dit des choses intéressantes sur la façon de maçonner les conduits de cheminée. Il faut en effet comprendre que l'air froid qui descend par le conduit de cheminée doit être renvoyé vers le ciel par l'air chaud du foyer. Il y a donc un système de chicane à prévoir pour que l'air froid puisse être dévié dans sa chute et soulevé par le courant ascensionnel d'air chaud. Il semble donc que Pascal - qui prétend que les arrivées d'air frais qu'il a prévues en bas du foyer devraient suffire - pourrait ne pas échapper à la reprise de l'ensemble du conduit de cheminée afin d'y inclure une telle chicane. Il me semble cependant que se poserait la question de la compatibilité de ces bouches d'air froid avec la chicane : ces systèmes ne se contrarieraient-ils pas ?

Dans l'ouvrage "Le tirage des cheminées à feu ouvert" par J.L. LOUVIERE, paru chez Massin, je trouve cette coupe d'une cheminée dont le foyer fait 1,50 m de haut, et qui pourrait constituer le schéma de la chicane dont m'a parlé Roland BOUSSIN :

Coupe d'une cheminée dont le foyer a 1,50 m de haut.

Or, à la Chaslerie, tous les conduits de cheminée sont à peu près verticaux et aucun ne comporte ce genre de chicane. Il est vrai que les seules cheminées que j'y aie vu fonctionner, celle de la salle à manger du logis et celle de la ferme, tirent très mal. A la ferme, toutes les photos de la poutre au plafond du futur petit salon mises ici en ligne montrent d'ailleurs que cette poutre est noire de suie, comme l'étaient les solives démontées. Dans le logis, j'attribuais ce mauvais fonctionnement à un bidouillage supplémentaire du génie des Carpates mancelles, le cher Tonton que l'on sait. Dans le souci d'implanter la cheminée de Mebzon au 1er étage, ce dernier avait divisé le conduit en deux, en utilisant des matériaux de mauvaise qualité dont chaque hiver ramène au sol des brouettées...

Donc problème : pourrons-nous nous contenter des bouches d'air de Pascal ou bien faudra-t-il rebâtir le conduit en arrière de l'actuel, quitte à oublier le déflecteur à 15° ?

A dire vrai, je militerais volontiers pour la reconstruction du conduit car cela me garantirait son étanchéité, ce qui est loin d'être le cas actuellement. Resterait alors à voir comment traiter la question de l'étranglement de 20 cm en haut de l'avaloir.

Il faudra regarder ces questions de près, en considérant le schéma précédent comme un optimum et en nous interrogeant, sur le papier, sur la circulation des différents courants d'air que nous tâcherons d'organiser.

@ Mr T. :

Je reviens sur mon message du 27 avril dernier (sous cet onglet) à propos du mauvais assemblage des poutres et solives au rez-de-chaussée du colombier.

Aurais-je été injuste avec le combattant suprême des prairies, cher à notre neveu favori ?

Le fait est que je trouve dans "La maison ancienne, construction, diagnostic, interventions" par Jean et Laurent COIGNET chez Eyrolles de quoi préciser mes appréciations sur les "plafonds à la française" :

Extrait de la page 61 de l'ouvrage en question.

On voit ainsi qu'au rez-de-chaussée du colombier, nous avons une mauvaise "juxtaposition des solives en appui direct" (schéma 1 D) là où je recommanderais plutôt un "appui sur des lambourdes en moises liaisonnées à la poutre" (schéma 2 B), voire encore mieux, un "appui par tenons et mortaises sur des lambourdes liaisonnées à la poutre" (schéma 2 A).

Qu'en dis-tu, Môssieu Bibo ? (bis)
Bonjour,

Avec votre cheminée, vous voilà parti dans un vaste problème où j'imagine que votre connaissance parfaite des coniques va sûrement vous aider.

Tout d'abord ma réflexion par l'observation, toutes les cheminées de ma région, qu'elles soient modestes ou de manoir, avaient un conduit droit. En des temps reculés, le problème de tirage ne se posait pas, car même en hiver, bien souvent la porte était ouverte. Et si la porte était fermée, dans le haut jour, il y avait le viquet que l'on pouvait ouvrir.

Lorsque j'ai réhabilité la cheminée de ma salle à manger, j'ai prévu deux prises d'air extérieur ; elles sont absolument inefficaces. Voici ce que je constate lorsque je fais du feu, les gaz chauds s'élèvent contre la paroi du mur de la cheminée ; arrivés vers le haut, ils se refroidissent et redescendent à l'opposé. Selon la pression qu'il y a dans la pièce, bien souvent la fumée ressort sous le manteau. Dans ce cas si j'ouvre la porte, la pression maintient cette fumée bien plus haut.

Toutes ces théories sont bien jolies, mais là, chaque cas est particulier. La hauteur de la cheminée, la section du conduit, le volume d'air de la pièce, les vents dominants et j'en oublie sûrement, sont des paramètres à prendre en compte et l'âge de capitaine....

Prenez le temps de la réflexion.

Bonne journée !

@ Mr T. :

Je rentre de chez mon ami Marc CHALUFOUR, à Chênedouit, et j'ai photographié pour toi deux exemples de pose de solives sur lambourdes du type traditionnel par ici.

Voici un premier exemple, brut, dans un local en cours de restauration chez Marc. Observe bien l'assemblage :

7 mai 2011, plafond traditionnel dans une dépendance de Marc CHALUFOUR.

Et, pour te prouver le charme de tels plafonds, voici celui de la cuisine - salle à manger dans le logis de Marc, peint en bleu charron pâle :

7 mai 2011, un plafond du logis de Marc CHALUFOUR.

Je signale au passage que les murs sont enduits intérieurement de chaux et qu'à vue de nez, il ne doit pas y avoir plus de 2,10 mètres entre le sol de la pièce et le bas de cette poutre.
Marc CHALUFOUR est vice-président pour l'Orne de l'association "Maisons paysannes de France". A ce titre, il a organisé chez lui, aujourd'hui, un stage d'initiation à la restauration des torchis auquel j'ai participé.

Cela se passait à Chênedouit, à la demi-acre :

7 mai 2011, le logis de la demi-acre à Chênedouit.

7 mai 2011, le puits de la demi-acre à Chênedouit. Il est daté de 1818.

Marc restaure cette propriété qui en avait bien besoin, comme l'illustre cette dépendance où il n'est pas encore intervenu :

7 mai 2011, une dépendance de la demi-acre avant restauration par Marc CHALUFOUR.

Voici le local sur lequel nous avons travaillé aujourd'hui, à savoir une seconde dépendance, en cours de restauration et destinée à servir de logement d'amis :

7 mai 2011, la dépendance en cours de restauration à la demi-acre.

L'objectif était de remettre du torchis entre les colombes, ainsi que Marc l'a déjà fait, il y a 3 ans, sur une troisième dépendance à usage de débarras :

7 mai 2011, la dépendance de la demi-acre dont la façade Ouest (à droite sur la photo) a été restaurée il y a trois ans.

Observons au passage, sur cette dernière dépendance, en haut du mur de droite, deux entrées pour des pigeons. Voici l'une de ces entrées vue de l'intérieur de cette dépendance ; on peut remarquer qu'elle se prolonge d'un perchoir : Marc a donc pensé à tout !

7 mai 2011, l'intérieur de la dépendance dont le torchis a déjà été restauré, à la demi-acre de Chênedouit.

Osons l'écrire : c'est à de tels détails qu'on apprécie la grandeur d'une civilisation !

Observons également que le torchis recouvre ici la plupart des colombes (toutes sauf l'ossature principale) et ceci aussi bien intérieurement qu'extérieurement (à la Chaslerie, les deux dépendances en torchis ne seront pas du même type puisque les colombes secondaires y resteront visibles de l'extérieur).

A ce stade de mes explications, il va vous falloir travailler un peu. Je vous propose en effet de lire le témoignage suivant, publié dans "La terre crue en Basse-Normandie" par le "Centre régional de culture ethnologique et technique" :

Page 44 de l'ouvrage en question.

Après cette lecture, vous savez désormais ce qu'on appelle un "gazon" ou bien un "biaqueur". Je peux donc poursuivre...

Voici précisément le chantier tel que nous l'avons trouvé ce matin. Marc et son assistant Gaëtan avaient disposé un lattis de part et d'autre des colombes et les châssis des fenêtres étaient en place...

7 mai 2011, le terrain d'exercice...

La boue nous attendait dans une baignoire...

7 mai 2011, prête pour Marat ?

... Il s'agissait donc, pour commencer, de la mélanger à de la paille sèche pour former les fameux gazons. Pour ce faire, Marc nous a enseigné deux techniques : aux mains...

7 mai 2011, la confection des gazons à la main.

... ou aux pieds :

7 mai 2011, un élève très appliqué...

Il fallait ensuite biaquer les gazons sur le lattis...

7 mai 2011, le biaquage.

... avant de les talocher...

7 mai 2011, Gaëtan maniant la taloche.

... puis de les retalocher.

Bien sûr, nous avons interrompu ce labeur à l'heure du déjeuner car Marc nous avait préparé un festin bio à base d'un succulent cochon. J'avais apporté, pour le le dessert, des glaces de la ferme BIDARD de Lonlay-l'Abbaye. Tout le monde s'est régalé mais j'avoue avoir éprouvé les plus grandes difficultés à me remettre au travail en début d'après-midi : l'heure de ma sieste avait sonné...
Bonjour,

Je vous donne les hauteurs sous plafond du salon de la Bézirie :
H sous poutre 2,54
H sous rouis 2,72
H sous plancher 2,81.

Je pense que vous possédez le livre de l'abbé LELEGARD, "Les maisons anciennes de la Manche", voir pages 20 et 21.

Je constate que vous avez passé une excellente journée de formation à la restauration du torchis, qui plus est en excellente compagnie des MPF, association de bon conseil. J'allais à leur siège à Paris me documenter, ils possèdent une bonne bibliothèque.

Bonne journée !

De l'ordre de 1 500 €/m2, c'est-à-dire 1500/69 carreaux soit 21.7 € le carreau ????

HT ? TTC ? Ne pensez-vous pas qu'il y a une erreur ? Le web n'a-t-il pas de limites ?

Une validation des infos concernant une société n'est-elle pas la moindre des choses ? sans compter une simple autorisation ? ATTENTION CERTAINS MOTIFS NE NOUS APPARTIENNENT PAS !

Cordialement,
@ Bertrand FOUCHER :

Je confirme que 1 500 €/m2 est bien l'ordre de grandeur du tarif qui m'a été indiqué pour les "pavés estampés à décor à l'engobe" de FAUVEL dont j'ai diffusé les photographies sur ce site. A noter toutefois que les prix diffèrent légèrement selon le motif. Ces prix s'entendent hors transport et pose.

Il s'agit de prix T.T.C., étant entendu que, comme cela m'a été précisé, la T.V.A. applicable serait pour moi, simple particulier achetant en direct, de 19,6 %. Il semble qu'elle soit moindre pour les carreleurs professionnels.

J'ajoute que je n'ai pas cherché à marchander mais me suis contenté de noter l'ordre de grandeur du chiffre exact que m'a donné la vendeuse, après qu'elle a multiplié le prix unitaire du pavé d'un modèle par le nombre de pavés de ce modèle nécessaires pour recouvrir un mètre carré.

N'hésitez pas à contacter FAUVEL pour obtenir plus de précisions (tél.: 02 33 56 83 31, courriel : fauvel@fauvel.fr), et à nous faire part, si vous le voulez bien, des corrections qu'il y aurait lieu d'apporter à mes messages.

Cordialement.

P.S. : Relisant votre message, je note le "NOUS" de la fin du texte. Ceci signifie-t-il que vous avez des liens avec FAUVEL ?

Quoi qu'il en soit, s'il y a un problème pour la diffusion sur ce site (de caractère privé, je le souligne) de la photo de l'un des modèles en cause, n'hésitez pas à le préciser et je supprimerai bien entendu et sans délai la (ou les) photo(s) litigieuse(s).

Je découvre, grâce à Google, que M. Bertrand FOUCHER est le gérant de FAUVEL.

Je suis heureux d'être entré en contact avec lui. J'aime beaucoup les productions de sa maison, même si je regrette que le gisement d'argile pour ce que j'appelle le "vieux rose" ait cessé, si j'ai bien compris, d'être accessible.

P.S. : M. FOUCHER m'a téléphoné, peu après que j'ai "posté" ce message, alors que j'avais entrepris une promenade de 6 bons kilomètres pour me rendre chez les LEMOINE (voir en "Sujets divers"). Il m'a expliqué que les prix des pavés estampés en question devaient être établis en fonction de la commande précise. Il m'a cité un ordre de grandeur très nettement inférieur à celui qui résultait de l'extrapolation précédente.

Nous sommes donc convenus de rester en contact. Il est possible que M. FOUCHER vienne à la Chaslerie un jour prochain pour qu'on commence à discuter de notre affaire. En attendant, j'espère qu'il aura rapidement de bonnes idées pour retrouver le "vieux rose" des "pavés Louis XIII" de FAUVEL ; en tout cas, je l'y ai encouragé.

Bonjour,

Je descends de la famille Levêque de Saint Mars d'Egrenne et en tombant sur votre site de la Chaslerie, j'ai pu constaté que vous aviez obtenu un certain nombre d'informations sur ma famille, ou du moins sur une de ses branches.

Vous serait-il possible de me communiquer ces informations ou de me transmettre les coordonnées de ce M. Lamer qui semble assez bien renseigné ? Je fais moi-même un peu de généalogie.

Je vous en remercie par avance.

Cordialement,

N.D.L.R. : Je n'ai découvert ce message que le 7 août 2012, l'ai immédiatement et enfin mis en ligne puis ai répondu à M. Alexis LEVÊQUE.

Bonjour,

Je suis, comme l'était mon père Jean Hairie, historien local, actif à l'association "Le Pays Bas-Normand". Je souhaite prendre contact par mail ou téléphone, ou à la fac de Caen, pour parler des épis de faitage: sources iconographiques, potier... Je travaille sur les poteries de Ger.

02.31.73.85.54
14 rue du Blanc, 14000 CAEN
Roland BOUSSIN est venu ce matin décharger à la Chaslerie les pièces de charpente restaurées à son atelier pour le fournil de la ferme :

19 mai 2011, Roland BOUSSIN devant les grosses pièces de charpente du fournil de la ferme.

19 mai 2011, Roland devant les petites pièces de charpente du fournil de la ferme.

Roland me promet de revenir le 30 mai prochain réinstaller cette charpente.

Nous avons évoqué les travaux de charpente et de couverture à prévoir sur la ferme. Roland me dissuade de les lancer avant d'en avoir fini avec l'essentiel de la maçonnerie des murs extérieurs de ce bâtiment. Je lui ai montré le type de lucarne fourragère auquel je pense à ce stade (sur la photo suivante, la maçonnerie a été remontée jusqu'à la sablière, ce qui n'est pas ce que je souhaite) :

19 mai 2011, lucarne fourragère photographiée à Domfront.

Roland me recommande de ne pas en prévoir de ce modèle au-dessus des pièces d'habitation, de façon à garder son style de ferme au bâtiment. Pour la future chambre au-dessus de la future cuisine, la couverture ne viendrait donc pas en surplomb de la façade mais la maçonnerie serait analogue.

Pour le torchis à poser entre les colombages sur l'appentis de la cave et sur son abri de jardin, Roland suggère d'utiliser du béton de chanvre enduit de chaux. Il paraît que cette technique a été retenue sur la maison natale de Charlotte CORDAY où elle donne toute satisfaction. Si un visiteur du site a un avis à ce sujet, je suis preneur.

Le manoir du Ronceray à Champeaux-en-Auge, maison natale de Charlotte CORDAY.

Enfin, Roland a fait part à Pascal de ses préconisations pour les descentes pluviales. De mon côté, je souligne à Pascal l'utilité de prévoir des trappes de visite des conduits qu'il va inclure dans la maçonnerie.

P.S. : A Domfront, place du champ de foire, j'ai remarqué cette très belle lucarne fourragère, très richement ornementée de symboles qui me paraissent maçonniques :

19 mai 2011, lucarne au domicile de M. LEBOSSE, président de l'office de tourisme de Domfront.

Bonsoir,

C'est quand même étonnant ce que vous me dites, la résolution de la photo qui passe est de 512x288, mais elle est floue.

La première de Bonvouloir, 1024x577, ne passe pas ; je vais essayer avec une taille intermédiaire, 800x450. Essayez cela et dites moi.

Je vous joins les photos du calvaire à décrypter dont je vous ai parlé en vous demandant si vous connaissiez un paléographe qui pourrait m'aider.

Pour faire ressortir le texte nous avons passé de l'argile en poudre. Puis avec un logiciel, j'ai appliqué différents filtres.

Je ne vous dis pas ce que j'ai réussi à comprendre afin de ne pas vous influencer.

Bonne soirée !
@ Guy HEDOUIN :

Depuis décembre dernier et des photos de la Bézirie sous la neige, aucune des photos que vous m'avez transmises ne "passe" ici, à part celle, jeudi dernier, d'un salon de la Bérardière. J'arrive cependant à les "ouvrir" toutes avec mon ordi.

Sur la 1ère ligne de l'inscription de votre calvaire, je lis "IHS Maria" et j'aperçois le profil d'un orant. Sur la 2ème ligne, je lis une date qui pourrait être 1335 (le 13 me paraissant effacé). Je ne déchiffre pas la suite.
Je suis repassé aujourd'hui rendre visite à mes amis LEMARIE, antiquaires-brocanteurs à Notre-Dame-du-Touchet.

J'en ai profité pour prendre en photo diverses portes intérieures de leur logis qui pourraient m'inspirer pour de nouveaux travaux à la Chaslerie...

1er juin 2011, première porte chez les LEMARIE.

1er juin 2011, deuxième porte chez les LEMARIE.

1er juin 2011, troisième porte chez les LEMARIE.

1er juin 2011, quatrième porte chez les LEMARIE.

... si ce n'est déjà fait :

1er juin 2011, porte chez les LEMARIE ayant déjà servi de modèle pour le dressing du 1er étage du bâtiment Nord.

Cher Monsieur,

Nous nous sommes rencontrés chez nos amis Laurensou. C'était avec un grand plaisir.

Vous m'avez fait visiter il y a quelques années votre magnifique manoir. Ce fut passionnant.

J'ai retrouvé dans mes archives une lettre de Gabriel Hubert où il indique que les Ledin de la Chalerie avaient été seigneurs de Landelle (petit fief situé à Clécy dans le Calvados ayant appartenu aux de Croisilles). J'ai scanné cette lettre, comment vous l'envoyer ? Par votre adresse mail ? Malheureusement, l'année de cette lettre n'est pas indiquée (ce 20 avril simplement).

Etes-vous toujours intéressé par mon ouvrage sur les Ruault de la Vaidière en Saint Mars ? Une nouvelle édition va sortir, revue, complétée et corrigée. Vous avez dû voir la première édition chez les Laurensou.

J'espère vous revoir prochainement.

Bien cordialement.
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@ Alain du PLESSIS VAIDIERE :

Cher Monsieur,

Je me souviens très bien de cet excellent déjeuner chez votre cousine et en présence de votre fils, étudiant en notariat conformément, ai-je retenu, à une très longue tradition familiale.

Bien sûr, je suis toujours intéressé par l'ouvrage sur votre généalogie.

Quant aux CROISILLES, il y eut en effet une alliance avec les LEDIN, précisément entre Pierre V LEDIN (1666-1715) et Catherine Thérèse de CROISILLES, morte en 1722 ; Pierre LEDIN était l'arrière-petit-fils de René LEDIN qui construisit (ou, selon moi, reconstruisit) le logis de la Chaslerie ; il était "seigneur de la Chaslerie et de la Haute Chapelle, seigneur et patron haut-justicier des paroisses de Clécy, la Villette, Saint-Lambert, Saint-Rémy, baron de la Landelle, capitaine au régiment de la Reine-Infanterie et lieutenant des maréchaux de France". A noter que, dans le granit du linteau de la cheminée de mon bureau (c'est-à-dire au 1er étage de la tour Louis XIII) est gravé l'écu de l'alliance entre les LEDIN et les CROISILLES (reproduit sous l'onglet "Visite" de ce site internet).

Pour l'envoi de la lettre, vous pouvez la scanner et me transmettre le résultat à mon adresse de courriel (penadomf "at" msn.com). Je m'occuperai ensuite de la mise en ligne sur ce site.

A bientôt, j'espère, quand vous serez de retour par ici.

Cordialement.