Archives, histoire, documentation

Content III supporterait-il le poids d'un homme ?

Et n'y aurait-il pas lieu de modifier l'attache des pattes avant sur la balançoire ?

Voici une réponse :

Un parent de Content III.

Ci-dessus, Max ERNST à Paris en 1938.

P.S. : Je n'arrive pas à télécharger cette photo. Pas assez de pixels, semble-t-il. Je demande à notre "geek" de regarder ça.

P.S. 2 : En surfant sur la toile, j'ai trouvé ceux-ci. Et aussi ceux-là. Les uns et les autres sont cependant moins beaux que ne le sera Content III. Du moins je l'espère.

P.S. 3 : Encore trouvé ceci qui donne des infos sur les crins, une question que l'on se posait également. Notons que ce site, très riche en liens divers (notamment vers des antiquaires spécialisés) met en garde contre l'écrasement des petits ripatons par les bascules.

P.S. 4 du 15 mars 2015 : photo mise en ligne.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 13 Mars 2015
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Venons en aux documents complémentaires du 2ème exposé du FOGEFOR du 28 février dernier :

- sur la problématique générale :

- sur les dégâts causés par le gibier :

- document "pour une gestion durable des territoires" :



(A suivre. Je n'arrive plus à mettre en ligne les images. La "tour de contrôle" paraît saturée. On attend l'intervention salvatrice de Tom)

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 18 Mars 2015
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Je reprends le compte rendu du FOGEFOR du 28 février dernier. Il me restait à mettre en ligne une partie des documents complémentaires sur le gibier ainsi que la relation des travaux pratiques de l'après-midi. Commençons par les premiers :

- un texte sur l'évaluation de la pression des cervidés en forêt :

- un témoignage sur la gêne causée au gibier par les bûcherons :

- un texte sur l'équilibre forêt-gibier :

- un dossier sur l'impact des cervidés :

- enfin, des textes relatifs aux plans de chasse :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 18 Mars 2015
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L'après-midi du FOGEFOR du 28 février dernier a été consacrée à l'étude, sur le terrain, de l'alternative entre reboisement et régénération naturelle.

Cela se passait en forêt d'Ecouves...

... sous la pluie (pour ne pas changer) :

Notre sylviculteur favori, Thierry BOURRE, était à l'honneur :

... et voici les principales infos qui nous ont été données, notamment sur les coûts de ces opérations :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 18 Mars 2015
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Au cours du FOGEFOR du 28 février dernier, la présidente du C.E.T.E.F. de Haute-Normandie est venue nous présenter son organisme :

J'avoue que je suis très tenté par les voyages d'études, surtout à l'étanger.

Comme il règne une excellente ambiance, conviviale et studieuse, dans toutes les réunions entre "professionnels du bois" auxquelles j'ai assisté, je vais m'inscrire avec plaisir.

Notre taupier favori, M. Michel LECORPS, sera demain à 15 heures à la Chaslerie pour apprendre à Igor comment piéger ces bestioles qui ont recommencé à frapper.

Si des membres du fan-club veulent bénéficier de cet enseignement, ils sont les bienvenus !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 18 Mars 2015
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Dans mon dernier message sur le FOGEFOR, j'évoquais l'excellente ambiance de ce stage.

J'ai ressenti la même impression, le 25 février dernier, alors que j'assistais à la 10ème édition du "Colloque de Bayeux" consacré à la "filière bois" et à son état prévisionnel dans 10 ans.

Plutôt que de rendre compte ici du détail de ce colloque, je vous propose de prendre le temps de surfer à partir du lien ci-dessus. Je vous recommande notamment les exposés :
- de Michel LEMONNIER, qui dresse un constat comparatif clair de l'état de la filière en France et des défis industriels à relever ;
- du très dynamique Dominique WEBER qui fait rêver avec son idée d'immeubles de bois de dizaines d'étages ; il y a bien sûr de nombreux obstacles, techniques et réglementaires, à surmonter mais les photos ont souvent quelque chose d'envoutant ;
- de Marie-Cécile PINSON, qui nous dit tout des aspirations de la "génération Y" (c'est-à-dire, pour moi, celle de mes fils) ;
- de l'excellent Arnaud GODEVIN qui parle mieux que personne des changements de culture des jeunes et des adaptations nécessaires du monde de l'enseignement.

A méditer !

Sites et Monuments
rédigé le Mercredi 18 Mars 2015
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ISOLATION PAR L’EXTÉRIEUR : LE CHAMALLOW GÉANT DE COLOMBES

A Colombes, une maison 1900 a été transformée en chamallow géant par projection jusqu'aux tuiles d'une mousse de polyuréthane et agrémentée d'ouvertures en PVC.

Le journal Libération explique comment l'adjoint au maire a hésité à s'opposer à ce projet en invoquant les dispositions esthétiques de son Plan local d'urbanisme (PLU), mais s'est en définitive contenté d'écarter la couleur bleue au profit du rose...

Ces dispositions esthétiques des PLU, permettant aujourd'hui de s'opposer à de tels projets, seront rendues inapplicables par la future loi sur la transition énergétique si le texte est adopté dans sa version gouvernementale. Disons non à la mort de l'architecture !

Lire l’article particulièrement faible de Libération croyant promouvoir l'architecture contemporaine.

N.D.L.R. : Au secours, les cons nous cernent ! Transition énergétique, que d'horreurs on perpètre en ton nom !

Comme prévu, M. LECORPS est venu donner une première leçon de piégeage de taupes à Igor :

19 mars 2015.

Voici le matériel qu'il nous a vendu...

19 mars 2015.

... et voici Igor au travail (il paraît que l'élève est très attentif et devrait faire de rapides progrès) :

19 mars 2015.

Enfin, pour ceux qui douteraient encore du bien-fondé de cette traque, voici à quoi ressemble le terrain en cette fin d'hiver :

19 mars 2015.

19 mars 2015.

Si on ne veut pas bousiller tous les instruments de tonte, il vaut mieux ne pas tarder à réagir, n'est-ce pas ?

1621
Anthony van Dyck (Flemish, 1599–1641)
Family Portrait
(detail)
Hermitage Museum

Антонис ван Дейк(1599-1641)
Семейный портрет. 1621
Холст, масло.
113,5х93,5. Инв. 534.
Из собр. Лалив де Жюли, Париж, до 1774
Эрмитаж

N.D.L.R. : Presque contemporain de la Chaslerie.
Chic, il n'y a pas de saison pour la chasse aux GOUPIL !

Après avoir entré "GOUPIL" dans le moteur de recherche de notre site favori, je vais tâcher de récapituler les informations en notre possession à propos de cette engeance (y compris avec leurs incohérences éventuelles) :

- Une famille de condition modeste, les GOUPIL, eut deux fils : Jean (1764) et Louis (1771).
Les GOUPIL disparurent puis réapparurent après la Révolution, fortune faite.
Ils purent s'acheter les parcelles de leur ancien maître, devenues biens nationaux.
Jean était propriétaire et rentier et son frère Louis possédait une grande partie de Tessé-la-Madeleine.
Ce dernier épousa sa nièce, Anne Marie Catherine. Maintenant que l'on était riche, il fallait que la fortune reste dans la famille !
Ils eurent un fils en 1815 : Louis Jean Baptiste, qui a épousé Eugénie LéVESQUE en 1842. En 1829, les deux frères se firent construire le Logis.
Anne Marie Catherine et Louis GOUPIL décidèrent de se construire un château qui débutera en 1855 et se terminera en 1859, dirigé par l'architecte DAVID.
A la mort des GOUPIL, la fortune fut partagée entre les héritiers d'Eugénie Marie LéVESQUE, épouse de Louis Jean Baptiste GOUPIL.

- La liste des fermiers du "Sieur Vassi" (Louis-Marie de VASSY, propriétaire de la Chaslerie) juste avant la Révolution nous est fournie par un document officiel du 30 avril 1792, "l'an quatrième de la liberté" pour reprendre la terminologie de l'époque. On retrouve là les noms de Charles François Laurent GOUPIL, fermier à la Chaslerie, premier cité de la liste, et de Jean GRIPON, fermier à la Guyardière, troisième cité.

- En 1794, la Chaslerie, Bien National, fut adjugée au Sieur GOUPUCEAU et à Charles François Laurent GOUPIL. A l'occasion de cette vente, le logis fut divisé en deux lots, de même que le Pournouët.

- Selon M. Jacques BROCHARD, de Saint-Mars d'Egrenne, la Chaslerie appartenait à la famille LEVÊQUE depuis 1819.

- Le 3 août 1842, mariage de Louis Jean Baptiste GOUPIL, propriétaire, 27 ans, né à Tessé-la-Madeleine le 12 juillet 1815, fils de Louis GOUPIL, propriétaire, 68 ans, demeurant à Tessé, époux de dame Anne Marie Catherine GOUPIL, 51 ans, (en fait, il s'agit de sa nièce) avec Eugénie LéVESQUE, propriétaire, 21 ans, née à Domfront le 2 février 1821, fille d'Eugène Constant LEVESQUE, propriétaire, 60 ans, demeurant à Saint-Mars, époux de dame Sophie Adelaïde ROULLEAUX, 45 ans.

- Eugène Constant Léveque Lepail se fit inhumer dans la chapelle de la Chaslerie, propriété qui appartenait à sa femme par sa famille Roulleaux la Vente.

- Eugénie-Marie Goupil a été la marraine, alors âgée de 70 ans, de la cloche de la chapelle de la Chaslerie, ainsi que l'atteste l'inscription sur cuivre que nous avons retrouvée lors de la restauration de la couverture de la chapelle (il y a cependant un doute sur la date, donc sur l'âge de la marraine, car la photo sur laquelle on l'a lue est très floue ; voir "Photothèque" ; il faudrait remonter dans le clocher pour en avoir le cœur net). J'en déduis que c'est peut-être son père qui avait été à l'origine des décors peints au XIXème siècle autour des deux fenêtres de la chapelle.

- Charles LEVÊQUE, frère d'Eugénie-Marie GOUPIL, est devenu propriétaire d'une partie de la Chaslerie aux termes d'un "acte sous signatures privées" fait en 1876 au château de Tessé-la-Madeleine (c'est-à-dire chez sa sœur) ; apparaît sur ce dernier document le nom d'un BROCHARD (il s'agit de cette famille dont l'un des membres s'est fait remarquer lorsque j'ai acheté la Chaslerie à son cousin), un percepteur, apparemment beau-frère de ce Charles.
La renonciation de cette Eugénie Marie LEVÊQUE à la Chaslerie avait été faite par acte stipulant que "Il est expressément convenu que la chapelle située sur la ferme de la Châlerie, commune de La Haute Chapelle, reste la propriété commune des copartageants et de leurs descendants en ligne directe sans pouvoir être vendue ni faire l'objet d'un partage. Les frais d'entretien de cette chapelle seront supportés par quart par les copartageants ou leurs descendants en ligne directe qui, tous, auront le droit d'y être inhumés autant que l'étendue de cette chapelle le permettra".

- Acte de vente, le 6 mars 1877, par "Madame Marie Eugénie Hardy dite Normandrie (...), veuve de M. Félix André Ramart-Dominel" à Charles LEVÊQUE d'"une ancienne maison de maître, maison de fermier, divers bâtiments avec neuf hectares quatre vingt quatorze ares soixante-dix centiares de terrain" à la Chaslerie.
Ce document est difficile à déchiffrer car la photocopie dont je dispose manque souvent de netteté. Je lis cependant que la vente porte, en plus de pièces de terre, sur "Une ancienne maison de maître construite en pierres, couverte en ardoises, composée de cuisine, cave, et laverie au rez de chaussée ; chambre et cabinets au premier étage ; grenier au dessus, escalier commun avec l'acquéreur, propriétaire du surplus de cette maison ; caves et cour en dépendant".
Ce document établit donc que, jusqu'à 1877, il y avait eu division du manoir, y compris son logis et le Pournouët, entre deux propriétaires dont j'imagine qu'ils étaient les héritiers respectifs de GOUPUCEAU et de GOUPIL, les deux acheteurs de la Chaslerie Bien National. Je comprends également que, lors de l'incendie qui ravagea le logis en 1884, celui-ci était devenu depuis moins de 10 ans la propriété d'une seule personne, Charles LEVÊQUE, dont les parents, le couple LEVÊQUE-ROULLEAUX avaient dû, sur leur part du manoir, composer avec un voisinage sans doute envahissant.
En 1877, l'année suivant son héritage de ses parents, le magistrat mayennais Charles LEVÊQUE avait ainsi réussi à prendre le contrôle de la totalité de la Chaslerie, telle qu'elle me fut vendue, 114 ans plus tard, par l'un de ses descendants.

- "Donation à titre de partage anticipé", en date du 6 juillet 1905, de Charles LEVÊQUE à ses deux seuls enfants, Maurice et Marie, de très nombreux biens immobiliers, y compris à La Haute Chapelle (la Chaslerie et la Thierrière), à Lonlay-l'Abbaye (le Rocher), à Céaucé, à Loré, à La Baroche-sous-Lucé, à Lucé, à Saint-Denis-de-Villenette et à Beaulandais. Cet acte nous apprend que Charles LEVÊQUE avait eu pour soeurs Louise Marie, décédée, et cette fameuse Eugénie Marie LEVÊQUE.
[Parmi les biens donnés figurait donc (les commentaires entre parenthèses sont de moi) "La Chalerie (...) comprenant 1° Les bâtiments d'enceinte d'ancien logis dont partie habitée par le fermier, partie vague ou servant de dépôt et une partie en écurie et étable. Au sud des issues un bâtiment en pierres couvert en tuiles comprenant une étable, un fond de grange, une cave dans laquelle existe un gadage en pierres, fenil sur le tout, une grange et une étable avec fenil dessus (ceci décrit la charretterie actuelle). Au sud des issues une vieille chapelle en pierres couverte en ardoises. Au milieu des issues (?) un bâtiment à usage de fournil en tillasse (je suppose qu'il s'agit du bâtiment jouxtant la mare, apparaissant sur certaines photos très anciennes et que j'appelle la forge)). Dans le verger en pierres et tuiles, une vieille maison, cave à la suite, grenier sur le tout (il doit s'agir du bâtiment que j'appelle la cave. Il faudra vérifier si le verger apparaît comme tel sur un vieux plan). Au milieu du verger en tillis (j'imagine que ceci désigne le torchis) couverture en tuiles, un fournil et four (il doit s'agir du fournil près de la cave, dont j'ai fait raser les vestiges en 1991), couvert en tuiles. Sous deux faîtes un chartil sur poteaux couvert en ardoises (il doit s'agir d'un bâtiment situé à gauche de l'allée descendant de la D 22 et que j'ai fait démonter en 1991). Au nord des issues en tillis et tuiles, trois toîts à porcs (là, ce doit être une évocation de la porcherie en ruine, dans l'arrière-cour, que j'ai dû faire démonter en 1991). Derrière les toits, une vieille maison en pierres couverte en tuiles (le fournil du manoir). Aire (?), cour, verger, jardin enclos de douves". L'acte mentionne également "un hangar sur colombes couvert en ardoises" dans "Le Taillis, pâture et allée" (je ne vois pas de quoi il peut s'agir).]
Dans cet acte de 1905, il est question de l'"acte sous signatures privées fait en quatre originaux au Château de Tessé la Madeleine le dix huit avril mil huit cent soixante seize (...) contenant (...) le partage des biens immeubles (entre autres, la Chaslerie) (...) recueillis dans les successions réunies de M. Eugène Constant Lévêque et Madame Sophie Adélaïde Roulleaux, son épouse (...) par suite de la renonciation faite à ces successions par Madame Eugénie Marie Lévêque, épouse de M. Louis Jean Baptiste André Goupil, (...) autre enfant de M. et Madame Lévêque-Roulleaux". La clause déjà citée, relative à la chapelle, est rappelée dans cet acte de 1905.
Le même acte de 1905 indique que Charles LEVÊQUE et ses trois frère et sœurs (dont une veuve BROCHARD) avaient été les seuls héritiers de leur tante Eugénie Marie ainsi que de son mari Louis GOUPIL.

- Donation, le 17 novembre 1946, par Marie Charlotte LEVÊQUE, célibataire, née à Domfront en 1863, à ses trois neveux LEVÊQUE, dont Henri ; ces trois frères habitaient rue de l'Alboni à Paris, au numéros 5, 2 et 6 ; deux d'entre eux avaient épousé, apparemment, deux soeurs LEFEBVRE de BEHAINE, dont Henri ; cet acte portait sur nombre de propriétés foncières à Paris (rue de l'Alboni, of course) et dans l'Orne (si ma géographie est bonne, ce qui n'est pas sûr) ; à noter que, sur cet acte, la Chaslerie, la Thierrière et le Rocher étaient évalués sensiblement au même prix.
L'acte d'acceptation de la donation précédente est daté du 27 juin 1947 ; ce document précise que Maurice LEVÊQUE était le frère de la donatrice ; il mentionne également que la donatrice était la fille de Charles LEVÊQUE, président honoraire du tribunal civil de Mayenne et d'Emélie (sic) CHANCEREL.

- Acte de partage, le 14 mai 1952, entre Henri LEVÊQUE, sa belle-soeur, veuve de son frère, demeurant 2 square de l'Alboni à Paris, et son autre frère, demeurant 6 rue de l'Alboni à Paris ; cet acte précise que Maurice LEVÊQUE, père de ces trois frères, était ingénieur principal honoraire des chemins de fer et habitait 7 rue de l'Alboni à Paris ; selon cet acte, Henri LEVÊQUE reçut la propriété de la Chaslerie, la Thierrière et le Rocher.
[L'acte précise que le bâtiment à droite de la cour de la Chaslerie (c'est-à-dire le logis) était "partiellement en ruines avec deux tours, construit en pierres, couvert en tuiles " (ceci contredit les photos disponibles ; il doit donc y avoir erreur) ; à gauche de la cour, se trouvait "un corps de bâtiment construit en pierres, couvert la majeure partie en tuiles et le surplus en ardoises et fibro-ciment, comprenant : une cave avec chambre au dessus et grenier sur cette chambre, une autre pièce et écurie avec grenier au dessus et ancien pavillon en ruines" (c'est ce que j'appelle le pavillon Louis XIII) ; "A l'intérieur de la même cour, en appentis au mur sud, garage construit en bois, couvert en ardoises et en appentis au mur nord, volaillerie construite en bois et grillage, couverte en tuiles" (voir les anciennes photos ; ces édicules ont aujourd'hui disparu) ; "A l'extérieur de ladite cour et en appentis au mur nord de clôture de celle-ci et au mur nord de l'ancien manoir, cave construite en pierres, couverte en ardoises" (c'est le bâtiment Nord) ; "Un corps de bâtiment construit en pierres, couvert la majeure partie en ardoises et le surplus en tuiles, comprenant : étable à veaux, logement de pressoir avec pressoir, grange et autre étable, grenier sur les étables et sur partie du logement du pressoir" (c'est la charretterie actuelle) ; "petit bâtiment construit en parpaings, couvert en tuiles, au bout sud du dernier corps de bâtiment ci-dessus" (jamais entendu parler de ceci ; en plus la charretterie est orientée Est-Ouest ; donc bizarre) ; il est également question de diverses autres dépendances dont de nombreuses disparues aujourd'hui, ainsi que d'une mare (devant le manoir) et d'une fontaine (je suppose qu'il s'agit de l'auge au milieu de la cour) ; une pièce de terre dénommée "La Barre", un "plant nommé Le Jardin du Logis (bordés sur trois côtés par des anciennes douves, comprises dans sa surface)", et par ailleurs "Le Petit Champ", "La Pépinière" ; "Le Hubriau", "Le Grand Champ", "La Retenue" avec la carrière au Nord de la Chaslerie ; "Le Pré de l'Herbage". "Le Petit Pré", "Le Canard", "La Saussaie", "L'Alonge", "La Prairie" (avec mention du "Lavoir couvert") ; "l'Allée", "Le Bois de la Vallée" ; "une ancienne avenue" (que j'appelle l'Avenue Sud) ; "Le Bignon", "La Petite Halouzière", "La Grande Halouzière", "Les Baulleaux" ; "Un taillis en partie défriché, nommé Taillis de la Chaslerie" ; et sur le territoire de Lonlay, "La Prairie".]

- Acte de donation, le 10 octobre 1962, par Henri LEVÊQUE et son épouse, demeurant 5 rue de l'Alboni à Paris, à leurs enfants de diverses propriétés dont la Chaslerie, la Thierrière et le Rocher.

En résumé et pour nous en tenir à l'essentiel, il demeure à mon sens trois zones d'ombre dans ce dossier :

1 - on ne connaît pas le lien de parenté, s'il existe, entre le GOUPIL de la Chaslerie et les GOUPIL de Tessé ;

2 - on aimerait savoir comment les GOUPIL de Tessé se sont enrichis, si vite et dans une telle opacité ;

3 - on aimerait en savoir plus sur les conditions dans lesquelles la famille ROULLEAUX est devenue propriétaire de la Chaslerie, apparemment en 1819 ; en particulier, quel est le lien de parenté, s'il existe, entre les ROULLEAUX-DUGAGE et le GOUPIL de la Chaslerie.
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Me Olivier PETITJEAN, huissier de justice, était venu constater l'état de la Chaslerie il n'y a pas si longtemps. C'était à l'occasion de mon dernier contrôle fiscal en date, il y a deux ans je crois.

J'ai appelé hier Me PETITJEAN...

Le roi tribal des Batoufam et Me PETITJEAN.

... car il est également 1er adjoint au maire de Bagnoles-de-l'Orne, l'hôtel de ville de cette commune étant abrité au château de Tessé-la-Madeleine, c'est-à-dire sur une ancienne propriété des GOUPIL. Je lui ai demandé s'il avait des infos sur ces cocos-là. Il m'a recommandé d'aller voir Pauline à l'office de tourisme de Bagnoles.

J'en sors. Arriverons-nous à faire remonter à la surface les informations que d'aucuns se sont évertués à planquer soigneusement ?

La suite au prochain numéro.

Bingo ! Le premier document qui m'a été communiqué ce matin à Bagnoles-de-l'Orne apporte des éléments de réponse importants à la 2ème des 3 questions que j'avais posées hier (en fin de message), celle à propos des GOUPIL de Tessé-la-Madeleine :

- d'abord par ses auteurs :

- ensuite par les noms que l'on voit apparaître dans les parages de nos GOUPIL de Tessé : VIDOCQ, FABRE d'EGLANTINE...

... FOUCHE, Joseph BONAPARTE...

... Paul FEVAL, une demoiselle de FROTTE, Clémentine LEVÊQUE

Il faut absolument que je me procure les deux romans en question de Paul FEVAL, "Les habits noirs" et "La rue de Jérusalem" (ça ne devrait pas être difficile). Je vais également rechercher qui sont ces BROCHARD et ce (ou ces ? Il y a un autre truc pas clair à ce sujet) Constant MARTIN.

P.S. : Commandé les romans de Paul FEVAL, dans la collection "Bouquins" (tome 1).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 27 Mars 2015
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Dans le numéro de la revue des V.M.F. consacré à la Corrèze (numéro de septembre 2014), je remarque un escalier en colimaçon qui me paraît excellemment réalisé et de nature à inspirer notre jeune classe concernée. Celle-ci semble en effet continuer à s'arracher les cheveux en cogitant sur la meilleure manière de desservir les étages du colombier de notre manoir favori. Voici le bébé :

Escalier hélicoïdal du château de Rilhac-Xaintrie appartenant à Michel et Axelle HOMMELL.

Manorial, isn't it ?

P.S. : Je signale à mon aîné, au cas où il souhaiterait plus de détails sur cet escalier, que le délégué V.M.F. de la Corrèze est François DELOOZ, mon camarade de promo à l'E.N.A., également père d'un de ses camarades de Franklin. Je crois me souvenir que tout ce petit monde est membre du Tir.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 27 Mars 2015
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La 4ème réunion du cycle du FOGEFOR de Normandie auquel je participe avec beaucoup d'intérêt aura lieu demain à Roncey, dans la Manche.

Au programme :
- le matin en salle :
. les lois forestières et l'environnement, avec la participation de M. LORIQUE, du C.R.P.F. de Normandie ;
. la taille de formation et l'élagage des arbres forestiers ;
- l'après-midi sur le terrain :
. taille de formation et élagage, avec la participation de Manche Bois Sylviculture.