Archives, histoire, documentation

Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mercredi 30 Janvier 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Roméo et Juliette
Publié le 30 janvier 2019

Quand j’arrive, Maman est prostrée dans son fauteuil. Je m’approche et me penche vers elle. — Bonjour Maman. Elle lève avec difficulté les yeux vers moi. Dans un souffle elle soupire « bonjour mon garçon » puis sa tête retombe aussitôt. — Elle n’a pas bien dormi la nuit dernière, me dit la personne qui la garde.

J’essaie d’engager la conversation, mais elle ne répond pas. Alors je m’assieds à côté d’elle, et je lui prends la main. Par la fenêtre on voit les averses qui se succèdent, c’est la télévision qui nous tient compagnie.

Nous restons un long moment comme cela, sa main dans la mienne, en silence. Je me laisse absorber par un documentaire diffusé sur Arte. — Jean-Pierre, m’interpelle-t-elle soudain. Je me tourne. Elle me couve du regard, toute souriante, l’air vif, sa fatigue semble avoir disparu, et me dit d’une voix très claire, très tendre, presque joyeuse :

— Tu es beau, et je ne suis pas trop mal… Je crois que toi et moi, nous sommes comme Roméo et Juliette, qui s’aimaient tout le temps… Si on partait, tous les deux ? Partout où nous irons il y aura du ciel bleu.


N.D.L.R. : Même motif, même punition...
Il est temps que j'essaye d'extraire la substantifique moelle des trois derniers documents transmis par Eric YVARD, ces trois grimoires officiels postérieurs aux décès successifs des occupants de notre manoir favori au début du XVIIIème siècle.

Il s'agit plus précisément :
- de l'inventaire du 2 juillet 1716 (le dernier fourni et que je vais étudier immédiatement, en le comparant aux deux suivants), consécutif au décès de Pierre de LEDIN (N.B. : le titre qu'a donné Eric YVARD à sa retranscription est donc inexact),
- de l'inventaire du 15 juillet 1716, consécutif au même décès,
- du document du 14 août 1722 (voir le dernier lien ci-dessus) relatif à la pose de scellés à la suite du décès de Catherine de CROISILLES, veuve dudit seigneur.

Il ne faut pas perdre de vue dans cette affaire que Jacques de LEDIN, père dudit Pierre, est décédé le 20 novembre 1715, soit quelques jours seulement avant son fils qui passa de vie à trépas le 8 décembre 1715. La veuve de ce Pierre a survécu quelques années, 7 pour être précis, à cette hécatombe. Les trois documents en question ont été dressés par le même notaire, le dénommé Pierre LAILLER dont on ne peut pas dire que le style était suffisamment limpide pour qu'on retrouve aisément dans sa prose les points qui nous intéressent plus particulièrement, notamment la disposition des lieux ainsi que le mobilier à l'époque.

Il est fait mention dans ces grimoires de la présence, au côté du notaire, de Charles-Claude de LEDIN, demi-frère de Pierre, qui épousa une personne apparentée au maréchal de BASSOMPIERRE...

Le maréchal de BASSOMPIERRE.

... décéda le 17 mai 1747 et dont la fille Marie épousa en 1754 Pierre-François de LEDIN, fils de ce même Pierre, donc un demi-cousin germain si l'on peut dire. Une fille de ce couple, Louise Henriette, née le 21 juillet 1749, épousa Louis-Marie de VASSY, futur émigré, n'en eut que des filles et mourut à son tour le 30 août 1832.

Il est probable que la période de splendeur (relative) de notre manoir favori - en tout cas de la dernière période de travaux d'embellissement et d'agrandissement significatifs - date de la gestion de ce Charles-Claude. C'est du moins mon hypothèse centrale. La même que celle retenue, de fait, par Benoît MAFFRE dans son "étude préalable" que nous savons.
En fait, l'effort le plus utile à partir des trois retranscriptions de mémoire par Eric YVARD est de se demander si, au moment où ces documents ont été rédigés, soit entre 1716 et 1722, ce que j'appelle "l'aile en retour" avait déjà disparu ou était encore présente, devant ce qui est devenu le "bâtiment Nord".

A ce sujet, un indice qui me met la puce à l'oreille est fourni par le document que je n'ai pas encore commenté, à savoir l'inventaire du 2 juillet 1716. J'y lis en effet que, dans la chambre où est décédé Jacques de LEDIN, ont été trouvés :
- "deux petits chenais étant de la cheminée de laditte chambre" (bas de la page 3 de la retranscription)
- et "un rideau de toille blanche servante à la croisée deladitte chambre quy donne sur le jardin dudit lieu avec six escrans de carton" (avant-dernier paragraphe de cette même page 3).

A ce stade, et si elle était à l'étage, cette chambre aurait pu se trouver dans les deux pièces dotées là d'une cheminée, à savoir :
- mon ancienne chambre, dans la moitié Nord, au-dessus de l'actuelle salle-à-manger (en travaux lourds actuellement) et ancienne cuisine ;
- celle que j'appelle "la pièce dévastée", au-dessus du salon actuel, étant entendu que cette pièce avait dû être divisée en deux chambres, l'une, dotée d'une cheminée, dans la moitié Nord de ladite "pièce dévastée", l'autre, sans cheminée et dans sa moitié Sud.

Si cette chambre était au rez-de-chaussée, elle aurait été dans la moitié Nord du salon actuel.

Si l'on fait l'hypothèse que l'"aile en retour" existait encore en 1716, le choix entre ces trois implantations est indécis à ce stade de l'exploitation du dernier inventaire fourni car les chambres (supposées) de la moitié Sud étaient séparées de la cour par - on peut l'imaginer - un corridor, donc ne pouvaient en tout état de cause avoir qu'une fenêtre.

Néanmoins, première conclusion, le "jardin dudit lieu", visible de la fenêtre équipée d'un rideau et de ces six écrans de carton, est ce que nous appelons désormais le "Pournouët", c'est-à-dire ce terrain de 120 mètres de long et d'environ un hectare qui borde le logis à l'Est et est entouré par les trois douves que nous savons.

Mais nous disposons d'un autre indice.

De même que dans l'autre inventaire de 1716, il est fait état ici de la "chambre estant sur la cuisine". Il en est fait état indépendamment de la "chambre où est décédé ledit feu seigneur de la Challerie". Ces deux pièces donnent en effet lieu à des visites séparées donc sont différentes. Ceci exclut par conséquent que Jacques de LEDIN ait pu rendre l'âme dans mon ancienne chambre. Sauf à trouver un nouvel indice qui nous aurait échappé à ce stade, à propos de la "chambre estant sur la cuisine" ou à propos de la cuisine elle-même, nous n'en saurons pas davantage sur la (ou les) fenêtre(s) de mon ancienne chambre, donc sur la présence alors ou non des fenêtres Ouest actuelles, donc sur la présence ou non de l'"aile en retour".

Le champ de nos rêveries en prend un coup et nous devons nous concentrer sur d'autres sujets.

Voyons ce qu'il en est de l'emplacement de la chambre où est mort Jacques de LEDIN. Nous n'avons donc plus que deux hypothèses à creuser :
- la moitié Nord du salon actuel, au rez-de-chaussée du logis,
- et la moitié Nord de la "pièce dévastée actuelle", juste au-dessus de cette dernière.

On peut imaginer que ces deux dernières pièces auraient eu le même plan. Donc une porte, donnant sur un corridor aux fenêtres donnant sur la cour, et une fenêtre chacune, en plus de la cheminée. Donc on ne peut rien tirer de la mention d'"unne tapisserie estant autour de laditte chambre de coulleur verte et rouge du pot de hongris se consistant en quatre piesse et demie" (bas de la page 2) :



(A suivre)
Eric YVARD m'a fait passer aujourd'hui le document suivant, quatrième et dernier (semble-t-il) de la série utile pour comprendre la disposition des lieux au début du XVIIIème siècle. A première vue, il y a là des indications inédites que je me propose de commenter dès que possible :

Ma mère m'a remis hier la photocopie de son testament conservé par Me CHATAING, notaire à Paris :

Il s'agit pour elle de libérer de son mobilier son ancien logement, à Paris, de manière à en permettre la remise en état dans les meilleurs délais. Ma sœur et moi, ainsi que nos enfants, sommes en effet conviés à le vider en nous répartissant ces actifs comme indiqué.

Pour ma part, j'hérite ainsi, principalement :
- d'un dessin au crayon représentant le parc de la Gagnerie, propriété ayant appartenu aux parents de mon arrière-grand-mère LABATU née GUERIN et dont j'ai déjà parlé ici :

- du bureau, avec son fauteuil, de mon grand-père Henri FOURCADE sur lesquels, enfant, j'ai passé tant d'heures à m'acquitter des devoirs de vacances imposés "pour mon plus grand bien" par ma mère ;
- des albums de photos qu'avait tenus mon père avec grand soin et même passion (et dont j'ai commencé, il y a quatre ans déjà, à scanner des pages pour les mettre en ligne sur notre site favori) ; je compte transporter ces albums à notre manoir favori à un endroit, si possible, sec et chauffé, ce qui est rare en l'état de la restauration qui se prolonge indépendamment de ma volonté (à première vue, je pense au fournil de la ferme, hélas très rarement habité en dépit de mes vifs souhaits) ;
- d'un tapis Ferahan antique (198x396) que mes parents avaient acheté au Printemps vers 1970, sur les conseils avisés de mon grand-oncle René BONEU ;
- d'une très belle table moderne à pied de bronze signé de l'artiste, Fred BROUARD, achetée par mes parents vers 1970 chez Sant'Angelo, boulevard Saint-Germain à Paris :

Table de Fred BROUARD.

Ma mère m'a déclaré souhaiter que cette table trône au centre de mon bureau-bibliothèque dès que j'aurai réussi à en faire aménager un dans une tour de notre manoir favori.

A noter que les souvenirs normands de la famille sont attribués à ma sœur (un service en faïence de Rouen encore très fourni bien que déjà partagé avec les cousins BONEU) et à sa fille (une armoire de style Louis XV). A ma connaissance, ceux-ci proviennent également des LABATU, du côté GUERIN, voire sont plus anciens.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 4 Février 2019
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Au Palais de l'Elysée, voici comment on utilise nos impôts :

Quel désastre ces couleurs de dragées ! Vivement qu'ils dégagent, ces deux iconoclastes !

Et une vue d'éoliennes par la fenêtre, ils n'y ont pas encore pensé, ces sauvages ?

Voici en tout cas qui ne rassure pas sur la gestion publique des monuments historiques livrée à des incultes... (air connu).
Pour essayer de m'y retrouver dans les quatre inventaires (ou équivalents) du début du XVIIIème siècle transmis par Eric YVARD, je viens de commencer à retranscrire leur contenu sous forme de tableaux plus faciles à manier pour moi.

Voici le premier tableau de cette série, relatif à l'inventaire du 2 juillet 1716 consécutif au décès de Pierre de LEDIN, établi devant sa veuve Catherine de CROISILLES, document où il est également question de la succession de Jacques de LEDIN.

J'ai indiqué :
- les personnages alors vivants présents ou évoqués dans ce document
- et, par pièce visitée (dans l'ordre de l'inventaire), le mobilier recensé.

Je comprends ainsi que :
- l'aïeul, Jacques de LEDIN, avait sa chambre au-dessus de la cuisine (actuelle salle-à-manger du logis) ; en 1716, il semble que cette pièce n'ait pas tardé, cet aïeul à peine refroidi, à être attribuée à la "gouvernante des enfants mineurs", ceux-ci ayant leur chambre au premier étage de la tour Nord-Est attenante ;
- le défunt, Pierre de LEDIN, avait sa chambre dans ce qui est aujourd'hui la moitié Nord de la "pièce dévastée" (au-dessus du salon actuel) ;
- sa veuve, Catherine de CROISILLES, avait sa chambre dans l'autre moitié de ce volume ; donc tout le monde avait sa chambre à l'étage du logis, le beau-père d'un côté du grand escalier, les tourtereaux (?) de l'autre, et les lardons se baladaient avec leur nounou au gré des disponibilités ;
- la pièce au premier étage de la tour Sud-Ouest (qualifiée de "cabinet à côté sur le bout de la cour dudit logis", que j'ai numéroté 5) servait alors de débarras.

En lisant ce tableau, je ne comprends pas très bien en quoi consistait la "chambre qui est sur le bout de la cour, sous un pavillon, "occupés" par C. de C." que j'ai numérotée 13.
Peut-être ce pavillon est-il ce que nous appelons la tour Louis XIII et cette chambre, la pièce au premier étage de cette tour ?
A la réflexion, cette hypothèse me paraîtrait fortement confortée par la présence, sur le linteau de la cheminée de cette pièce, des armoiries mêlées des LEDIN et des CROISILLES :


Comme ce travail que je me suis imposé a porté des fruits, je vais le poursuivre à partir des trois autres documents transmis par Eric YVARD. Et, si je n'étais pas aussi fainéant, je devrais prolonger l'effort avec les "inventaires révolutionnaires" retranscrits par Nicolas GAUTIER ou Patrick DELAUNAY (je ne me souviens plus) et mis en ligne ici vers 2010. Car, de la comparaison de ces différents documents rédigés sur près d'un siècle, jaillirait peut-être une certaine lumière supplémentaire, sait-on jamais ?
Le deuxième (par ordre chronologique) des quatre documents récemment transmis par Eric YVARD est l'inventaire du 15 juillet 1716 consécutif au décès de Jacques de LEDIN (donc 13 jours après l'inventaire consécutif au décès de son fils Pierre).

Comme je l'avais fait pour le premier inventaire, j'ai voulu présenter sous forme d'un tableau les informations que nous apporte ce document. La chose n'est pas aisée tant le tabellion du XVIIIème siècle manquait à l'évidence de rigueur intellectuelle.

Il apparaît néanmoins qu'il distinguait entre la "chambre au-dessus de la cuisine" et la "chambre où est décédé Jacques de LEDIN". Donc l'une des principales conclusions de ma première compilation tombe à l'eau.
Huit ans après ses interventions de 1716, le style et la rigueur intellectuelle de Pierre LAILLER, notaire à Domfront, ne s'étaient pas améliorés.

La recension du document du 14 août 1722 que j'ai effectuée accroît, si possible, notre confusion dans la mesure où aucun plan ni schéma n'est fourni pour préciser, par exemple, la position de la chambre de la veuve de Pierre de LEDIN.

Dans la mesure où l'on nous parle d'une "petite armoire à deux fenêtres placée à côté de la cheminée", cela exclut la pièce du premier étage de ce que nous appelons la tour Louis XIII. De même, l'indication que des greniers dépendaient de l'"appartement de ladite dame" semble exclure le premier étage du colombier. Il semble donc que ladite dame ait logé, quand elle daignait venir à la Chaslerie (elle est décédée à son château de la Landelle à Clécy), au premier étage du logis, dans une des pièces principales munies d'une cheminée. Nous savons qu'il y en a deux, l'une des deux étant dénommée par ailleurs la "chambre au-dessus de la cuisine". Donc, en essayant de faire dire un maximum de choses au grimoire en cause...

... on peut imaginer que Catherine de CROISILLES avait sa chambre au premier étage du logis, dans la moitié Nord de la "salle dévastée" actuelle.

De même, on nous parle d'une "chambre au-dessus de celle des enfants", ce qui semble indiquer que cette dernière se trouvait au rez-de-chaussée du logis et qu'il y avait donc une chambre au-dessus, ce qui exclut la tour Sud-Ouest car on n'imagine quand même pas que quiconque pouvait coucher dans une pièce comportant des latrines.
Fondation pour les Monuments Historiques
rédigé le Mardi 12 Février 2019
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✨ Une restauration exemplaire 🔨

Sauvé de la destruction par l'imposant programme de travaux entrepris depuis le printemps 2000, le Manoir du Catel (Seine-Maritime) a aujourd'hui retrouvé sa splendeur passée. En 2013, le manoir s'est vu remettre le Grand Trophée de la plus belle restauration pour récompenser son impressionnant programme de restauration.

Il sera possible de candidater au Grand Trophée de la plus belle restauration cette année à partir du 15 avril.

↠ © Manoir du Catel (Seine-Maritime), lauréat du Grand Trophée de la plus belle restauration 2013.

N.D.L.R. : Je suis très admiratif. Au moins pour cette façade.
A la suite de demandes de précisions d'Igor, Cédrick COOS m'a transmis ce matin un schéma modifié et deux photos pour le hérisson et le système d'aération du sol de la salle-à-manger :

Cédrick indique qu'il faut prévoir un treillis soudé dans la dalle de béton.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 18 février 2019 15:37
À : fouilleul.energie@gmail.com
Objet : TR: CEDEO FLERS ---

Quel est votre avis ?

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De : Bodin Entreprise <bodin.ste@gmail.com>
Envoyé : lundi 18 février 2019 15:03
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: CEDEO FLERS ---

Bonjour,
Une chape de ravoirage devrait convenir si ils ont peur de poser leur isolant sur la brique.
Quelle épaisseur d'isolant prévoient ils ?

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Le lun. 18 févr. 2019 à 12:47, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :

Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?

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De : Régis Fouilleul <fouilleul.energie@gmail.com>
Envoyé : lundi 18 février 2019 12:34:46
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Fwd: CEDEO FLERS ---

Envoyé de mon iPhone

Début du message transféré :

> Expéditeur: Devis Tubes <devis.tubes@thermacome.fr>
> Date: 18 février 2019 à 10:44:12 UTC+1
> Destinataire: "Guiguen, Maxime" <Maxime.Guiguen@cedeo.fr>
> Cc: "fouilleul.energie@gmail.com" <fouilleul.energie@gmail.com>, "Caindry, Nicolas" <Nicolas.Caindry@cedeo.fr>, Bruno LANGLOIS <bruno.langlois@thermacome.fr>
> Objet: Rép :⁨ CEDEO FLERS ---⁩
>
> Bonjour,

> La mise en œuvre de cette solution n’est pas couverte par le DTU 65.14 et 52.10 car seul est autorisé un support béton.
>
> Nous ne pouvons pas nous substituer à un architecte ou à un ingénieur structure pour garantir le support de cette restauration
>
> Restant à votre disposition pour tout complément d’information
>
> Sincères salutations,
>
> signature
>
> 9h-12h / 14h-17h du lundi au jeudi
>
> 9h-12h / 14h-16h le vendredi
>
> Bandeau signature GDC 2019
>
> signature-web-site-thermacome
>
______________________________________________________________
>
> De : Guiguen, Maxime [mailto:Maxime.Guiguen@cedeo.fr]
> Envoyé : jeudi 14 février 2019 16:37
> À : Bruno LANGLOIS <bruno.langlois@thermacome.fr>; Devis Tubes <devis.tubes@thermacome.fr>
> Cc : fouilleul.energie@gmail.com; Caindry, Nicolas <Nicolas.Caindry@cedeo.fr>
> Objet : CEDEO FLERS ---
> Importance : Haute

> Bonjour,

> Mon client installateur vient de me consulter pour un projet de plancher chauffant. (chauffagiste : FOUILLEUL REGIS à St Quentin des chardonnets)
>
> La restauration du bâtiment doit respecter certains critères du fait que c’est un monument historique.
>
> Voici les photos de la dalle support en pj + photo de coupe (réalisation de la dalle)

> Nous avons besoin d’un avis technique « écrit » afin de savoir si ce projet est réalisable.
>
> les épaisseurs et les matériaux utilisés garantiront t ils une bonne stabilité de la dalle et du plancher chauffant ?

> J’attends votre retour, merci par avance.
>
> Cordialement

> Maxime GUIGUEN
>
> Chef de site Flers / Vire
> www.cedeo.fr
> ZA du Champ de Course
> Rue Aristide Boucicaut
> 61100 FLERS
>
> Tél. 02 33 14 13 10
> Email : maxime.guiguen@cedeo.fr

> Distribution Sanitaire Chauffage (DSC) - 572 141 885 RCS Compiègne

> CEDEO - www.cedeo.fr : La réponse professionnelle

______________________________________________________________
>
> De : Régis Fouilleul <fouilleul.energie@gmail.com>
> Envoyé : jeudi 14 février 2019 12:55
> À : Guiguen, Maxime <Maxime.Guiguen@cedeo.fr>
> Objet : Fwd: TR:
>
> Envoyé de mon iPhone

> Début du message transféré :
>
> Expéditeur: Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
> Date: 14 février 2019 à 08:56:42 UTC+1
> Destinataire: "fouilleul.energie@gmail.com" <fouilleul.energie@gmail.com>
> Objet: TR:
>
> Suite à mon appel de ce matin, êtes-vous d'accord avec ce système de hérisson et de circulation d'air sous l'isolant thermique et les tuyaux de chauffage par le sol ? Les épaisseurs vous conviennent-elles ?

> Bien cordialement

> PPF
> 06 12 96 01 34

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Février 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 22 février 2019 17:33
À : EDWARDS Michael
Cc : C.F.
Objet : RE: rhume

Chère Madame,

J'allais vous remercier en vous envoyant les photos de cette magnifique cérémonie que je suis précisément en train de mettre en ligne sur mon site internet. Dès que j'y serai parvenu, je vous communiquerai le lien.

Que vous dire de plus que ce que vous avez pu lire dans nos yeux éblouis ? Ceci, peut-être, qu'on se sent fiers d'être Français devant une si brillante Académie. Nul doute que Sir Michaël goûte, mieux que personne, la signification de cette institution. En tout cas, vous étiez resplendissants tous les deux ! Et je peux vous dire que Carole et moi conserverons longtemps un souvenir vibrant de cette assemblée illustre, et festive à la fois, non loin de vous.

J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop de ne pas avoir été en état de vous suivre à la librairie Tschann. Cela aurait été avec un très vif intérêt et nous aurait permis de découvrir plus vite une nouvelle facette du talent de notre poète favori. Mais vous avez déjà été si bons avec nous en nous invitant trois fois de suite à vous rejoindre, chez vous, puis à l'Interallié, puis hier encore, que vous nous auriez expédiés en orbite de joie ou quelque chose comme cela et nous aurions risqué de ne plus pouvoir en redescendre.

Encore merci. Je reviendrai vite vers vous à propos de l'association que nous avons évoquée.

Très respectueusement,

PPF

______________________________________________________________

De : EDWARDS Michael <(...)@college-de-france.fr>
Envoyé : vendredi 22 février 2019 17:04
À : penadomf@msn.com
Objet : rhume

Cher Monsieur,

Nous étions heureux de vous voir hier, mais nous aurions préféré vous voir en pleine forme! J'espère que vous allez mieux et que vous pouvez vous reposer.

Amitiés à votre épouse et à vous,

Dani (Edwards)

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Février 2019
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Réception hier après-midi de Patrick GRAINVILLE sous la Coupole.

Carole et moi avons été très heureux d'assister à cette magnifique cérémonie à l'invitation de Sir Michaël EDWARDS :

21 février 2019.

21 février 2019.

21 février 2019.

J'étais assis à côté de Carole, non loin d'une très belle tribune de marbre :

21 février 2019.

Peu avant 15 heures, les gardes républicains ont fait rouler les tambours dans l'entrée du bâtiment...

21 février 2019.

... et Hélène CARRERE d'ENCAUSSE est apparue, plaque de Grand-Croix de la Légion d'honneur en avant :

21 février 2019.

Elle a pris place à la tribune au côté de Dominique BONA qui devait accueillir Patrick GRAINVILLE...

21 février 2019.

... et précédant les autres Académiciens dont V.G.E. :

21 février 2019.

Le discours de Patrick GRAINVILLE, d'une durée d'une heure, lui a permis de rendre hommage, selon la coutume, à son prédécesseur au 9ème fauteuil, Alain DECAUX :

21 février 2019.

En fait, les Académiciens n'occupent qu'un petit quart de l'espace sous la Coupole. Sauf erreur de ma part, on reconnaît, sur la photo précédente, du premier rang au dernier et de gauche à droite des travées, Xavier DARCOS, Michel ZINK, Michel SERRES, Mme X., Dany LAFERRIERE, V.G.E., Marc LAMBRON, Jean-Loup DABADIE, Jean-Christophe RUFIN, Sir Michaël EDWARDS, Amin MAALOUF, Jean-Luc MARION, Yves POULIQUEN, Florence DELAY, Patrick GRAINVILLE (debout), Jean-Marie ROUART, Pierre NORA, Marc FUMAROLI, X., Erik ORSENNA, X., X. (avec un béret).

Après le discours de réponse de Dominique BONA, une fois la séance levée, dans le corridor...

21 février 2019.

... avec Sir Michaël...

21 février 2019.

21 février 2019.

... et avec Lady Danielle :

21 février 2019.

Un dernier coup d’œil sous la Coupole ; Patrick GRAINVILLE est entouré de ses proches :

21 février 2019.

Sortie entre deux haies de gardes républicains (et républicaines) :

21 février 2019.

21 février 2019.

Un regard vers la Bibliothèque Mazarine...

21 février 2019.

... un autre sur le bâtiment dont nous sortons :

21 février 2019.

La sortie de nos hôtes illustres :

21 février 2019.