Archives, histoire, documentation

J'ai essayé hier après-midi de me rendre dans le quartier de la Bastille, au "Bazar de l'électricité", afin d'approvisionner le chantier du bâtiment Nord en prises électriques du bon modèle.

A 17 h 30, ma fidèle Kangoo (485 000 km au compteur) était bloquée par les embouteillages à hauteur du caroussel du Louvre. Je savais qu'après ma course, il me faudrait retourner à l'appartement pour emmener Carole au concert d'ARBON qui commençait à 20 h. Compte tenu du trafic, j'ai préféré éviter tout risque et rebrousser chemin. Voici pourquoi je déteste Paris.

Bonne surprise cependant : la soirée de Dominique LEMAIRE se déroulant à quelques centaines de mètres de l'embarcadère de la péniche où se produisait notre chanteur favori, nous avons pu aller saluer Dominique et Maryvonne et nous faire dédicacer par eux leur dernier ouvrage, "Quatre familles dans les guerres", qui, à première vue, paraît des plus intéressants.

P.S. : Carole découvrait ARBON auteur-compositeur-interprète et en a été enchantée. Il faudra qu'on le présente à Dominique (et réciproquement)...

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Très impressionnante visite hier matin, à l'Ile Maurice, d'une des fabriques de répliques de vaisseaux/bateaux/paquebots célèbres. J'avoue baver devant la réplique de l'Astrolabe. Plus d'une centaine de vaisseaux célèbres extraordinaires disponibles. Même des vaisseaux imaginaires sont présents, comme la Licorne de Tintin/Hergé (!). La réplique plus moderne de l'inoubliable Riva (la Ferrari années 60 des hors-bords - Sophia Loren, Brigitte Bardot...) est magnifique aussi !

N.D.L.R. : Peux-tu nous en dire plus ? On aimerait connaître les tarifs et les frais de port...

N.D.L.R. 2 : Trouvé via Google et encore et aussi...

Il n'est pas interdit de rêver aux espèces que l'on pourrait planter à l'occasion de la restauration de l'Avenue de la Chaslerie...
(Ces photos ont été trouvées sur Facebook) :

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Dommage que les noms de ces arbres ne soient pas indiqués.

Je me suis efforcé d'agrandir ces photos d'autant plus que j'aime leur ambiance.

Et vous, que me conseilleriez-vous ?

Une relation vous téléphone pour vous dire qu'une "société savante" dont il est membre souhaiterait visiter votre maison. Vous acceptez immédiatement, les recevez aimablement, ils pique-niquent même chez vous.

Et quelques mois plus tard, vous tombez par hasard sur le compte rendu de cette visite, rédigé à l'évidence par votre contact, dont plusieurs photos, au moins 8, vous rappellent d'ailleurs la présence ce jour-là.

A cette lecture, vous vous apercevez que la prétendue "société savante" en question a déformé vos propos et s'emmêle ridiculement dans les siècles pour colporter à son tour, en termes faussement balancés, comme si elle avait en la matière un quelconque rôle d'arbitre, les âneries des érudits locaux auto-proclamés (bien connus des visiteurs de notre site favori).

Que penser de cette personne qui a cru pouvoir jouer ainsi, sur votre dos et impunément, au plus fin ou au mieux informé ?
Je vous le demande...
La clé du mystère :

14 avril 2014.

Hélas, il ne s'agit toujours pas de la cache d'un trésor mais, plus prosaïquement, d'une cuve de décantation d'eaux usées en provenance, notamment, des anciennes écuries. Celles-ci ont sans doute été utilisées comme étables pendant quelques décennies et jusqu'aux années 1960 ; leur sol semble en garder la trace, comme cette rainure d'évacuation de lisier qui doit communiquer avec cette cuve :

14 avril 2014.

In 1585, Giuseppe Arcimboldo (1527 - 1593) created the Florentine folios, which he presented to the Holy Roman Emperor Rudolf II; one hundred and fifty drawings collected together in a red leather portfolio, with a dedication in Latin which translates aso:

To the indomitable Emperor, his eternal and beloved Sovereign and Majesty Rudolf II. From Giuseppe Arcimboldo of Milan, of multiple and varied ideas conceived by his own hand for the provision of tournaments. In the year of grace, 1585.

This collection contained several drawings and sketches which Arcimboldo created for royal celebrations, pageantry, festivals, and processions. The majority of these drawings were created in pencil and blue wash, with subjects ranging from animals such as elephants and dragons, to objects such as carriages and sleds. Other drawings depicted theatrical costumes, worn by members of court who assisted in the parades, accompanied by inscriptions to explain their functions. For the liberal arts, for example, he designed a robe for Geometry, inscribed above: “Geometry under the auspices of Archimedes the Sicilian and Archita the Calabrian. Grey robe,” a robe for Astrology, notated: “Astrology under the auspices of Ptolemy the Alexandrian and Julius Hyginus the Roman. White robe edged in red with golden stars.” The majority of the designs, which are in Vienna and in Florence, were studies in preparation for the celebrations of the marriage of Archduke Charles of Syria and Maria Anna of Bavaria. Fonteo gave a poetic account of it, including a long description of the festival, of the procession, and of the ceremony. With his help, Arcimboldo designed the show, glorifying the patronage of the emperor.

From Arcimboldo By Liana De Girolami Cheney

Visored Helmet.

Dragon.

Horse Harness.

Sketch for a sleigh with figures of sirens.

Cerebus.

Sketch for a Masque.

Sketch for a Sleigh with Putti.

Horse Harness.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Stephen ELLCOCK
rédigé le Dimanche 20 Avril 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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Lace panel depicting the story of the Judgement of King Solomon, English, circa 1640-1670.
Needle lace, with seed pearls and glass beads :

N.D.L.R. : Légèrement postérieur à la Chaslerie.

Landscape is one of the defining genres of Dutch seventeenth-century art. This recently acquired work, the first major work by Hendrick Avercamp to enter the Museum's collection, is an exceptionally well-preserved example of a pivotal moment in the development of the genre. Learn more in our web series MetCollects.

Hendrick Avercamp (Dutch, 1585–1634) | A Wooded River Landscape with a Church and Figures | ca. 1613

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Bacchanal : A Faun Teased by Children
Gian Lorenzo Bernini (Italian, Naples 1598–1680 Rome)

Artist : and Pietro Bernini (Italian, 1562–1629)
Date : ca. 1616–17
Medium : Marble
Dimensions : Overall (confirmed): H. 52 1/8 x W. 29 x D. 18 7/8 in., 529lb. (132.4 x 73.7 x 47.9 cm, 239.9528kg)

N.D.L.R. : Presque contemporain de la Chaslerie. Qu'admirer le plus, l'œuvre ou l'artiste qui n'avait pas 18 ans lorsqu'il sculpta celle-ci ?
Marot Marbeuf

Je passais en marchant à l'angle de la rue Clément Marot et de la rue Marbeuf, lorsque le croisement de ces deux rues en Mar frappa mon esprit : je me mis à songer à ceux qui leur avaient donné leurs noms.

Marot, je connaissais : un délicieux poète, du temps de François Ier, un maître en charme et légèreté qu'admirait beaucoup La Fontaine, dont j'étais capable de réciter des vers:

Dedans Paris ville jolie
Un jour passant mélancolie
Je fis alliance nouvelle
A la plus gaie demoiselle
Qui soit d'ici en Italie
Dedans Paris

Mais ce Marbeuf, qui avait une plus belle rue que lui ?

Ma surprise, rentré chez moi, fut de découvrir que Marbeuf, Pierre de Marbeuf, était lui aussi un poète. Et un assez joli poète, d'ailleurs, né en 1596, cent ans exactement après « maître Clément », et mort en 1645. J'en retiens ici les deux quatrains d'un sonnet intitulé Le sein d'Amaranthe :

Mon esprit qui toujours d'un vain espoir s'apaise,
Compare votre sein, dont je suis envieux,
A de jeunes boutons, puis il dit à mes yeux :
Si vous les pouviez voir, ne mourriez-vous point d'aise ?

Ainsi dans mon esprit s'allume une fournaise,
Et son feu se nourrit d'un objet gracieux,
Qui me fait concevoir en tout et en tous lieux,
L'enflure de ce marbre où fleurit une fraise.

« L'enflure de ce marbre où fleurit une fraise » !... Voici que désormais des cônes de chair s'épanouissent, dans le triangle d'or de Paris.

N.D.L.R. : Et, en plus, contemporain de la Chaslerie !
Le numéro de mai 2014 de la revue des "Vieilles Maisons Françaises" consacré à l'Orne vient de me parvenir. S'agissant de la Chaslerie, il est décevant en dépit d'une belle photo. Des propos sur le programme de travaux sont déformés, sans parler d'une faute de frappe non corrigée au sujet de la poterie de Ger. Notre site internet favori ne fait pas l'objet de la moindre mention, malgré son millier de visites par jour. Et la conclusion de l'article est assez nunuche.

Enfin, c'est toujours mieux que le périple organisé dernièrement dans le Domfrontais par l'antenne locale de ladite association. La Chaslerie n'avait même pas été contactée alors, ce qui n'avait pas étonné outre mesure, compte tenu du programme mis en avant à cette occasion.

P.S. : La rédaction ci-dessus a été mise en ligne ce matin, pendant la visite de chantier de M. MAFFRE à laquelle je participais. Je réagissais donc à chaud et sans avoir le temps de me relire.

En fait, dans sa globalité, le développement consacré aux monuments ornais dans ce numéro de cette prestigieuse revue est de très bonne qualité. Certes, on peut toujours estimer qu'il existe des distorsions trop visibles dans la part relative faite à chacun, plus ou moins manifestes selon les terroirs. Mais j'ai beaucoup aimé, tant dans son titre que dans son contenu, l'encart consacré à notre forgeron favori, Roland FORNARI ; ce dernier vante plaisamment, et d'une façon ô combien humaine, "l'excellence de l'imperfection" (je mettrai l'encart en ligne dès que j'aurai retrouvé l'usage du scanner).

A elle seule, cette belle expression paraît en effet digne de racheter quelques approximations que l'on se bornera ici à qualifier d'amusantes.
Michelangelo Merisi detto il Caravaggio, "Conversione di San Paolo", 1602 - Olio su tela, 230 x 175 cm, Cappella Cerasi, Santa Maria del Popolo, Roma -

Caravaggio realizzò la prima e la seconda versione della Conversione nel giro di pochi mesi e, come nel caso della Cappella Contarelli, diede del tema un'interpretazione radicalmente nuova, sia dal punto di vista artistico che concettuale. Per la sua scena, il pittore tornò alle origini: tornò all'olio su tela e alla fonte biblica della storia, per trovare un nuovo modo per giungerne al cuore e riportarla alla vita. La rivelazione che Caravaggio ebbe rileggendo il passo degli Atti degli Apostoli lo portò a creare il capolavoro che oggi ammiriamo. Saulo, caduto da cavallo, è letteralmente avvolto dalla luce divina menzionata nel brano, è stato disarcionato ed è pronto ad accogliere la chiamata celeste. La differenza con il primo dipinto è evidente, la composizione caotica e teatrale è sparita per fare spazio ad un dipinto silenzioso e di una radiosità spettrale, di una calma quasi innaturale. La presenza di Cristo è solo accennata dalla luce nell'angolo destro dell'opera e Saulo è ritratto come un vero e proprio soldato romano, come descritto negli Atti degli Apostoli. Con questa nuova interpretazione Caravaggio riesce finalmente a distaccarsi dall'influenza michelangiolesca derivata dal dipinto eseguito mezzo secolo prima nella Cappella Paolina avente lo stesso soggetto (le due scene hanno più di un tratto in comune).

Questa Conversione è da capire intuitivamente, d'istinto. Non è un'opera intellettuale, né che mostri interesse per la bellezza convenzionalmente intesa. E' destinata a parlare non al ricco o all'erudito in teologia, ma al povero, al pellegrino appena giunto a Roma dall'adiacente Porta del Popolo. La composizione è dominata dalla solida presenza del cavallo che solleva lo zoccolo per non calpestare il padrone. Non è un purosangue, ma un semplice cavallo da soma pezzato che alcuni dicono abbia posato diverse ore nello studio di Caravaggio.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Dans le prolongement d'un précédent message, voici quelques exemples des réalisations de Cécile DEIN qui pourraient, dans un premier temps, inspirer les carrelages du cabinet de toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment Nord :

Resterait à imaginer le décor pour cette pièce, ainsi que la surface qui serait ainsi carrelée.

Il faut savoir également que, pour les sols, Cécile DEIN sait décorer des tomettes industrielles, d'une façon qui a beaucoup de charme.

On va réfléchir à tout cela...
Puisque j'ai retrouvé l'usage de mon scanner, voici l'excellent encart consacré, ce mois-ci, par la prestigieuse revue des "Vieilles Maisons Françaises" à notre forgeron favori, le grand Roland FORNARI :

Dans le même numéro, il y a également une très bonne interview d'Odile NEOUZE, déléguée des V.M.F. pour l'Orne :

De l'article où il est question de la Chaslerie, on se bornera à retenir la belle photo qui l'illustre (elle rend d'ailleurs, d'après moi, beaucoup mieux sur la revue qu'ici) :

Le numéro est en vente au prix de 9,70 € et, mises à part certaines distorsions dans le premier article, les amoureux de notre département favori prendront, sans nul doute, un très grand plaisir à feuilleter ou à lire son dossier spécial.
El Greco (Domenikos Theotokopoulos) (1541–1614)
A Lady in a Fur Wrap, 1577 -1580
(detail)
Oil on canvas
62 x 59 cm
Kelvingrove Art Gallery and Museum.

This is probably the earliest known portrait painted by El Greco in Toledo. The treatment, with the greater continuity of brushstroke, is related to that of his portrait of Anastagi of his last years in Italy, and to his first paintings in Spain. In the manner of Titian, the lynx fur is freely and vigorously painted.The identity of the sitter is unknown, but clearly the portrait is too informal and intimate for a sitter of royal or aristocratic blood. The fact that El Greco painted very few female portraits, the intimate quality of the portrait, the apparent age of the sitter, and the correspondence in time with the setting up of the household, lead some critics to the conclusion that this is a portrait of Jerónima de las Cuevas, his life-long companion in Spain, and the mother of his son, Jorge Manuel. Since evidence for Jerónima's appearance is completely lacking there have been more reasoned proposals on the basis of comparison with other portraits. However, these identifications present problems of their own.

Regarding the authorship of the painting, several other attributions have been put forward. It has been proposed as a work of Tintoretto, of an artist in the circle of the court painter Alonso Sánchez Coello, and most recently, of the Cremonese portrait painter Sofonisba Anguissola.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.