Archives, histoire, documentation

Je signale particulièrement l'échange suivant à mon "ami Facebook" Mickaël CHARTUS :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 21 mars 2019 08:20
À : YVARD Eric
Objet : RE: La Chaslerie

Cher Monsieur,

A votre disposition. Dites-moi quand nous pourrions nous rencontrer.

Bien cordialement,

PPF

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De : YVARD Eric <eric.yvard-mairie@orange.fr>
Envoyé : jeudi 21 mars 2019 08:04
À : penadomf
Objet : La Chaslerie

Bonjour monsieur Fourcade

J'envoie enfin la transcription du partage de 1593 devant le notaire de la Haute Chapelle.
Dans ce partage est mentionné à plusieurs reprises Pierre Ledin, receveur des tailles à Domfront.
Il semble posséder quelques pièces de terres dépendant de la Chaslerie.
En conclusion, la Chaslerie appartient à la famille Ledin depuis au moins deux générations car Guillaume Ledin, sieur de la Guerche doit être le cousin germain de Pierre Ledin, receveur. Donc la Chaslerie appartenait en entier au grand père paternel des deux hommes.
Pierre Ledin a dû racheter entre 1593 et 1601, date de sa mort, sauf erreur, la plupart des héritages des 6 fils Ledin par des actes successifs qui ont du se faire au notariat de Domfront ou celui de la Haute Chapelle. Je vais tenter un sondage pour voir.
Cet acte est en très mauvais état et je n'ai pu le transcrire en entier car il est en partie ruiné par des déchirure et l'usure du temps.
Je vais retourner à l'orignal pour le finaliser.
Si possible, nous pouvons fixer un rendez-vous au mois d'avril pour échanger nos docs et en discuter ensemble.
Bien à vous
Eric yvard

(Fin de citation)

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Mars 2019
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 22 mars 2019 08:25
À : eric.yvard-mairie
Objet : RE: La Chaslerie

Très bien.

Bien cordialement,

PPF

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De : eric.yvard-mairie <eric.yvard-mairie@orange.fr>
Envoyé : vendredi 22 mars 2019 08:13
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : La Chaslerie

Bonjour
J ai pris contact avec le descendant ledin de la guerche
Nous allons échanger nos travaux
Eric y

(Fin de citation)
Jean-Philippe Alves‎ - FRANCE PATRIMOINE (via "Facebook")
rédigé le Dimanche 24 Mars 2019
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En sortant de la forêt, soudain, on remarque, perché sur une butte, massif, dominateur, royal, le château de Biron. La vue s'y étend à l'infini au-dessus des bois, des monts du Limousin aux Pyrénées :

Situé dans la vallée de la Lède, dans le Périgord pourpre, il était le siège de l'une des quatre baronnies du Périgord, avec Beynac, Bourdeilles et Mareuil.

Il fut la propriété de la famille de Gontaut-Biron qui acquit par alliance la baronnie de Biron au xiie siècle, avant d'être pris par les Albigeois en 1211, par Simon IV de Montfort en 1212, qui exécuta son seigneur, et par les Anglais aux xive et xve siècles qui le saccagèrent.
Il fut érigé en duché-pairie en 1598.
Quatre ans après, Charles de Gontaut, duc de Biron, convaincu d'une nouvelle conspiration contre son roi et son pays et jugé coupable de haute trahison, fut décapité dans la cour de la Bastille à Paris (13/07/1602).

Les Gontaut-Biron comptèrent quatre maréchaux et cinq ducs et pairs de France, dont Armand-Louis, duc de Lauzun, qui combattit avec La Fayette en Amérique, prit part aux États généraux de 1789 et fut guillotiné à Paris en 1793.

Du XIIe au XVIIIe siècle, chaque siècle a laissé son empreinte, évoquant les vicissitudes de cet édifice monumental :
Donjon du XIIe siècle, chapelle à double étage (1515), a conservé les tombeaux de Pons de Gontaut, baron de Biron, mort en 1524, et de son frère Armand, évêque de Sarlat, mort en 1531; les têtes des gisants ont été martelées.
Une Mise en tombeau du Christ et une Pietà avec donateurs se trouvent aujourd'hui au Metropolitan Museum of Art, New-York.

Importantes cuisines voûtées à l'Est, avec citernes :

En 1994 y fut tourné le film "La Fille de d'Artagnan" avec Sophie Marceau et Philippe Noiret.
Cimon Fullsdemiltiade (via "Facebook")
rédigé le Lundi 25 Mars 2019
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Moi : « C’est marrant quand on mange des asperges après le pipi pue. »

Marcel Proust : « Mais mon ravissement était devant les asperges, trempées d’outre-mer et de rose et dont l’epi, finement pignoché de mauve et d’azur, se dégrade insensiblement jusqu’au pied - encore souillé pourtant du sol de leur plant - par des irisations qui ne sont pas de la terre. Il me semblait que ces nuances célestes trahissaient les délicieuses créatures qui s’étaient amusées à se métamorphoser en légumes et qui, à travers le déguisement de leur chair comestible et ferme, laissaient apercevoir en ces couleurs naissantes d’aurore, en ces ébauches d’arc-en-ciel, en cette extinction des soirs bleus, cette essence précieuse que je reconnaissais encore quand, toute la nuit qui suivait un dîner où j’en avais mangé, elles jouaient, dans leurs farces poétiques et grossières comme une féérie de Shakespeare, à changer mon pot de chambre en un vase de parfum. »

Moi : « Ouais voilà, c’est marrant. »

N.D.L.R. : On aura remarqué que j'aime bien, de temps à autre, par des emprunts sur "Facebook", relever le niveau culturel de notre site favori.
Aleteia.org (via "Facebook")
rédigé le Vendredi 29 Mars 2019
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En images : ces charpentes, véritables vaisseaux de bois :


N.D.L.R. : Une fois que Sébastien LEBOISNE aura terminé le travail que je lui ai demandé, je pense que les combles de notre colombier favori (et, plus tard, ceux de nos écuries favorites) mériteront de ne pas être oubliés dans ce genre de liste.
La Mayenne compte de nombreux châteaux et manoirs, dont beaucoup sont habités !
Ici le château des Arcis et ses superbes jardins 🏰🌿

👉 http://bit.ly/chateau-Arcis

N.D.L.R. : Superbe ! Et contemporain de la Chaslerie, ce qui ne gâte rien...

J'essayerai d'aller m'y promener. On dirait que le propriétaire est un "cher camarade" (à vérifier mais cela fait longtemps que je ne cotise plus à l'AX, donc n'ai plus de "bible" sous la main).
HuGo SOLIGNAC (via "Facebook")
rédigé le Jeudi 11 Avril 2019
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Le château de Villette est un édifice classé au titre des Monuments historiques, construit entre 1663 et 1669 par François Mansart (1598-1666) et achevé par son petit-neveu Jules Hardouin-Mansart (1646-1708) dans le plus pur style classique français. Calme et sérénité sont les maîtres-mots de ce lieu authentique chargé d'histoire surnommé "Le Petit Versailles". Demeure familiale des Grouchy, elle abrita les amours de plusieurs personnalités, dont celles du marquis Nicolas de Condorcet et de Sophie de Grouchy qu'il épousa en 1786 et dont le marquis de La Fayette fut témoin du mariage.

Le château fut racheté en 2011 par un couple tombé sous le charme des lieux. Les nouveaux propriétaires se sont tournés vers l'architecte-décorateur Jacques Garcia pour réaliser la rénovation, en partenariat avec les Monuments historiques. Un chantier colossal qui aura nécessité près de cinq années de travaux, tant au niveau du parc de 75 hectares que des intérieurs. Le résultat est somptueux. Les jardins, dessinés par Le Nôtre, bénéficient de deux bassins monumentaux dans lesquels se reflète le château. On peut également y voir une fontaine-cascade, construite au milieu du XXe siècle, sur le modèle d’une fontaine de Marly.

Respectant le vœu des propriétaires, Jacques Garcia a décoré le château avec un mobilier exclusivement du XVIIIe siècle. Le rez-de-chaussée comprend un vestibule, un grand salon rotonde de 100 m², une salle à manger classée, un salon de musique et une bibliothèque, soit 600 m², permettent d’organiser un dîner assis de 150 personnes. L’Aile peut accueillir quant à elle jusqu'à 200 personnes à la fois dans l’Orangerie, le Billard et la Chapelle. À l’étage, le Château propose sept suites luxueuses, ainsi que six chambres dans l'Aile, pouvant accueillir 25 personnes au total.

Crédits photos : ©DR/Bruno Ehrs

CHATEAU LA VILLETTE
Rue de la Maison Blanche
95450 Condécourt
www.theheritage-collection.com


N.D.L.R. : Les extérieurs sont remarquables, même si je m'interroge sur la présence de volets extérieurs à certaines fenêtres. Les couleurs des chambres sont beaucoup trop capiteuses à mon goût. Et je trouve que les salles d'eau dégagent une très nette atmosphère de lupanar de grand luxe. Ça plairait à TRUMP ou à SARKO, probablement.

En tout cas, je ne retrouve guère la patte de Jacques GARCIA dans ces décors. Sans doute d'un de ses arpètes beaucoup moins doué que lui. Ou alors il a beaucoup baissé. Trop de fric tue le goût.
Patrimoine-Environnement
rédigé le Jeudi 11 Avril 2019
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Jean de Lambertye : un vrai seigneur lorrain
10/04/2019 | Filed under: Actualités, Editos, Editos 2019


Jeudi 4 avril, le grand amphithéâtre de la Fédération du Bâtiment est plein pour le congrès de la Demeure Historique. Vers midi et demi, Jean de Lambertye s’empare pour la dernière fois du micro et fait ses adieux à l’Association : je dirai plutôt l’œuvre, à laquelle il consacre sa vie depuis 18 ans. Une belle standing ovation, longue et chaleureuse, et la page est tournée.

Jean de Lambertye avait vingt ans lorsque son père, victime d’une attaque cérébrale, l’a laissé sur terre avec un sacré héritage : l’immense Château de Cons-la-Grandville en Lorraine transmis par les femmes dans sa famille jusqu’à lui.

Des hectares de toitures, sur le point de s’effondrer par endroit, un prieuré comme si le château ne suffisait pas et à peu près toutes les problématiques qui se posent aujourd’hui à un Châtelain qui ouvre sa maison au public en appliquant la doctrine du fondateur de la Demeure Historique : Joachim Carvallo, qui fut propriétaire de Villandry.

Nous nous sommes rencontrés au Carrousel du Louvre avec notre ami commun Noël Mouré et Patrick de La Tour, qui n’était jamais très loin, et il avait témoigné ce jour là de cette expérience humainement exceptionnelle : celle de sa jeunesse. Dans le cadre d’un petit colloque organisé pendant le Salon du Patrimoine.

Lorsqu’il a succédé plus tard à Henri François de Breteuil à la tête de la Demeure Historique, notre modeste association des Journées juridiques du Patrimoine a toujours pu compter sur son soutien discret et très souvent sur sa présence dans la salle, et votre serviteur sur un coup de fil sympa !

Faire le bilan de son action à la tête de la principale association de propriétaires demanderait plus de temps qu’un édito le permet. Convaincu que ses adhérents avaient besoin d’abord de soutien et de services, il laisse en partant une équipe bien huilée, compétente et, cela compte aussi : joyeuse qui manie avec bonheur : la fiscalité, les conseils à la maîtrise d’ouvrage, les fiches techniques sur l’emploi, les jardins, les subventions etc…

Il a obtenu que la Fondation de la Demeure Historique soit reconnue d’utilité publique et abritante.

Il a aussi su s’entourer d’un bureau dans lequel nous comptons des amis, comme Gilles Bayon de la Tour, Olivier de Lorgeril et plusieurs jeunes talents.

Alors que la pente quasi naturelle de la Demeure Historique eut pu être un conservatisme immobile et, le septuagénaire que je suis à le droit de la dire, « d’un certain âge », il en a fait un consortium de jeunes quadragénaires qui est probablement l’organisme dont les dirigeants sont les plus jeunes du monde du Patrimoine.

Car son grand œuvre a été de réunir sous le même toit les représentants de familles illustres et anciennes et de jeunes repreneurs assez passionnés pour se couvrir d’emprunts afin de satisfaire ce qui était l’objet de leur rêve. « Je ne critiquerai jamais les gens qui vendent : il faut un sacré courage ». Il s’est voulu l’homme de la synthèse : « il y a nécessité de garder des Mohicans pour qu’ils soient des véhicules de mémoire ».

J’ai dû l’entendre dire au moins quatre ou cinq fois lors des changements de ministres de la Culture : « je suis la CGT des châteaux… ».

Mais sa vie il la voit comme « des moments de grande incertitude, compensée par de grands bonheurs » cette démarche, dit -il, « n’a de sens que vers les autres ». De même qu’il a la sagesse de tenir sa vie de famille en équilibre. Tout cela dit-il « ne doit pas devenir obsessionnel ».

Au revoir Monsieur, longue vie à la Demeure Historique et à bientôt sur les chemins du Patrimoine : en Lorraine ou ailleurs.

Alain de la Bretesche,
Président de Patrimoine-Environnement

N.D.L.R. : Un très grand merci, Jean. Bravo pour tout et à bientôt, j'espère !

Je regrette de n'avoir pu participer à cette A.G.

"Tout cela ne doit pas devenir obsessionnel", déclares-tu... Plus facile à dire qu'à faire, me semble-t-il !
Thomas BÜCHI (via "Facebook")
rédigé le Mardi 16 Avril 2019
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Notre Dame ! Voilà ce que nous avons perdu… Mon cœur de Maître charpentier saigne trop, huit siècles d’histoire de mon si beau métier partis en fumée ! J’ai eu le privilège de visiter cette merveille avec les compagnons charpentiers du devoir de liberté il y a 30 ans… Je ne l’oublierai jamais ! Et encore moins... la flèche, sublime, ultime chef d’œuvre, tracée par Henri Georges, de son nom de compagnon : Angevin, l’Enfant du Génie !

Association de compagnons passants tailleurs de pierre (via "Facebook")
rédigé le Mardi 16 Avril 2019
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L'Association de Compagnons Passants Tailleurs de Pierre est extrêmement émue par l'incendie qui ravage Notre Dame de Paris et va certainement ruiner non seulement la charpente mais aussi un grand nombre des pierres éclatées par la chaleur et les flammes. Nous craignons pour l'effondrement des voûtes et de pans de façades. Nous serons mobilisés à titre professionnel et bénévole pour participer à la restauration de Notre Dame de Paris. Nous vous tiendrons prochainement au courant des actions envisageables à notre échelle.
Pour l'Association de Compagnons Passants Tailleurs de Pierre

Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mardi 16 Avril 2019
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Notre Dame de Paris
Publié le 16 avril 2019


Notre Dame de Paris… C’est / c’était le plus beau monument du monde, un joyau au cœur de Paris et de la France, au cœur de l’histoire du pays depuis presque neuf siècles. J’aurais préféré dix fois voir la Tour Eiffel s’effondrer que Notre Dame brûler. Elle est / était ma plus grande fierté de Parisien et de Français. Je ne suis jamais passé près d’elle sans l’admirer, sans penser à la vision, à l’ingéniosité, à la force, au savoir-faire et à la patience de ceux qui l’avaient bâtie et placée dans cet écrin incroyable offert par la Seine et l’île de la Cité.

Chaque fois que j’ai fait découvrir Paris à quelqu’un qui y venait pour la première fois, Notre Dame était le clou de la visite. On allait admirer sa merveilleuse silhouette par l’arrière, du pont de l’Archevêché, puis on pénétrait à l’intérieur. Je me souviendrai toujours de ces amis américains qui, découvrant la nef, la voûte, les rosaces, s’étaient exclamé : « Oh my God, it’s as big as the Grand Canyon ! » — Bigger, avais-je pensé, for it’s man-made.

Oui, comme les temples de l’Egypte ou les splendeurs de la Grèce, Notre Dame de Paris rend / rendait fier d’être un Homme.