Archives, histoire, documentation

Dragonfly helmet, made in Japan in the 17th century

'High-ranking lords began to embellish their helmets with sculptural forms so that they could be visually located on the battlefield. Exotic helmets (kawari kabuto) also allowed leaders to choose symbolic motifs for their helmets that reflected some aspect of their personality or that of their collective battalions. This helmet is shaped like a giant dragonfly. In Japan, the dragonfly is symbolic of focused endeavor and vigilance because of its manner of moving up, down and sideways while continuing to face forward. In addition, in ancient texts Japan was often referred to as Akitsushima (Land of the Dragonflies), because of their abundance. They were also thought to be the spirits of rice, since they are often to be found hovering above the flooded rice fields'. - from the Minneapolis Institute of Arts description.

N.D.L.R. : A peu de chose près, contemporain de la Chaslerie.
Bonjour,

J'étais dans le Midi lors de la sortie du magazine. Je viens de le découvrir et suis d'accord avec vous. J'ai été trahie à bien des égards. Mon papier initial n'a pas grand-chose à voir avec ce galimatias. Et la fin "nunuche", n'est pas de moi. Vous remercierez le rédacteur en chef. De plus, le sens de lecture avec le papier de la Cousinière devant une photo de la Chaslerie m'a profondément choquée.
Je tiens à votre disposition, le papier original.
Cordialement.

R. Legay

N.D.L.R. : Merci pour ce commentaire à propos d'une revue à laquelle je suis abonné depuis longtemps, que j'aime beaucoup feuilleter et parfois même lire, et que j'avais été intrigué, mais pas étonné, de voir s'intéresser à une assez obscure bâtisse du bocage.
I would like to become stone bridge,
Withstand wind and five hundred years,
Five hundred years by the sun,
By five hundred and rain,
Just wish you walk from the bridge....

N.D.L.R. : Je n'oublie pas que j'aurais un petit pont de pierres à reconstituer au débouché du bief amont dans la douve Sud. Il me le faudrait plus large que celui-ci, afin qu'il soit capable de supporter un tracteur.

Bonjour,

On parle souvent de la famille Ledin de la Chälerie, mais il existait une autre branche des Ledin au lieu de la Guerche, tout près de la Châlerie et dont le plus ancien représentant authentifié fut un nommé Guillaume, Sieur du Rocher et de la Guerche, époux de Marie Le Court (+1609).

Quelqu'un a-t'il des renseignements sur cette branche et fut-elle cousin des Ledin de la Châlerie ?

N.D.L.R. : Bonjour à notre nouvel intervenant.

La Guerche est un "village" (=lieu-dit) de la commune actuelle de La Haute-Chapelle, distant d'environ 700 mètres de la Chaslerie. De même, le Rocher est un village de Lonlay-l'Abbaye, à peine plus éloigné et qui était encore la propriété de mes prédécesseurs quand ils m'ont vendu la Chaslerie en 1991. La Guerche et le Rocher étaient surtout la propriété du dernier LEDIN, puis de son gendre VASSY, avant la Révolution et la vente des Biens Nationaux qui en résulta.

J'ai entendu parler d'une famille LEDIN à la Guerche mais, dans mon souvenir, il était prétendu qu'elle n'était pas noble. La proximité géographique et l'homonymie sont néanmoins remarquables et, en première approche, il paraît probable que cette famille n'était pas sans lien avec les LEDIN de la CHASLERIE.

En réalité, le chartrier de la Chaslerie a, à ma connaissance, disparu à la Révolution. On le retrouve vers 1820 lorsqu'il est vendu au poids au dénommé CAILLEBOTTE, érudit local auto-proclamé dont les idées favorables à la Révolution ont pu distordre la vision de ces vieux papiers et contribuer à l'abaissement des mérites des LEDIN pour rehausser ceux de GOUPIL et de ses successeurs, bénéficiaires du bradage ainsi organisé. Ces derniers, tenant désormais le haut du pavé après leurs faciles acquisitions, n'avaient évidemment pas intérêt, notamment dans le climat de l'époque, à ce que soient vantés leurs prédécesseurs évincés. Des pièces de ce chartrier ont réapparu vers 1950 quand un dénommé DURAND de SAINT-FRONT faisait commerce de vieux papiers à Paris et les a dispersées. Il reste cependant un "fonds DURAND de SAINT-FRONT" aux Archives de l'Orne mais, de même que d'autres documents anciens relatifs aux LEDIN, il n'y a que marginalement été classé et exploité.

Le problème vient de ce que, depuis CAILLEBOTTE, ses suiveurs et autres érudits locaux auto-proclamés se sont contentés de colporter ses thèses orientées, selon la technique qu'on appelle aujourd'hui le "copier-coller", technique bien connue des flemmards. Jamais, à ma connaissance, la distorsion de la réalité opérée par CAILLEBOTTE n'a été expertisée. De nos jours, le résultat de cette approche contestable se retrouve, de temps à autre, dans les travaux publiés par l'association "Le Pays Bas-Normand".

Enfin, s'agissant des descendants contemporains des acheteurs de Biens Nationaux du secteur, plusieurs sont encore "fieffés" dans le voisinage mais le plus souvent sans "goût authentique des choses du passé" (pour reprendre l'expression de l'un d'entre eux), de sorte que leurs manoirs respectifs sont souvent mal entretenus et, parfois même, à l'abandon, ce qui est fort regrettable de mon point de vue. Cela n'empêche pas quelques-uns d'entre eux de porter beau. Parfois, l'on apprécie ici de leur rabattre le caquet, comme ils le méritent à l'évidence, et ce d'autant plus que plusieurs d'entre eux (pas tous, Dieu merci) sont objectivement antipathiques et/ou d'un invraisemblable radinisme.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 7 Aout 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes - Références culturelles
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Je participais un jour (censuré) à une sortie en (censuré) d'amateurs de vieilles pierres. Dans le château qui a accueilli notre pique-nique, la nouvelle propriétaire n'a pas souhaité nous laisser entrer dans sa demeure familiale mais nous a montré des photos de certains décors intérieurs.

J'ai ainsi remarqué un tableau posé en trumeau sur une cheminée dont voici la photo de la photo :[img:900]Photo censurée le 8/9/16 à la demande de la propriétaire du château en question.[/img]Il se trouve en effet que j'en conserve un identique à la Chaslerie, peint sur 3 planches, que j'ai acheté aux enchères, le 26 mars 2006, à Louviers, auprès de Me Jean-Emmanuel PRUNIER. Il m'a été vendu comme provenant de l'"Ecole de Fontainebleau" et datant de 1600 environ. Il représente une scène fameuse de l'Antiquité Romaine, lorsque Mucius gagne son surnom de Scaevola en inventant le terrorisme.

J'aurais aimé observer le trumeau de plus près mais la propriétaire n'a rien voulu entendre. Je n'ai même pas pu obtenir son adresse de courriel pour lui envoyer ma preuve que son exemplaire a probablement été tronqué :

6 août 2014.

Tant pis pour elle. Elle finira sans doute par l'apprendre grâce à notre site favori.

P.S. (du 8 septembre 2016) : La propriétaire du château en question est, paraît-il, furieuse et me menacerait d'un procès (ce qu'elle n'a d'ailleurs pas le courage de faire en face, ni elle, ni son mari d'ailleurs car, bien entendu, tout ça, c'est de l'intox et des méthodes de fier-à-bras peu recommandables et vouées, d'abord au ridicule, puis, sans aucun doute, à l'échec). Elle l'a néanmoins fait savoir à l'organisatrice du pique-nique.

Pour ne pas risquer de chagriner cette dernière, une amie charmante et que j'ai toujours plaisir à rencontrer quand l'occasion s'en présente, j'ai bien voulu condescendre à enlever de notre site favori cette photo qui était au demeurant assez moche.

Au passage, et parce que je me sens une fois encore l'âme chevaleresque, je voudrais quand même féliciter cette propriétaire qui nous confirme aujourd'hui qu'elle a aussi de bonnes fréquentations et, parfois au moins, de bonnes lectures, sinon dans les œuvres de Jean-Jacques ROUSSEAU, du moins sur la toile.

Hier, au château de la Grande Courbe (sur la commune de Brée, en Mayenne), j'ai notamment remarqué les tomettes d'une chambre qui pourraient nous inspirer pour la salle-à-manger du logis...

6 août 2014.

... ainsi que les restes d'un pavage en schiste dans les anciennes écuries, dans la aula du château :

6 août 2014.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Aout 2014
Menuiserie - Chapelle - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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J'ouvre ici une parenthèse technique.

Je me suis toujours demandé ce qu'il advenait des cercueils, une fois la tombe refermée.

Je me rappelle être resté en arrêt devant la tombe encore ouverte où ma grand-tante, Tante Suzanne (comprendre Suzanne BONEU, née LABATU) venait d'être inhumée. Freinant la progression des parents venus balancer le goupillon, j'avais été pris à partie par Tonton René, le nouveau veuf, d'une manière vive qui m'avait marqué (et que je n'avais pas manqué d' attribuer à son émotion ainsi qu'à son âge canonique). Mais, ce jour-là, ainsi interrompu, je n'avais rien vu.

Il n'en est pas allé de même, l'autre jour, au cimetière de Saint-Sul :

14 août 2014.

L'état de déglingue du cercueil de 1979 tranche avec la relative bonne conservation de ses confrères antérieurs. J'ai donc interrogé mes nouveaux copains, les croque-morts du coin, qui attendaient l'arrivée d'un nouveau macchabée encore en train de se faire encenser à l'église alors que nous conversions fort civilement, ma foi, au milieu des fleurs fraîches et des gerbes enrubannées.

Voici donc ce que j'ai appris et que je vous livre tel quel, car autant ne pas mourir idiot.

Pour confectionner les cercueils, les menuisiers utilisent depuis 50 ans du bois vert. Celui-ci, soumis à des variations hygrométriques malgré la qualité des tombeaux, pourrit beaucoup plus vite que le matériau utilisé autrefois, sans parler de l'évolution du contenu. Il paraît que les cercueils américains, tels qu'on les voit, tout rutilants, à la télé, ne valent pas beaucoup mieux mais je n'ai pas encore pu apprendre pourquoi. La suite au prochain numéro.

C'est toujours bon à savoir, n'est-ce pas ?

Et qui a dit que notre site favori ne servait à rien ?

Lors de la messe de mariage, samedi dernier du côté de Provins, j'ai remarqué des ferronneries qui pourraient avoir leur place dans l'escalier du logis :

23 août 2014.

P.S. : Vacherie d'ordi n° 2. Avec Photoshop, je n'arrive pas à faire tourner les photos ! J'attendrai donc qu'"Orditop" me répare l'ordi n°1 pour poursuivre.

P.S. 2 (du 27 août 2014) : Mon ordi étant réparé, voici la photo redressée :

Près de Provins, dans une église.

Puisque je vais demander l'avis de notre architecte favori, M. MAFFRE, voici deux autres modèles que j'ai photographiés récemment au château de Montal, près de Saint-Céré (Lot) :

18 août 2014, au château de Montal.

18 août 2014, au château de Montal.

Dans un prochain message, je rendrai compte de ma récente visite au château de Montal, passionnante pour moi à plusieurs titres, notamment quant au mobilier et aux revêtements de sol. J'y ai pris 167 photos, c'est dire à quel point j'ai été intéressé !

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Après Tarbes, je suis repassé à Aucun, que Dominique CHADAL avait déjà exploré il y a deux ans :

15 août 2014.

J'ai commencé par un tour à l'église du village...

15 août 2014.

15 août 2014.

15 août 2014.

15 août 2014.

... où j'ai parcouru les explications rédigées...

15 août 2014.

15 août 2014.

... par un très probable parent :

J'ai particulièrement observé les fonts baptismaux où une kyrielle de mes ancêtres ont dû connaître leur premier bain...

... le bénitier où ils trempaient le bout de leurs doigts gourds...

... ainsi que le confessionnal où ils devaient venir confier toutes leurs turpitudes (ou presque) :

Enfin, j'ai escaladé les galeries d'où, dans la chaleur montante, ces fiers montagnards devaient assister à l'office :

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Un tour dans le village d'Aucun vous tente-t-il ?

A la recherche de cousins FOURCADE, j'ai d'abord pensé à jeter un coup d'œil au monument aux morts :

15 août 2014.

Apparemment, il ne devait plus rester beaucoup de parents dans le pays.

J'ai posé la question à quelques autochtones. Ils n'ont su me citer que la gardienne du musée local et bistrotière par la même occasion.

Pas de chance, elle venait de perdre son gendre, dénommé DELGADO. Donc le musée et le débit de boissons étaient fermés :

15 août 2014.

Il ne me restait plus qu'à déambuler dans le village...

15 août 2014.

15 août 2014.

... et, dans l'ensemble, ce que j'y ai vu m'a plu. A l'évidence, malgré la rudesse des moyens du bord...

15 août 2014.

... on connaît la belle ouvrage dans cette vallée :

14 août 2014.

15 août 2014.

15 août 2014.

15 août 2014.

... du moins, si l'on fait abstraction de certaines reprises hideuses en ciment :

15 août 2014.

Après un dernier regard vers les pierres du musée dont les protubérances me rappelaient les décors des fonts baptismaux et du bénitier de l'église voisine...

15 août 2014.

15 août 2014.

... j'ai repris le volant de ma fidèle Kangoo, garée devant le Café FOURCADE...

15 août 2014.

... en me promettant de revenir dans ce pays avec Carole, pour enfin faire la connaissance de ma cousine la bistrotière du cru.

P.S. : De retour à la Chaslerie, j'ai découvert sur l'annuaire en ligne qu'il resterait deux foyers FOURCADE à Aucun, un André (05 62 97 12 03) et un Daniel (05 62 97 49 01). On tâchera d'aller un jour les saluer.

P.S. 2 : Je m'en doutais mais il paraît plus que probable que j'aie pas mal de sang Maure. Voici qui nous renverrait avant l'an 732... On dirait qu'André FOURCADE, qui avait rédigé la pancarte dans l'église, est décédé en 1999 ; ma cousine serait donc sa veuve.