Chivalry isn't dead, well at least not in tapestries. This tapestry depicts scenes from Amadis of Gaul, a chivalric romance that enjoyed great popularity in European court circles in the late sixteenth century. Here the Knight Amadis rescues Princess Oriane.
Designed by Karel van Mander I (Netherlandish, 1548–1606) | The Liberation of Oriane from a set of Amadis of Gaul | ca. 1590–95N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Archives, histoire, documentation
The Metropolitan Museum of Art, New York
rédigé le Mercredi 21 Mai 2014
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
rédigé le Mercredi 21 Mai 2014
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 22 Mai 2014
Vie du site - Entretien du site - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
rédigé le Jeudi 22 Mai 2014
Vie du site - Entretien du site - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
J'ai pris hier 128 photos. Les trier, en sélectionner quelques-unes et les mettre en ligne va me prendre beaucoup de temps si j'effectue ces opérations à partir de notre hôtel où la ligne internet me paraît lente. Je ne garantis pas d'y arriver cette nuit.
P.S. : Il est déjà 5 h 45 du matin. Je bosse depuis trois heures et vais interrompre ce travail. Je le reprendrai lorsque je serai de retour dans ma thébaïde. Je vais me reposer un peu car on va beaucoup marcher, je pense, aujourd'hui.
P.S. : Il est déjà 5 h 45 du matin. Je bosse depuis trois heures et vais interrompre ce travail. Je le reprendrai lorsque je serai de retour dans ma thébaïde. Je vais me reposer un peu car on va beaucoup marcher, je pense, aujourd'hui.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 23 Mai 2014
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir
rédigé le Vendredi 23 Mai 2014
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir
On sait que je cherche à comprendre quelque chose à la géothermie qui me semble bien mystérieuse.
Le 4 mai dernier, j'avais adressé à Christian ENOUF le courriel suivant :
(début de citation)
Bonjour !
Toujours en ligne ? Et toujours très occupé ?
J'aimerais bien que vous me briefiez sur les nappes phréatiques. J'ai un problème de chauffage à résoudre. Pourquoi pas la géothermie ? Mais les sondages, forages, etc sont coûteux. N'y aurait-il pas déjà de l'info disponible sur ce sujet ?
Cordialement,
(fin de citation)
Il vient de me prouver qu'il n'est pas rancunier :
(début de citation)
Bonjour,
Excusez-moi pour cette réponse tardive, mais j'essaye de m'organiser pour vous rencontrer.
Pour les nappes, effectivement le pb est complexe, surtout dans la zone ou vous vous situez !
Nous pourrons évoquer cette question.
Une première approche : contacter l'ADEME.
Sinon, les sondages seront coûteux et le 'retour sur investissement' très aléatoire.
Reste la possibilité de bénéficier de la proximité d'une 'source' déjà existante : puits, cour d'eau... à voir.
Je vous recontacte rapidement pour la suite.
Cordialement,
(fin de citation)
Le 4 mai dernier, j'avais adressé à Christian ENOUF le courriel suivant :
(début de citation)
Bonjour !
Toujours en ligne ? Et toujours très occupé ?
J'aimerais bien que vous me briefiez sur les nappes phréatiques. J'ai un problème de chauffage à résoudre. Pourquoi pas la géothermie ? Mais les sondages, forages, etc sont coûteux. N'y aurait-il pas déjà de l'info disponible sur ce sujet ?
Cordialement,
(fin de citation)
Il vient de me prouver qu'il n'est pas rancunier :
(début de citation)
Bonjour,
Excusez-moi pour cette réponse tardive, mais j'essaye de m'organiser pour vous rencontrer.
Pour les nappes, effectivement le pb est complexe, surtout dans la zone ou vous vous situez !
Nous pourrons évoquer cette question.
Une première approche : contacter l'ADEME.
Sinon, les sondages seront coûteux et le 'retour sur investissement' très aléatoire.
Reste la possibilité de bénéficier de la proximité d'une 'source' déjà existante : puits, cour d'eau... à voir.
Je vous recontacte rapidement pour la suite.
Cordialement,
(fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 24 Mai 2014
Florilège de portes - Florilège de jardins - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Références culturelles - Florilèges
rédigé le Samedi 24 Mai 2014
Florilège de portes - Florilège de jardins - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Références culturelles - Florilèges
Compte rendu de la deuxième journée du voyage des V.M.F. de la Manche dans la Sarthe. Six étapes dans la journée.
1 - Château de Touvoit à Saint-Corneille, chez Charles et Antoinette de TARRAGON.
"Le château actuel est une grande maison longue du XVIIIè siècle, avec une façade symétrique à l'est et à l'ouest, un étage et des combles éclairés par des mansardes. On y pénètre par une allée de platanes, fermée d'une grille. L'allée enjambe par un pont le fossé qui entourait l'ancienne forteresse datant du XIIIè siècle dont il reste quelques éléments. Le château a toujours appartenu aux évêques du Mans jusqu'à la Révolution. C'est en 1783 que le dernier évêque d'Ancien Régime construisit la maison pour ses séjours d'agrément. Le domaine fut vendu comme bien national et 5 familles s'y succédèrent jusqu'à ce jour."Comme on le voit, la pluie nous a accompagnés dès le début de la promenade. Ici, dans la propriété d'un éleveur de chevaux.2 - Château de Lauresse à Lambron, chez le Sénateur Marcel-Pierre et Madame CLEACH.
"Le site féodal de Lauresse remonte au XIè siècle ; en 1190 le sire de Lauresse fait partie de la troisième croisade en Terre-Sainte... C'est à Pierre II de Montmorençy, mort en 1668, qu'il faut attribuer la construction du château actuel ou vraisemblablement à Marguerite de Gennes qui aurait commandité l'architecte Garangeau vers 1698. Le château change de mains à de nombreuses reprises et fut le lieu de sanglants combats en 1871. Dans les années 1960, le comte d'Hebray de Pouzals restaura le château et son parc ; aujourd'hui et depuis 1987, Monsieur le Sénateur et Madame Cléach continuent à entretenir avec amour Lauresse et son environnement, passionnés par cette belle demeure et son histoire."Le sénateur CLEACH nous attendait sur le perron de sa demeure...... dont il nous a fait visiter tout le rez-de-chaussée. Comme il a eu l'amabilité de nous autoriser à photographier certains éléments du décor intérieur, j'en ai profité pour garder en mémoire une porte de boiseries...... les balustres d'une rampe d'escalier de bois...... ou les barreaux d'une rampe de fer forgé :Nous avons également découvert la façade de Lauresse, côté jardin :3 - Château de Chéronne (I.S.M.H.) à Tuffé, chez Jean-Christophe et Alix Dumielle. Déjeuner.
"Le château date pour sa partie la plus ancienne, l'aile ouest, du XVIè siècle, avec un logis-porte du XIV-XVè, première résidence des seigneurs de Chéronne. Remaniée une première fois au XVIIè, puis au XIXè siècle, la façade est fut rhabillée dans le style néo-gothique alors en vogue par la famille Chavagnac. Reçu en héritage, Chéronne, situé dans une vallée partiellement inondée, est restauré et entretenu avec acharnement par Alix et Jean-Christophe Dumielle et leurs deux fils."
De cette importante demeure qui se transmet depuis des siècles dans la même famille et où l'influence des "24 heures du Mans" est évidente... ... dans le mode de pilotage, par certains jardiniers, de tondeuses auto-portées, j'ai surtout retenu le châtelet d'entrée...... avec ses épis de faîtage richement ornementés...... ainsi que la marque de certains pots qui pourrait intéresser Carole :4 - Logis de Moullins à Saint-Rémy-du-Val, chez Philippe et Kathryn Favre.
"Le logis abbatial de Moullins est une ancienne résidence des abbés de la Couture, construit sur les restes d'un prieuré du Xè siècle détruit par les guerres anglaises. L'ensemble des bâtiments comprend le logis (présentant un corps principal cantonné de deux tours carrées avec une aile en retour accolée d'une tour d'escalier polygonale dans l'angle), sa chapelle dédiée à Ste Catherine et les restes d'un colombier, construits vers 1515, ainsi qu'une immense salle d'apparat à nef et bas-côtés construite vers 1300. Depuis 31 ans, les propriétaires, soutenus par de nombreux bénévoles de l'association des 'Amis du domaine médiéval de Moullinbs', œuvrent à la restauration de l'état d'origine."
Philippe FAVRE a une mémoire impressionnante. C'est aussi un physionomiste étonnant malgré ses verres fumés. En effet,pendant ses explications particulièrement savantes sur les travaux qu'il mène depuis plus de 30 ans, il m'a interpellé en me demandant ce que je faisais parmi les V.M.F. de la Manche. Heureusement pour ma cote (par ailleurs fléchissante chez certaines instances de cette association), j'ai eu la présence d'esprit de répondre que j'étais là "par amitié". Je me souvenais vaguement avoir dîné avec lui, chez l'architecte qui nous conseillait à l'époque, voici une vingtaine d'années. Il paraît que nous nous sommes croisés plus récemment lors d'un déjeuner dans le Perche, chez un ami commun, événement dont je n'avais pas gardé le moindre souvenir, du moins pour ce qui concernait notre hôte du jour. Heureusement, je dispose désormais de ce site pour me servir de pense-bête et l'on voit que ce n'est pas du luxe.
La propriété de Philippe FAVRE comporte trois bâtiments principaux, le logis, restauré intérieurement et extérieurement, la chapelle et l'"aula" en cours de restauration. Il semble que notre hôte du jour soit passé maître dans l'art de démonter les bâtiments pierre par pierre, d'en isoler et d'en interpréter les fragments significatifs afin de redonner à sa propriété le lustre maximum qui avait pu être le sien il y a de très nombreux siècles. En tout cas, il cumule à un rythme impressionnant toutes les reconnaissances par lesquelles certaines associations distinguent les "fous" de son espèce (il a lui-même employé cette expression pour se définir ; vous pensez bien que je ne me serais pas permis, bien éduqué comme je le suis, de le qualifier de tel, de surcroît par écrit, si je ne me considérais affligé de la même maladie).J'avoue ne pas avoir suivi toutes les explications qui nous ont été fournies oralement (mais je pourrai me rattraper car j'ai ensuite fait l'acquisition de deux ouvrages particulièrement détaillés mais, semble-t-il de prime abord, lisibles sur la restauration de Moullins et sur les projets de travaux sur l'"aula") car j'étais occupé à prendre en photo des détails de cette re-création qui m'ont semblé particulièrement intéressants :Nous avons contourné le monument...... pour nous rendre à l'arrière...... et, là aussi, je me suis attaché à certains détails...... comme ce système d'éclairage dont je pourrais m'inspirer pour le grand escalier de la Chaslerie :Après le logis, vinrent les explications très savantes sur l'"aula". Je renvoie ici à "La grande salle d'apparat de Moullins (1300 - 1330)", ouvrage de 24 pages disponible sur place et que j'étudierai à l'occasion...... puis la visite, non moins scrupuleusement documentée, du chantier de restauration de la chapelle :5 - Prieuré de Mayanne à Danguel, chez Jürgen et Ghislaine Klötgen.
"L'ancien prieuré de Mayanne (XIè au XVè siècle) classé MH est situé au cœur de l'antique pays du Saosnois. Cette ancienne châtellenie bénédictine a conservé outre sa chapelle romane un rare manoir-halle médiéval (1450) dont la lourde toiture, non portée par les murs gouttereaux, est soutenue par une série de douze poteaux, divisant l'espace intérieur en une nef flanquée d'ailes latérales. Un ancien four banal, une grande salle de justice (XIIè) et un dortoir (fin XVè) complètent ce remarquable ensemble médiéval, restauré avec passion et talent depuis plus de trente ans. Les propriétaires organisent de nombreux événements culturels dont un festival de musique en été."
Jusque là, il avait plu des cordes. A Mayanne, il est tombé des hallebardes (nous n'en attendions d'ailleurs pas moins sur un site médiéval aussi exceptionnel), ce qui n'altérait nullement la bonne humeur communicative de nos hôtes très érudits et à tout point de vue charmants.Alors que nous nous transformions rapidement en éponges, Jürgen KLÖTGEN nous a expliqué la convergence de la suite de FIBONACCI vers le nombre d'or et toute l'importance de ce dernier pour ses bâtiments.Jürgen KLÖTGEN nous a également initiés à l'influence des solstices et des équinoxes sur l'orientation des bâtiments (un discours auquel je ne fais pas l'effort de comprendre goutte, que m'avait déjà tenu Michel BERA ; je sais seulement que cette théorie des méridiennes est utile quand on veut restaurer un cadran solaire ; mais Michel m'a promis son aide quand je m'attaquerai à ce morceau de mon programme de travaux à la Chaslerie, donc je zappe). Nous avons admiré le manoir-halle...... en cours de sauvetage :Puis nous avons aperçu la chapelle, à restaurer :... avant de longer la dépendance où habitent les KLÖTGEN :J'ai retenu que les petits-enfants de Jürgen et Ghislaine KLÖTGEN regrettaient parfois que leurs grands-parents accumulent tant de monuments historiques et ne pensent guère à les rendre habitables, un propos qui renvoie à celui de certaines jeunes classes bien connues de nos services.
6 - Les jardins du donjon (Jardin remarquable) de Ballon (MH).
Sinikka nous avait prévenus : "Nous ferons halte pour voir les jardins de Ballon qui ont été créés dans les années 1960 par Jean Guéroult qui a en particulier dessiné le jardin clos médiéval. Jean Guéroult a été assisté par Alain Richert dans les années 1980, pour le choix des collections botaniques."Une vue de l'intérieur du donjon nous a permis de prendre la mesure d'un de ces jardins...... après que nous l'avons parcouru :A noter que la pièce du donjon où nous sommes montés...... contient deux très beaux lits à baldaquin d'époque, à deux places, ce qui donne une idée du confort des lieux d'habitation des seigneurs d'autrefois et des restaurateurs de vieilles pierres d'aujourd'hui.
Nous avons ensuite parcouru les autres jardins, dont certains abondamment pourvus en rosiers :
1 - Château de Touvoit à Saint-Corneille, chez Charles et Antoinette de TARRAGON.
"Le château actuel est une grande maison longue du XVIIIè siècle, avec une façade symétrique à l'est et à l'ouest, un étage et des combles éclairés par des mansardes. On y pénètre par une allée de platanes, fermée d'une grille. L'allée enjambe par un pont le fossé qui entourait l'ancienne forteresse datant du XIIIè siècle dont il reste quelques éléments. Le château a toujours appartenu aux évêques du Mans jusqu'à la Révolution. C'est en 1783 que le dernier évêque d'Ancien Régime construisit la maison pour ses séjours d'agrément. Le domaine fut vendu comme bien national et 5 familles s'y succédèrent jusqu'à ce jour."Comme on le voit, la pluie nous a accompagnés dès le début de la promenade. Ici, dans la propriété d'un éleveur de chevaux.2 - Château de Lauresse à Lambron, chez le Sénateur Marcel-Pierre et Madame CLEACH.
"Le site féodal de Lauresse remonte au XIè siècle ; en 1190 le sire de Lauresse fait partie de la troisième croisade en Terre-Sainte... C'est à Pierre II de Montmorençy, mort en 1668, qu'il faut attribuer la construction du château actuel ou vraisemblablement à Marguerite de Gennes qui aurait commandité l'architecte Garangeau vers 1698. Le château change de mains à de nombreuses reprises et fut le lieu de sanglants combats en 1871. Dans les années 1960, le comte d'Hebray de Pouzals restaura le château et son parc ; aujourd'hui et depuis 1987, Monsieur le Sénateur et Madame Cléach continuent à entretenir avec amour Lauresse et son environnement, passionnés par cette belle demeure et son histoire."Le sénateur CLEACH nous attendait sur le perron de sa demeure...... dont il nous a fait visiter tout le rez-de-chaussée. Comme il a eu l'amabilité de nous autoriser à photographier certains éléments du décor intérieur, j'en ai profité pour garder en mémoire une porte de boiseries...... les balustres d'une rampe d'escalier de bois...... ou les barreaux d'une rampe de fer forgé :Nous avons également découvert la façade de Lauresse, côté jardin :3 - Château de Chéronne (I.S.M.H.) à Tuffé, chez Jean-Christophe et Alix Dumielle. Déjeuner.
"Le château date pour sa partie la plus ancienne, l'aile ouest, du XVIè siècle, avec un logis-porte du XIV-XVè, première résidence des seigneurs de Chéronne. Remaniée une première fois au XVIIè, puis au XIXè siècle, la façade est fut rhabillée dans le style néo-gothique alors en vogue par la famille Chavagnac. Reçu en héritage, Chéronne, situé dans une vallée partiellement inondée, est restauré et entretenu avec acharnement par Alix et Jean-Christophe Dumielle et leurs deux fils."
De cette importante demeure qui se transmet depuis des siècles dans la même famille et où l'influence des "24 heures du Mans" est évidente... ... dans le mode de pilotage, par certains jardiniers, de tondeuses auto-portées, j'ai surtout retenu le châtelet d'entrée...... avec ses épis de faîtage richement ornementés...... ainsi que la marque de certains pots qui pourrait intéresser Carole :4 - Logis de Moullins à Saint-Rémy-du-Val, chez Philippe et Kathryn Favre.
"Le logis abbatial de Moullins est une ancienne résidence des abbés de la Couture, construit sur les restes d'un prieuré du Xè siècle détruit par les guerres anglaises. L'ensemble des bâtiments comprend le logis (présentant un corps principal cantonné de deux tours carrées avec une aile en retour accolée d'une tour d'escalier polygonale dans l'angle), sa chapelle dédiée à Ste Catherine et les restes d'un colombier, construits vers 1515, ainsi qu'une immense salle d'apparat à nef et bas-côtés construite vers 1300. Depuis 31 ans, les propriétaires, soutenus par de nombreux bénévoles de l'association des 'Amis du domaine médiéval de Moullinbs', œuvrent à la restauration de l'état d'origine."
Philippe FAVRE a une mémoire impressionnante. C'est aussi un physionomiste étonnant malgré ses verres fumés. En effet,pendant ses explications particulièrement savantes sur les travaux qu'il mène depuis plus de 30 ans, il m'a interpellé en me demandant ce que je faisais parmi les V.M.F. de la Manche. Heureusement pour ma cote (par ailleurs fléchissante chez certaines instances de cette association), j'ai eu la présence d'esprit de répondre que j'étais là "par amitié". Je me souvenais vaguement avoir dîné avec lui, chez l'architecte qui nous conseillait à l'époque, voici une vingtaine d'années. Il paraît que nous nous sommes croisés plus récemment lors d'un déjeuner dans le Perche, chez un ami commun, événement dont je n'avais pas gardé le moindre souvenir, du moins pour ce qui concernait notre hôte du jour. Heureusement, je dispose désormais de ce site pour me servir de pense-bête et l'on voit que ce n'est pas du luxe.
La propriété de Philippe FAVRE comporte trois bâtiments principaux, le logis, restauré intérieurement et extérieurement, la chapelle et l'"aula" en cours de restauration. Il semble que notre hôte du jour soit passé maître dans l'art de démonter les bâtiments pierre par pierre, d'en isoler et d'en interpréter les fragments significatifs afin de redonner à sa propriété le lustre maximum qui avait pu être le sien il y a de très nombreux siècles. En tout cas, il cumule à un rythme impressionnant toutes les reconnaissances par lesquelles certaines associations distinguent les "fous" de son espèce (il a lui-même employé cette expression pour se définir ; vous pensez bien que je ne me serais pas permis, bien éduqué comme je le suis, de le qualifier de tel, de surcroît par écrit, si je ne me considérais affligé de la même maladie).J'avoue ne pas avoir suivi toutes les explications qui nous ont été fournies oralement (mais je pourrai me rattraper car j'ai ensuite fait l'acquisition de deux ouvrages particulièrement détaillés mais, semble-t-il de prime abord, lisibles sur la restauration de Moullins et sur les projets de travaux sur l'"aula") car j'étais occupé à prendre en photo des détails de cette re-création qui m'ont semblé particulièrement intéressants :Nous avons contourné le monument...... pour nous rendre à l'arrière...... et, là aussi, je me suis attaché à certains détails...... comme ce système d'éclairage dont je pourrais m'inspirer pour le grand escalier de la Chaslerie :Après le logis, vinrent les explications très savantes sur l'"aula". Je renvoie ici à "La grande salle d'apparat de Moullins (1300 - 1330)", ouvrage de 24 pages disponible sur place et que j'étudierai à l'occasion...... puis la visite, non moins scrupuleusement documentée, du chantier de restauration de la chapelle :5 - Prieuré de Mayanne à Danguel, chez Jürgen et Ghislaine Klötgen.
"L'ancien prieuré de Mayanne (XIè au XVè siècle) classé MH est situé au cœur de l'antique pays du Saosnois. Cette ancienne châtellenie bénédictine a conservé outre sa chapelle romane un rare manoir-halle médiéval (1450) dont la lourde toiture, non portée par les murs gouttereaux, est soutenue par une série de douze poteaux, divisant l'espace intérieur en une nef flanquée d'ailes latérales. Un ancien four banal, une grande salle de justice (XIIè) et un dortoir (fin XVè) complètent ce remarquable ensemble médiéval, restauré avec passion et talent depuis plus de trente ans. Les propriétaires organisent de nombreux événements culturels dont un festival de musique en été."
Jusque là, il avait plu des cordes. A Mayanne, il est tombé des hallebardes (nous n'en attendions d'ailleurs pas moins sur un site médiéval aussi exceptionnel), ce qui n'altérait nullement la bonne humeur communicative de nos hôtes très érudits et à tout point de vue charmants.Alors que nous nous transformions rapidement en éponges, Jürgen KLÖTGEN nous a expliqué la convergence de la suite de FIBONACCI vers le nombre d'or et toute l'importance de ce dernier pour ses bâtiments.Jürgen KLÖTGEN nous a également initiés à l'influence des solstices et des équinoxes sur l'orientation des bâtiments (un discours auquel je ne fais pas l'effort de comprendre goutte, que m'avait déjà tenu Michel BERA ; je sais seulement que cette théorie des méridiennes est utile quand on veut restaurer un cadran solaire ; mais Michel m'a promis son aide quand je m'attaquerai à ce morceau de mon programme de travaux à la Chaslerie, donc je zappe). Nous avons admiré le manoir-halle...... en cours de sauvetage :Puis nous avons aperçu la chapelle, à restaurer :... avant de longer la dépendance où habitent les KLÖTGEN :J'ai retenu que les petits-enfants de Jürgen et Ghislaine KLÖTGEN regrettaient parfois que leurs grands-parents accumulent tant de monuments historiques et ne pensent guère à les rendre habitables, un propos qui renvoie à celui de certaines jeunes classes bien connues de nos services.
6 - Les jardins du donjon (Jardin remarquable) de Ballon (MH).
Sinikka nous avait prévenus : "Nous ferons halte pour voir les jardins de Ballon qui ont été créés dans les années 1960 par Jean Guéroult qui a en particulier dessiné le jardin clos médiéval. Jean Guéroult a été assisté par Alain Richert dans les années 1980, pour le choix des collections botaniques."Une vue de l'intérieur du donjon nous a permis de prendre la mesure d'un de ces jardins...... après que nous l'avons parcouru :A noter que la pièce du donjon où nous sommes montés...... contient deux très beaux lits à baldaquin d'époque, à deux places, ce qui donne une idée du confort des lieux d'habitation des seigneurs d'autrefois et des restaurateurs de vieilles pierres d'aujourd'hui.
Nous avons ensuite parcouru les autres jardins, dont certains abondamment pourvus en rosiers :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 24 Mai 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
rédigé le Samedi 24 Mai 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
Compte rendu de la troisième et dernière journée du voyage des V.M.F. de la Manche dans la Sarthe.
1 - Château de Verdelles (MH) chez M. et Mme Jean-René BEAUVAIS.
"Construit dans la vallée, tout près des eaux de la Vègre qui devaient alimenter des fossés aujourd'hui comblés, un premier logis attesté au XIIè siècle appartient à la famille Lenfant. En 1436, il échoit à Jehan Leclerc, seigneur de Juigné ; son fils Nicolas entreprend de relever le manoir et projette une véritable forteresse dont son suzerain, Hardouin de Maillé, fait arrêter la construction, craignant pour l'intégrité de sa seigneurerie. Vers 1494, il livre une ébauche de la première Renaissance française, adaptant une structure d'inspiration militaire (un donjon de trois niveaux couvert en bâtière, flanqué de quatre tours plus hautes) aux exigences d'un séjour confortable, généreusement ouvert et pourvu d'un luxueux décor exploitant tout le langage du gothique flamboyant. L'intérieur est doté de cheminées monumentales magnifiquement traitées."Verdelles m'a étonné. Je connaissais déjà Lassay, où le ratio de la surface habitable par rapport au volume des maçonneries ou à la surface des toitures est abominable (encore pire qu'à la Chaslerie) mais Verdelles bat incontestablement tous les records du nombre de marches par rapport à la surface habitable. Pensez donc : il n'y a pas moins de 7 niveaux habitables, les pièces principales étant dans le moyeu central et les tours contigües abritent souvent, en tout et pour tout, des escaliers à vis !
Le propriétaire des lieux, entrepreneur en visserie, était d'autant moins perdu en cette demeure, lorsqu'il l'a achetée au producteur de PETRUCCIANI, qu'il est originaire du pays et nous a confié avoir souvent joué, enfant, dans les douves du château.
(Carole m'appelle pour déjeuner. Pas possible de bosser deux minutes tranquille dans cette baraque !)
2 - Château de Dobert chez la Comtesse du Peyroux.
"Il faut parcourir un peu plus d'un kilomètre d'avenue avant de découvrir l'élégance de Dobert. Un manoir du XVè siècle à l'origine, transformé en belle demeure du XVIIIè siècle, est agrémenté par Alexandrine de Bastard d'Estang au XIXè. Cette propriété est dans la même famille depuis plus de cinq siècles. Le château est implanté sur un terre-plein quadrangulaire isolé par des douves alimentées par la Vègre. Deux corps de dépendances édifiés au XIXè encadrent l'entrée. L'intérieur du château, rempli de souvenirs, portraits et meubles de famille, a conservé tout son cachet."Pendant que la Comtesse du Peyroux ne nous cachait rien de sa généalogie (portraits d'ancêtres à l'appui, à côté desquels ne dépareillait pas une photo récente du prétendant espagnol)...... j'ai observé la grille d'honneur...... au-delà de laquelle - ô merveille ! - les douves sont alimentées en eaux courantes.
3 - Le vieux Mans ou la cité Plantagenêt.
"Le nom de Cité Plantagenêt attribué au Vieux-Mans depuis 2003 a pour but d'affirmer son identité. Cette référence à la naissance de la dynastie Plantagenêt en ses murs met en lumière la diversité du patrimoine architectural. Ceinte d'une muraille romaine datant de la fin du IIIè siècle, la vieille ville forme sur 9 ha un ensemble homogène s'inscrivant depuis 1974 dans le cadre d'un secteur sauvegardé. La cathédrale, la centaine de maisons à colombage, les demeurent Renaissance vous transportent dans l'histoire. Nous avons l'honneur d'être accueillis par Françoise Chaserant, conservateur en chef du patrimoine (...)."
Au Mans, la fatigue commençait à se faire sentir pour moi. Je regrette de n'avoir pas noté les coordonnées de la première demeure visitée...... car se trouvaient là les plus beaux balustres d'escalier de bois que j'aie vus depuis longtemps (et dont j'aimerais disposer d'une photo, afin de servir de modèle dans les travaux de restauration de notre manoir favori).
Notre conférencière... ... nous a expliqué les remparts romains...... avant de nous emmener déambuler dans la vieille ville :4 - La cathédrale Saint-Julien
"Un premier sanctuaire date du XIè siècle avec le transept et la nef reconstruits au siècle suivant. Vers 1235, une première campagne de travaux se termine : la muraille est détruite et les chapelles sont terminées. Une seconde campagne, dite 'la campagne normande', débuta alors, se terminant vers 1245 : les déambulatoires sont achevés et les culées des arcs-boutants du chœur sont implantés entre les chapelles. C'est grâce à l'évêque Geoffroy de Loudon que ces derniers travaux de très haute qualité, avec des formes neuves et une architecture grandiose, ont été réalisés avec le concours du 'maître de Coutances'. Ce dernier prévoyait de reproduire la cathédrale de Coutances à plus grande échelle. A celui-ci succède le 'maître de Bayeux' : on constate en effet que de nombreux éléments décoratifs sont identiques à ce que l'on peut voir à la cathédrale de Bayeux. En 1254 s'achève la troisième campagne : le nouveau sanctuaire et le chœur sont terminés, la construction s'adosse provisoirement contre la tour centrale de l'ancien édifice. Un changement radical de formes indique la provenance d'une nouvelle équipe de constructeurs arrivant de Paris vers 1250. On peut attribuer cette dernière phase, également de grande qualité, à l'architecte Jean de Chelles, un des architectes (confirmé par l'analyse des fenêtres et des arcs-boutants de l'abside). En 1254, le nouveau sanctuaire et son chœur sont inaugurés par la réinstallation du corps de Saint Julien le 20 avril. A remarquer : les vitraux du Mans sont d'incomparables chefs d'œuvre de l'esprit, réclamant de solides connaissances en théologie médiévale pour les appréhender. Toute la cathédrale était peinte : la voûte de la chapelle de la Vierge, décorée de 47 anges musiciens entre 1370 et 1385 est une merveille ; disparue sous un badigeon en 1767, elle fut redécouverte en 1842 par l'architecte Delarue et restaurée en 1994-5."
Là, j'ai carrément zappé, me contentant de noter qu'un certain A.B.F. et chef de S.T.A.P. de ma connaissance manifestait, ici encore, son caractère.
1 - Château de Verdelles (MH) chez M. et Mme Jean-René BEAUVAIS.
"Construit dans la vallée, tout près des eaux de la Vègre qui devaient alimenter des fossés aujourd'hui comblés, un premier logis attesté au XIIè siècle appartient à la famille Lenfant. En 1436, il échoit à Jehan Leclerc, seigneur de Juigné ; son fils Nicolas entreprend de relever le manoir et projette une véritable forteresse dont son suzerain, Hardouin de Maillé, fait arrêter la construction, craignant pour l'intégrité de sa seigneurerie. Vers 1494, il livre une ébauche de la première Renaissance française, adaptant une structure d'inspiration militaire (un donjon de trois niveaux couvert en bâtière, flanqué de quatre tours plus hautes) aux exigences d'un séjour confortable, généreusement ouvert et pourvu d'un luxueux décor exploitant tout le langage du gothique flamboyant. L'intérieur est doté de cheminées monumentales magnifiquement traitées."Verdelles m'a étonné. Je connaissais déjà Lassay, où le ratio de la surface habitable par rapport au volume des maçonneries ou à la surface des toitures est abominable (encore pire qu'à la Chaslerie) mais Verdelles bat incontestablement tous les records du nombre de marches par rapport à la surface habitable. Pensez donc : il n'y a pas moins de 7 niveaux habitables, les pièces principales étant dans le moyeu central et les tours contigües abritent souvent, en tout et pour tout, des escaliers à vis !
Le propriétaire des lieux, entrepreneur en visserie, était d'autant moins perdu en cette demeure, lorsqu'il l'a achetée au producteur de PETRUCCIANI, qu'il est originaire du pays et nous a confié avoir souvent joué, enfant, dans les douves du château.
(Carole m'appelle pour déjeuner. Pas possible de bosser deux minutes tranquille dans cette baraque !)
2 - Château de Dobert chez la Comtesse du Peyroux.
"Il faut parcourir un peu plus d'un kilomètre d'avenue avant de découvrir l'élégance de Dobert. Un manoir du XVè siècle à l'origine, transformé en belle demeure du XVIIIè siècle, est agrémenté par Alexandrine de Bastard d'Estang au XIXè. Cette propriété est dans la même famille depuis plus de cinq siècles. Le château est implanté sur un terre-plein quadrangulaire isolé par des douves alimentées par la Vègre. Deux corps de dépendances édifiés au XIXè encadrent l'entrée. L'intérieur du château, rempli de souvenirs, portraits et meubles de famille, a conservé tout son cachet."Pendant que la Comtesse du Peyroux ne nous cachait rien de sa généalogie (portraits d'ancêtres à l'appui, à côté desquels ne dépareillait pas une photo récente du prétendant espagnol)...... j'ai observé la grille d'honneur...... au-delà de laquelle - ô merveille ! - les douves sont alimentées en eaux courantes.
3 - Le vieux Mans ou la cité Plantagenêt.
"Le nom de Cité Plantagenêt attribué au Vieux-Mans depuis 2003 a pour but d'affirmer son identité. Cette référence à la naissance de la dynastie Plantagenêt en ses murs met en lumière la diversité du patrimoine architectural. Ceinte d'une muraille romaine datant de la fin du IIIè siècle, la vieille ville forme sur 9 ha un ensemble homogène s'inscrivant depuis 1974 dans le cadre d'un secteur sauvegardé. La cathédrale, la centaine de maisons à colombage, les demeurent Renaissance vous transportent dans l'histoire. Nous avons l'honneur d'être accueillis par Françoise Chaserant, conservateur en chef du patrimoine (...)."
Au Mans, la fatigue commençait à se faire sentir pour moi. Je regrette de n'avoir pas noté les coordonnées de la première demeure visitée...... car se trouvaient là les plus beaux balustres d'escalier de bois que j'aie vus depuis longtemps (et dont j'aimerais disposer d'une photo, afin de servir de modèle dans les travaux de restauration de notre manoir favori).
Notre conférencière... ... nous a expliqué les remparts romains...... avant de nous emmener déambuler dans la vieille ville :4 - La cathédrale Saint-Julien
"Un premier sanctuaire date du XIè siècle avec le transept et la nef reconstruits au siècle suivant. Vers 1235, une première campagne de travaux se termine : la muraille est détruite et les chapelles sont terminées. Une seconde campagne, dite 'la campagne normande', débuta alors, se terminant vers 1245 : les déambulatoires sont achevés et les culées des arcs-boutants du chœur sont implantés entre les chapelles. C'est grâce à l'évêque Geoffroy de Loudon que ces derniers travaux de très haute qualité, avec des formes neuves et une architecture grandiose, ont été réalisés avec le concours du 'maître de Coutances'. Ce dernier prévoyait de reproduire la cathédrale de Coutances à plus grande échelle. A celui-ci succède le 'maître de Bayeux' : on constate en effet que de nombreux éléments décoratifs sont identiques à ce que l'on peut voir à la cathédrale de Bayeux. En 1254 s'achève la troisième campagne : le nouveau sanctuaire et le chœur sont terminés, la construction s'adosse provisoirement contre la tour centrale de l'ancien édifice. Un changement radical de formes indique la provenance d'une nouvelle équipe de constructeurs arrivant de Paris vers 1250. On peut attribuer cette dernière phase, également de grande qualité, à l'architecte Jean de Chelles, un des architectes (confirmé par l'analyse des fenêtres et des arcs-boutants de l'abside). En 1254, le nouveau sanctuaire et son chœur sont inaugurés par la réinstallation du corps de Saint Julien le 20 avril. A remarquer : les vitraux du Mans sont d'incomparables chefs d'œuvre de l'esprit, réclamant de solides connaissances en théologie médiévale pour les appréhender. Toute la cathédrale était peinte : la voûte de la chapelle de la Vierge, décorée de 47 anges musiciens entre 1370 et 1385 est une merveille ; disparue sous un badigeon en 1767, elle fut redécouverte en 1842 par l'architecte Delarue et restaurée en 1994-5."
Là, j'ai carrément zappé, me contentant de noter qu'un certain A.B.F. et chef de S.T.A.P. de ma connaissance manifestait, ici encore, son caractère.
Marie-Anne FRISON-ROCHE
rédigé le Dimanche 25 Mai 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
rédigé le Dimanche 25 Mai 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
La forteresse de Khotin est une fortification de la ville de Khotin, en Ukraine. Elle est située sur la rive droite (sud) du Dniestr, dans l'oblast de Tchernivtsi.
Photo de http://kamenets-tour.com/
Photo de http://kamenets-tour.com/
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 25 Mai 2014
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
rédigé le Dimanche 25 Mai 2014
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 25 Mai 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des occupants de la Chaslerie
rédigé le Dimanche 25 Mai 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des occupants de la Chaslerie
Le propriétaire d'une Challerie (fin XVIIIè), située dans le Loiret, m'interroge sur le sens de ce nom. Il m'indique n'avoir rien trouvé dans le DAUZAT, "dictionnaire de référence des noms de lieux".
Voici ma réponse :
(début de citation)
Monsieur,
Vous avez bien voulu m’interroger sur l’origine du nom de la Chaslerie, étant entendu qu’ici comme chez vous, l’orthographe a fluctué dans le temps.
A dire vrai, je n’ai aucune certitude, le chartrier ayant été dispersé depuis longtemps.
Toutefois, selon un érudit local auto-proclamé (un instituteur du bourg, vers 1940), ce nom proviendrait d’une famille CHASLES, installée ici il y a très longtemps (avant la guerre de cent-ans ?). Cette interprétation me semble très plausible compte tenu des pratiques locales en matière de toponymie, telles que je les comprends.
Je n’ai jamais eu vent d’aucune autre interprétation. L’idée de halte ou de relais, dont vous avez entendu parler chez vous, ne correspondrait, selon moi, à rien ici.
L’indice topographique marquant dans le secteur (à 500 m) est un gué (encore dénommé « Guéviel ») qui devait, j’imagine, être utilisé par les pèlerins se rendant à l’abbaye voisine (5 km) de Lonlay. A partir de ce fait, je suppose qu’une famille de costauds prélevait un péage, ce qui a pu lui permettre de s’enrichir, de s’élever socialement et de chercher à se protéger en édifiant une sorte de maison-forte, tout en rendant hommage à l’abbé.
Tout ceci n’est pas très consistant mais c’est le mieux que j’aie à proposer en réponse.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.
(fin de citation)
Voici ma réponse :
(début de citation)
Monsieur,
Vous avez bien voulu m’interroger sur l’origine du nom de la Chaslerie, étant entendu qu’ici comme chez vous, l’orthographe a fluctué dans le temps.
A dire vrai, je n’ai aucune certitude, le chartrier ayant été dispersé depuis longtemps.
Toutefois, selon un érudit local auto-proclamé (un instituteur du bourg, vers 1940), ce nom proviendrait d’une famille CHASLES, installée ici il y a très longtemps (avant la guerre de cent-ans ?). Cette interprétation me semble très plausible compte tenu des pratiques locales en matière de toponymie, telles que je les comprends.
Je n’ai jamais eu vent d’aucune autre interprétation. L’idée de halte ou de relais, dont vous avez entendu parler chez vous, ne correspondrait, selon moi, à rien ici.
L’indice topographique marquant dans le secteur (à 500 m) est un gué (encore dénommé « Guéviel ») qui devait, j’imagine, être utilisé par les pèlerins se rendant à l’abbaye voisine (5 km) de Lonlay. A partir de ce fait, je suppose qu’une famille de costauds prélevait un péage, ce qui a pu lui permettre de s’enrichir, de s’élever socialement et de chercher à se protéger en édifiant une sorte de maison-forte, tout en rendant hommage à l’abbé.
Tout ceci n’est pas très consistant mais c’est le mieux que j’aie à proposer en réponse.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.
(fin de citation)
Why I love Romania
rédigé le Mardi 27 Mai 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
rédigé le Mardi 27 Mai 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 29 Mai 2014
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord - Liens divers - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Vie du site - Désultoirement vôtre !
rédigé le Jeudi 29 Mai 2014
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord - Liens divers - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Vie du site - Désultoirement vôtre !
La mollesse me guette... En feuilletant les catalogues d'équipement de cabinet de toilettes, je me prends à rêver de confort pour mes vieux jours.
Souvenir du Japon où ce matériel très commode est habituel. Dommage qu'il demeure hors de prix en France...
Extrait de la brochure : (début de citation)
1. Le jet d’eau tendre et généreux se règle individuellement. Jet oscillant, jet massant et douchette dame offrent un confort optimal.
2. La filtration des odeurs se met en action automatiquement dès que l’utilisateur est assis, pour maintenir l’air sain dans la pièce.
3. Agréable et pratique : après le jet, un souffle d’air délicat permet le séchage tout en douceur.
4. Pour toutes les fonctions, enregistrez vos préférences et disposez alors de votre profil individuel mémorisé.
(fin de citation)
Mais je suis pris d'un doute : quel serait mon "profil individuel" qui mérite à ce point d'être mémorisé ?
Souvenir du Japon où ce matériel très commode est habituel. Dommage qu'il demeure hors de prix en France...
Extrait de la brochure : (début de citation)
1. Le jet d’eau tendre et généreux se règle individuellement. Jet oscillant, jet massant et douchette dame offrent un confort optimal.
2. La filtration des odeurs se met en action automatiquement dès que l’utilisateur est assis, pour maintenir l’air sain dans la pièce.
3. Agréable et pratique : après le jet, un souffle d’air délicat permet le séchage tout en douceur.
4. Pour toutes les fonctions, enregistrez vos préférences et disposez alors de votre profil individuel mémorisé.
(fin de citation)
Mais je suis pris d'un doute : quel serait mon "profil individuel" qui mérite à ce point d'être mémorisé ?
Stephen ELLCOCK
rédigé le Samedi 31 Mai 2014
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
rédigé le Samedi 31 Mai 2014
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 1er Juin 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales - Références culturelles
rédigé le Dimanche 1er Juin 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales - Références culturelles
La messe de mariage à laquelle j'assistais hier à Paris en compagnie de Carole était célébrée par Mgr Denis JACHIET, cadet d'un de mes très estimés collègues. J'ai ainsi eu le plaisir d'avoir des nouvelles d'une famille composée de très brillants sujets.
La mariée étant orthodoxe, j'ai aussi discuté avec Mgr JACHIET des origines du schisme de 1054. J'ai appris qu'une raison fondamentale de la difficulté de la réconciliation tenait au sac de Constantinople par les croisés en 1204. Face à l'Histoire, nous sommes bien peu de choses (air connu).
La mariée étant orthodoxe, j'ai aussi discuté avec Mgr JACHIET des origines du schisme de 1054. J'ai appris qu'une raison fondamentale de la difficulté de la réconciliation tenait au sac de Constantinople par les croisés en 1204. Face à l'Histoire, nous sommes bien peu de choses (air connu).
Stephen ELLCOCK
rédigé le Dimanche 1er Juin 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
rédigé le Dimanche 1er Juin 2014
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Juan van der Hamen y León, Wreath of Flowers with a Butterfly, ca.1627N.D.L.R. : Légèrement postérieur à la Chaslerie.
lemonde.fr
rédigé le Lundi 2 Juin 2014
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
rédigé le Lundi 2 Juin 2014
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
Comment naît un syndrome de mode ?
Sous Henri II, Henri III et Henri IV, la mode masculine s'inspire des volailles à la mode : poulets, dindons faisant la roue, poules huppées, paons blancs...
A la fin du XVIe siècle et jusqu'à 1630, la fraise autour du cou évoque un "syndrome de la décollation" inspirée par l'abondante iconographie autour de la décapitation de St Jean Baptiste, elle-même rendue possible par une réflexion sur la séparation de l'âme et du corps.
Ecouter le podcast (conférence publique à l'IFM, 13 mai 2014).N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Sous Henri II, Henri III et Henri IV, la mode masculine s'inspire des volailles à la mode : poulets, dindons faisant la roue, poules huppées, paons blancs...
A la fin du XVIe siècle et jusqu'à 1630, la fraise autour du cou évoque un "syndrome de la décollation" inspirée par l'abondante iconographie autour de la décapitation de St Jean Baptiste, elle-même rendue possible par une réflexion sur la séparation de l'âme et du corps.
Ecouter le podcast (conférence publique à l'IFM, 13 mai 2014).N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
The Metropolitan Museum of Art, New York
rédigé le Lundi 2 Juin 2014
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
rédigé le Lundi 2 Juin 2014
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
Medallion with Return from a Spring Outing
Period: Ming dynasty (1368–1644)
Date: late 16th–early 17th century
Culture: China
Medium: Ivory
Dimensions: H. 1 1/4 in. (3.2 cm); Diam. 3 1/4 in. (8.3 cm)
The richly carved scene of a scholar gentleman riding in a moonlight landscape is also found in Chinese paintings dating to the late sixteenth and early seventeenth centuries. The scholar is riding on horseback while four young attendants carry his supplies and a fifth hastens to open the gate to the family compound. The scholar gentleman is understood to be returning from a spring outing filled with wine and poetry.N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Period: Ming dynasty (1368–1644)
Date: late 16th–early 17th century
Culture: China
Medium: Ivory
Dimensions: H. 1 1/4 in. (3.2 cm); Diam. 3 1/4 in. (8.3 cm)
The richly carved scene of a scholar gentleman riding in a moonlight landscape is also found in Chinese paintings dating to the late sixteenth and early seventeenth centuries. The scholar is riding on horseback while four young attendants carry his supplies and a fifth hastens to open the gate to the family compound. The scholar gentleman is understood to be returning from a spring outing filled with wine and poetry.N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Stephen ELLCOCK
rédigé le Mercredi 4 Juin 2014
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
rédigé le Mercredi 4 Juin 2014
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
Johann Bayer, The constellation Serpens from 'Uranometria', 1603.
Johann Bayer's 'Uranometria' is one of the most important celestial atlases of the 17th Century and the forerunner of all star atlases which contained 51 star charts, of which 48 were Ptolomeic constellations.
Each plate has a carefully engraved grid, so that star positions can be read off to fractions of a degree. These positions were taken,from the catalog of Tycho Brahe. Brahe's catalogue had circulated in manuscript form in the 1590s, but was not published until 1602.
Another important feature of the Bayer's atlas was the introduction of a new system of stellar nomenclature. Bayer assigned Greek letters to the brighter stars, generally in the order of magnitude, so that the bright star in the Bull's eye became alpha Tauri (and the brightest star in the Centaur became our familiar alpha Centauri.) These letters were placed on the charts themselves, and also in a table that accompanied each chart.
The atlas was also the first to represent the stars of the southern latitudes and based on observations which can be traced to an actual voyage of discovery—that of Houtman’s first voyage to the East Indies in 1595-97.N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Johann Bayer's 'Uranometria' is one of the most important celestial atlases of the 17th Century and the forerunner of all star atlases which contained 51 star charts, of which 48 were Ptolomeic constellations.
Each plate has a carefully engraved grid, so that star positions can be read off to fractions of a degree. These positions were taken,from the catalog of Tycho Brahe. Brahe's catalogue had circulated in manuscript form in the 1590s, but was not published until 1602.
Another important feature of the Bayer's atlas was the introduction of a new system of stellar nomenclature. Bayer assigned Greek letters to the brighter stars, generally in the order of magnitude, so that the bright star in the Bull's eye became alpha Tauri (and the brightest star in the Centaur became our familiar alpha Centauri.) These letters were placed on the charts themselves, and also in a table that accompanied each chart.
The atlas was also the first to represent the stars of the southern latitudes and based on observations which can be traced to an actual voyage of discovery—that of Houtman’s first voyage to the East Indies in 1595-97.N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Ann CONTADINE
rédigé le Jeudi 5 Juin 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
rédigé le Jeudi 5 Juin 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
Bonjour,
On parle, sur le site de La Chaslerie, de Ministère, d’administration, de demeures protégées, patiemment restaurées, patrimoine ô combien riche et diversifié de Normandie.
Dans le Cotentin, proche des plages du débarquement, l’heure est aux préparatifs des commémorations du D-Day…
Quel lien peut unir ces deux centres d’affairement, si ce n’est le rôle qu’a pu jouer l’administration dans la protection des bâtiments classés ou inscrits pendant la Seconde Guerre mondiale ?
En quête de nouvelles découvertes --facilitées par Internet et ses contributeurs--, les murs ruinés du château de Fontenay à Saint-Marcouf nous mènent vers le site support des actes du congrès qui s’est tenu à Domfront en 2003, et dont nous retenons les lignes informatives suivantes :
« …De 1939 à 1945, chaque armée organisa un service militaire de protection des monuments et des objets d’art. Celui de l’armée française fut responsable, jusqu’en juin 1940, de l’évacuation des objets d’art de la zone des armées, le long de la frontière. Le service de protection de l’armée allemande, le Kunstchutz, était dirigé par le comte Von Metternich […] La Demeure historique, association de propriétaires privés fondée en 1923, fut la première à prendre contact, en octobre 1940. Dès novembre elle soumit une liste de châteaux à protéger. Au printemps 1941, ses délégués visitèrent les châteaux affiliés avec des officier [sic] des Kommandantur. Ils déterminaient ensemble si l’exemption était appliquée à tout le château ou bien à une seule pièce dans laquelle le propriétaire entassait ses meubles précieux. Dans les deux cas une affiche annonçait les parties interdites à l’occupation […] À partir du milieu de 1941, une collaboration suivie entre le service des Monuments historiques et le Kunstschutz permit enfin d’obtenir des résultats. Une carte des châteaux interdits d’occupation totale ou partielle fut publiée par le Kunstschutz en 1943 […] Le Monuments, Fine Arts and Archives Branch (MFAA), était le service de protection des monuments commun aux armées alliées […] Les édifices exemptés de réquisition selon les listes du MFAA furent peu nombreux […] L’efficacité des services militaires, Kunstschutz ou MFAA, était limitée par la variété des réquisitions. Les responsables du cantonnement changeaient fréquemment, les unités elles-mêmes étaient fréquemment renouvelées et les accords conclus devaient être sans cesse renégociés… »
Référence :
GOURBIN, Patrice. Version provisoire du texte publié dans Construire, reconstruire, aménager le château en Normandie, Caen : Annales de Normandie, 2004, p. 329-350, [actes du 38e congrès des sociétés historiques et archéologiques de Normandie, Domfront, 16- 19 octobre 2003] ; voir le lien.
"Produire et conserver, dans l'oubli où le monde est de son passé, le lien des temps, ce lien si nécessaire, cette chaîne vitale qui du passé mort en apparence fait circuler la sève vers l'avenir" (Michelet, Journal, 1850, p. 126).
Cordialement
N.D.L.R. : Merci, Ann, d'intervenir sur notre site favori à un moment où je me trouve empêché (empêchement confirmé à l'instant où je mets en ligne...).
On parle, sur le site de La Chaslerie, de Ministère, d’administration, de demeures protégées, patiemment restaurées, patrimoine ô combien riche et diversifié de Normandie.
Dans le Cotentin, proche des plages du débarquement, l’heure est aux préparatifs des commémorations du D-Day…
Quel lien peut unir ces deux centres d’affairement, si ce n’est le rôle qu’a pu jouer l’administration dans la protection des bâtiments classés ou inscrits pendant la Seconde Guerre mondiale ?
En quête de nouvelles découvertes --facilitées par Internet et ses contributeurs--, les murs ruinés du château de Fontenay à Saint-Marcouf nous mènent vers le site support des actes du congrès qui s’est tenu à Domfront en 2003, et dont nous retenons les lignes informatives suivantes :
« …De 1939 à 1945, chaque armée organisa un service militaire de protection des monuments et des objets d’art. Celui de l’armée française fut responsable, jusqu’en juin 1940, de l’évacuation des objets d’art de la zone des armées, le long de la frontière. Le service de protection de l’armée allemande, le Kunstchutz, était dirigé par le comte Von Metternich […] La Demeure historique, association de propriétaires privés fondée en 1923, fut la première à prendre contact, en octobre 1940. Dès novembre elle soumit une liste de châteaux à protéger. Au printemps 1941, ses délégués visitèrent les châteaux affiliés avec des officier [sic] des Kommandantur. Ils déterminaient ensemble si l’exemption était appliquée à tout le château ou bien à une seule pièce dans laquelle le propriétaire entassait ses meubles précieux. Dans les deux cas une affiche annonçait les parties interdites à l’occupation […] À partir du milieu de 1941, une collaboration suivie entre le service des Monuments historiques et le Kunstschutz permit enfin d’obtenir des résultats. Une carte des châteaux interdits d’occupation totale ou partielle fut publiée par le Kunstschutz en 1943 […] Le Monuments, Fine Arts and Archives Branch (MFAA), était le service de protection des monuments commun aux armées alliées […] Les édifices exemptés de réquisition selon les listes du MFAA furent peu nombreux […] L’efficacité des services militaires, Kunstschutz ou MFAA, était limitée par la variété des réquisitions. Les responsables du cantonnement changeaient fréquemment, les unités elles-mêmes étaient fréquemment renouvelées et les accords conclus devaient être sans cesse renégociés… »
Référence :
GOURBIN, Patrice. Version provisoire du texte publié dans Construire, reconstruire, aménager le château en Normandie, Caen : Annales de Normandie, 2004, p. 329-350, [actes du 38e congrès des sociétés historiques et archéologiques de Normandie, Domfront, 16- 19 octobre 2003] ; voir le lien.
"Produire et conserver, dans l'oubli où le monde est de son passé, le lien des temps, ce lien si nécessaire, cette chaîne vitale qui du passé mort en apparence fait circuler la sève vers l'avenir" (Michelet, Journal, 1850, p. 126).
Cordialement
N.D.L.R. : Merci, Ann, d'intervenir sur notre site favori à un moment où je me trouve empêché (empêchement confirmé à l'instant où je mets en ligne...).
Pascal ZAMOR
rédigé le Dimanche 8 Juin 2014
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
rédigé le Dimanche 8 Juin 2014
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
Les cinq conditions pour "pécho" selon le Jin Ping Mei (fin XVIe s).
« La première est d'avoir la beauté de Pan An. La deuxième c'est de l'avoir, à la livraison, gros comme celui de l'âne. La troisième condition est d'avoir autant de sous qu'un Deng Tong. Pour la quatrième, il faut, tout étant jeune, posséder la patience d'une aiguille dans le brocart. La cinquième, c'est d'être disponible. »
N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
« La première est d'avoir la beauté de Pan An. La deuxième c'est de l'avoir, à la livraison, gros comme celui de l'âne. La troisième condition est d'avoir autant de sous qu'un Deng Tong. Pour la quatrième, il faut, tout étant jeune, posséder la patience d'une aiguille dans le brocart. La cinquième, c'est d'être disponible. »
N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 9 Juin 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales - Références culturelles
rédigé le Lundi 9 Juin 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales - Références culturelles
Nous irons aujourd'hui au plateau des Glières.P.S. : Au mémorial des Glières, j'ai acheté l'ouvrage consacré à l'épopée. J'y ai trouvé le nom de Jean ISAAC (Jean TRESCA).
Issu d'une famille de soyeux lyonnais, ce frère de deux tantes de Carole habite dans le même quartier que nous à Paris où nous le croisons parfois. Il ne m'avait pas échappé qu'il avait été le beau-père d'une très jolie présentatrice de la télé.
Mais j'ignorais jusqu'à ce jour qu'il fut, sous le nom de PASQUIER, l'un des résistants du glorieux maquis des Glières dont il échappa par miracle au massacre.
Issu d'une famille de soyeux lyonnais, ce frère de deux tantes de Carole habite dans le même quartier que nous à Paris où nous le croisons parfois. Il ne m'avait pas échappé qu'il avait été le beau-père d'une très jolie présentatrice de la télé.
Mais j'ignorais jusqu'à ce jour qu'il fut, sous le nom de PASQUIER, l'un des résistants du glorieux maquis des Glières dont il échappa par miracle au massacre.
I 1000 quadri più belli di tutti i tempi
rédigé le Mercredi 11 Juin 2014
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
rédigé le Mercredi 11 Juin 2014
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges