Archives, histoire, documentation

Parmi les documents que m'a fait signer Me GUIBERT pour cette vente de 17 ares et des clopinettes, il y avait une carte de la nappe phréatique dont je tire cet extrait :


Je me dis que ces informations pourraient être utiles si on se lance dans le forage de puits pour la géothermie.

2,5 m, c'est bien la distance approximative que j'observe au puits de la ferme.
Un visiteur non averti du site pourrait considérer que des tombereaux de subventions se déversent régulièrement sur notre manoir favori.


Afin d'éviter, si possible, une telle interprétation, j'avais calculé, en mai dernier, le rapport de l'ensemble R des recettes du manoir (subventions de l'Etat, subventions du département, fermages, visites) à l'ensemble D de ses dépenses (à savoir travaux subventionnés, travaux d'entretien et de réparation, travaux d'amélioration et de modernisation, assurance, frais de gardiennage, intérêts, taxes foncières).

Je peux ainsi affirmer, toutes preuves en mains, que le rapport R/D s'est élevé, sur la période 1991-2016 à 12,18 %.

Etonnant, non ?

Une idée de décor pour ma gloriette : les ferronneries du puits du château de Bourgon (Mayenne) :


P.S. : Après une rapide recherche via "Google", voici des modèles de gloriettes qui me paraissent mériter d'être pris en considération pour mon projet :

En fait, pour le centre de la cour de notre manoir favori, je préfère le premier et le dernier modèles ci-dessus, c'est-à-dire ceux dont les pieds sont les plus arachnéens.
A propos du traitement fiscal des travaux à effectuer d'urgence dans notre manoir favori, mon ami fiscaliste m'écrit :

(Début de citation)

Cher Pierre-Paul :

+ déductibilité totale, sur les revenus de 2019, des travaux d'urgence (lutte contre les dégâts des eaux) ; la subvention correspondante devra être déclarée en recette ;

+ pour les autres travaux, déduction, sur les revenus de 2019, de la moyenne des travaux de 2018 et de 2019 (ce qui revient à une demi-déduction).

Patrice

(Fin de citation)

Il n'y a donc pas de frein fiscal à ce que les travaux urgents soient engagés d'urgence et c'est heureux.
Visite ce matin du chauffagiste recommandé par Gontran ACHARD de la VENTE. Nous avons parcouru les différents bâtiments susceptibles d'être chauffés.

Les préconisations sont claires :
- se cantonner à ce stade au chauffage du logis et du bâtiment Nord ;
- faire les forages dans le "Pournouët", en commençant par un forage de test pour comprendre de quoi se compose le sous-sol ;
- installer la chaufferie le plus près possible des volumes à chauffer (à cause des déperditions de chaleur et de pression), donc pas dans la charretterie ; l'endroit idéal semblerait le "cul-de-basse-fosse" (pièce du rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest) ;
- améliorer l'isolation thermique de notre manoir favori autant que faire se peut.

Tout cela me paraît raisonnable.

J'ai reçu communication des documents suivants :

Sur la base du plan que j'ai communiqué et des mesures qui ont été prises, un devis devrait m'être envoyé.
Eiffel-g Fred (dans CHATEAUX et MANOIRS de France, via "Facebook")
rédigé le Mercredi 14 Février 2018
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GRANDEUR ET DÉCADENCE DU DOMAINE DE LA MOSSON

La plus ancienne mention concernant la Mosson remonte au début du XVIe siècle: en 1514, Dame Anne Martine vend le domaine à la famille de Buccelli. En 1571, Charles IX érige la terre en baronnie en faveur d'Antoine Bucelli. Sans doute est-ce à cette occasion qu'un premier château est construit.
En 1681, Etienne de la Tour de Buccelli de Reynies, baron de la Mosson, vend les terres et la seigneurie à François de Bécherand, sieur de la Mote et de Malbosc, conseiller du roi en sa cour des comptes. Le domaine passe ensuite au financier Jean Sartre, mais sa faillite le pousse à le vendre à Joseph Bonnier en 1710.

Lorsque Joseph Bonnier acquiert le domaine de la Mosson, il est écuyer, conseiller, secrétaire du roi, Maison, Couronne de France et de ses Finances. En 1711, il achète la charge de Trésorier des États du Languedoc qui l'enrichit considérablement. Sa fortune devient considérable, la septième fortune du royaume. En 1723, il entreprend la construction d'une résidence sur le domaine de la Mosson. Il fait démolir l'ancien château pour édifier une demeure à la mesure de sa puissance et de sa richesse.

Mais 3 ans après le début des travaux, Joseph Bonnier meurt. Le chantier est repris par son fils et héritier: Joseph II Bonnier de la Mosson. C'est à lui que revient le choix de la décoration somptueuse et des artistes qui vont faire la renommée de la Mosson. Les travaux paraissent achevés en 1729 et l'aménagement des jardins se poursuit au moins jusqu'en 1741. Il crée une orangerie où cent quatre-vingt-six jarres contiennent des plantes rares. Dans une fosse, il élève des bêtes fauves.

Le château est une vaste demeure moderne, ouverte sur des jardins évoquant ceux de Versailles, décorés de groupes sculptés et animés de pièces d'eau. Le bâtiment est composé d'une avant-cour délimitée par deux ailes de communs, précédant un vaste corps de logis en forme de U autour de la cour d'honneur. Quatre-vingts domestiques entretiennent en permanence la propriété.
A cette époque, la vie fastueuse et la richesse des lieux font du domaine un véritable palais. C'est la plus riche et la plus belles de toutes les folies érigées autour de Montpellier.

Le corps central du logis est le plus complexe. Deux ailes en retour d'équerre sur la cour dégagent deux petites cours intérieures de part et d'autre du noyau central qui forme une rotonde côté jardin. L'élévation sur deux niveaux est surmontée par un comble dont la forme exacte est incertaine.
Beaucoup d'incertitudes demeurent sur l'identité de l'architecte à l'origine du bâtiment: il s'agit certainement du montpelliérain Jean Giral qui a réalisé le château de la Mogère.

Nicolas Adam séjourne à Montpellier de 1724 à 1726 au service des Bonnier. Il travaille dans le parc et sur le château. Le bas-relief du fronton de l'avant-corps central et le décor du salon de musique sont un vestige spectaculaire de l'ambition du programme sculpté réalisé pour ce site.

La pièce maîtresse du rez-de-chaussée est le vestibule (salle rectangulaire au centre), desservant deux escaliers de part et d'autre et le salon de musique (salle ovale au centre). Cette pièce incurvée côté jardin donne d'un côté sur un appartement de parade (à gauche) composé d'une avant-chambre, d'une chambre et d'un cabinet. De l'autre côté se trouvaient trois pièces de réception (à droite): un salon de compagnie, un petit cabinet et un cabinet de musique.

La mention de pièces mansardées donne une indication sur la forme que devait avoir la toiture, probablement composée d'un comble brisé, et non d'une toiture plus plate comme cela se faisait dans la région de Montpellier, par exemple au château de la Mogère.

Depuis la fin du XVIIe siècle, les réalisations notables de province ont pour prototype la réalisation de Le Vau à Vaux-le-Vicomte. Le château de la Mosson semble être un petit frère provincial de ce dernier, particulièrement du côté des jardins où sa façade du corps central affecte une forme incurvée.

Le grand salon dit « salon de musique » fit la célébrité des lieux dès son origine: il fut la première salle de spectacle privée de Montpellier. Il s'agissait d'une vaste pièce à l'italienne, élevée sur deux niveaux, avec une tribune courant le long du deuxième étage.

Les somptueux décors sculptés laissent entrevoir les fastes de cette demeure. Cette pièce, probablement la plus extraordinaire du château, donnait sur un appartement de parade fort riche et sur un appartement consacré à la musique et dont le salon à l'italienne était la pièce maîtresse.

La façade sur cour a été restaurée mais des incertitudes demeurent sur la toiture. Elle a conservé certains mascarons finement sculptés. L'inventaire de Joseph Bonnier décrit le comble comme étant mansardé, ce qui est une exception dans la région où les toits à faible pente sont garnis de tuile.

Construit en 7 ans, le château de la Mosson devient un lieu à la mode. Des concerts et des fêtes réputées y sont organisées. Certaines sont restées célèbres comme celle donnée lors de la naissance du fils de Louis XV.

Mais le domaine connaît une fin tragique. Joseph Bonnier fils meurt subitement en 1744 à l'âge de 42 ans. Sa veuve doit faire face à de nombreux créanciers car la fortune de Bonnier est dilapidée. Elle vend le palais de la Mosson à Paul de Guilleminet, Conseiller à la Cour des Comptes qui, ne pouvant payer, démantèle la propriété et vend les matériaux.

Les plus beaux décors sont démontés: leur qualité attire des acquéreurs de toute la région qui les installent dans leurs propriétés: la grille d'entrée et certaines sculptures au château de l'Engarran, des boiseries et ferronneries au château d'Assas, des portes au château de Fontmagne, des boiseries dans un hôtel particulier de Montpellier...

Ferronneries du château d'Assas provenant du Domaine de la Mosson.

Parmi les fabuleuses sculptures qui peuplaient le parc, certaines se retrouvent aujourd'hui dans les jardins de la Fontaine de Nîmes aménagés au XVIIIe siècle. On y reconnaît notamment de belles statues attribuées à Nicolas Adam comme Diane chasseresse.

Dionysos attribué à Nicolas Adam provenant du Domaine de la Mosson. Nîmes, Jardins de la Fontaine.

De magnifiques vases de marbre qui jalonnaient jadis les allées du parc de la Mosson se retrouvent aussi au jardin de la Fontaine. Cet ensemble permet d'imaginer un peu la magnificence du domaine de Joseph II Bonnier à sa mort.

Les aménagements du jardin se sont poursuivis après la fin des travaux du château. Un buffet d'eau a été construit à gauche du château, le long d'un vaste mur en bordure du parc. Ce chef-d'œuvre d'architecture rocaille a souffert du temps mais il demeure grandiose par ses proportions et son décor. Attribué à l’architecte montpelliérain Jean Giral, c'est une œuvre monumentale de 100 mètres de long et 12 mètres de hauteur. Il est une des rares compositions de ce type à être conservées en France. Elle se compose d’un corps central comprenant une niche monumentale, flanqué de part et d’autre d’ailes creusées chacune de huit niches, abritant une vasque en forme de coquille.

Un Neptune et six corbeilles de fruits de mer coiffent la fontaine centrale. Des trophées garnissent les panneaux latéraux contre lesquels s’adossent deux personnages à demi allongés, symbolisant le Lez et la Mosson.
Sous la voûte centrale en demi-cul de four, l’eau se déversait successivement dans trois coquilles de pierre, puis dans la vasque avant de glisser dans le vaste bassin.
Les maçonneri... Afficher la suite

Les petites fontaines latérales étaient alimentées par un canal situé à l’arrière de l’ouvrage sur lesquelles étaient branchées des descentes en terre cuite qui alimentaient les vasques en forme de coquille.
Par son ampleur et la très grande qualité de la sculpture et des ornements, le buffet d’eau de la Mosson est reconnu comme la référence de ce type d’ouvrage dans l’art des jardins du Midi de la France. Il a servi de modèle à quantité de buffets nettement plus modestes comme celui de la Mogère déjà évoqué précédemment. Il fut construit peu après et donne une bonne idée de ce que devait être son grand frère.

Des fouilles effectuées en 1986, des plans et des vues aériennes attestent de l'existence d'un canal et d'ouvrage d'abduction d'eau qui alimentaient les bassins et la cascade de rocaille.
La transformation du domaine en terres agricoles entraîna la destruction du canal et des bassins. Seuls quelques groupes sculptés épargnés par les ventes des biens du château rappellent la splendeur des jardins conçus en relation étroite avec le château.

Le château faisait partie d'un vaste ensemble composé de bâtiments seigneuriaux. Les communs précédaient la cour d'honneur et encadraient de part et d'autre l'allée qui y conduisait. L'aile droite est en partie démolie tandis que les communs de l'aile gauche ont été transformés en habitations particulières entre les XVIIIe et XIXe siècles.

La réunification du domaine a commencé au début du XXe siècle. En 1982, il est acheté par la ville de Montpellier et classé au titre des Monuments Historiques en 2003. Des campagnes de restauration ont tenté de sauvegarder ce qu'il reste de la grandeur passée du domaine.

Sources: Groupe de Recherche Art Histoire Architecture et Littérature,Restitution de la disposition d’origine du château. D. LARPIN, ACMH. S.d.

N.D.L.R. : "Sic transit gloria mundi."

C'est affolant.
A la réflexion, la présence de ces fondations rondes des tours, beaucoup plus larges que ce qui semblerait nécessaire pour des murs carrés, me fait me remémorer certains travaux d'érudits locaux sur les débuts de la guerre de Cent-Ans dans les parages. Les Anglais avaient alors ravagé le secteur et ratiboisé tout ce qui leur résistait, dont un probable précédent manoir à la Chaslerie.

Ainsi, ces fondations circulaires pourraient bien être les vestiges de tours d'un manoir antérieur, d'aspect encore plus défensif que l'actuel, comme tout donne à penser que le sont les murs percés de meurtrières qui bordent la terrasse à l'Ouest ou les douves dont on cherchera encore longtemps la quatrième, sans parler de la chapelle.

Je dois dire que c'est de cette hypothèse que, pour ma part, j'ai toujours eu l'intuition ici en sentant vibrer toutes ces pierres autour de moi et en les écoutant quasi religieusement depuis 26 ans déjà.

Pour la vérifier, il faudrait, j'imagine, se livrer à je ne sais quelle analyse du mortier de ces soubassements. On ne le fera pas cette fois-ci mais, lorsque nous suturerons la plaie de ce sol, nous veillerons à préserver ces traces afin qu'un jour peut-être, l'un de nos lointains successeurs ici puisse ce livrer à ces analyses plus approfondies devant lesquelles nous devrions caler.

A moins qu'un membre du fan-club ne nous fasse part d'une idée lumineuse.
Domfront 61700
rédigé le Dimanche 18 Février 2018
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Après la pluie, après la neige, voici une belle journée bien ensoleillée qui vient de passer. Avec un très beau coucher de soleil. L'occasion de faire un tour du coté du tertre Saint Anne et de profiter des très beaux points de vue sur le château de Domfront. L'occasion aussi de découvrir et redécouvrir la maison des allemands, la Chapelle St Anne, l'ancienne carrière :

Bonjour

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt la découverte de vestiges d'anciennes tours. Il y a plusieurs façons de les conserver et de les valoriser, tout dépend du niveau du sol fini.

Vous pouvez les laisser affleurer en les intégrant dans un sol de tomettes par exemple, ou alors si le niveau est un peu plus haut un sol en verre de ce type, un petit tapis pouvant venir dessus pour limiter la crainte de certains qui pourraient s'angoisser du léger vide.

Bon week-end,

Cordialement

N.D.L.R. : Merci beaucoup pour ces très intéressants conseils. Nous procédons ici par étapes et au vu des découvertes. Je ne suis pas encore capable de vous dire si nous donnerons suite à votre idée qui me semblerait hélas difficilement compatible avec le chauffage par le sol que nous retiendrons au minimum pour les pièces nobles du rez-de-chaussée.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 19 février 2018 17:54
À : (...)@culture.gouv.fr; (...)@sfr.fr
Cc : (...); (...)@culture.gouv.fr; (...)@yahoo.fr; (...).fourcade@(...)
Objet : RE: Nécessité de l'intervention d'un architecte du patrimoine

Chère (...), cher (...),

"Ces choses-là sont rudes"...

Amicalement,

PPF

_____________________________________________________________

De : (...)@culture.gouv.fr
Envoyé : lundi 19 février 2018 16:13
À : Pierre-Paul Fourcade
Cc : (...)
Objet : Re: Nécessité de l'intervention d'un architecte du patrimoine

Monsieur Fourcade,

Les travaux de restauration sur les MH classés sont soumis aux dispositions de l'article R621-28 du code du patrimoine, c'est-à-dire un ACMH ou un architecte du patrimoine (ou diplôme équivalent) + 10 ans d'exercice de la maîtrise d'oeuvre sur du bâti ancien. Je pense que Madame (...) a fait une confusion entre les MH classés et les MH inscrits.

Pour répondre à votre autre message, la demande de prolongation d'une subvention est faite sur papier libre et doit seulement être motivée.

Bien cordialement

(...)

_____________________________________________________________

Pierre-Paul Fourcade a écrit :
>
> Chère (...),
>
> Pour la 2ème fois en un an, l'architecte du patrimoine que nous avions mandaté pour suivre la 1ère tranche de travaux de restauration des menuiseries extérieures du logis de la Chaslerie (classées MH) vient de nous claquer dans les pattes. Je veux dire par là qu'il refuse d'honorer sa signature des mandats correspondants que moi, puis (...), lui avions confiés (le second, 6(...) % plus cher environ que le premier, soit dit en passant...).
>
> Il avait néanmoins préparé l'étude préalable sur la restauration de ces menuiseries extérieures (y compris au-delà de la première tranche) et déposé auprès de la DRAC et obtenu d'elle les autorisations pour la 1ère tranche, y compris, en novembre dernier, une subvention au taux de 35 %, à quoi s'ajoute une subvention de 20 % que j'ai par ailleurs obtenue du CD61.
>
> Il était initialement prévu que mon aîné financerait le reliquat de 45 % mais il y a renoncé en dépit de son taux marginal d'imposition de nabab (qui n'aurait laissé que 0,8 % à sa charge), me forçant ainsi à le relayer, ce dont vous pouvez vous douter que je me serais bien passé.
>
> Quoi qu'il en soit, j'ai pris la précaution, comme recommandé par la DH, de verser des acomptes, représentant 70 % du marché, avant le 31/12/17 aux trois entreprises en cause (menuisier, maçon forgeron), de manière à ne pas me retrouver également piégé par l'"année blanche" prévue pour la mise en place de la "retenue à la source".
>
> Sachant que toutes les autorisations de travaux, décisions de subventions, marchés des entreprises sont prêts, obtenus et signés, la question se pose de savoir si, pour la réalisation effective des travaux (qui sont particulièrement répétitifs s'agissant, pour l'essentiel, de fenêtres de modèles très proches), je peux me passer de l'intervention d'un architecte du patrimoine.
>
> Mme (...), architecte du patrimoine, m'a signalé et affirmé que oui.
>
> Auriez-vous des lumières particulières sur la question ?
>
> Amitiés,
>
> PPF

(Fin de citation)
"Arissou arissat, castagne lusente" ("bogue hérissée, châtaigne luisante"), c'est fou ce que que j'aime ce dicton du Béarn, terre (montagne, devrais-je dire) de mes ancêtres, ces fiers Wisigoths mâtinés d'Arabes conquérants !

Ralliez-vous donc à mon panache blanc...

... au lieu de m'emmerder sans cesse à cent sous l'heure, milediou !
Je viens de vérifier si je n'avais pas écrit d'ânerie en prétendant que le mur d'échiffre de notre manoir favori est inscrit à l'ISMH. Pour cela, j'ai entré dans le moteur de recherche de Google : Chaslerie Mérimée, pensant ainsi arriver à la fiche pertinente de la base de données "Mérimée" entretenue par le ministère de la culture.

Or le premier document sur lequel on tombe est celui-ci.

Il y apparaît que la dernière mise à jour de la fiche de notre manoir favori sur cette base dénommée "Momentum" date du jour de Noël 2017.

Je voudrais en féliciter l'auteur que rien ne semble arrêter dans son très patient et méritoire labeur.

Je lui conseillerais cependant de cesser d'envoyer les visiteurs se perdre dans le jardin de Mme de ROMEMONT, au bourg de La Haute-Chapelle. J'ai essayé d'entrer les bonnes coordonnées géographiques, telles que fournies par "Wikipedia". Mais imposs !
Je profite du travail en cours sur les dégâts des eaux pour exhumer de vieux messages qui pourraient me resservir :
- 20 décembre 2012 et le même jour : un pipe-line en attente depuis un bail (espérons qu'il ne soit pas bouché) ;
- 22 décembre 2012 : sur les avantages de la chaux ;
- 9 février 2011 : la trace d'une étude de Thierry BURIN des ROZIERS, fort intéressante de mémoire ;
- 30 mars 2013 : sur l'assainissement autonome (autrement dit les fosses septiques) ;
- 30 juin 2013 : sur la notion de point de rosée ;
- 4 août 2013 : des infos intéressantes sur l'isolation des toitures ;
- 3 septembre 2013 : des infos sur l'isolation thermique ;
- 30 septembre 2013 : les coordonnées d'un charpentier-couvreur intéressant ;
- 16 avril 2014 : le rappel que Jacques LEBAUDY aurait des choses à me dire en matière de géothermie ;
- 6 juin 2013 : des infos sur Christian ENOUF, auteur des plans géologiques du secteur
- 3 mai 2014 : un document sur les nappes phréatiques ;
- 3 mai 2014 : un extrait de la revue de la DH sur la géothermie de surface ;
- 23 mai 2014 : mon dernier échange avec Christian ENOUF ;
Je ne vérifie qu'irrégulièrement si la tour de contrôle de notre site favori ne contient pas de commentaires en attente de "validation" pour mise en ligne. J'ai néanmoins eu l'occasion de le faire il y a quelques minutes, à mon réveil (vers 23 heures le 24 février 2018) et en ai trouvé deux (!) dont celui-ci qui me paraît suffisamment substantiel pour mériter d'être affiché en accès direct, d'autant que, comme je l'expliquerai dans un très prochain message, Thomas a modifié hier le code du site d'une façon qui, en pratique, pourrait me gêner dans mes activités d'archivage, l'un des fondements de l'existence de notre site favori.

Voici ce message, transmis hier vers 12 h 30 par M. Benoît d'ORGLANDES (un nom que je sais être celui d'alliés des LEDIN, les propriétaires de notre manoir favori avant la Révolution) :

(Début de citation)

Bonjour Madame, Monsieur,

J'ai beaucoup d'admiration pour tous les importants travaux de restauration que vous avez réalisés depuis 1991 au manoir de la Chaslerie. C'est magnifique.
Je suis tombé par hasard sur votre message concernant la belle taque de cheminée aux armoiries de la famille d'Orglandes dont avait eu connaissance mon cousin Hugues d'Orglandes mais j'ignore où elle se trouve .
En me déplaçant à Briouze et dans les environs il y a déjà quelques années, j'ai eu la chance d'en découvrir trois autres dont une très belle dans une ferme. Elle provenait certainement du château de Briouze (nos ancêtres) entièrement incendié à la révolution. Ces recherches sur place m'ont passionné.

Par ailleurs, j'ai été également très intéressé par la restauration de votre chapelle qui a permis la découverte des armoiries dont celle de la famille d'Orglandes de Prétot. Peut-être avez-vous une photo de ces armoiries ?

Pour en terminer, le manoir de la Chaslerie me disait quelque chose mais je n'avais jamais fait le rapprochement jusqu'à présent avec la famille LEVEQUE. La plaque tombale de M. et Mme Henri LEVEQUE dans la belle chapelle a été le déclic.
En fait François Levêque ancien propriétaire de la Chaslerie était le propre frère de Jean Levêque (devenu un de mes oncles par alliance). Le monde est vraiment petit.
Encore Bravo.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.

(Fin de citation)

De la famille d'ORGLANDES contemporaine, j'ai l'occasion d'avoir des nouvelles de quelques membres. Actuellement, celui sur l'existence duquel je reçois le plus d'informations est, par ce canal, un de mes "amis Facebook" prénommé Etienne, fieffé dans l'Orne. Naguère, le 1er septembre 2009 précisément, son père, prénommé Hugues, aujourd'hui disparu, me fit l'honneur de me contacter via notre site favori, peu après le lancement de ce dernier (son message avait d'ailleurs reçu le numéro 8 dans la tour de contrôle, alors que celui-ci est le numéro 43 677, étant entendu qu'à une époque heureusement révolue grâce à notre "geek" favori, des "hackers russes" avaient réussi à entrer dans la tour pour y déverser des messages sans intérêt que je n'ai donc jamais mis en ligne). J'ai également eu l'occasion, dans le cadre de ma participation aux activités de la "Demeure Historique" de rencontrer un membre de cette famille, prénommé Roger, qui produit son électricité grâce à un dispositif privé qu'il a eu l'intelligence, l'audace et la persévérance de bâtir sur le cours d'eau qui longe sa très belle demeure.

Donc ici, il s'agit d'un quatrième membre de cette illustre et très ancienne famille normande dont, comme répertorié sur l'une des deux sablières intérieures de la chapelle de notre manoir favori, les LEDIN, propriétaires de la Chaslerie avant la Révolution, étaient les alliés.

S'agissant du morceau d'écu des ORGLANDES peint sur l'ancienne voûte de la chapelle Sainte-Anne de la Chaslerie, je ne crois pas en avoir jamais pris de photo. Mais, beaucoup mieux, j'en conserve l'original sur lequel, de mémoire, Nicolas GAUTIER, A.B.F. et fils d'un artiste-peintre de qualité, avait pulvérisé, il y a 25 ans environ, lors de la restauration de ladite voûte, un produit de conservation. Où se trouve aujourd'hui ce fragment ? Je ne saurais le dire dans le capharnaüm des meubles et objets que je fais tourner, de temps à autre, entre les diverses pièces servant ici de garde-meubles, selon les contraintes de mon chantier favori. Mais je peux essayer de le retrouver. Je tâcherai de le faire ce matin, dès que le soleil se sera levé...

J'ignorais que la famille d'ORGLANDES fût également alliée à la famille de mon vendeur, François LEVÊQUE, et que je retrouverais, par ce canal, si j'ose dire, des nouvelles du père de ce dernier, Henri LEVÊQUE, maître d'ouvrage d'importants travaux à la Chaslerie dans les années 1960 dont je continue, près de 60 ans plus tard, à réduire l'impact autant que faire se peut puisque je suis un ennemi résolu de l'emploi du ciment dans la restauration de monuments historiques. Cet Henri LEVÊQUE avec qui j'aurai peut-être l'occasion de correspondre à l'avenir puisque, si tout se passe bien, je devrais être enterré un jour prochain non loin de lui, et même à ses côtés, dans notre chapelle favorite où une dalle d'ardoise analogue à la sienne m'attend. Cet Henri LEVÊQUE dont je suis, je crois, devenu l'ami d'un neveu (ou petit-neveu ?) avec qui je corresponds très fréquemment, et toujours avec plaisir désormais, même si c'est souvent à propos d'une nuisance que nous combattons de front commun, ces maudites éoliennes qui tendent à pourrir beaucoup trop d'horizons de notre beau pays de France...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 25 Février 2018
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Madame, il fait grand vent et j'ai tué six loups.

Non, je plaisante... Il fait certes un froid de loup ce matin mais pas un poil de vent et je vous convie à une brève promenade revigorante aux abords immédiats de notre manoir favori :

25 février 2018.

25 février 2018.

25 février 2018.

25 février 2018.

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25 février 2018.

25 février 2018.

Manorial, isn't it ?

Bon, je me suis quand même enfoncé dans de la boue derrière le fournil du manoir, au niveau du mur Ouest de la douve Nord. Et je ne me suis par risqué dans l'arrière-cour ni, bien entendu, au pied du mur Ouest de l'"aile de la belle-mère"...