Archives, histoire, documentation

LES BEAUX CHÂTEAUX ET AUTRES TRESORS DU PATRIMOINE EUROPEEN
rédigé le Samedi 6 Janvier 2018
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Chateau d'Hannaches (Oise)

Construit en briques, le château fut édifié en 1480 par Georges PALEOLOGUE de BISSIPAT, Prince de la famille Impériale de Byzance. Au service de Louis XI de France, il en reçut le commandement suprême de sa Grand Nef (La flotte Royale).
Les toitures en poivrière des quatre tours du château forment avec le clocher de l'église toute proche un ensemble indissociable et particulièrement pittoresque.
Très bien entretenu, c'est aujourd'hui une propriété privée.

N.D.L.R. : Je l'avais visité à l'époque où je cherchais à "donner des racines à mes fils". Dieu, que j'étais bête en ce temps-là !

Antilope saïga.


L'un de ses principaux avantages est sa facilité d'accès à partir de Paris, ce qui, pour ma famille, aurait pu changer bien des choses. Mais je n'avais pas fait d'offre car il m'était alors apparu trop délabré.
Jacques et Armelle BROCHARD
rédigé le Lundi 8 Janvier 2018
Livre d'or - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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En contemplant les jeux de lumière sur ces prés devenus lacs, nous vous adressons tous nos vœux de très heureuse année !

Le manoir de la Motte au début de l'année 2018

N.D.L.R. : Chers amis, Merci beaucoup pour ce message. Tous mes vœux vous (et nous...) accompagnent pour cette nouvelle année.

La Motte est superbe...

5 janvier 2018.

... et l'on admire toujours l'ingéniosité des Anciens qui ont bâti là une demeure que vous savez rendre si accueillante.

Amitiés,

PPF
La page désuète et surannée
rédigé le Lundi 8 Janvier 2018
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BUGATTI 1927 :

N.D.L.R. : L'année de naissance de mes parents. Ça, c'était de la bagnole ! Autre chose, je trouve, que les limousines allemandes lourdingues des cadres de banque actuels (même susceptibles de devenir un jour supérieurs, c'est tout le mal qu'on leur souhaite).
... "Les monomaniaques de tout poil, les gens qui sont possédés par une seule idée m'ont toujours spécialement intrigué, car plus un esprit se limite, plus il touche par ailleurs à l'infini. Ces gens-là, qui vivent solitaires en apparence, construisent avec leurs matériaux particuliers et à la manière des termites, des mondes en raccourci d'un caractère tout à fait remarquable."

A méditer ??

(extrait de "Le joueur d'échecs", Stefan Zweig)

N.D.L.R. : Merci, la suite paraît moins plaisante, on dirait...
Encore un dégât des eaux, cette fois dans le fournil du manoir. J'avais pourtant pris la précaution de confier à un plombier ayant pignon sur rue le soin de couper l'eau avant la période des gelées. Voici le résultat, signalé par Franck LIEGEAS lors de sa tournée ce matin :

8 janvier 2018.

8 janvier 2018.

8 janvier 2018.

8 janvier 2018.

8 janvier 2018.

Espérons que ce plombier soit bien assuré.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 8 janvier 2018 17:47
À : (...)
Cc : Th.F.
Objet : RE: Chaslerie - Programme 2018 de travaux subventionnés

Cher Monsieur,

Je vous remercie pour votre célérité remarquable après mon appel de tout à l'heure mais me déclare particulièrement étonné par ce que vous m'écrivez.

En effet, selon le seul document en ma possession à ce jour, au timbre de la préfète de Région, que m'a communiqué mon aîné hier (...), je suis bien le "bénéficiaire" de la subvention. Il est en outre précisé, à l'article 1er de ladite "convention", que celle-ci porte sur les "menuiseries du 1er étage du logis et de la tour attenante".

Par conséquent, je vous prie, dans le prolongement de ma demande de communication de pièces du 26 décembre dernier, de bien vouloir me transmettre l'ensemble des pièces du dossier sur lesquelles vous pensez pouvoir vous fonder. Vous avez compris, je pense, que, dans les circonstances particulières que je vous ai dites, je cherche à éviter les conséquences très préjudiciables pour un monument classé ouvert au public d'une interprétation comme celle dont vous avez bien voulu me tenir informé.

En outre, j'appelle votre attention sur le fait qu'en liaison avec l'architecte du patrimoine qu'il avait mandaté, mon fils, qui agissait "par délégation" de ma part ainsi qu'il est précisé sur la convention préparée par vos services et qu'il avait signée, avait changé d'artisan pour un volet du dossier (ainsi que cela était arrivé précédemment, pour d'autres dossiers, sans que cela ne pose jamais de problème à la D.R.A.C.). Je vous prie donc de bien vouloir me confirmer que vous ne désavouez pas le travail ainsi effectué par l'architecte du patrimoine en cause. Vous savez que j'ai déjà réglé, à titre d'acompte et avec votre accord téléphonique, une fraction importante du devis de l'artisan ainsi préféré comme des deux autres et je ne voudrais pas qu'un revirement de la doctrine administrative rende impossible la poursuite du chantier.

Bien cordialement,

PPF

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De : (...) <(...)@culture.gouv.fr>
Envoyé : lundi 8 janvier 2018 16:30
À : Pierre-Paul Fourcade
Cc : (...) ; (...)
Objet : Re: Chaslerie - Programme 2018 de travaux subventionnés

Monsieur,

Pour faire suite à votre message et à notre entretien de ce jour, j'ai le regret de vous informer que le bénéficiaire de la subvention ne peut être modifié au profit d'un autre. De la même façon, l'objet comme le contenu de votre programme subventionné ne peuvent être changés.

La seule solution serait d'annuler la subvention prise, mais vous ne pourriez prétendre ensuite à une autre subvention sur ces mêmes travaux. De plus, les crédits mobilisés seraient perdus pour la DRAC (nous ne pouvons récupérer les crédits une fois l'exercice budgétaire clos) et nous ne pouvons reprogrammer une nouvelle subvention cette année au manoir de la Chaslerie, les dossiers en attente étant trop nombreux.

Je vous rappelle que le bénéficiaire de la subvention a deux ans pour commencer les travaux. Il serait sans doute préférable de maintenir cette subvention et de rechercher une solution avec le bénéficiaire pour mettre en oeuvre les travaux dans un délai raisonnable.

Pour plus de détails sur le volet administratif de ce dossier, vous pouvez contacter Mme (...), responsable de la cellule programmation.

Je reste à votre disposition pour toute autre question.

Bien cordialement

(...)

__________________________________________________

Pierre-Paul Fourcade a écrit le 26 décembre 2017 :

Cher Monsieur,

D'après ce que je comprends, mon aîné, suivant en cela mes recommandations, avait prévu que le programme subventionné de travaux sur les menuiseries extérieures du logis de la Chaslerie concerne :
- les deux fenêtres de la tour Sud-Ouest,
- les quatre fenêtres de la pièce du 1er étage du logis au-dessus du salon (que j'appelle "la pièce dévastée", sous-entendu par l'incendie de 1884),
- les fenêtres et la porte principale de la cage d'escalier (j'ai un doute sur l'inclusion de la porte d'entrée en question dans son programme).

Est-ce que, en l'état de l'arrêté de subvention (dont je vous serais reconnaissant de bien vouloir m'adresser une copie), il serait possible de modifier ce programme :
- en substituant à la tour Sud-Ouest les deux fenêtres du rez-de-chaussée de la tour Nord-Est (il y en a une troisième, à l'étage de cette dernière tour, qui ne serait pas englobée dans le programme 2018 révisé) ;
- en conservant dans la "salle dévastée" la fenêtre Sud (qui est la plus délabrée) mais en substituant aux trois autres les trois de la salle-manger du logis ?

Le programme 2018 subventionné de restauration de menuiseries couvrirait ainsi, si vous le permettez, les pièces suivantes du logis :
- le rez-de-chaussée de la tour Nord-Est,
- la fenêtre Sud de la pièce du 1er étage au-dessus du salon,
- la salle-à-manger,
- la cage d'escalier (sans changement).

Ce changement de programme résulte de la modification de perspectives qu'induit pour moi le retrait de mon fils dont je vous ai informé. Puisque mes ressources sont limitées à mes moyens de retraité, il me paraît en effet nécessaire de donner la priorité, toutes choses égales par ailleurs, aux menuiseries extérieures des pièces à la restauration intérieure desquelles j'entends donner la priorité.

Pour autant, je ne renonce pas à la restauration des autres menuiseries extérieures. Je me réserve donc de solliciter pour celle-ci une nouvelle subvention le moment venu, idéalement au titre de 2019, sous réserve de vérification que j'aurais les moyens, sans doute par emprunt à long terme, de couvrir le solde.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

A la réflexion, je me dis que la dernière phrase de mon courriel de ce jour (le 8 janvier 2018) est ambigüe en ce sens qu'elle pourrait donner à penser que, lors de la conversation téléphonique dont il est question, soit le 22 décembre 2017, j'avais donné les noms des artisans mandatés, dont celui de l'artisan changé, ce qui n'est pas le cas, notre conversation étant restée à ce sujet sur un plan général dans le contexte de l'instauration du prélèvement à la source alors, à ma connaissance, toujours pas promulgué.

Je voudrais ajouter une question que la communication des documents éclairera sans doute, à propos de la formulation que j'ai citée, à l'article 1er de la convention : pourquoi, par exemple, n'y est-il pas fait mention des menuiseries extérieures de la cage d'escalier, alors qu'il est rappelé qu'un reliquat de subventions pour les enduits de cette cage d'escalier reste à consommer, les raisons de cet état de fait ayant été exposées et admises, à ma connaissance, de longue date ? Le simple fait que soit cité en annexe de la Convention un devis du forgeron prouve pourtant que ces menuiseries doivent bien figurer dans le champ de la subvention de cette "1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis de la Chaslerie", formulation qui avait cours lorsque j'avais suivi ce dossier.
Vincent PICAULT, entrepreneur de Domfront, est passé hier après-midi à notre manoir favori. Je lui ai demandé de préparer des devis pour, notamment :
- dans le logis, relever les 3 linteaux de porte que l'on sait,
- dans le logis également, enduire les murs de chaux selon le modèle que je lui ai montré, choisi par l'architecte du patrimoine
- dans la ferme, restaurer une gouttière de cuivre et un arbalétrier.

Vincent m'a réclamé les plans intérieurs du logis. Je profite de mon insomnie pour les rechercher dans les pages "Logis" de notre site favori.

Je viens ainsi de retrouver un message du 3 mai 2014 sur la géothermie, un sujet dont je vais devoir également me préoccuper. Si, comme le dit l'article, il faut, pour enterrer les tuyaux extérieurs, prévoir un terrain de deux fois la surface intérieure à chauffer, je me dis que la terrasse de notre manoir favori pourrait y suffire, complétée, si nécessaire, par une partie du "Pournouët", choisie à un endroit où ne seraient jamais plantés d'arbres et où n'auraient plus à circuler des poids lourds.

De même, je retrouve des messages du 13 septembre 2016 et du 12 octobre 2016 indiquant quel produit utiliser pour l'entretien des cache-radiateurs du bâtiment Nord ; je vais en avoir besoin car les verrous n'ayant pas été poussés à la fenêtre de ma chambrette par un ou une maniaque de l'aération, les récentes tempêtes ont ouvert cette fenêtre en mon absence et la pluie a nettement tâché cette menuiserie cirée.

Ah, après 3 heures de recherche, voici un plan qui pourrait aider, mis en ligne ici pour la première fois le 7 avril 2017 :

Intéressant, je trouve, ce message du 2 avril 2017, tel que je viens de le retrouver en parcourant les pages "Logis". Depuis lors, tant d'eau a coulé sur les ponts...

Dans une veine voisine, le message du 27 mai 2017.

Je suppose qu'il serait tout aussi instructif de surfer sur les pages "Privé" pour retrouver comment nous avons pu en arriver là. J'y transfère en effet, outre les photos de famille (principalement des petits-enfants), la plupart des courriels les plus importants échangés avec mon aîné.

Il est de fait qu'en quelques mois, alors qu'il paraissait lumineux le 10 juin dernier et même le 5 septembre encore, le ciel a viré à l'orage par ici. Mon horizon s'est vite bouché sous la pression des chiffres et des éclairs l'ont zébré alors que les zéphyrs coutumiers repoussaient toujours plus loin les espoirs d'un traitement équitable.
En surfant sur la toile, je découvre que la photo aérienne de notre manoir favori, telle que disponible sur l'annuaire téléphonique en ligne, est postérieure à la restauration de la charpente et de la couverture du colombier. Comme notre "geek favori" m'a appris à faire des "captures d'écran", voici ce que cela donne :

Quel pouvait être ce truc blanc derrière la cave ? Je zoome :

Le savoir me permettrait de dater précisément cette photo, manifestement prise en milieu d'année.

P.S. : Je crois que j'ai trouvé !

29 juin 2016.

C'est lorsque Igor et Benjamin passaient les tomettes au kärcher. Donc mi 2016 !

On peut même donner une idée de l'heure : le soleil était au zénith et aucune voiture n'était garée devant la ferme, donc ces jeunes gens étaient partis déjeuner. Donc peu après 12 h 30.

Just call me Sherlock, if you don't mind !
Très intéressante visite ce matin chez mon voisin François LAUTOUR, à Lonlay-l'Abbaye.

J'ai commencé par admirer une superbe taque de fonte qui, paraît-il, pèse 500 kg :

17 janvier 2018.

J'ai parlé de la taque de la Chaslerie qui est fêlée et François LAUTOUR m'a dit qu'il est possible de la réparer en vissant à son arrière des joints de métal (surtout, ne rien souder).

Puis François LAUTOUR m'a montré son installation de chauffage par géothermie. Voici le principal appareil qui fait un certain bruit du fait de la pompe de circulation qu'il contient en plus du compresseur :

17 janvier 2018.

Pour un plus grand confort, l'installation est complétée par un "buffer" silencieux, chargé de réguler la température de l'eau dans le circuit des radiateurs :

François LAUTOUR, ancien de "LUREM" puis fondateur et P.D.-G. de France-Elévateurs (qu'il a vendu à "Etna"), connaît et pratique la technique ainsi qu'en témoignent, à son domicile, ses impressionnants ateliers de travail du fer, du bois et du vin (il produit son propre vin à partir de vignes plantées derrière sa maison) ainsi que sa collection de motos, dont une superbe "Indian" des troupes américaines de la Seconde Guerre Mondiale qu'il a conservée dans son jus, pneus inclus, et qui ferait un malheur chez les "Pawn Stars" de Las Vegas. Malheureusement, avant de prendre en photo ces engins, j'ai fait tomber mon appareil photo sur le sol en béton, ce qui l'a mis H.S.

Quoi qu'il en soit, j'avais grand intérêt à écouter cet expert et praticien. Il m'a appris que, pour chauffer ses 150 m2, il a fait forer 3 puits de 100 mètres de profondeur, ce qui n'est pas possible dans tous les sols (cela ne convient pas dans les sols argileux car les parois du puits ne sont pas assez solides pour le foreur qui ne peut plus récupérer alors son coûteux trépan). Dans chaque puit, sont enfilés quatre tuyaux de type "plymouth" permettant un double va-et-vient de l'eau glycolée qui y circule avant que sa chaleur ne soit récupérée par le compresseur où un échangeur thermique fonctionnant sur le principe de l'échauffement de l'embout d'une pompe à vélo en transfère la chaleur à un second circuit d'eau qui alimente les radiateurs. François LAUTOUR insiste sur l'importance de l'isolation thermique des plafonds des pièces ainsi chauffées, tout en indiquant qu'il existe des isolants peu épais grâce à l'inclusion de feuilles d'aluminium.

Bien entendu, la longueur des puits doit être proportionnée à la surface à chauffer. François LAUTOUR précise que, pour 150 m2 à chauffer sous 2,50 m de hauteur de plafond, il faut une puissance de chauffe de 15 kW, ce qui correspond à 300 m de puits, donc ici 3 puits de 100 m de profondeur chacun, sachant qu'on compte un apport de 50 W par mètre de puits, le forage coûtant (...) €/m.

Il fait valoir qu'il existe de la géothermie de surface (à 1,20 m du sol), moins coûteuse à installer puisqu'il y suffit d'une mini-pelle, qui suppose également que le terrain ne soit pas argileux (sinon, les tuyaux ne sont plus en contact avec la terre dès que la glaise se rétracte, ce qui les rend inopérants). Il va d'ailleurs me communiquer les coordonnées d'un de ses amis qui a mis en place une installation géothermique de surface.

Enfin, pour la Chaslerie, il m'incite à me renseigner sur l'aérothermie, tout en me signalant que celle-ci ne fonctionne guère quand il fait moins de 0° C, ce qui oblige à maintenir un chauffage de substitution pour les jours de grand froid, certes rares en Normandie.

P.S. : Au moment de mettre en ligne ce message, j'ai téléphoné à François LAUTOUR pour le lui lire afin de m'assurer que je n'écris pas d'âneries. Lorsque je lui ai dit que sa photo est désormais en ligne sur notre site favori, j'ai appris que ce voisin fait déjà partie de notre fan-club favori !
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 18 janvier 2018 20:09
À : Soul Bernard
Objet : Ouest-France : Domfront. Le conseil régional donne carte blanche à la cité médiévale

Monsieur le maire,

Suite à l'article d'Ouest-France, je vous signale que l'"Association pour la restauration, la défense et l'animation du manoir de la Chaslerie" est prête, ainsi bien sûr que les propriétaires, à participer à la réflexion que vous allez sans doute organiser.

Il n'est certainement pas nécessaire que je vous redise que le patrimoine domfrontais ne se limite pas à la citadelle.

A la Chaslerie, on ne demande pas mieux que de vous aider, notamment sur des projets concrets d'animation ou, au moins autant, de restauration du patrimoine.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Quatrième dégât des eaux en moins de deux mois dans l'"aile de la belle-mère" :

20 janvier 2018.


20 janvier 2018.


20 janvier 2018.


(...)
Dans l'immédiat, Igor va éponger tout cela. Et surélever sur des cales l'électro-ménager et les meubles qui ne résisteront pas longtemps à de tels assauts.
Facture suivra !
Ce ne sera jamais que la quatrième de la série, étant remarqué que les trois premières n'ont toujours pas été réglées.
Après avoir découvert le dégât des eaux dans l'"aile de la belle-mère", j'ai eu l'idée d'aller faire un tour du côté du fournil du manoir.

L'eau y est entrée, cette fois par la cheminée :

20 janvier 2018.

Pas d'entrée d'eau en revanche du côté du lavabo, ce qui tend à prouver que le plombier m'a raconté des craques :

20 janvier 2018.

Il y a aussi des traces d'eau sur les marches de l'escalier...

20 janvier 2018.

... je lève donc les yeux vers la charpente sur laquelle, et quoi qu'en ait récemment dit Franck LIEGEAS, il y aurait des tuiles à changer :

20 janvier 2018.

Enfin, rentrant au manoir en passant par la terrasse, je constate que le Beaudouët est nettement sorti de son lit...

20 janvier 2018.

... et que la tempête a eu raison d'un chêne centenaire au bord du ruisseau :

20 janvier 2018.

20 janvier 2018.

Barthélemy François DROZ
rédigé le Lundi 22 Janvier 2018
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"Message Facebook" à "Réhabilitation de l'emploi du subjonctif imparfait dans la langue française" :

Par la présente, je vous remercie de m’accueillir au sein du groupe qui partage le noble idéal de réhabiliter comme il se doit le subjonctif de l’imparfait. Comme l’écrivait Léon Bloy, « on peut être un imbécile et pratiquer tout de même l’imparfait du subjonctif, cela s’est vu. Mais la haine de l’imparfait du subjonctif ne peut exister que dans le cœur d’un imbécile ».

Par ailleurs, le 9ème art étant également à l’honneur, souffririez-vous que je vous envoyasse, ci-joint, cette observation concernant une modification par Hergé du temps de l’auxiliaire être dans l’album « Les Cigares du Pharaon » ? Dans la version de 1934 (noir et blanc), le contrebandier qui a les traits d’Henry de Monfreid s’adresse à Tintin avec le subjonctif de l’imparfait...

... tandis que dans la version tardive de 1955 (en couleurs), il use, plus prosaïquement, de l’imparfait de l’indicatif :

N.D.L.R. : Ce "post" a valu à son auteur la remarque suivante de Rose STAUB, l'administratrice de cette "page Facebook" : "Publication très intéressante. Si vous aviez les dates de parution, cela permettrait de mieux voir la dégradation de la langue et la disparition de l'imparfait du subjonctif (ou du subjonctif imparfait ., mais pas : "le subjonctif de l'imparfait"). Pardonnez cette petite remarque. ...vous ignoriez qu'il y eût des puristes dans ce groupe !"

C'est également la réflexion que je m'étais faite.

N.D.L.R. 2 : Le dialogue s'est poursuivi, élargi à d'autres personnes.

Ainsi, Laurent GROUSSARD a répondu que "La première édition est de 1932. La seconde 1949, l'édition redessinée de tous les albums."
Rose STAUB a observé que "C'est très intéressant de pouvoir comparer ces deux vignettes...le subjonctif avant guerre, l'indicatif après guerre !"
Loyse JAQUIER-PURY a noté que "Ce qui est intéressant aussi, c'est de ressentir combien le sens subtil de la phrase n'est plus le même à l'indicatif. Je ne m'en étais jamais rendu compte à ce point."
Barthélémy François DROZ a alors ajouté " Quelques petites précisions chronologiques : l’année 1932 fait référence à la publication hebdomadaire de l’histoire dans « Le Petit Vingtième », 1934 est l’année où l’aventure est publiée en album.
En réalité, le redécoupage et la mise en couleurs des aventures de Tintin, parues initialement en noir et blanc, oscillent entre 1942 et 1955. La première histoire à paraître en album directement en couleurs, suite à sa publication dans "Le Soir", est « L’Étoile mystérieuse » ; la dernière est précisément « Les Cigares du Pharaon ». On constate d’ailleurs, à la différence de sa suite, à savoir « Le lotus bleu » qui paraît dès 1946, qu’Hergé a eu beaucoup de difficulté à adapter « Les Cigares du Pharaon » au format standard des 64 pages. Plusieurs séquences de la version en noir et blanc, d’ailleurs, ont été supprimées, à l’exemple d’une scène où Tintin, dans le repaire de l'organisation secrète, est en prise avec des cobras sortant d’une statue de Vishnou."

Il me semble qu'Ivan TARELKIN a tué cet intéressant débat lorsque, après qu'André TRICOIRE a noté que ce débat était "intéressant mais un peu triste.... car on a l'impression que c'est un combat perdu d'avance.", il a écrit : "Vous voulutes que j'en souffrisse, que j'en pleurasse, que j'en mourusse", ce à quoi Catherine CHOUPIN a ajouté :"voulûtes", ce qui lui a attiré une nuée de "likes" de connaisseurs.

Quant à moi, je pense que je vais m'instruire dans ce "groupe".
Quelques révisions...
Notre subjonctif français vient du subjonctif latin. En latin, comme en français, quatre temps du subjonctif :
Subjonctif présent latin = subjonctif présent français
Subjonctif imparfait latin = subjonctif imparfait français
Subjonctif parfait latin = subjonctif passé français
Subjonctif plus-que-parfait latin = subjonctif-plus-que-parfait

Grammaire latine de Cayrou-prévôt, Armand Colin, 1964


C'est l'Académie française qui s'exprime !
Y aura-t-il encore des rebelles ?


Et si, après cette guerre picrocholine qui opposa ceux qui croyaient au "conditionnel passé deuxième forme" et ceux qui n'y croyaient pas, nous relisions, calmement, TOUT le poème de Baudelaire ?


N.D.L.R. : Aux fins de mise en ligne sur notre site favori, j'ai, je le précise, compilé plusieurs interventions de Rose STAUB sur "Facebook".
Andrée TRICOIRE
rédigé le Lundi 22 Janvier 2018
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Telle une glaneuse, je ramassai ceci hier soir dans la traduction de Somerset Maugham ( 1967) : "Avant qu'il ouvrît la bouche, elle savait ce qu'il allait dire" et plus loin: "C'eût été affreux pour elle d'avoir l'air d'être lâchée".
Personnellement, j'aurais eu plutôt tendance à dire: "avant qu'il n'ouvrît" mais je ne sais pas si j'ai raison.
Merci de me répondre et très bon dimanche à tous.

N.D.L.R. : Bruno GINGOMARD a répondu que "La non utilisation du ne explétif n'est pas une incorrection; elle relève d'un niveau de langue courante. Quant à la traduction du texte de Somerset Maughan, il eût toutefois été préférable d'en faire cas , si l'on s'en tient à la présence d'un subjonctif plus que parfait quelques lignes plus loin. Par la présente, Andrée Tricoire, je profite pour renouveler mes vœux à tous ceux qui, en ces temps missionnaires, s'engagent dans la croisade pour la réhabilitation du subjonctif imparfait, le doute pût il parfois les traverser."

Rose STAUB a conclu : "Personnellement, je préfère "avant qu'il n'ouvrīt" que je trouve plus élégant, mais comme l'explique plus haut Bruno Gingomard, ce "ne" explétif n'est pas obligatoire. Le ne 'explétif' est différent du 'ne', première partie de la négation : il ne + verbe + pas (ou : " point", ou " jamais'). "Explétivus' vient du latin "expletivus' (verbe 'explere ") = "qui remplit". C'est un ornement, quelque chose qui n'est pas nécessaire. Il n'y a pas d'ailleurs que le 'ne' qui est explétif."
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 22 Janvier 2018
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Donc, à propos d'un navet, aurais-je dû écrire hier que "la séance eût lieu un peu plus tard, j'y eusse dormi" ?
Ou bien "que la séance eût lieu un peu plus tard, j'y eusse dormi" ?
Ou encore "si la séance avait eu lieu un peu plus tard, j'y eusse dormi" ?

C'est de loin la troisième version que je préfère. Mais j'ai peut-être tort.

Bon, je ne vais quand même pas me créer des problèmes pour ça, j'en ai bien assez par ailleurs.

P.S. : (Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 22 janvier 2018 02:43
À : Dominique Lemaire; François MOREAU
Objet : Help !

Qu'en disent mes agrégés favoris ?

Amitiés,

PPF

(Fin de citation)