Archives, histoire, documentation

Vincent BOULAIN
rédigé le Lundi 26 Février 2018
Livre d'or - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Bonsoir M. FOURCADE,

Assidu visiteur de votre site... peut-être pour vous ce document relatif à vos alentours....

Bonne réception....

N.D.L.R. : Merci beaucoup pour cette transmission. J'ai un peu de mal à déchiffrer mais, à première vue, je n'ai pas relevé de lien particulier avec les LEDIN ni avec notre manoir favori.

Je prie les spécialistes de la lecture de vieux papiers de notre fan-club favori de nous éclairer à ce propos et les en remercie d'avance.
Chers Amis,

Je vous transfère dans ce mail la nouvelle contribution de Louis-Marin sur le racket gigantesque de l'éolien offshore.

J'y joins la question écrite du député Julien Aubert que j'ai alerté de cette situation inacceptable. J'ai interpellé d'autres élus et j'espère qu'ils se saisiront du sujet :


N'hésitez pas à interpeller les élus que vous connaissez et à diffuser sur les réseaux sociaux !

ON NE LÂCHE RIEN !

Fabien BOUGLÉ
06 82 86 22 14
Collectif TOUCHE PAS A NOS ILES

N.D.L.R. : Cette question ne nous concerne pas directement au fin fond du bocage. Mais elle est illustrative du scandale d'Etat qui devrait quand même finir par éclater un de ces jours à propos de la filière éolienne, dans toutes ses composantes.
Il paraît que le château voisin de Dompierre appartient à la perceptrice de Domfront. Je l'ignorais. Lors de mes promenades en "Twingo" qui se font de plus en plus rares en cette saison, je l'aperçois, émergeant de frondaisons et surplombant la route vers Briouze qu'il observe, menaçant, mais je n'ai jamais eu l'occasion de le visiter.

J'ai l'impression que cette photo est prise de l'autre côté. Lors d'une prochaine errance, je tâcherai de penser à observer de quel côté on aperçoit le plus gros bâtiment. Je retiens qu'il y a là une terrasse et un double escalier qu'il serait peut-être intéressant d'étudier.
Sur le "Le Figaro" en ligne, cette photo d'un manoir à vendre m'avait attiré :

Plus précisément le tympan de la porte d'entrée et j'ai voulu en savoir plus.

Donc rendez-vous fut pris. Je devais attendre devant l'église du Teilleul.

Et c'est ainsi que j'ai découvert le manoir du Bas dont voici quelques photos :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

Pas de doute, ce manoir avait été bâti par la même équipe de compagnons que notre manoir favori. Pour un seigneur de VAUBOREL, un protestant proche de ce MONTGOMMERY, le régicide qu'arrêta un LEDIN, Sieur de la Chaslerie, au château de Domfront !

Il me fallait donc photographier un maximum d'indications sur ce qu'avait pu être, en plus austère (parpaillot oblige), notre manoir favori avant l'incendie de 1884. Et je n'ai pas été déçu. Jugez-en :

D'abord, une fois franchie l'entrée et passé son dispositif défensif...

7 mars 2018.

7 mars 2018.

... on tombe sur un grand escalier à mur d'échiffre, qui ressemble comme un frère au nôtre, sauf que les marches et les paliers sont en chêne, mais taillé exactement comme notre granit :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

Dans la première salle à laquelle on accède, une très belle cheminée :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

Au plafond de cette première salle, de très beaux corbeaux de granit pour soutenir les poutres :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

A l'étage, une deuxième cheminée "contemporaine de la Chaslerie"...

7 mars 2018.

7 mars 2018.

... un plafond remanié...

7 mars 2018.

... une vue sur la campagne :

7 mars 2018.

Partout, des menuiseries d'origine, de modèles à retenir, donc, pour mes prochains travaux :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

Enfin, cerise sur le gâteau, un exemple de chauffage aux granulés de bois dont je note l'encombrement au cas où je retiendrais le même système :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

A la fin de la visite, l'agent immobilier...

7 mars 2018.

... m'a fait signer un "bon de visite :

7 mars 2018.

Je tâcherai d'apprendre de lui le nom de l'installateur de ce chauffage que je chercherai à rencontrer.

Alors que nous évoquions MONTGOMMERY et son château de Ducey, j'ai signalé à toutes fins utiles à Michel FIALA que, maintenant que le crédit est amorti, je pourrais être intéressé de vendre mes logements locatifs de Pontorson.

P.S. : A propos du tympan de la porte d'entrée ainsi que des manoirs dus à la même équipe de constructeurs que la Chaslerie, je remets en ligne quelques vieux messages de notre site favori (retrouvés en tapant "loraille" dans le moteur de recherche de la "tour de contrôle) :
- 24 avril 2011,
- 28 février 2013,
- 20 janvier 2014,
- 20 février 2014,
- 6 avril 2015,
- 30 août 2015,
- 14 septembre 2015,
- 5 juillet 2016,
- enfin, 1er octobre 2016 dont j'extrais la photo suivante :

20 septembre 2016.

Pierre-Alain C.
rédigé le Vendredi 9 Mars 2018
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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De la poésie (perdue) des couleurs...

On ne jure plus qu'avec le blanc, le taupe, l'anthracite, ou les sept noms communs parfois assortis de banales redondances comme le citron ou la pomme...

Pour les plus savants d'aujourd'hui, nommer une couleur c'est parler en hexadécimal ou en RGB. Le "rose saumon" devient alors le très scientifique #FA8072 et l'on sait combien la science est précise...

Triste époque où l'on ne voit que le bleu ciel et le rose bonbon pour terminer en alphanumérique !

Retrouverons-nous un jour cette poésie de nos aïeux, quand le XVIIIe siècle vit le triomphe des couleurs queue-de-serin, nez-de-renard, fleur de seigle, opéra brûlé, larmes indiscrètes, boue de Paris ou oreille d'ours ?

Où sont passés les ponceau, triste-amie, fleur de pêcher, ventre de biche, ventre de nonne, bleu turquin, sang-dragon, cuisse de nymphe ou cuisse de nymphe émue (qu'on imagine aisément un peu plus rose...) ?

Sont-ils perdus les singe-envenimé, ris-de-guenon, pain-bis, bœuf enfumé, couleur d'aurore, gris d'été, jaune nankin, soupe de lait, gris ramier, jaune de momie, vert-de-terrasse, racleur-de-cheminée et temps-perdu ?

Qui a fait sauté les puce, dos de puce, ventre de puce et (l'inimaginable) ventre-de-puce-en-fièvre-de-lait ?

Qu'en est-il des zinzolin, œil de mouche, baise-moi-ma-mignonne, rose nacarat, pluie de rose, espagnol malade, pêcher mortel, noir d'ivoire, noir de laine, trépassé-revenu, veuve éplorée et veuve réjouie ?

La révolution a-t-elle aussi décapité l'œil-du-roi, les cheveux-de-la-reine et le caca-dauphin ?

Il y a bien des réminiscences comme les céladon, terre de Sienne et bleu outremer (plus profond que l'océan)... Mais avons-nous oublié les verts glauque, sinople, d'Antioche, vert de vessie ou vert d'osier ? Les marrons feuille-morte, couleur-de-rat, Lavallière ou selle-à-dos ? les bleus de fève, bleu mourant, cendre bleue et clair-de-lune ?

Mais enfin, à quel moment a-t-on jeté le dictionnaire ?

P.S. (du 24 novembre 2018) : (Ce correspondant) vient de demander de retirer son message du site. Bon, si ça peut lui faire plaisir, bien que je trouve ça (...).

P.S. 2 (du 10 avril 2020) : Près de dix-huit mois plus tard, je trouve dommage de ne pas faire profiter les foules de tant de savoir. Donc je rétablis ledit message, non sans occulter le nom de son auteur, et on verra bien ce qui arrivera.
Dans mes efforts pour essayer de comprendre le sous-sol de notre manoir favori, j'ai reçu de Roger GRIPPON le conseil d'aller interroger M. André BRARD, agriculteur basé à Saint-Bômer-les-Forges, aux Vallées Le Coq, c'est-à-dire à 3 km à vol d'oiseau à l'Est de notre manoir favori.


M. BRARD m'a expliqué qu'il y a une vingtaine d'années, le Service Hydrologique de l'Orne avait procédé à deux forages sur ses terres en vue de trouver un approvisionnement pour la desserte en eau des populations environnantes. L'un des forages, à 80 m de profondeur entre la Bissonnière et la Planche, n'avait rien donné. L'autre non plus jusqu'à 78 m de profondeur mais l'eau y avait été trouvée à - 80 m et le forage avait été poursuivi jusqu'à - 100 m. Néanmoins, le débit de 40 m3/h avait été considéré comme insuffisant pour l'usage envisagé. Des terrains friables avaient été traversés, dont du schiste, de sorte qu'une fois le trépan retiré, le trou s'était rebouché tout seul.


A quelque temps de là, M. BRARD avait repris le forage à son compte puisque l'eau se trouvait à 130 m de dénivelé sous sa maison. Il avait alors eu recours à une entreprise de Loire-Atlantique, qui, au fur et à mesure de la descente de son engin, avait disposé un tube de PVC de 140 mm de diamètre, par empilement de sections de même longueur que les sections du tube métallique de forage, soit de l'ordre de 5 m chacune, ceci pour prévenir l'effondrement des matériaux traversés. L'eau avait jailli en surface, en puits artésien, mais elle était ferrugineuse. Donc un "défériseur" avait dû être installé, de même que, finalement, une pompe de 12, 5 CV quelque part dans le trou.

Après quoi, puisque Roger GRIPPON m'avait indiqué que M. BRARD est un agriculteur d'élite, j'ai souhaité qu'il me montre l'usine de production de méthane qu'il est en train de construire et qui traitera le fumier de ses bêtes (bovins et cochons, les cochons suivant un régime alimentaire particulier, sans O.G.M. mais avec ajout d'oméga 3, ceci afin d'obtenir les meilleures rillettes du Mans) :

10 mars 2018.

10 mars 2018.

10 mars 2018.

J'ai été impressionné par la taille de l'investissement en cours (en haut à gauche de la photo suivante dont on sait qu'elle a 20 mois) :

10 mars 2018.

Qu'on en juge : il y a là deux cuves de béton de 15 mètres de diamètre et 6 m de hauteur chacune, dites "dégusteurs", comportant, dans la masse du béton, un dispositif de chauffage du fumier pour obtenir une meilleure fermentation des matières et une troisième cuve, pour le stockage des jus avant qu'ils ne soient répandus en guise d'engrais sur l'exploitation, de 35 mètres de diamètre et de 8 m de hauteur (le chien ne donne pas l'échelle) :

10 mars 2018.

Comme il n'existe pas de canalisation pour emporter le méthane produit vers ses consommateurs extérieurs, il est transformé sur place en électricité, celle-ci empruntant alors des fils électriques. Un local neuf abrite notamment un volume cadenassé dédié à Edf. Cette 4ème citerne, d'environ 4 mètres de profondeur, sera remplie d'eau et les pompiers pourront y puiser :

10 mars 2018.

M. BRARD m'explique que cette usine sera rentable pour lui alors que le montant de l'investissement qu'il me laisse entendre correspond au prix de plusieurs monuments historiques en bon état du secteur.

Mme BRARD m'a très aimablement offert le café. Puis, au cours de notre promenade à proximité de ses cuves, pendant laquelle j'ai pris les photos précédentes, M. BRARD m'a présenté ses deux fils qui lui ont succédé dans cette très remarquable exploitation que lui-même avait débutée avec 8 ha et 20 vaches. Assurément la plus remarquable exploitation qu'il m'ait été donné de voir dans le secteur à ce jour.

Sur les cinq petits-enfants de M. et Mme BRARD, il y en a, paraît-il, trois qui expriment d'ores et déjà l'intention de poursuivre sur les voies tracées par leurs parents, une perspective qui ne saurait, on l'imagine, me laisser indifférent, moi qui ai totalement échoué en ce domaine.

Je suis reparti admiratif devant tant de travail, d'efforts réfléchis et de succès dans l’œuvre d'une vie, ainsi que de gentillesse et de bienveillance dans l'accueil.

J'oubliais de signaler que les BRARD vont prochainement ouvrir sur leurs terres, de l'autre côté de la butte qui borde leur horizon au Sud, donc tournée vers le soleil, une unité de production photo-voltaïque d'électricité. Tout cela est vraiment très impressionnant.

P.S. : Je ne trouve pas trace, sur internet, d'un Service Hydrologique de l'Orne mais ceci et cela que je vais devoir étudier.
L'ouvrage de la DREAL sur l'hydrologie de la Basse-Normandie est un étouffe-chrétien de plus de 500 pages :

Plutôt que de le lire, j'en mets en ligne quelques images qui, à première vue, me semblent intéressantes (le numéro de la page est indiqué en fin de nom de la photo, tel que ce dernier apparaît en bas à gauche de l'écran quand on passe la souris sur une image).

Regardons d'abord, la conclusion...

... puis le glossaire :

Manque de pot, le secteur de notre manoir favori n'est pas traité en détail sur ce document bas-normand (il faudra aller voir le site de la DREAL des Pays de la Loire) :

Je note cependant une tendance à l'assèchement de la Varenne voisine :

Pour le reste, laissons-nous porter par les images, dans l'ordre où elles apparaissent dans le bouquin :

Ici, nous sommes donc dans une zone de "mesures ponctuelles".

Donc ici un bon mètre de flotte par an (ou peu s'en faut)...

Pas limpide cette carte mais, en se repérant grâce aux deux cluses que l'on sait, on voit qu'on est ici sur le Massif Armoricain (roches sédimentaires et roches métamorphiques, les roches magmatiques n'étant pas loin).

Ici, je dis chapeau à celui qui arrive à lire quelque chose sur cette carte. La situation a l'air passablement complexe dans le secteur de notre manoir favori. Il semble toutefois qu'il y ait par ici une bande de terrain Est-Ouest de nature hydromorphe. Mais il y a surtout des "sols bruns acides".

Sur la carte précédente, entre le Domfrontais et les Alpes Mancelles, on reconnaît notamment la cluse de l'Egrenne (très nette), la cluse de la Varenne et le Mont Margantin.

On reconnaît la cluse de la Varenne. La Chaslerie est à son Nord-Ouest, sur la hauteur Domfront-Avranches (par Mortain), en limite de "région à réseau hydrographique divergent", près de la ligne de partage des eaux vers la Loire.

On se trouve très près du "marais de la faille de la Varenne" (cf la Saucerie ou Saint-Gilles-des-Marais).

Ici, on est au cœur de notre sujet. Il serait sans doute utile que je contacte Jean-Michel CADOR, l'auteur de ce dessin.

Grosse différence de débit des cours d'eau entre l'hiver et l'été par ici, de l'ordre de 1 à 10.

"Coefficient de ruissellement" de l'ordre de 30 % par ici.

Il me semble qu'on n'est pas loin ici d'un "aquifère d'intérêt supra-régional" mais on doit le louper de 2 ou 3 km et se trouver dans un "aquifère d'intérêt local", sur le "socle sédimentaire de l'Armorique".

Bref, tout cela gagnerait à être sérieusement précisé. En attendant de rencontrer Christian ENOUF, le co-auteur de la carte géologique locale, il faudrait peut-être que j'arrive à me faire expliquer les choses par Jean-Michel CADOR.
Toujours sur les conseils de Roger GRIPPON, j'ai rendu visite ce matin à mon voisin, M. TOUTAIN père, à 1,2 km à vol d'oiseau au NNO de notre manoir favori :

Il y a deux ou trois ans, M. TOUTAIN a chargé l'entreprise MANGOT de Magny-le-Désert de lui forer un puits à un endroit qu'il lui a désigné derrière sa maison. Ce premier forage n'a rien donné.

L'entreprise MANGOT a proposé un second forage à un endroit qu'elle a choisi, au pied d'une butte, devant la maison.

Ce second forage a eu 50 m de profondeur. Les 20 premiers mètres ont trouvé de l'argile, puis est sorti le schiste, d'abord marron puis noir. L'eau a été trouvée à - 30 m dans du schiste noirci par l'humidité. L'eau était d'abord ferrugineuse, mais, en-dessous, tout à fait limpide et parfaitement potable bien qu'un peu calcaire. L'installation fonctionne à la satisfaction de la famille TOUTAIN.
En surfant sur la toile, j'ai trouvé ceci qui fait suite aux fortes précipitations de janvier dernier :

Donc la nappe a remonté : on s'en serait douté.

Surtout, je note que la nappe serait par ici "semi-captive" et dans un "aquifère" constitué par de la "cornéenne du Briovérien".
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 13 mars 2018 03:01
À : Jean-Michel Cador
Objet : RE: La Haute-Chapelle (Orne) - Demande de renseignement sur le sous-sol

Cher Monsieur,

Merci beaucoup pour ces très utiles précisions.

Grâce à vous, je suis arrivé aux cartes qui m'intéressent...

... mais, sur la dernière, je ne sais pas comment procéder pour obtenir les infos particulières relatives aux puits du secteur.

Puis-je vous prier de me donner le mode opératoire ?

Cordialement,

PPF
____________________________________________________________

De : Jean-Michel Cador <jean-michel.cador@unicaen.fr>
Envoyé : lundi 12 mars 2018 11:59
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: La Haute-Chapelle (Orne) - Demande de renseignement sur le sous-sol

Je vous invite à regarder le site du BRGM Infoterre qui vous permet de consulter les cartes géologiques (voir celles au 1/50.000) et les dossiers existants dans la BSS qui vous donneront les forages avec les descriptifs des terrains traversés.

Vous êtes dans le massif ancien dépourvu de nappes d'importance, seulement de petites nappes peu profondes (celles prospectées par les puits des fermes).

Jean-Michel Cador
Maître de Conférences

- directeur du Département de Géographie
- responsable L. Pro Environnement et Agriculture

UFR SEGGAT
Sciences Economiques, de Gestion, Géographie et Aménagement des Territoires
Département de Géographie

Université de Caen Normandie
Laboratoire GEOPHEN UMR6554 CNRS
Bâtiment Accueil
Esplanade de la Paix
BP 5186
14032 Caen cedex
direct : 02.31.56.60.46
accueil : 02.31.56.63.84

http://geographie.unicaen.fr:80/

(Fin de citation)
A la question que je lui ai posée sur le mode opératoire pour accéder aux informations sur les puits forés dans le secteur, Jean-Michel CADOR a répondu ceci, que je vais tâcher de mettre en application :

(Début de citation)

De : Jean-Michel Cador <jean-michel.cador@unicaen.fr>
Envoyé : mardi 13 mars 2018 09:59
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: La Haute-Chapelle (Orne) - Demande de renseignement sur le sous-sol

Bonjour,

les carrés noirs qui s'affichent sont les dossiers de la Banque de données du Sous-Sol (BSS).

Dans la liste des couches d'information (icône avec un petit + en haut à droite), vous ajoutez le type de dossier qui vous intéresse depuis le menu Dossiers du sous-sol BSS (avec ou sans profils, avec ou sans documents, vérifiés ou non). Il faut fouiller, il y a de tout dans ces dossiers.

En cliquant sur un carré noir avec l'icône "i" pour information, menu en haut au milieu, vous avez accès aux données (lien "fiche détaillée" dans le tableau) : localisation, descriptif des terrains, voire coupe dessinée (appelée log), informations sur la qualité des eaux, bref, une multitude de données de plus ou moins bonne qualité, il y a un gros travail de recherche à faire dans ces dossiers pour trouver des informations complètes. Privilégiez les points de forage d'eau potable qui sont de loin les plus complets et sérieux.

Il faut recouper les infos, car dans cette banque de données on trouve les sondages faits par des foreurs plus ou moins compétents en géologie et la dénomination des terrains peut être fantaisiste.

Par exemple, le forage 02491X0014/F à St Gilles des Marais est un dossier pour la géothermie, avec une coupe géologique :


Sincères salutations.
_________________________________
Jean-Michel Cador
Maître de Conférences

- directeur du Département de Géographie
- responsable L. Pro Environnement et Agriculture

UFR SEGGAT
Sciences Economiques, de Gestion, Géographie et Aménagement des Territoires
Département de Géographie

Université de Caen Normandie
Laboratoire GEOPHEN UMR6554 CNRS
Bâtiment Accueil
Esplanade de la Paix
BP 5186
14032 Caen cedex
direct : 02.31.56.60.46
accueil : 02.31.56.63.84

http://geographie.unicaen.fr:80/

(Fin de citation)
Je suis arrivé à appliquer le mode opératoire décrit par Jean-Michel CADOR mais que les renseignements sur lesquels je suis tombé, à propos du puits de mes voisins TOUTAIN, sont compliqués !

- localisation,
- description technique,
- documents numérisés
, (les 3 premières séries d'informations sont accessibles à l'aide du même lien)
- fiche descriptive de la donnée.

Je vais tâcher d'extraire de cette masse d'informations celles qui sont susceptibles de m'intéresser pour mes propres forages éventuels à venir.

A première vue, les infos semblent correspondre :

- on est bien chez mes voisins TOUTAIN, au point de coordonnées Lat : 48° 37' 33'' N , Lon = 0° 41' 24'' O, à une altitude de 140 m :

- le forage dont il est question ici est celui qui, si j'ai bien compris les explications de M. TOUTAIN, aurait raté son objectif d'alimenter le cheptel en eau :
- ce forage a eu un diamètre de 125 mm, une profondeur de 52 m alors que M. TOUTAIN m'avait parlé de 50 m ; il date de fin février 2012 (M. TOUTAIN ne se rappelait plus la date) et a bien été réalisé par l'entreprise Mangot Forage ;
- la carte géologique est celle que j'avais trouvée :


- on est sur le bassin versant de la Mayenne, en écoulement libre sur un socle karstique (si je comprends bien la carte suivante) :


- des documents techniques que j'ai ainsi trouvés, le plus intéressant pour moi est le dernier des quatre suivants, avec en particulier les indications de débit d'eau et les informations sur le chemisage opéré :

Il ne me reste donc plus qu'à aller étudier la documentation disponible sur les autres forages du secteur, afin d'essayer d'en tirer des conclusions utiles pour ici.
Alors que je lui faisais part de mes difficultés pour avancer dans l'exploitation des Archives de l'Orne en vue de connaître l'histoire de notre manoir favori, Barbara TOUSSAINT m'a suggéré de contacter Eric YVARD, ce que j'ai fait il y a quelques mois.

Je viens de recevoir une première version de la réponse d'Eric YVARD à l'une des deux questions que je lui avais posées, à savoir éclairer le pan de l'histoire de la Chaslerie relatif à ses changements de propriétaires à partir de sa vente comme Bien National jusqu'à son entrée dans le patrimoine d'Eugène-Constant LEVÊQUE, premier de ce nom à avoir été enterré dans la chapelle de notre manoir favori.

Je mets ce draft en ligne, non sans inviter tous les sachants du secteur à compléter ces premiers éléments, s'ils le peuvent et le jugent utile.
Afin d'aider, le cas échéant, Eric YVARD dans ses recherches et puisque, depuis deux semaines, les messages de notre site favori ne sont plus accessibles aux visiteurs dès lors que ces messages ont plus d'un an, je vais me livrer, pour la troisième fois en quelques jours, au travail de bénédictin consistant à me plonger dans les archives de la tour de contrôle. Cette fois-ci, je vais parcourir les messages de l'onglet "Désultoirement vôtre/Archive, histoire, documentation" : il y en a 1 450...

... mais je sais que ceux qui seront utiles ici se trouvent parmi les plus anciens.

A - Sur l'architecture de la Chaslerie :
- les anciennes terres de la Chaslerie avant la Révolution : 21 novembre 2010 ;
- les inventaires révolutionnaires : 27 novembre 2010 et 28 novembre 2010 ;
- l'ancien étang : 21 décembre 2010 ;
- le plan cadastral de 1824 : 26 novembre 2010 et 16 avril 2012 ;
- un plan de 1883 : 14 avril 2012 ;
- les anciens plans cadastraux : 30 octobre 2010 et 16 avril 2012 ;
- les anciennes lucarnes du logis : 12 août 2009 et du même jour et encore du même jour ;
- un cadran solaire de 1813 : 3 octobre 2010 et 4 octobre 2010 et 31 juillet 2012 ;
- l'état des lieux en 1852 : 13 août 2009 ;
- l'incendie de 1884 : 17 août 2009 ;
- de vieux titres de propriété : 2 avril 2011 et 3 avril 2011 ;
- le torchis : 13 novembre 2010 ;
- d'anciennes dépendances et l'ancienne mare : 2 janvier 2011 et du même jour et 3 janvier 2011 et 4 janvier 2011 et du même jour et du 5 janvier 2011 ;
- la taque de la salle-à-manger du logis : 2 décembre 2010 et 19 septembre 2011 et 13 décembre 2014 et 10 novembre 2017 ;
- un conduit de cheminée sur le bâtiment Nord : 31 mai 2016.

B - Sur les anciens occupants de la Chaslerie et leur parentèle :
- les LEDIN : 2 décembre 2010 et 3 décembre 2010 et du même jour et 4 décembre 2010 et 5 décembre 2010 et 6 décembre 2010 et du même jour et 8 décembre 2010 et 9 décembre 2017 ;
- Jacques LEDIN : 20 décembre 2010 ;
- Pierre-François LEDIN : 20 décembre 2010 ;
- un ancien procès de 1667 entre un LEDIN et le prieur de l'abbaye de Lonlay : 28 novembre 2010 ;
- une chicaya du XVIIIème siècle : 19 septembre 2011 ;
- sur Jacques de LESDAIN, collabo : 28 décembre 2010 ;
- les COUPPEL : 20 décembre 2010 et 5 avril 2015 ;
- le fonds DURAND de SAINT-FRONT aux archives de l'Orne : 30 novembre 2010 ;
- sur CAILLEBOTTE, érudit local auto-proclamé : 5 décembre 2010 et du même jour et 16 février 2014 ;
- sur Franck MAUGER : 16 janvier 2011 ;
- la famille du PLESSIS VAIDIERE : 6 décembre 2010 et 9 juin 2011 et du même jour et du 29 mars 2012 ;
- Anne d'ORGLANDES : 1er septembre 2009 et 2 septembre 2009 et 25 février 2018 ;
- Anne Marie CAGNOU : 27 octobre 2009 ;
- Marie-Anne de LEYDIN en 1701 (avec mention du chapelain) : 18 octobre 2009 ;
- une archive de 1723 de la famille de VALLAMBRAS : 29 novembre 2010 ;
- sur GOUPIL, acheteur de Biens Nationaux : 8 décembre 2010 et 3 avril 2011 ;
- la famille LEVÊQUE : 4 avril 2010 et 14 décembre 2010 et 2 avril 2011 et 3 avril 2011 et 17 mai 2011 et 25 mars 2015 et 28 mars 2015 et 30 juillet 2017 ;
- les GOUPIL de Tessé-la-Madeleine : 5 décembre 2010 et 25 mars 2015 et 25 mars 2015 et 26 mars 2015 ;
- les ROULLEAUX : 25 mars 2015 ;
- Henri LEVÊQUE : 6 décembre 2010 et 8 décembre 2010 et 9 décembre 2010 et du même jour et 10 décembre 2010 et 11 décembre 2010 et 12 décembre 2010 et du même jour et 13 décembre 2010 et 14 décembre 2010 et 4 février 2014 et 20 avril 2015 ;
- sur Henri LEVÊQUE, homonyme et fermier : 13 décembre 2010 et 14 décembre 2010 ;
- François LEVÊQUE : 14 décembre 2010 et 15 décembre 2010.
Le choix de M. MAFFRE pour la porte principale du logis m'est toujours resté en travers.

Je retrouve des messages qui expriment mes doutes : par exemple celui-ci et celui-là.

P.S. du 16 mars 2018 : Pourtant, en y regardant une nouvelle fois, je me dis que le cadre de cette double porte donne à penser qu'elle bouchait précédemment une ouverture beaucoup plus grande :

Photo de 1926.

Or il n'y a que le porte principale du logis qui puisse correspondre à cette hauteur avec cette imposte.

On peut même remarquer que le bas de la porte de droite semble avoir souffert du feu qui aurait dévasté la porte de gauche, ce qui est tout à fait compatible avec mon idée que la moitié Nord du logis aurait plus souffert de l'incendie de 1884 que la moitié Sud.
Hier, en revenant d'Argentan, j'ai fait étape successivement :

- chez mon ami Marc CHALUFOUR à Chênedouit ; Marc m'a montré son installation de géothermie profonde (comportant deux puits de 90 m dans du granit) dont il est très satisfait ; il m'a donné le nom de son chauffagiste que je vais contacter ;

- chez ses voisins MALLARD qui m'ont fait visiter l'église de Méguillaume dont ils s'occupent très activement de la restauration (avec une très belle chaux de Saint Hilaire) ; Marie-Laurence m'a parlé de la chapelle d'Etrigé à Sept-Forges, très semblable à Méguillaume et je l'ai mise en relation avec Philippe DURAND, président des "Amis d'Etrigé" ;

- enfin, chez un de leurs amis, Michel DUBOSC, de Saint-Aubert-sur-Orne, qui m'a montré l'isolation intérieure qu'il réalise sur ses murs avec du foin et de la chaux tassés, ainsi qu'un isolant pour le sol, en verre expansé (procédé suisse) qui ressemble à de la pierre ponce.