Archives, histoire, documentation

François LEVALET
rédigé le Lundi 29 Février 2016
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Le donjon de Vire :

A la mort de Guillaume le Conquérant, ses fils se disputent son héritage jusqu'à ce que Henri I Beauclerc obtienne une victoire significative en 1106 à Tinchebray sur son frère ainé, Robert Courteheuse. Il réunit alors le Duché de Normandie au royaume d'Angleterre et entreprend la construction de forteresses le long des frontières du duché : Avranches, Mortain, Domfront ou Vire en 1123.

N.D.L.R. : Les lieux de ces places-fortes avaient été très bien choisis. Autant de villes bombardées lors des combats de la Libération. La Normandie a alors payé un très lourd tribut.

Les hasards de la navigation sur la toile me font remettre la main sur une photothèque conservée en ligne (sur Flickr) et que j'avais complètement oubliée. J'en extrais les photos suivantes, présentées ici par ordre chronologique et qui montrent quelle tête nous avions il y a dix ans et en quoi consistait alors notre chantier favori :

Juillet 2006, avec Ayodele BALOGUN, Charlie WALKER et Scott SUNDERMAN, camarades de London Business School.

Je venais de virer un couvreur insuffisamment compétent et, sur le logis, il restait la poivrière Nord-Est et le versant Nord à restaurer. L'emplacement de la lucarne avait été réservé. le muret de terrasse et la mur de la chapelle au manoir n'avaient pas encore commencé à être restaurés. A la charretterie, le chantier était suspendu depuis la défaillance d'un maçon local.

3 août 2006.

3 août 2006.

Anniversaire de Thibaud.

10 septembre 2006.

Le rejointoiement de la tour Louis XIII était en cours.

16 septembre 2006.

16 septembre 2006.

14 novembre 2006, à Cancale.

14 novembre 2006, au 2ème étage du colombier.

Restauration de trous de boulin dans le colombier.

20 novembre 2006.

Claude MARTIN au travail sur la tour Louis XIII.

20 décembre 2006.

25 décembre 2006.

25 décembre 2006.

Dans une des chambrettes du bâtiment Nord (il y en avait trois à l'époque).
Tu sais ce qu'il te reste à faire...

N.D.L.R. : Cela plairait beaucoup à Carole. Mais en aurais-je les moyens ?

Je précise que Michel est un nouvel heureux propriétaire de ce matériel :

On attend que Chantal nous fasse goûter quelques bons petits plats à sa façon (pas trop petits mais aucun doute à ce sujet)...
Passages disparus
rédigé le Vendredi 11 Mars 2016
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Les portraits de Maerten Soolmans et de Oopjen Coppit, épouse de Maerten Soolmans, deux œuvres de Rembrandt sont exposées depuis le jeudi 10 mars au Musée du Louvre , salle 13 Salvator Rosa , à l'extrémité de la Grande Galerie. (la salle juste avant la peinture espagnole, pour la "première période d'exposition" durant trois mois , voir l'article du Journal Le Monde).
Le roi et la reine des Pays-Bas, en voyage officiel en France, et le président de la République, François Hollande, ont célébré, jeudi 10 mars au matin, l’union du Rijksmuseum d’Amsterdam et du Musée du Louvre, union grâce à laquelle Maerten Soolmans et son épouse, Oopjen Coppit, ne seront pas séparés. Leur double portrait en pied a été peint, en 1634, par Rembrandt, un an après leur mariage et alors qu’Oopjen était déjà enceinte. En présence de quelques ministres et de beaucoup de caméras, monarques et président ont donc joué les amateurs d’art, quelques brèves minutes : il fallait bien tant de hautes autorités pour fêter cette union, tant elle a été délicate à négocier.

Le musée du Louvre et le Rijksmuseum se sont partagés l'acquisition et exposeront tour à tour le couple (qui sera toujours présenté conjointement) . L’accord avait été conclu entre le premier ministre néerlandais Mark Rutte et le président français François Hollande lors d’une rencontre à New York. Propriété de la branche française de la famille Rothschild depuis plus d’un siècle, les deux tableaux du maître néerlandais, datent de 1634. Ils n’ont été montrés qu’une seule fois au public en cent cinquante ans, pendant une exposition organisée en commun en 1956 par le Rijksmuseum d’Amsterdam et le Museum Boijmans Van Beuningen de Rotterdam.

Pour ceux qui n'avaient pas suivi le film :
France et Pays-Bas ont acheté en commun les œuvres pour 160 millions d'euros . Suivant les commentaires , le montant est beaucoup trop élevé
Un prix considéré comme très au dessus du marché
La famille Rothschild, propriétaire des tableaux depuis plus d'un siècle, était entrée en contact au printemps 2013 avec le Louvre se disant prête à les céder pour environ 160 millions d'euros. Un prix considéré comme très au dessus du marché par plusieurs experts.
L'offre avait été jugée trop élevée par le musée qui avait fini par la décliner après un an de négociation. Les deux toiles avaient alors obtenu leur certificat d'exportation, autorisant leur sortie de France. Le président du Louvre Jean-Luc Martinez avait ensuite engagé des discussions avec son homologue du Rijksmuseum Wim Pijbes pour trouver une solution associant les deux pays.

La situation s'est cependant compliquée début septembre lorsque le gouvernement néerlandais a manifesté clairement sa volonté de voir les deux toiles rejoindre les Pays-Bas. Il s'est dit prêt à apporter 80 millions d'euros, tandis que le Rijksmuseum assurait vouloir réunir les 80 millions restants.

Budget "acquisitions" du Louvre de 8 millions par an

Un discours qui a poussé la France à se dire à son tour prête à acquérir pour 80 millions d'euros un des deux portraits pour le compte du musée du Louvre. "L'opération bénéficiera du mécénat exceptionnel de la Banque de France", indiquait le ministère de la Culture.

L'acquisition d'un des tableaux par le Rijksmuseum constitue le plus gros achat d'un musée néerlandais, selon les médias locaux. Trente-sept millions d'euros avaient été dépensés en 1997 par la Banque nationale néerlandaise, via une fondation, pour acquérir le "Victory Boogie Woogie" de Piet Mondriaan.

Le budget "acquisitions" du Louvre, premier musée du monde par sa fréquentation, est d'environ 8 millions d'euros, soit 20% du montant des billets vendus. L’œuvre la plus chère acquise à ce jour par le musée est un tableau d'Ingres, Le Portrait du Comte Molé, acheté en 2009 pour 19 millions d'euros...

N.D.L.R. : Conteporain de la tour Louis XIII.

Arms and Armor from the Islamic World” features a selection of more than three dozen historical examples of Islamic arms and armor, which represent the breadth and depth of The Met's renowned holdings in this area. Focusing primarily on the courts of the Mamluk and Ottoman sultans, shahs of Iran, and Mughal emperors of India, the exhibition celebrates the publication of “Islamic Arms and Armor in The Metropolitan Museum of Art,” the Museum's first scholarly volume on the subject.

Dagger and Sheath (detail) | ca. 1605–27 | Indian, Mughal

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Un château du 13ème siècle recouvert de graffitis

Qui a dit que les châteaux doivent être de sombres bâtiments en pierre avec des extérieurs gris et brun ? Demandez au comte de Glasgow, qui a transformé son château en château le plus coloré de toute l’Écosse.

Le château de Kelburn, près de Fairlie, à 20 kilomètres à l’ouest de Glasgow, est la maison de la famille des Boyles depuis sa construction au 13e siècle, ce qui rend le château le plus ancien d’Écosse à avoir été continuellement habité par la même famille. En 1703, le Parlement d’Écosse a créé le titre de « comte de Glasgow » pour le propriétaire de l’époque David Boyle, qui était l’un des commissaires qui ont négocié le traité de l’Union unissant l’Angleterre et l’Écosse en Grande-Bretagne. Depuis lors, le château de Kelburn a vu naître une longue lignée de comtes que la famille a produit.

En 2007, le 10e et actuel comte de Glasgow, Patrick Robin Archibald Boyle, a dit qu’il avait besoin d’enlever une couche de ciment qui avait été ajoutée à la construction dans les années 1950, afin d’éviter d’autres dommages à la maçonnerie. À la suggestion de ses enfants, Patrick Boyle, a accepté que le ciment soit peint avant qu’il ne soit retiré. Il a donc invité un groupe de quatre artistes de rue brésiliens pour orner la tourelle et les murs du château avec leur style unique de l’art du graffiti.

Le travail des artistes brésiliens a reçu une attention considérable des médias, en attirant de nombreux touristes de partout dans le monde. Historic Scotland, l’agence responsable de la préservation des monuments historiques du pays, avait accepté le projet sur la compréhension que le graffiti était temporaire. L’œuvre a été conçue pour être retirée après trois ans, mais en voyant la réaction du public, le comte décida d’appeler Historic Scotland pour rendre l’œuvre d’art permanente. L’agence a autorisé l’œuvre à exister quelques années de plus.

En 2012, l’agence a fait une inspection du château et a découvert que le ciment était gravement préjudiciable pour les murs du château d’origine, et a exhorté le comte d’enlever les graffitis. Le graffiti était censé durer jusqu’à l’été 2015, mais il n’y a plus de nouvelles des médias ou des propriétaires du château. L’état actuel du graffiti est inconnu.

Crédits photo : Tim Kirman, Anne, Eltpics.

N.D.L.R. :

Rare Medieval Tiles on Display Again

Cleeve Abbey re-opens after conservation work to protect 13th century tile pavement.
A new shelter allows visitors to view the detailed heraldic tiles, while also protecting them from the elements.

The new shelter to protect the tile pavement at Cleeve Abbey.

A new state-of-the-art timber shelter has been built at Cleeve Abbey in Somerset to cover and protect the rare medieval pavement. The site re-opens on Friday 25 March 2016.

The shelter allows natural daylight while ensuring no direct sunlight falls on the sensitive tiles, while a ventilation system creates a stable environment.

The tiled pavement consists of high quality heraldic tiles dating from around 1270, and is extremely rare. It is the only large-scale example of a decorated medieval monastic refectory floor in Britain.

The pavement was buried in the late 15th century, and was only rediscovered in 1876. The tiles were in remarkably good condition, thanks in part to the centuries left untouched underground. Not only are they beautiful examples of craftsmanship but they also add to our understanding of the abbey's history.

However, from the 1950s to 2000 the pavement remained fully exposed throughout the summer. Studies showed that this exposure to the elements was causing serious damage including a loss of protective glazing and deterioration of the intricate patterns in the clay.

Last year, construction began on a new timber shelter which was carefully designed to meet all the conservation criteria for the long term protection of the tiled pavement. The new shelter opens to the public official on Good Friday 2016.

Jeremy Ashbee, English Heritage's Historic Properties Curator comments:
"Cleeve Abbey is one of our national treasures - in truly beautiful surroundings, rare surviving buildings in which medieval monks met, ate and slept … The new shelter building means that the pavement is safe from the damage of sun and rain but crucially, all visitors are now able to see it and enjoy it."

Find out more about the Medieval Tile Pavement Conservation Project at Cleeve Abbey.

Details on the haraldic tiles at Cleeve Abbey.

The Cistercian abbey of Cleeve was founded in the late twelfth century, built to the strict principles of the Cistercian order in a simple, unadorned style.

Still in their original position, the tiled pavement shows the footprint of that long lost medieval building. It also reflects the importance the abbey attached to the royal patronage it enjoyed in the 13th century. The heraldry of King Henry III, his brother Richard Earl of Cornwall, King of the Romans, and the mighty earls of Gloucester all feature on the tiles. These displays of heraldry suggest a hefty endowment from noblemen and royalty, and were a way for the abbey to declare its association with its patrons to the world.

Cleeve Abbey re-opens on Friday 25 March 2016.

N.D.L.R. : Des pavés estampés à décor à l'engobe pour le sol de la future salle-à-manger du logis ?

Sur le même sujet, voir également ceci.

Sur un sujet connexe sur lequel Carole me réclame des infos, en voici.

N.D.L.R. 2 : Sur le même sujet, j'ai également trouvé ceci :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 29 Mars 2016
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A toutes fins utiles :

(début de citation)

The Long Room, Trinity College Library, Dublin

Long_Room_Interior,_Trinity_College_Dublin,_Ireland_-_Diliff<br />
Photograph by DAVID ILIFF | CC-BY-SA 3.0

Seen here is the famous ‘long room‘, the main chamber of the Old Library at Trinity College in Dublin, Ireland. At nearly 65 meters in length (213 ft), it is filled with over 200,000 of the library’s oldest books.

Built between 1712 and 1732, marble busts line the long room, a collection that began in 1743 when 14 busts were commissioned from sculptor Peter Scheemakers. The busts are of the great philosophers and writers of the western world and also of people connected with Trinity College.

Other treasures include one of the few remaining copies of the 1916 Proclamation of the Irish Republic and a special harp, the oldest of its kind in Ireland, and probably dates from the 15th century. It is made of oak and willow with 29 brass strings. It is the model for the emblem of Ireland.

(fin de citation)

18 mars 2016.

70 % d'aides sur vos travaux d'isolation .... 1 Français sur 2 concerné

N.D.L.R. : Il va falloir que, fort de mon "revenu fiscal de référence", je regarde cette nouvelle usine à gaz de plus près...
Le Publicateur Libre
rédigé le Mercredi 30 Mars 2016
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La Ferté-Macé
Balade thermique en nocturne le 30 mars

Une caméra thermique comme témoin.

En partenariat avec la Cdc La Ferté/St-Michel et l’Espace Info Energie de l’Orne (Inhari), le Parc Normandie-Maine propose une soirée dédiée aux économies d’énergie.

Grâce à une caméra thermique infra-rouge, les organisateurs proposeront de visualiser au cours d’une balade dans les rues du centre (45 mn environ), les déperditions de chaleur de différents bâtiments (bâti ancien, commerces, mairie, pavillons, etc).

Un temps d’échange sera proposé en amont de la balade afin de partager les différentes astuces permettant de réaliser des économies d’énergie et d’évoquer l’importance de l’isolation dans une habitation. La soirée se terminera par un petit atelier ludique suivi d’un « pot de la transition ». Des travaux pratiques qui s’annoncent instructifs ! Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la démarche de transition énergétique engagée par la Cdc La Ferté/St-Michel avec l’accompagnement technique du Parc naturel régional Normandie-Maine et le soutien financier de l’ADEME, la Région Normandie et la Région Pays de la Loire.

Prévoir des vêtements chauds (et de quoi se protéger de la pluie le cas échéant) pour la balade. Prévoir également des lampes de poche.

Rendez-vous mercredi 30 mars, 20 h, à la Maison Bobot. Contact : 02.33.81.75.79, manuel.leger@parc-normandie-maine.fr.

N.D.L.R. : J'irai.

Alerté par un entrefilet de la presse locale, je me suis rendu ce matin à la communauté de communes du Domfrontais pour me renseigner sur les aides à la rénovation de l'habitation.

Mme LEROY, en charge de ces questions à la Cdc, m'a appris qu'il s'y tenait une permanence tous les mois pour renseigner le public mais que j'avais raté celle de la semaine dernière.

Il faudra donc repasser le 22 avril prochain. En attendant, elle m'a donné un peu de lecture :

[Image introuvable]

[Image introuvable]

[Image introuvable]

Dans l'immédiat, Mme LEROY m'a conseillé d'appeler "Soliha (Solidaires pour l'habitat)", ce que j'ai fait.

Là, dès que j'ai raccroché le téléphone, on m'a transmis un questionnaire...

... que, séance tenante, j'ai retourné rempli.

Mon interlocutrice de "Soliha" m'ayant indiqué que sa structure s'occupait des "audits énergétiques", j'ai essayé de joindre M. GUITTON, de l'"Inhari" de Flers, pour savoir s'il n'y avait pas doublon avec les circuits qu'il m'avait lui-même recommandés et dans lesquels j'essaye déjà, tant bien que mal, de retrouver mes petits. Je suis tombé sur un répondeur.

A suivre donc.
Direct and dramatic, this bronze half-length statue represents a nude woman, aquatic from the waist down, who holds a scaly tail in each hand. The statue reflects traditional types of mermaid figures and in particular the mythic Greek sirens.

Featured Artwork of the Day: Siren | ca. 1571–90 | Italian, Rome

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
La réunion d'hier soir à La Ferté-Macé m'a confirmé qu'il existe deux circuits administratifs mal coordonnés en matière de rénovation énergétique, celui de l'Ademe et celui de l'A.N.A.H. Apparemment, ces deux administrations d'Etat appliquent des réglementations différentes, avec des critères d'attribution d'aides différents. En outre, ni l'une, ni l'autre ne reconnaît le caractère suffisant pour elle des diagnostics de l'autre. Cela oblige les couillons d'administrés, dont je m'honore de faire partie, à payer deux diagnostics, qui ne portent évidemment pas le même nom, avec deux séries d'intervenants différents.

Je n'avais pas manqué de noter, à la lecture du document de 36 pages (excusez du peu !) au timbre de l'Ademe et de l'A.N.A.H. (tiens, ils se sont coordonnés pour une fois...), mais aussi du Ministère Truc-Muche et de l'A.N.I.L., censé présenter les "aides financières 2016", que les critères d'attribution des aides foisonnent pour la plus grande joie des Prévert en herbe qui peuplent les bureaux de nos si chères administrations. Une fois, le logement doit avoir plus de 2 ans, une autre, plus de 16 ans mais moins de 58 (!!! où vont-ils chercher tout ça ?), une troisième, plus de 15 ans, une quatrième, plus de 27 ans. Bref, un vrai bordel ! En outre, pour certains travaux, il faut, depuis le 1er janvier 2015 (c'est sans doute ce qu'on appelle le Progrès !), passer par un "professionnel habilité RGE", ce qui doit être la contribution des lobbies écolos, omnipotents dans trop de domaines dans ce pays, à la lutte contre l'inflation. Oui, quel bordel et que d'incohérences administratives supplémentaires, comme si certains prenaient un malin plaisir à les collectionner ! Un bateau ivre donc ! Et vogue la galère !

En plus, pour simplifier les choses, le système du "chèque éco-énergie Basse-Normandie" ne fonctionnerait, si j'ai bien compris, que jusqu'à la fin de l'année 2016. Amusez-vous à organiser un chantier dans ces conditions, les gratte-papiers et autres pisse-réglementation s'en foutent, ce n'est pas leur problème ! J'ai interrogé hier après-midi M. PICAULT, artisan à Domfront avec qui je souhaiterais pouvoir travailler, pour savoir s'il avait ce fameux (?) "label RGE". Il m'a répondu que non, c'est trop cher à obtenir et il n'a pas le marché par ici...

Bref, encore des usines à gaz à la con dont ce pays crève à feu vif.

P.S. : J'oubliais de signaler que la "caméra thermique infra-rouge" découverte à La Ferté-Macé ne fonctionne pas quand, comme hier soir, il pleut. En plus, son échelle peut être bidouillée pour affirmer n'importe quoi, ainsi que nos conférenciers (de la chapelle de l'Ademe) nous l'ont clairement montré, ce qui les a conduits à nous mettre en garde contre les margoulins qui, paraît-il, pullulent et démarchent les gogos en leur montrant "gratuitement", avec cet instrument, tous les défauts qu'auraient leurs maisons.
L'empereur moghol Akbar (1556-1605) fit confectionner des manteaux sur lesquels on retrouvait des motifs fleuris peints et imprimés qui se répandirent dans tous les vestiaires de la cour moghole. Porter cette tenue donnait l'impression de s'envelopper dans une sorte de “jardin illusoire”, allégorie du paradis terrestre.

À découvrir dans l'exposition "Jardins d'Orient. De l'Alhambra au Taj Mahal" à partir du 19 avril à l'IMA !

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Je viens de terminer la lecture d'un ouvrage qui me semble d'une qualité et d'un intérêt exceptionnels, "L'édit de Nantes, réflexions pour un pluralisme religieux" de Pierre JOXE, nouvelle édition de 1998 chez "Pluriel".

Au-delà de ce titre hautement chasleriesque, cet ouvrage, rédigé dans un style lumineux, témoigne de la très profonde culture historique de son auteur. Il se termine sur des considérations relatives à l'Islam qui, à titre incident, renvoient le Mimi à ses dimensions de nain médiatique.

A priori, j'éprouvais beaucoup de méfiance à l'égard de Pierre JOXE. Pour diverses raisons. Mais force est de constater que ce second ouvrage me persuade qu'il mérite infiniment mieux que le jugement à l'emporte-pièce auquel je m'étais trop longtemps tenu.

P.S. : Comme je deviens peut-être un peu gaga, je ne sais plus qui m'avait offert cet ouvrage. Mais je lui en suis très reconnaissant.

P.S. 2 (du 12 avril 2016) : A la réflexion, je me dis que ce devait être la mère d'Anne-Violette. Dommage car je pensais lui faire don d'un exemplaire de cet ouvrage lors de notre prochain séjour en Savoie, à son invitation. Il va falloir que je me creuse un peu plus la cervelle car les livres qu'elle et son mari m'offrent sont toujours remarquablement intéressants et adaptés à mes goûts véritables qu'ils ont su si bien détecter (contrairement à ma belle-mère par exemple qui a certes compris que j'aime les bouquins mais dont les choix ont toujours mis à côté de la plaque, ce qui est quand même étonnant mais que je crois suffisamment établi pour être consigné ici ; bien sûr, cette notation oiseuse ne minimise en rien les qualités de ma belle-mère, éminentes par ailleurs, comme on l'a compris).

Un visiteur de notre site favori me signale une cheminée de granit à vendre dans le secteur d'Athis. Il m'explique qu'elle se trouve sur une vieille terre protestante, dans un bâtiment daté de 1693 (donc 8 ans après la révocation de l'édit de Nantes). C'est peut-être ce qui explique son caractère austère, que je trouve ici très sec.

8 avril 2016.

Je doute qu'elle intéresse mon aîné pour le futur salon de l'"aile de la belle-mère", d'autant qu'elle ne fait que 1,70 m de large.

Mais peut-être pourrait-elle trouver sa place dans la cave, si sa hauteur est compatible avec l'espace disponible, ce dont je doute.

J'irai la voir mardi.

P.S. : A la réflexion, je pense qu'elle ferait tâche dans la cave, bâtiment beaucoup plus rustique. Alors, peut-être dans la ferme ? Mais où dans la ferme ?