(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 9 novembre 2025 07:47
À : (...)@normandie.fr>
Cc : (...)@normandie.fr>; (...)@normandie.fr>; (...)@normandie.fr>; arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>; Hugues HOURDIN ; Jacques BROCHARD ; C.F.
Objet : RE: La Chaslerie - Restauration des menuiseries extérieures du logis
 
Monsieur,

Votre courriel du 31 octobre dernier a retenu toute mon attention.

1 - Vous indiquez que la Région m'a déjà versé 36 000 € de subvention au titre d'un premier acompte.

C'est exact. La demande que je vous ai présentée les 18 et 21 octobre 2025 comportait donc une erreur de mon seul fait, erreur à propos de laquelle je vous présente mes excuses les plus sincères.

Il est de fait que la restauration des menuiseries extérieures de la Chaslerie est un dossier ouvert auprès de la D.R.A.C. depuis 2014, auprès du conseil général de l'Orne depuis 2017  et auprès de la Région Normandie depuis 2020. À ce jour, ce dossier demeure néanmoins en attente de réponses du conseil départemental de l'Orne. 

La longueur de ces délais n'excuse en rien mon erreur mais je me permets de supposer qu'elle peut l'éclairer.

2 - Vous me rappelez que la convention applicable limite à deux le nombre d'acomptes susceptibles d'être versés. 

Je comprends que cette disposition permettrait toutefois trois versements, deux d'acomptes donc, plus un versement pour le solde. Donc, si l'on accepte que je retire expressément ma demande des 18 et 21 octobre 2025, ce que je fais bien volontiers, il ne me resterait plus, dans la meilleure des hypothèses, que deux "fenêtres de tir" pour vous présenter des demandes de paiement de subvention dans le cadre de cette convention-ci.

Cette règle m'apparaît très contraignante mais, en l'état du dossier, j'entends la respecter.

3 - Vous m'interrogez sur la facturation de la SARL LEBOISNE à ce jour. 

Je vous ai présenté une première facture acquittée d'acompte de 120 000 € qui vous a permis de me verser un premier acompte de subvention de 36 000 €. Puis je vous ai transmis une facture acquittée de 139 881,80 € rappelant l'acompte de 120 000 € ; cette seconde facture me semble établir que deux paiements sont reconnus par la SARL LEBOISNE, celui de l'acompte de 120 000 € et celui, postérieur, d'un montant de 19 881,80 € au titre des travaux réalisés à ce jour.

4 - Sauf erreur de ma part, je pourrais encore vous présenter des factures acquittées d'un montant total de 345 074,89 €, tel que vous l'avez calculé après prise en compte de celles que je vous ai transmises en octobre dernier. Ce faisant, je resterais dans le cadre imparti par la convention en question.

Sachez que j'entends ne pas manquer de le faire en temps utile, c'est-à-dire pas avant que le chantier n'avance.

À ce propos, je vous informe ou vous confirme que j'ai donné à M. Arnaud PAQUIN, architecte du patrimoine, le très compétent et très apprécié maître d’œuvre du chantier de restauration de la Chaslerie, des instructions pour que la tranche relative à toutes les "menuiseries extérieures du logis" soit terminée pour la fin mars 2026. 
À ce jour, il reste à fabriquer une porte extérieure au titre de la "tranche A au sens de la D.R.A.C." et toutes les menuiseries extérieures prévues au titre de la "tranche B au sens de la D.R.A.C.", étant signalé que le conseil départemental de l'Orne n'a toujours pas répondu aux demandes complètes qui lui ont été présentées au titre de ce que nous sommes convenus avec lui d'appeler les "tranches T4 à T7" des mêmes travaux. 


En conclusion, je suis désolé que tout cela puisse apparaître quelque peu voire inutilement complexe mais suis persuadé que vous comprendrez qu'un tel foisonnement de paperasses est dû à deux facteurs principaux : 

- hélas, à mes besoins de financement face à un chantier pour la réalisation duquel il convient de trouver des financements d'un total de l'ordre de 3,5 M € selon l'étude de diagnostic d'ensemble que vous connaissez ; pour les quelques 3 M€ de travaux restant à mener au-delà de la tranche de 499 776 € dont il est question ici, je ne manquerai pas de vous présenter de nouvelles demandes de subvention dès que l'instruction des demandes d'autorisation de travaux ou de permis de construire réputées nécessaires aura pu avancer (je pense ici, dans un premier temps et entre autres, à la restauration de l'intérieur du logis ainsi que de diverses menuiseries extérieures de l'aile ouest et de la cour de la Chaslerie) ;

- mais aussi à des réglementations très détaillées qu'il y a lieu de respecter, telles du moins que nous en avons connaissance, notamment quand elles sont ou ont été ou sont susceptibles d'être édictées par le conseil départemental de l'Orne.

Je rappelle enfin qu'en plus d'échanger tous types de documents avec mes interlocuteurs habituels, à la Région ou dans d'autres instances, je suis toujours enchanté, comme mon épouse ou les associations qui gravitent heureusement autour du manoir, de présenter sur place, dans le cadre connu relatif aux visites du monument, la réalité du chantier. Ceci peut se faire soit à l'occasion de visites particulières, soit en marge des spectacles organisés à la Chaslerie (le premier de la saison 2026, notre septième de suite, auquel vous êtes naturellement invité comme vos collègues, étant programmé pour le 9 mai prochain).

Bien cordialement,

Pierre-Paul FOURCADE

(Fin de citation)

Le manoir du Bas, au Teilleul, nous est parvenu "dans son jus". Sa construction est manifestement due à la même équipe d'artisans (appelons-les ainsi) que celle qui a bâti le logis de la Chaslerie en 1598. Or notre manoir favori a subi un violent incendie en 1884 qui lui a fait perdre beaucoup de ses décors d'origine.

Il est donc judicieux et approprié d'observer au Bas les éléments authentiques de décors qui peuvent inspirer la restauration du logis de la Chaslerie.

J'ai ainsi, de longue date et entre autres, repéré les corbeaux de la grande salle du Bas :

Un tailleur de pierres de ma connaissance, jeune père de famille (ceci n'est pas sans importance pour éclairer la suite de mon propos), m'ayant fait part de son désir de travailler dans le secteur, j'ai eu l'idée de le tester pour savoir si je pourrais lui confier la fabrication de quatre corbeaux d'un pied de large.

Consulté "in situ" cette après-midi, il s'est déclaré intéressé. Nous sommes d'abord allés voir si, dans mes stocks de pierres, il pourrait trouver sa matière première, c'est-à-dire des granits des bonnes dimensions, couleurs et texture. La réponse est oui.

Je lui ai donc demandé son devis et ses dates possibles d'intervention.

Dans mon esprit, la pose de tels corbeaux complèterait de façon bienvenue le coffrage des deux poutres du plafond de la salle-à-manger du logis de la Chaslerie. Un tel coffrage a été documenté dans la demande de permis de construire déposée en juillet dernier en vue de la restauration de l'intérieur de ce logis.

Je sais que les agents en charge de l'instruction de ce dossier font partie - qu'ils en soient ou non conscients ou satisfaits - de ce que j'appelle le fan-club du site favori. Ils trouveront dans ce message-ci une première annonce de cet amendement à cette demande. Bien entendu, j'ai déjà vérifié qu'Arnaud PAQUIN serait d'accord.