Archives, histoire, documentation

En triant hier les ouvrages d'architecture que je conservais dans une armoire héritée de mes grands-parents de Tarbes, j'ai retrouvé un opuscule qui a joué un rôle séminal dans la restauration des épis de faîtage de notre manoir favori :

Avant de la remiser dans une boîte en plastique, je me dis que cette intéressante documentation pourra servir si nous trouvons le temps de présenter le dossier de cette restauration au concours sur les travaux de second œuvre organisé par la S.P.P.E.F.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 13 Décembre 2016
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D'habitude, les ouvrages du "Pays Bas-Normand" me tombent assez vite des mains tant j'en trouve le ton pesant. Cette fois-ci, est-ce l'effet de la gentille dédicace ? ...

... j'ai lu d'un trait la dernière livraison de cette association de beaux esprits locaux. Le style en est alerte et le sujet intéressant à découvrir.

La question se pose désormais : pourquoi pas une rue Eugène LELOUVIER à Domfront ? D'après cet ouvrage, le personnage, parfait ambassadeur de la ville et de ses ressorts parfois cachés, le mériterait assurément.

On ne présente plus Philippe FAVRE qui, depuis plus de trente ans, restaure magnifiquement le logis de Moullins, à Saint-Rémy-du Val, du côté de Mamers, sous-préfecture de la Sarthe dont, prétend-on parfois, le frère du maire est masseur.

Philippe FAVRE.

Le caractère exceptionnel de ses réalisations lui a déjà valu un grand nombre de récompenses très méritées, notamment, mais pas uniquement, de la part des V.M.F.

Philippe FAVRE s'est lancé dernièrement dans la restauration de la chapelle de son logis et une nouvelle voûte de chêne vient de lui être livrée qu'il m'avait invité à venir admirer bien que j'aie émis des doutes sur l'opportunité d'en laisser le bois nu. De façon plus générale, sa démarche hyper-perfectionniste m'intrigue et l'échec désormais acté de la transmission de la Chaslerie à mon aîné me rend curieux d'apprendre comment, de son côté, il a prévu d'organiser sa propre succession.

En effet, lorsque l'on entreprend ce genre d’œuvre de très longue haleine et si coûteuse en temps et en argent, on inscrit naturellement sa démarche dans une perspective à long terme. On cherche ainsi, de façon plus ou moins affichée, à diffuser autour de soi le goût du beau, le sens de l'effort, l'envie de se surpasser au service d'une cause qui nous dépasse. Dans le monde où nous vivons, pétri, comme on ne le sait que trop, de tant de médiocrité et de vulgarité, la possibilité de se consacrer à une tâche où, finalement, l'on conserve encore quelques degrés de liberté, semble "a priori" une opportunité exceptionnelle et, après l'avoir découverte, on aimerait communiquer, au sens fort du terme, la joie qu'elle nous procure aux interlocuteurs normalement les plus proches dont la Nature nous a dotés, je veux dire ses propres enfants. Je n'ai pas échappé à cet enchaînement de causes à effets même si, depuis longtemps - depuis toujours ? - j'avais compris qu'il n'y aurait pour moi pas grand chose à espérer, au moins dans ce domaine sinon plus généralement, de la part de mon cadet. Quant à mon aîné, son indolence foncière n'était pas de nature à me rassurer mais, après le mariage en grande pompe qu'il avait désiré voir organiser à la Chaslerie, je m'étais dit que j'avais trouvé en lui le bon interlocuteur. L'année 2016 m'aura ôté toute illusion en la matière. Je fais désormais face, dans ce domaine après d'autres, à un vide intersidéral qui finit de tout décolorer autour de moi. Comme j'en avais le pressentiment, les pratiques de la transmission du patrimoine dans le cadre du code civil, de père à fils, sont une vaste couillonnade et, pour ceux qui comme moi, peuvent avoir à l'avance une vue sur ce que deviendrait leur legs, ont le mérite de révéler d'amères désillusions. Passons et que ceci ne nous empêche pas de poursuivre, au moins dans l'intérêt du monument puisque lui n'est guère équipé pour nous chier dans la main.

Trêve de bavardages, je n'avais donc pu me rendre, à l'invitation de Philippe FAVRE, au vernissage d'une exposition dans la chapelle Sainte-Catherine du logis de Moullins mais, sur sa "page Facebook", mon attention avait été attirée par diverses photos, notamment de la fameuse voûte...

... et d'un système d'éclairage où j'avais reconnu la patte de Roland FORNARI :

Dans la perspective de la poursuite de la restauration de la cage d'escalier de notre logis favori, j'ai en effet à résoudre la question de son éclairage, si possible électrique.

Déjà, il y a quelques jours, lorsque je me suis rendu dans l'atelier de Roland, j'ai remarqué des appliques en cours de fabrication et dont j'ai retrouvé hier l'un des exemplaires à Moullins :

13 décembre 2016.

Non, ceci n'est pas mon genre de beauté. Sans compter qu'il n'est pas sûr que je trouve facilement de tels globes flammés.

En revanche, les appliques à l'intérieur de la chapelle m'ont beaucoup plu, avec leur structure arachnéenne...

13 décembre 2016.

... y compris l'éteignoir dont elles sont dotées :

13 décembre 2016.

Je pense en commander à Roland 8 d'un tel modèle ou approchant. J'apprécie que le bras soit rabattable contre le mur, ce qui pourra être utile chez moi pour déplacer des meubles ou, dans un premier temps, des outils de chantier. A noter que cette idée de bras articulé avait déjà été retenue à la Chaslerie pour les deux lanternes extérieures du logis, sur cour ; Roland m'avait expliqué que, dans les rues des villes, cela permettait le passage de diligences, ou plutôt de carrosses et autres chaises à porteurs, et je m'étais dit que, dans notre manoir favori, l'effacement en question pourrait toujours être utile lors d'échafaudages.

Il me reste cependant à déterminer si je dote ces appliques de bougies, comme à Moullins, ou bien si j'électrifie le truc. Je penche pour la première hypothèse : pas de risque d'incendie en effet entre les granits de ma cage d'escalier et il y aura toujours moyen d'équiper les paliers de spots électriques discrets et efficaces. Donc affaire entendue.

Il faut maintenant que je résolve la question du branchement des radiateurs dans cette cage d'escalier. Je dis bien branchement et pas raccordement car, comme on l'a compris, l'installation d'une chaufferie centrale ne se fera sans doute pas de mon vivant. Donc je ne verrai jamais ces radiateurs que froids comme la mort.

Après tout, c'est un détail, on a l'habitude et il en faudra bien davantage pour conduire à renoncer une vieille carne comme moi.

Patrimoine et musées de la Manche
rédigé le Mercredi 14 Décembre 2016
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Un bel échange hier entre le MUSEE régional de la POTERIE normande, l'association des amis de la poterie de GER et un couple de collectionneurs Catherine Asse et Samuel Collin, spécialistes des poteries de l'EURE. Il a été question de Brissard, Armentières-sur-Avre, Châtel-la-Lune et, plus au nord, d'Infreville, la Haye-Malherbe, Montaure.
A l'heure de la Normandie désormais unifiée, il semble très utile de renforcer les relations entre les passionnés des poteries utilitaires qui poursuivent l'étude, la préservation et la valorisation de cette riche histoire potière normande.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 15 Décembre 2016
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Pour une raison qui m'échappe, la Sainte Catherine que Philippe MENARD avait réalisée en faïence...

... a disparu du faîtage de la chapelle du logis de Moullins au profit d'une zinguerie plus traditionnelle :

A la Chaslerie, nous avons, dans le souci de perpétuer la poterie de Ger, choisi l'alliance entre les ardoises et la terre cuite et ce choix me paraît heureux.

Quoi qu'il en soit, l'exposition organisée ces jours-ci au logis de Moullins permet de découvrir un échantillon des œuvres de Philippe MENARD que j'ai trouvé très réussies :

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

13 décembre 2016, Philippe MENARD.

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

Notre architecte favori paraît en panne d'inspiration pour la porte d'entrée du logis. Ces photos d'une porte du château du Fontenil, transmises par M. LUSTIERE, président des "Amis du Houlme", le réchaufferont-elles en ces temps de frimas ?

A noter que ces colonnettes sont typiques de coffres normands contemporains de la Chaslerie, dont je conserve un exemplaire très vermoulu dans le salon de notre manoir favori.
Tel le Capitole, le logis de Moullins est gardé par une flopée d'oies d'allure bucolique :

13 décembre 2016.

La chose y est possible car les jardins du logis sont ceints d'un mur qui paraît infranchissable pour les renards.

A la Chaslerie, un tel mur n'existe pas. Il serait néanmoins possible de garder des oies dans la cour de notre manoir favori. Mais je vois que Kathryn FAVRE a dû barricader ses plantations pour les protéger de ces volatiles gloutons...

13 décembre 2016.

... ce qui ne serait pas gracieux ici.

Je ne m'étais jamais rendu aux jardins du Montperthuis, à Chemilli. Mais le très élégant propriétaire des lieux...

Philippe DUBEUIL.

... et jardinier avait eu la bonne idée de m'inviter à être son "ami Facebook"...

Philippe DUBEUIL.

... ce qui m'avait permis d'admirer sur internet quelques-unes de ses réalisations...

... et donné l'occasion de découvrir, autour des plates-bandes, des plessis qui, en première analyse, me semblaient très intéressants :

Or il se trouve que, lors de ma dernière visite à son atelier, Roland FORNARI m'a fait cadeau de trois échantillons de ces plessis...

13 décembre 2016.

... de sorte que, me trouvant au logis de Moullins, dans les environs de Mamers, j'ai eu envie de pousser jusqu'à Chemilli où j'ai hélas trouvé portes closes :

13 décembre 2016.

Dans un premier temps, je me suis contenté d'observer les lieux à partir de l'extérieur du muret de clôture...

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

... mais, ayant trouvé un accès au jardin, je m'y suis promené tel un malotrus et, bien que la saison ne soit pas propice, l'endroit m'est apparu d'une qualité exceptionnelle et fortement marqué par l'empreinte de Roland :

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

Il faudra sans nul doute y revenir à la belle saison.
El Greco (Candia, 1541-Toledo 1614) triptyque de modène. Galerie Estense.
Si la typologie et les petites dimensions de cet ouvrage appartiennent au répertoire de l'ébénisterie Crétoise, le style indique clairement un contact direct de l'artiste avec la peinture vénitienne contemporaine, surtout de Titien et le Tintoret, marquant le moment de détachement du peintre de l'influence artistique byzantine pour assimiler pleinement l'Ouest. La plupart des critiques considère que l'œuvre a été effectuée à Venise vers 1569.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 3 Janvier 2017
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Dans son numéro de jeudi dernier, le "Publicateur Libre" s'est largement fait l'écho, à propos du rapprochement des Cdc de Domfront et de Tinchebray, des critiques d'un agrégé d'histoire-géo et d'un élu local, ce dernier bien connu de nos services pour son nombrilisme bavard et son aventurisme financier.

L'article ayant été relayé sur la "page Facebook du Publicateur", j'ai mis mon grain de sel dans les termes suivants :

(début de citation)

Je pense qu'il vaudrait mieux ne pas se contenter de critiquer le rapprochement entre Domfront et Tinchebray sans prendre en compte l'évolution indispensable du "mille-feuilles administratif". Les choses sont nécessairement appelées à bouger encore et il est probable/souhaitable que, dans les meilleurs délais, nous assistions à un rapprochement avec Bagnoles et Passais. Il faut en effet que l'Ouest de l'Orne arrive à se faire entendre de Caen et, désormais, de Rouen. N'oublions pas que tout le Sud Manche est désormais réuni en une intercom unique, qui va d'Avranches à Mortain. Dans ce contexte, on doit plutôt regretter, à mon humble avis, que le regroupement de l'Ouest Ornais ne soit pas plus vaste et plus rapide. Mais le bon sens finira par l'emporter, formons-en le vœu en ce début d'année !

J'ajoute deux commentaires particuliers aux propos rapportés par le "Publicateur" : (1) sur un plan que je qualifie, peut-être à tort, de géographique, n'est-il pas nécessaire que Domfront et Tinchebray se rapprochent pour améliorer les liaisons routières vers Caen, par exemple ? (2) sur le plan historique, est-on sûrs qu'il n'y ait jamais eu de liens entre les deux pôles, par exemple à l'époque, pas si lointaine, du très brave et vaillant Michelot MOULIN ?

(fin de citation)

On pourra noter le caractère particulièrement pondéré de mes propos. Du moins, tant que je n'invoque pas le chef chouan du secteur. Mais l'occasion m'a paru trop bonne.

January's picture of the month is 'Samson and Delilah' by Peter Paul Rubens(about 1609-10)

Rubens depicts the couple here, in the dramatic moment immediately prior to Samson’s capture by the Philistines. Samson’s exaggerated musculature owes a debt to the figures of Michelangelo while the lighting effects and the dark shadows are influenced by Caravaggio. Rubens is acknowledging the impact of two of the most influential painters of this time, while at the same time asserting the originality and power of his own work.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
L'Adoration des Rois Mages, 1609 ; 1628-1629, Pierre-Paul Rubens (Westphalie, Siegen, 1577 – Belgique, Anvers, 1640).
Technique et support : Huile sur toile.
Style Baroque.
Dimensions : 355,5 cm x 493 cm.
Museo Nacional del Prado, Madrid, Espagne.

Ce tableau fut réalisé par Rubens en 1609, bien que plus tard Rubens lui-même le retravailla et l'amplifia, entre 1628 et 1629, pendant son second voyage en Espagne.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Echange de voeux :

(début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 9 janvier 2017 17:46
À : nicolas.gautier@culture.gouv.fr
Objet : RE:


Cher Nicolas,

Merci pour votre message. Mes meilleurs vœux à vous aussi et à votre famille.

A mon tour je vous réponds : "Allumez le feu !"

Car je serais curieux de savoir ce qui, mis à part votre caractère sympathiquement enthousiaste que tout le monde apprécie, moi le premier, justifie vos affirmations si catégoriques qu'à l'occasion de l'incendie de 1884, l'escalier de granit a été épargné par les flammes et, tout aussi définitivement, que la porte XVIIIème était en place à l'entrée du logis au moment de l'incendie et y a résisté.

En effet, pour m'en tenir ici à quelques idées simples :

- la restauration des marches en granit de la cage d'escalier en 2013 par l'excellente entreprise BODIN a illustré la fournaise que cet escalier avait dû supporter une nuit entière. Si vous ne me croyez pas, je vous suggère d'interroger l'excellent Cédrick COOS, gérant de l'entreprise BODIN, ou Benoît MAFFRE, l'architecte qui a suivi et contrôlé son travail ; vous pouvez aussi (à défaut du feu) envoyer ##20130918 dans le moteur de recherche de notre site favori et, à partir de là, naviguer sur la toile ;

- les granits des encadrements de fenêtres du rez-de-chaussée portent également, et encore aujourd'hui, la trace de l'incendie ;

- la totalité des pièces de bois du logis, à commencer par la charpente de la couverture mais aussi, semble-t-il, toutes les poutres des plafonds, y compris au rez-de-chaussée, a brûlé et été rendue irrécupérable à cette occasion, du moins à ma connaissance ;

- la seule exception, semble-t-il encore aujourd'hui, se trouve au rez-de-chaussée du logis ; il s'agit plus précisément du linteau de porte au passage entre le logis et le bâtiment Nord ; ce linteau de bois porte la trace d'une fournaise, sans doute celle de 1884, à tel point que l'on doit se demander ce qu'il fabrique encore là ;

- quant à la porte qui vous passionne, il s'agit, compte tenu de son épaisseur, de ses caractéristiques et, notamment, de sa serrure, d'une ancienne porte intérieure, ainsi qu'un artisan chevronné, Pascal BRESSON, qui a pris la peine de l'étudier sur place (c'est-à-dire à l'entrée de l'"aile de la belle-mère" où elle se trouve actuellement), a pu le constater et me l'expliquer. Donc, fort de cet avis d'expert, je considère qu'elle a été implantée à l'entrée du logis consécutivement à l'incendie, dans un contexte de désastre auquel il avait fallu parer dans l'urgence.

Par conséquent, je ne serais pas étonné que lorsque, vous prétendez que ladite porte a résisté à cet endroit à l'incendie qui avait laissé intacte la cage d'escalier, vous ayez écrit tout simplement ce que, de façon peut-être trop synthétique, d'aucuns pourraient appeler une (...). Rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul, au moins pour ce qui concerne les menuiseries (je vous renvoie à ce sujet à l'étude préalable que vous savez), mais je demeure vigilant pour veiller, en l'état, toujours perfectible, de ma connaissance des lieux, à ce que des idées qui me paraissent aussi farfelues ne se répandent pas davantage.


Quant à la lucarne, je vous remercie d'avoir complété votre dessin précédent à ce sujet. Vous allez, une nouvelle fois, me trouver un tantinet rabat-joie ; mais le seul document probant que je connaisse, sur son état antérieur à l'incendie, est accessible dans la photothèque de notre site favori (onglet en bas de chaque page du site), dans la rubrique "Vieilles représentations / Avant l'incendie de 1884" ; ce document, extrait d'un ouvrage de l'érudit local BLANCHETIERE, montre que cette lucarne était en bois et de petit format.

N'ayez pas de doute sur le fait que, depuis 25 ans, bientôt 26, je n'ai jamais interrompu mes recherches pour trouver d'autres preuves de la forme authentique de cette (ces) lucarne(s). Si, comme j'imagine que l'on peut l'inférer de votre dessin modifié, il en va autrement pour vous, je vous en félicite et vous prie de bien vouloir me les communiquer


Enfin, l'hypothèse qu'il n'y avait à l'origine qu'une seule fenêtre par pièce et par façade, est nouvelle pour moi et me paraît en revanche très intéressante ; j'y souscris immédiatement pour ce qui concerne le salon mais demeure à convaincre pour la "pièce dévastée" qui se trouve au-dessus.


Quoi qu'il en soit, sur ce sujet comme sur les autres, je serai toujours heureux de débattre avec vous qui confirmez par votre courriel à quel point vous êtes, comme moi, attaché à notre manoir favori et à le comprendre et le restaurer de notre mieux, avec tout notre cœur. Sachez donc que je serai toujours heureux de vous recevoir un jour prochain à la Chaslerie.

Il existe désormais, au fournil de la ferme, de quoi abriter les amis la nuit. Donc votre date sera la mienne, y compris en cette saison, l'invitation valant également, bien entendu, pour Lucyna.

Bien amicalement à vous.

PPF



De : GAUTIER nicolas <nicolas.gautier@culture.gouv.fr>
Envoyé : lundi 9 janvier 2017 14:28
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet :

Cher Pierre-Paul,

Que cette nouvelle année vous apporte la poursuite de la réalisation de vos projets et, partant, le bien-être de toute votre petite famille.

Vous trouverez ci-après un nouveau dessin montrant la restitution de la façade avec son parement en fausse coupe de brique et de pierre, version joyeusement colorée du principe de carroyage adopté sur nombre d'édifices, dont un des manoirs du Pays d'Auge porte encore témoignage.

Vous observerez que j'ai bien tenu le plus grand compte de la disposition des baies en rétablissant la composition à une seule fenêtre
à croisée, par niveau, y éclairant une grande pièce, auquel les pièces de la tourelle servent de cabinet.

Il est enfin tout à fait probable que la toiture s’adornait d'une lucarne placée dans l'axe de la travée.

Quant à la porte, la photo des années 1900 montre sans ambiguïté que sa menuiserie, épargnée durant l'incendie car placée dans la cage d’escalier, épargnée par les flammes, est bien celle implantée au XVIIIe siècle lorsque le linteau a été rehaussé.

Quant à ma photo d'Essai, je vous accorde qu'elle n'est pas évidente à lire mais qu'il n'a pas de doute sur l’existence du carroyage, notamment sur les deux entrevous les plus à gauche !

Bien amicalement à vous.

"Envoyez la poussière !"

Nicolas Gautier
Architecte des Bâtiments de France
Architecte et Urbaniste en chef de l'Etat
Chef du service départemental de l'architecture et du patrimoine de la Sarthe
19 Boulevard de Paixhans
72000 Le Mans
Téléphone : 02 72 16 42 49/51
nicolas.gautier@culture.gouv.fr

Merci de nous aider à préserver l'environnement en n'imprimant ce courriel et les documents joints que si nécessaire.

(fin de citation)
Jan Brueghel the Elder died #OnThisDay in 1625. He was one of the most celebrated flower painters of his age. From 1605 onwards, his floral still lifes brought new complexity and depth to the emerging genre: his first painting of this type included 72 varieties of spring and summer flowers. This composition, while not quite so extravagant, is typically bright and dense :

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.